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Critiques de Anouk F. (49)
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Dans la rue de l'école

Si j'ai choisi ce livre de poche , c'est pour cette sublime couverture représentant cet enfant courant vers l'école . Retard ? Hâte d'aller apprendre ? De retrouver les copains ? ...Bon , ça c'est pour l'anecdote car , ceux qui me font le grand plaisir de lire mes propos le savent , j'ai l'habitude de lire la quatriéme et là....Franchement , déception car cette quatrième en dit vraiment , mais vraiment trop . C'est incroyable et je pousse " mon coup de gueule " ...Quelle frustration !

Une incroyable maladresse pour ...ne pas dire plus.Bon , passons , moi , de toute façon, j'étais " ferré " par la couverture et ....On y va . Une rue , un quartier , des habitants , de toute nature , de sexe , d'age , de niveau social ,d'origines différents , un melting pot original , et au bout , l'école et ... Françoise...Et...Marie ...Chacun , chacune son histoire ...dans laquelle nous prénétrons. Il suffit de suivre le numéro des entrées . La première partie du roman est géniale, on frappe à toutes les portes , on entre , on " prend les traces " , on se reconnaît...ou pas , on vit , on vibre , on compatit...

La seconde partie se recentre plus particulièrement sur certains personnages et c'est une autre histoire qui , tout de même, nous conduit aussi vers cette école que certains fuient , que d'autres regrettent , que les instances veulent reconstruire , tout comme la rue , du reste ....Mais le risque n'est - il pas grand de perdre ...des coeurs qui ne demandent qu'à vivre....

Vous l'aurez compris , j'ai préféré la première partie avec toutes ces rencontres si différentes et si originales ...Pourtant , la seconde ne m'a pas rebuté, non mais...

C'est un très joli livre , bien pensé, qui met à l'honneur l'école laïque qui s'étiole mais se " redresse " , où des maitres et maitresses se débattent pour fédérer....dans une rue où l'on se contente de " changer les façades " pour favoriser " le paraitre " sans tenir compte de " l'être " , l'être qui se bat comme il peut , avec ses armes , ses qualités, ses défauts, ses espoirs ou sa détresse...

C'est un " petit " livre qui se lit avec plaisir , bien écrit, prenant , plein d'une foule d'émotions, avec des personnages " forts " à défaut d'être tous attachants ....Une micro - société....

Un bon livre , avec une mauvaise quatrième. Je l'ai déjà dit ? Oui , bon , mais ça fait du bien de le répéter...Ah oui , la rue , elle monte ou elle descend ? Allez , regardez la couverture ...C'est pas marqué sur la quatrième, ça ...mais ....je connais votre " flair " .
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Avant même d'ouvrir ce livre, je savais déjà que je lui attribuerai la note de 5/5 ; ma très modeste et ô combien infime contribution à l'hommage rendu à Samuel Paty.

Et, si j'ai lu avec beaucoup d'intérêt toutes ces lettres, celles qui m'ont le plus touchée ont été celles d'Irène Frain, Romain Slocombe, Franck Thilliez, Henri Loevenbruck et Philippe Torreton.



Toute ma scolarité s'est déroulée, de 1959 à 1969, à Issy les Moulineaux dans les Hauts de Seine. C'était une époque où nous étions quarante élèves par classe, rien que des filles (la mixité n'existait pas), le professeur était juché sur une estrade et écrivait, chaque matin, à la craie sur le grand tableau noir, la morale du jour, souvent extraite d'une fable de La Fontaine. Époque bénie où les parents n'avaient pas encore investi l'école ; le boulanger faisait le pain, le garagiste réparait les voitures, le maçon construisait les maisons, l'enseignant enseignait, et aucun d'entre eux n'avait la prétention d'apprendre à l'autre comment faire son métier.



Malgré toute la considération que je leur porte, ayant moi-même œuvré durant toute ma scolarité à me faire oublier d'eux, j'ai beau chercher, je serais bien incapable de témoigner d'une relation particulière que j'aurais pu entretenir avec un professeur.

Il faut dire que ça avait très mal commencé, ainsi qu'en atteste ce mot de ma maîtresse, en date du 3 octobre 1959, alors que je n'avais pas encore 6 ans et que mon entrée en CP à la "grande école" remontait à tout juste un mois :

"Monsieur, Madame,

Je vous communique à nouveau le cahier de votre fille pour que vous preniez connaissance de son travail. Rien qu'en regardant l'écriture (si on peut appeler cela écrire) vous vous rendrez compte qu'elle se moque totalement des conseils et des punitions, puisque tous les jours ce sont les mêmes griffonnages. Si cela persiste je serai obligée de ne plus m'occuper de son cahier où je ne vois jamais aucune application mais seulement les signes de l'indifférence, de la paresse et de la mauvaise volonté la plus évidente.

L'institutrice."

Comme vous pourrez le constater, mes parents ont dû, très tôt, revoir à la baisse leurs illusions quant à mon brillant avenir.

Quoique, cette institutrice dont la pédagogie reste très discutable, s'était au moins foulée d'une lettre. Celles qui ont suivi étaient nettement moins inspirées et me résumaient en un mot : fumiste ! Un peu décevantes, ces braves dames ; elles auraient pu développer. Ma constance méritait mieux que ce jugement laconique.



À dire vrai, je ne dois ma passion de la lecture qu'à mon père qui, dès mon plus jeune âge, m'a fait découvrir les contes des Milles et une nuits, ceux d'Andersen, le merveilleux Livre de la Jungle de Rudyard Kipling et son extraordinaire poème "If".

En conséquence de cela, les seules matières qui, à l'école, ont suscité mon intérêt se limitaient au Français, à l'Histoire et au Dessin. Ce qui m'a valu, durant toute ma scolarité, une certaine connivence avec mes professeurs de Français vu que ce n'était qu'à leurs seuls cours que ma participation était active.

Et je leur suis infiniment reconnaissante de m'avoir donné toutes les clefs, astuces et moyens mnémotechniques pour, au sortir du Primaire, maîtriser très honorablement la lecture et l'écriture.



Me revient une petite anecdote avec ce professeur de Français que j'aimais beaucoup, madame Celtan, d'origine Martiniquaise, dont l'accent prononcé occasionnait une prononciation des "R" différente de la nôtre :

- Dictée : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de toits..."

En mode "traduction automatique", toute la classe écrit : "De ma fenêtre, je voyais des vagues de trois..."

Madame Celtan de s'énerver : "Mais enfin ! Je ne vous ai pas dit des vagues de t'ois, je vous ai dit des vagues de t'oits !"

Chuchotements dans la classe : "Qu'est-ce qu'elle a dit ? Trois ou toits ?"

Il a fallu qu'elle l'écrive au tableau pour mettre un terme à la confusion générale.



Beaucoup moins joyeux comme souvenir a été celui de madame Brigand, professeur de mathématiques, tailleur bleu marine, chignon mémère et gros mollets, qui, en fin de 6ème, a convoqué ma mère afin de lui "conseiller" de m'orienter vers un collège d'enseignement commercial (voix de garage de l'époque). Si mon prof principal avait été celui de Français, le bilan aurait été tout autre.

J'avoue que j'en ai beaucoup voulu à cette dame qui, parmi la centaine d'élèves dont elle avait la charge, devait ignorer totalement qui était cette gamine au fond de la classe qui rêvassait en dessinant sur un coin de cahier pendant ses cours. Ce qui ne l'a pourtant pas empêchée de se sentir légitime à décider de manière péremptoire et arbitraire de ce que devait être mon avenir.

Après trois ans d'études commerciales où j'ai continué à ne m'intéresser qu'au Français et n'ai absolument rien retenu des cours de sténo, de compta ou de Droit, je me suis retrouvée dans la vie active à 16 ans ; bien contente d'être enfin libérée des contraintes scolaires.



Il en ressort néanmoins que toutes les bases solides de ce que je sais aujourd'hui, et que j'ai eu la curiosité d'approfondir par la suite, m'ont été inculquées par l'École. Cette École de la République à qui je voue, à tout jamais, une profonde reconnaissance et un non moins profond respect.



Je dédie ce billet à mon fils qui, après une licence de biologie, ne sachant trop quelle orientation prendre, est parti, sac au dos, parcourir le monde et en est revenu, deux ans plus tard, en me disant, résolu : "Maman, je veux être enseignant. Instit ! Car c'est avec les petits que tout commence vraiment. Seule la connaissance sauvera le monde."

Il a donc repris ses études, obtenu tous ses diplômes et concours du premier coup ; la motivation était là et bien là. Cela fait quelques années maintenant qu'il exerce en qualité de directeur d'école et après une mutation durant deux ans au Lycée Français de New York où il a pu élargir ses connaissances pédagogiques, il est de retour à Bordeaux où il a repris la direction d'une école et y enseigne en classe de CP.

Malgré toutes les embûches et les problématiques liées au climat actuel auxquelles s'ajoute l'intrusion abusive et chronophage de certains parents, sa détermination et son investissement restent intacts.

L'homme qu'il est devenu, sa vocation, son état d'esprit, sont pour moi une incommensurable fierté.
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Devoir sur table, au lendemain du décès de Samuel Paty, professeur d'histoire-géo assassiné pour avoir 'blasphémé' :

« Quel(le) prof a changé votre vie ? »

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Quarante célébrités se sont collées à l'exercice, répondant en quelques pages. Appartenant pour la plupart au milieu littéraire, les auteurs de ces lettres citent essentiellement des profs de français, théâtre & lettres classiques, et d'Histoire.

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Au-delà de la matière enseignée, sont vantées les qualités de ces enseignants inoubliables : leur sens de la pédagogie, bien sûr, en tant que 'passeurs' de culture, mais aussi leur talent pour accompagner, éduquer, susciter la curiosité & l'envie d'apprendre, éveiller l'esprit critique, donner confiance (y compris, et surtout, aux plus rétifs).

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Que je connaisse ou non son auteur, que je l'apprécie ou pas, chaque texte m'a captivée, éveillant des souvenirs de ma vie d'élève.

Certains sont particulièrement touchants.

Je retiens les méthodes d'Albert Algoud pour faire aimer lecture & livres aux enfants.

J'ai aimé l'inventaire sincère de Jul (l'auteur, pas le chanteur), qui n'oublie pas les 'mauvais' profs : ceux qui ont perdu la foi en leur métier (si tant est qu'ils l'aient eue un jour), ceux qui blessent. Eux aussi nous ont construits, ont forgé notre caractère (pensée amère & dégoûtée pour le prof de latin de 4e - cruel, vicieux, méprisant, probablement pédo, et doté d'un talent certain pour faire détester sa matière).

Parmi toutes ces lettres, c'est celle de Henri Loevenbruck que j'ai préférée, je vous laisse découvrir pourquoi, tout en remerciant à mon tour tous ceux qui m'ont "élevée".

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A faire circuler très largement. Et à offrir, notamment aux jeunes profs, parfois découragés. 😉😘
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Bon, je vais d'abord donner un aperçu de ce qu'ont écrit les 40 personnalités, puis j'irai, légèrement j'espère, de ma patte personnelle.

Ils sont tous touchants, mais la lecture m'est lente, car, évidemment, le style change, d'un auteur à l'autre. J'ai aimé les « cadeaux », faits par les enseignants ( je n'aime pas le mot « prof » ), la liberté pour plusieurs, l'affirmation par le blasphème pour Nicolas Beuglet, la pensée par soi-même pour la « blacksheep » Sophie Blandinière, les graines plantées, le gai savoir pour Irène Frain, l'empathie, l'écoute, le poids des mots pour Marius Jauffret, un superbe discours sur l'apparence et une belle mémoire pour Jul (n'est-il pas auteur de BD ou à Charlie ? ), que je trouve quand même un peu pompeux, une autre a fait de son enseignante d'Anglais sa marraine ! Je remarque la professeure d'histoire griote de Marc Lévy, l'hommage à ses parents enseignants d'Henri Loevenbruck, la prise de conscience de Tibault de Montaigu, le transport chez Zola de Tatiana de Rosnay, etc... Ce sont majoritairement les enseignants de lettres qui ont « le beau rôle », car beaucoup, parmi ces élèves écrivent maintenant.

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A mon tour !

Pour moi, ce fut en première, Mr Freu, un vrai CAPEPSIEN d'EPS, qui me révéla la discipline que j'allais enseigner. Auparavant j'avais eu des maîtres d'EPS qui m'ont fait pratiquer peu de disciplines différentes. Mr Freu m'a ouvert l'esprit à tout un champ des possibles, que j'ai élargi par la suite.

Je vous passe rapidement les coups de baguette de Monsieur Majid en primaire ;

les trois enseignantes dont je fus amoureux ;

le prof qui m'a mis 09.5 / 20, que j'ai supplié de mettre 10, et je vous dis pas quand mon père l'a appris !

le professeur de 4è Techno qui, après « la paumelle », nous laissa un sujet libre et où je m'éclatai à dessiner les côtes d'une voiture de circuit 24 ;

celui de math de première et terminale qui semblait être injuste avec moi et que j'ai étonné au bac...

… et des enseignants assez connus dans le supérieur comme Christian Pociello qui a fait escale à Nancy pour nous donner un cours magistral de sociologie du rugby avant de s'envoler vers les Vosges, deltaplane sur le toit de sa voiture ;

l'impressionnante brochette Famose-Vigarello-Parlebas qui nous attendaient tous les trois derrière un bureau, Jean-Pierre Famose, l'inventeur de la trace bleue, Pierre Parlebas, en survêtement impeccable mais démodé, et surtout Georges Vigarello, qui me faisait penser au César dessiné par Albert Uderzo, expert en philosophie et en EPS, passionnant !

Je n'oublie pas Jean-Yves Nérin, qui m'a appris à « écrire », Dominique Durand qui m'a fait aimer Edgar Morin, les systémiques et... l'escalade !

Marc Durand, qui m'a permis de différencier la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque ;

Pierre Arnaud ;

… et Jean-Louis Dieu, le bien nommé !

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Je termine l'évocation de ma carrière d'élève par le début, par la honte de ma vie... Oserai-je ?

J'ai fait pipi en classe de huitième, en plus devant une maîtresse super-jolie, parce que nous venions d'arriver dans un pays hispanique, et que je ne savais par dire «  Por favor, puedo ir al bano ? »

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A l'inverse, pour ma carrière d'enseignant, je serai bref  :

En Picardie dans un collège sensible, où les enfants étaient défendus bec et ongles par leurs parents, l'administration ouvrant le parapluie, c'était un peu l'ambiance pourrie de la série « Sam », la pauvre, qui fait tout ce qu'elle peut pour défendre les harcelés, et se retrouve confrontée à la police. J'ai fait le grand écart, « instruisant » les élèves attentifs et essayant « d'éduquer » les élèves irrespectueux.

Par contre, je me suis éclaté à La Réunion, et, passionné, j'ai fait découvrir plein de sports à des élèves ébahis qui n'en avaient pratiquement jamais fait, et ce fut un plaisir, pour eux comme pour moi !
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

J’ai savouré ce recueil, je l’ai lu à petites doses… Forcément. Etant moi – même professeur, je ne pouvais qu’être touchée par ces témoignages de personnalités qui se sont plongées, le temps de quelques lignes, dans leur mémoire d’écolier, pour rédiger une lettre au(x) professeur(s) le(s) plus marquant(s) de leur parcours scolaire.



Pour une fois, en guise de chronique, j’ai envie de laisser la parole à ces personnalités qui ont si bien su poser des mots en l’honneur des professeurs qui ont jalonné leur vie, mais aussi, et surtout, en hommage à ce collègue éloigné que fut Samuel Paty.



« C'est là le plus grand don des professeurs, transmettre le savoir pour ouvrir les esprits, faire naître des désirs, et une farouche envie de vivre. » (Marc Levy).



« La plus belle chose que vous m'ayez apprise, c'est de mettre des points d'interrogation au bout de mes certitudes. » (Raphaëlle Giordano)



« C'est peut- être pour ça que tu souhaitais nous voir épanouis dans ta salle de classe ? Parce que tu savais toute la valeur d'une enfance nourrie à l’intelligence ? Tu le savais, n'est- ce pas, qu'une des meilleures armes contre la bêtise et la noirceur du monde reste l’humour ? » (Anne - Laure Bondoux)



« Alors voilà, toi que je ne nommerai pas, toi qui a coupé la tête de Samuel Paty au nom de ta foi viciée comme une charogne, c'est mon prof que tu as tué, c'est- à- dire un Père. » (Philippe Torreton)



Bref, un recueil à lire et à faire lire à toutes les générations d’écoliers…

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Dans la rue de l'école

Une rue, une école. C’est dans ce décor que va planter l’auteure l’intrigue de son roman. Au fil des pages, le lecteur va rentrer dans cette vie de quartier, partager avec ses habitants leurs joies mais également leurs drames respectifs, et toujours avec pour point d’orgue la petite école du quartier.



Je ressors totalement conquise de ce roman qui est plus profond qu’il n’y parait. Au travers de ses personnages, Anouk va réussir à aborder une multitude de thématiques difficiles et sensibles tout au fil du récit égrenant le quotidien de personnages en difficulté.



Il y a Julie, mariée et deux enfants, qui ne se sent plus désirée et comprise par son mari. Il y a Karine, jeune femme totalement perdue et dépassée par son fils qu’elle n’arrive plus à gérer. Il y a Kamel, dont la femme est en hôpital psychiatrique, et qui a la charge de ses deux petites filles. Il y a aussi Pitù, l’épicier du quartier. Pour finir, il y a les professeurs et la directrice de l’école. L’auteure réussit à installer un véritable microcosme où chaque personnage a son importance.



Le système narratif est très plaisant. On passe d’un personnage à l’autre, pas de lassitude possible. S’il est vrai qu’à un moment, la narration va se centrer sur Kamel, dû à un événement qui survient, chaque personnage a malgré tout sa place. Ils sont remarquablement construits et j’ai ressenti beaucoup d’empathie à leur égard. Il est vrai que je me suis davantage attachée à certains d’entre eux, comme par exemple Kamel, mais malgré tout, chacun apporte quelque chose.



La plume est simple, fluide et assez descriptive. Peu de dialogues viennent ponctuer cette histoire, mais c’est écrit d’une manière très visuelle et j’ai réussi à totalement m’immerger dans ce quartier. L’auteure débute chaque chapitre non pas par le nom du personnage abordé, mais par l’indication du numéro de la rue et de l’étage où il réside. C’est déroutant au départ, mais finalement, après un petit temps d’adaptation, j’ai trouvé ce procédé original.



Un roman qui mettra en exergue le quotidien d’un quartier, avec une école pour point d’orgue. Je me suis totalement attachée aux personnages et ce roman est une petite pépite d’originalité et de sensibilité.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Merci Maîtresse !

Anouk est institutrice dans une école "de regroupement" de Réseau d'Education Prioritaire (REP), accueillant des enfants allophones. Elle nous parle de ses élèves en chapitres courts, de leur vie, de leurs difficultés mais aussi de leurs progrès en classe, sur un ton toujours plein de tendresse. La narratrice évoque aussi ses collègues, Laurence, la directrice de l'école injustement accusée par un parent d'élève, Charles l'instituteur des CP qui aimerait bien dédoubler sa classe l'an prochain, Déborah, la jeune remplaçante de Laurence… Quant aux élèves, qu'ils s'appellent Kahina, Martim, Erkhan, Antoine, Valentine ou Carla par exemple, leur vie n'est jamais un long fleuve tranquille…



Je remercie tout d'abord Anouk F., l'auteur de ce témoignage original et agréable qui m'a envoyé son livre très gentiment et avec une dédicace fort sympathique et joliment écrite à la plume.

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce récit qui m'a fait sourire à de très nombreuses reprises et qui change vraiment les idées. Cette lecture est de plus, tombée au bon moment car j'ai dû délaisser la lecture récemment à mon plus grand regret (j'espère la reprendre au plus vite...)

Cette forme de récit composé de chapitres courts, a donc été facile à lire, compte tenu des circonstances. J'ai trouvé ce récit original, je n'ai pas lu beaucoup, voire jamais, de récit concernant des écoles maternelles ou primaires.

Certains passages, comme le départ précipité de Goran qui doit déménager précipitamment à cause de la demande d'asile refusée de ses parents, sont particulièrement émouvants (et pourtant très réalistes).

Ce récit intéressera sans doute enseignants actuels, passés ou futurs de l'Education Nationale, ou parents qui découvriront peut-être une autre facette de l'école, derrière ce qu'ils croient en savoir.
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Merci Maîtresse !

Anouk a quitté son métier de journaliste pour réaliser son rêve d’être enseignante. Depuis cinq ans, elle est maîtresse de Ce2, dans la même école primaire REP (Réseau d’Education Prioritaire). Ses élèves arrivent, parfois, en cours d’année ou repartent avant la fin. Ils viennent de différents pays et ne parlent pas tous français. Mais Anouk les écoute et les entend, car elle parle la langue de la bienveillance et de la transmission. Elle devine les histoires de ses élèves, observe leurs attitudes et celles de leurs parents.



Chaque jour de classe comporte ses petites victoires : celle d’apprendre les additions à Habib ou celle de le rendre fier de lui-même. L’école est aussi le lieu dans lequel des souffrances s’expriment ou tentent d’être dissimulées. Les difficultés scolaires demandent une prise en charge spécifique et les douleurs familiales entraînent, parfois, des signalements. Anouk est attentive et protectrice ; elle semble prendre au sérieux ses responsabilités.



Anouk F. décrit aussi les liens avec les collègues. Elle raconte leurs habitudes et l’entraide, sauf avec Jacqueline qui, depuis vingt ans, ne se lie pas aux autres et reste dans sa grotte (sa classe). Elle relate les accusations mensongères envers Laurence qui l’ont conduite à l’arrêt maladie, après une dénonciation calomnieuse à l’inspection académique.



Merci Maîtresse ! se déroule sur une année : de la rentrée scolaire aux grandes vacances, en passant par les apprentissages, la sortie scolaire et le fameux spectacle de fin d’année. Le ton est vif, tendre à certains moments et humoristique à d’autres. J’ai bien aimé cette plongée dans le microcosme scolaire auquel nous, parents, n’avons pas forcément accès, une fois les grilles refermées.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Dans la rue de l'école

Il s'en passe des choses dans cette rue des faubourgs !

L'autrice, professeur des écoles, raconte les jours et les nuits des familles, cela sent le vécu.

Parfois, les enfants sont mieux en classe que chez eux, et c'est triste.

Je me suis attachée aux personnages (du moins certain.es). Ce sont souvent les mères qui ont la charge du foyer, mais parfois aussi les pères (je pense à Kamel, devant subir l'internement de la femme qu'il aime et élevant deux fillettes au tempérament différent).

Certains chapitres sont particulièrement émouvants et on a envie de les sauver tous, adultes et petits (ou presque).

L'idée de raconter l'histoire par numéro d'immeuble ou de villa est bonne.

Un évènement fédérateur va changer le cours des vies.

Le racisme est hélas présent.

Un livre réaliste que je recommande aux babélionautes.
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Trouvé dans une boîte à livres, j'ai décidé que je ne lirais que les lettres dont l'auteur m'intéressait. D'où une première fournée.

Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.

Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.

Plantu, pour ses planches vivifiantes.

Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).

Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.

J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :

Charles Berling : gros bof.

Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !

Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.

Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Évidemment que ce bouquin mérite la note de cinq, car qui n'a pas eu dans son histoire un(e) prof ou un(e) instit qui a changé sa vie ou tout au moins vu son destin influencé par l'un d'eux?

C'est un plaisir de lire les plumes de ceux qui nous enchantent avec leur écrits, ou leurs textes mis en musique, et parce qu'il faut conjurer l'horreur de l'assassinat de Samuel Paty ! Achetez et faites lire ce livre.

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Merci Maîtresse !

Une fois n'est pas coutume, j'avais très envie de lire ce témoignage d'une enseignante alors même que sur mon temps libre, je préfère m'éloigner de l'école.

J'ai suivi l'année scolaire de l'auteur avec ce qu'elle comporte de drôle, de triste, d'anecdotique et d'universel concernant les élèves, leurs parents, les collègues...

J'ai passé un très bon moment pour la simple et bonne raison que j'avais l'impression d'être l'auteur ! En effet, tout ce qu'elle exprimait, je l'avais vécu, ressenti, vu, observé : la collègue qui vit dans sa grotte les déboires de la sortie scolaire, les signalements (en pire pour moi), etc. L'impression de faire partie du même bateau et que ce que je vivais était "juste" commun ; ça soulage, un peu

Une lecture agréable, drôle, émouvante parfois et qui soulève des questions/réflexions pour lesquelles nous n'avons pas forcément de moyens, de réponses mais qui prouve l'universalité de notre quotidien.
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

J'ai acheté ce livre premièrement parce que les fonds en sont totalement reversés à Bibliothèque sans frontières et deuxièmement parce-que l'exécution, l'assassinat, la décapitation de Samuel Paty m'a foutue à terre pendant quelques jours et que j'y pense encore tout le temps. Et puis j'ai acheté ce livre parce que ma fille unique de 25 ans est prof de lettres modernes dans le 93 depuis deux ans. Voilà pour le cadre. Et puis j'avais lu la critique d'Iboo tellement incroyable d'humanité alors...

Alors une fois acheté, en rentrant chez moi dans le bus je l'ai ouvert ce tout petit bouquin orné d'une belle plume en couverture et .... Je n'ai plus pu m'arrêter au point qu'arrivée chez moi, au lieu de me mettre à télétravailler, j'ai continué.... merde à la fin, dans cette période merdique de chez merdique, une rencontre avec des gens formidables de chez formidable ça ne s'abrège pas, non.

Mais quel bonheur ce bouquin, quel concentré d'intelligence, de culture, d'amour, de partage, de passion, de compétence, de tout ce qui fait que certains profs resteront à jamais gravés dans notre vie. Rien que pour cela, mais merci mille fois d'avoir écrit ce tout petit bouquin rempli d'humanité. Certains témoignages sont si beaux qu'ils m'ont fait monter les larmes aux yeux. J'en ai lu plusieurs à mon époux le soir au fond du canapé, et les sanglots m'empêchaient de continuer.



On a tous en nous quelque chose de certains profs qui ont laissé leur trace indélébile comme dirait Johnny.



J'ai prévu d'acheter une dizaine de ce merveilleux petit bouquin et de l'ajouter à tous mes cadeaux ce Noël autour de moi, c'est la pépite du mois, foncez, nous avons tous besoin de ça en ce moment, OH OUI !
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Dans la rue de l'école

Ce roman est l’histoire d’une rue, d’un quartier, d’une ville dans la ville, presque, unie par une école – par opposition à la campagne, où les enfants doivent se rendre dans d’autres communes que la leur, selon leur classe, pour cause de regroupement scolaire.

C’est le récit aussi de la gentrification d’un quartier, là où certains résistent encore. Améliorer le cadre de vie, c’est bien, à condition de ne pas chasser certains habitants qui n’auraient plus les moyens d’y vivre. Le mot « lien social » n’est pas prononcé, pourtant il en est qui arrive très bien à le nouer, à le maintenir, sans le dire, sans presque y penser.

L’école justement. Il est question de l’antagonisme entre l’école publique et l’école privée. Pourquoi choisir la seconde ? parce que les résultats obtenus sont meilleurs, paraît-il, parce que la mixité sociale est quasi nulle surtout. Rester dans l’entre-soi de ceux qui ont réussi et qui ont les mêmes intimes convictions, qu’y a-t-il de mieux pour reproduire à l’identique le schéma de la réussite ? Oui, je développe un peu trop cet aspect, qui n’est que secondaire dans ce roman magnifique, qui nous parle de tant d’autres faits, notamment avec Marie, la directrice de l’école publique. Marie est un personnage emblématique, qui impose les règles, les mêmes pour tous, sans passe-droit : chaque enfant a droit aux mêmes égards, au même droit de s’expliquer, de dire. Il est un enfant, non l’adulte auquel il joue être, parfois, quand les responsabilités ou la solitude sont trop lourdes. Marie, qui a fort à faire avec son corps, qu’elle espère enfin se réapproprier – son personnage permet d’évoquer la grossophobie ordinaire dont sont victimes les personnes trop fortes, parce que, comme tant d’autres personnes, elles sont victimes de clichés. Thème secondaire du roman, à nouveau, que j’ai trouvé important de voir abordé.

Marie porte son école à bout de bras, avec, aussi, des enseignants qui vont dans la même direction qu’elle : pas de fausses notes dans l’équipe éducative, même si, forcément, on se sent toujours plus proche de certains collègues.

Qui dit école, dit enfants, dit parents. Parfois, l’enfant peut être vu comme un dû, un objet que l’on souhaite s’accaparer, s’approprier. C’est le sentiment que j’ai eu avec Karine et le père de son fils – elle-même à la dérive peine tant à donner un sens à sa vie qu’elle ne peut plus grand chose pour son propre fils. Julie non plus ne se sent plus très bien dans une existence qui est à l’opposée de celle de Karine. Elle a un bon travail, un bon mari, deux enfants qu’elle choie, pour lesquels elle ne veut pas le meilleur (le plus cher) mais le plus épanouissant pour elle. Julie se cherche aussi, et il est difficile aussi d’en parler, quand on a tout pour être heureuse aux yeux des autres.

Le lien est privilégié entre les parents et les maitresses (maîtres aussi, même s’ils sont moins nombreux) : elles voient les parents matin et soir. En fait, elles ont tellement l’habitude de voir les mamans qu’elles en oublient les papas, et s’étonnent à peine d’en voir un faire son apparition, comme Karim. Tant qu’un des parents tient la route, tant que les enfants semblent bien aller, on ne s’offusque pas de l’absence de l’autre. Pour Karim, pour sa fille aînée, il s’agit aussi de ne pas répondre aux questions, de ne pas dire ce qui est déjà indicible : le fait d’avoir une femme, aimée, une mère, aimante, perdre pied, se déconnecter de la réalité, ne plus être là pour ses enfants, être hospitalisée, pour être soignée, oui, mais loin, physiquement, psychiquement. Alors, oui, c’est dur pour Nour, l’aînée des filles, celle qui, par son âge, par son tempérament, était le plus proche de sa mère. J’ai beaucoup aimé la représentation du personnage de Karim : il a beau faire de son mieux, et il le fait, comme tous les parents ou presque, il est des moments où tout devient trop lourd. Noor a perdu son poids d’ancrage, et c’est pour cette raison qu’elle disparaît : pour en (re)trouver un autre.

Un roman coup de coeur.
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Merci Maîtresse !

Anouk F. est "maîtresse" dans une classe de CE2 constituée d'enfants parlant beaucoup de langues différentes.

Il va sans dire qu'il n'est pas toujours simple d'enseigner dans ces conditions. Mais si les enfants apprennent vite à travailler et vivre ensemble ce sont les parents les plus difficiles à gérer.

Les enfants n'ont pas changé, ils s'adaptent vite et acceptent les contraintes...C'est la société qui exige toujours plus de performances.

Anouk F. décrit bien les difficultés rencontrées, elle pointe les défaillances d'un système sans pour cela faire le procès de...Livre agréable à lire!
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Avis Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Je vais être égoïste, mais tant pis. J’ai acheté ce livre parce que j’avais l’occasion d’avoir une dédicace d’Henri Loevenbruck – que je remercie, un de ses textes – très bon souvenir -, de faire travailler un libraire pendant le confinement et enfin faire une bonne action.





Je n’ai pas commenté quoi que ce soit, sur les réseaux sociaux, suite à l’assassinat de Samuel Paty. J’ai écouté les informations, ce qui se disait, … avec son lot, bien entendu, de fausses rumeurs. Bref, qu’un prof ne puisse pas faire son métier convenablement. Cela me hérisse fortement. Quand c’est une caricature, expliquée, parmi d’autres éléments, qu’est ce que cela peut bien faire. De toutes façons, les professeurs tentent d’éveiller l’esprit des enfants, des adolescents qu’ils ont en classe. Il suffit que les parents y mettent leur grain de sel et cela part à la dérive.





Ce recueil a été écrit par 40 personnalités. Que de souvenirs pour eux pour un prof, plusieurs profs qui les ont aidés à grandir, à s’émerveiller, à prendre des décisions et surtout réfléchir par eux-même. L’école n’est pas là pour éduquer les enfants, mais pour les instruire, pour transmettre un programme – bravo aux profs qui s’approprient ces programmes différemment – pour voir les potentiels, pour ne pas en laisser certains sur le carreau… Ils enseignent la liberté, le fait d’avoir sa propre opinion. Ils partagent pour s’affranchir des habitudes. Les enfants doivent toujours questionner.





Ce sont beaucoup de professeurs de français, des professeurs d’histoire géo ou encore des maîtres d’école que l’on retrouve dans ce livre. Beaucoup se rappellent de leurs noms. Je serai incapable de me rappeler du nom de mes enseignants, même si certains m’ont marqué, comme certains ont marqué la scolarité de ma fille. J’ai des souvenirs qui sont restés, notamment une prof de français en 4ème mais aussi une prof d’anglais en 6ème. Il y en a bien d’autres aussi.



Bien entendu, quelques nouvelles m’ont plu plus que d’autres.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Dans la rue de l'école

Ce roman faisait partie de la présélection du Prix Orange 2020 de lecteurs.com et je l’ai reçu en tant que membre du Cercle livresque alors que je ne le connaissais pas avant sa mise en avant pour le Prix. L’autrice signe ici son premier roman autour d’une école de quartier, quoi de plus normal pour une institutrice et ancienne journaliste. Elle allie ici autant son talent d’écriture que sa connaissance des difficultés rencontrées dans le milieu scolaire pour nous servir une belle lecture.



Je n’aurais certainement jamais découvert ce livre de moi-même, je ne connaissais même pas son existence. Je ne l’avais jamais vu mis en évidence dans une librairie et en lisant la quatrième de couverture, je l’aurais sûrement reposé (ne le lisez d’ailleurs pas car il dévoile un élément de l’intrigue qui arrive assez tard dans le roman !). Cela aurait été dommage, j’ai passé un très agréable moment de lecture en sa compagnie ! Chaque chapitre du roman nous amène à un numéro de cette rue dont l’école constitue le pilier. Une barre d’immeuble vétuste où survit Karine et son fils, Kamel et ses filles, une épicerie de quartier tenue par le vieux Pitù, une maison cossue, une école dirigée par Marie, directrice au gant de fer dans une main de velours, tel est le décor de cette histoire. Un décor qui est aussi un personnage à part entière. Tous ces personnages se croisent sans vraiment se parler, surtout s’ils n’appartiennent pas à la même classe sociale. Le roman est réellement imprégné de questions sociétales telles que les difficultés de l’école publique, la lassitude des enseignants, l’embourgeoisement des banlieues ou encore la prise en charge des maladies mentales. D’un livre qui paraît léger au début, l’autrice nous le transforme en roman profond habité par des personnages auxquels on s’attache très facilement (à l’exception d’un seul que vous trouverez aisément en lisant le livre ;-)).



La lecture est très fluide grâce aux transitions rapides entre les personnages et les unités de lieu. Le lecteur ne s’ennuie ainsi jamais. Le style est direct et simple mais les personnages sont très réussis et le lecteur est embarqué dans la mini-société que représentent cette rue et son école. On pourrait reprocher à l’autrice un manque d’épaisseur mais j’ai passé un agréable moment en tournant les pages avidement jusqu’à la fin du roman. Un premier roman que je vous invite ardemment à découvrir et une autrice à suivre assurément !
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
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Merci Maîtresse !

Ce métier est une passion.

Ce livre n'est pas un roman. C'est le quotidien d'Anouk, pendant une année scolaire, avec ses petits écoliers de CE2 ainsi que ses collègues.

Un livre très intéressant, enrichissant, instructif. J'ai bien ri, j'ai eu mal pour certains bambins, j'ai compris encore plus le rôle que l'école a à jouer à travers son personnel éducatif.

Des moments heureux ou malheureux, des épisodes difficiles ou drôles jalonnent le récit.


Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

J'ai tout d'abord acheté ce livre parce ce que les fonds sont totalement reversés a BSF et peut être aussi parce que l'assassinat de Samuel Paty m'a bouleversée, choquée.



Ce livre es un réel bonheur, un concentré de culture, d'amour, de partage, d'émotions.

Je ne suis pas professeur mais si je l'avais été j'aurais été bouleversée par certains de ses recueils, comme celui de Marc Levy ou celui de JUL ce n'est pas du chanteur que je parle là mais de l'auteur qu'il es.



Ils sont près de 40 à avoir écrit dans ce livre et je pense réellement qu'il faut qu'il soit lus par le plus grand nombre de gens et surtout par nos ados, notre famille mais surtout par les instits, les professeurs qui parfois sont découragés.



Je remercie ma professeur de français au collège qui m'a appris aimer lire et à appréciée la lecture.
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Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Au travers de cette quarantaine de "lettres", nous nous rendons bien compte (si besoin en était encore d'en faire le constat) que les professeurs, qu'ils soient de l'enseignement primaire, secondaire ou d'université, sont le ciment de notre civilisation.



Un superbe hommage épistolaire à tous ces hommes et à toutes ces femmes qui ont façonné ces artistes dont on dévore aujourd'hui les livres.
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