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Critiques de Anthelme Hauchecorne (319)
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Journal d'un marchand de rêves

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant la quatrième de couverture. Parce que ce qui y est décrit ne laisse en rien préfigurer la moindre touche d'imaginaire, pourtant évidente puisque le livre est lauréat du prix Imaginales 2017... Bref, un mystère, quelque chose d'intrigant. Quelque chose que je devait lire absolument.

Le début nous plonge dans le quotidien ennuyeux et inaccessible d'un gosse de riche, qui fait les 400 coups avec son ami Trevor. Jusqu'au drame, celui qui va le faire basculer dans autre chose. Ses nuits ne seront plus jamais les mêmes.

Il est hors de question d'en dévoiler plus, sinon que l'intrigue nous emmène d'abord dans un univers de science fiction avec un système rigide et technologique. Mais bientôt, vient le chaos, un univers où seule prime la loi du plus fort, un far west onirique rempli de dingues à la gâchette sensible. Notre héros va alors se trouver l'enjeu d'un système qui le dépasse passant d'un camp à l'autre et devenant malgré lui une pièce essentielle de l'aventure.

J'ai adoré ce roman, tellement aimé que j'ai eu du mal à le quitter. J'aurais aimé continuer ma route en Ever, en savoir plus sur ses protagonistes, mais aussi sur le monde de l'Ever en lui-même, tellement riche en possibilités.

Alors maintenant, fermez les yeux et plongez dans l'aventure des marchands de sable.

Merci à Netgalley et à French Pulp éditions pour ce voyage dont on ne ressort pas indemne.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Quand un livre est très beau, ça fait plaisir, mais quand il est aussi très bon, c'est encore mieux !



Moitiés d'âme est le premier tome d'une quadrilogie qui nous entraîne dans un monde où les Hommes, en proie à une perpétuelle soif de pouvoir, cherchent à percer les mystères des Faëes disparues, en particulier en ce qui concerne leur art de la mägerie...



Voilà de la fantasy efficace et intelligente comme on l'aime, avec une héroïne vraiment très attachante et de terribles secrets qui ne demandent qu'à être dévoilés. Ne passez surtout pas à côté de ce joyau !
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Anthelme Hauchecorne se lance dans la Fantasy, et c'est une sacrée réussite ! Un monde détaillé, approfondi avec soin sans pour autant tomber dans la lourdeur, des personnages torturés en accord avec un univers brutal, tiraillé par la guerre, et un style toujours aussi agréable. Une perle que je vous recommande !
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Noces d'écailles

Si vous ne connaissez pas encore la plume de Anthelme Hauchecorne, c'est peut-être le bon moment de commencer et en plus vous aurez les superbes illustrations de Loïc Canavaggia en prime.

J'ai adoré ce récit qui nous transporte à une époque où dragons et créatures fantastiques ont la part belle. Tiré d'une légende, je dois dire que l'histoire m'a complètement absorbée et que j'ai bien eu du mal à décrocher.

Graphiquement, chaque pages bénéficié d'une illustration magnifiquement travaillée. Que se soit un crayonné, une aquarelle ou une illustration couleur, les images racontent également le récit et transporte un peu plus le lecteur.

Si vous ne connaissez pas, je vous recommande de vous le procurer très rapidement. Un chef-d'oeuvre qu'il faut avoir chez soi.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Un livre est toujours une petite pépite quand on le tient en main, Chroniques des Cinq Trônes ne déroge pas à la règle bien au contraire avant d'oser l'ouvrir je les tourner, retourner entre mes mains tellement je le trouvais beau. La couverture donne envie de s'installer autour du feu de camp de couverture dans l'une des roulottes. La tranche est une invitation à la lecture avec la tête qui est représenté et la petite touche qui donne un peu plus de style au livre le signet qui permet de ne passer des minutes interminables à retrouver sa page. En Résumé c'est un très beau livre qui une place de choix dans la bibliothèque.



La suite:http://luniversdulfin.over-blog.com/2019/11/moities-d-ame.html
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Ce roman est une pure merveille. L'idée de base - la mägerie qui ne peut être pratiquée qu'à deux par les humains, métaphore des relations de couple - est particulièrement bien trouvée. Et puis, comme toujours avec l'auteur, c'est brillant, avec un univers fouillé en toile de fond (et amené très intelligemment, distillé petit à petit au fil du récit), une intrigue prenante et riche en rebondissements, des dialogues savoureux, et surtout des personnages très humains, attachants et criants de vérité car montrés dans toute leur complexité, le tout porté par une belle écriture. C'est un pavé qui se dévore ! De plus, l'ouvrage en lui-même est très beau, soigné dans ses moindres détails. C'est un superbe objet-livre dont le contenu est à la hauteur de l'écrin.

J'ai vraiment apprécié l'atmosphère sombre et hivernale de l'histoire, ainsi que le fait que rien n'y soit manichéen. Avec sa dénonciation de l'individualisme en sous-texte, le roman est également porteur d'un message altruiste et humaniste. J'ai été particulièrement touchée par les toutes dernières lignes, la conclusion du récit est magnifique... Si le destin des personnages n'est pas complètement scellé au dernier chapitre, celui-ci ne nous laisse pas sur notre faim. Et l'on referme le livre en songeant que, lorsque l'occasion se présentera de nouveau (car, bien qu'il se suffise à lui-même, il s'agit du premier tome d'une tétralogie), l'on se replongera avec bonheur dans l'univers des Cinq Trônes...

Nul doute que cet excellent récit d'Anthelme Hauchecorne remportera des prix et le cœur des lecteurs.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

La fantasy n’est pas mon genre de prédilection mais de temps à autre j’aime bien me plonger dans l’un de ces univers fictifs emplis de magie et de créatures surnaturels. En premier lieu, il faut reconnaître que l’objet-livre est somptueux avec sa couverture épaisse, sa magnifique illustration et son ruban marque-page. Le travail de l’éditeur est de qualité et donne un livre fait pour durer.



En second lieu, on ne peut nier que ces Chroniques des Cinq-Trônes ont tout ce qu’il faut pour en faire l’un des romans de fantasy les plus intéressants qu’il m’aie été donné de lire à ce jour. Entre l’écriture concise et percutante d’Anthelme Hauchecorne, les personnages hauts en couleur et l’histoire intelligemment construite, ce roman ne laisse aucun répit. L’auteur transporte son lecteur dans un univers où la magie, le triangle amoureux entre deux humains et une Faëe et l’ambiance médiévale charment tout autant que les paysages hivernaux et le sentiment d’oppression que l’ont ressent à la lecture. Le récit n’est marqué par aucun temps mort et la lecture n’en est rendue que plus addictive.



Moitiés d’Âmes est le premier volume d’une tétralogie qui se suffit à lui-même. La fin reste ouverte mais peut tout à fait s’arrêter là. Il va bien au-delà d’un tome d’introduction tant l’histoire est riche en événements souvent surprenants, toujours très percutants. Les rebondissements arrivent toujours au moment où l’on croit avoir compris les tenants et les aboutissants d’une situation. A découvrir dès treize ans (quinze ans pour l’éditeur).
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Plonger dans cet univers plein de mägerie, de Faëes, le tout dans un décor hivernal somptueux, c'est du bonheur. Retrouver Liutgarde et Rollon, ce jeune couple qui voyage au sein d'une caravane avec d'autres acolytes, dont certains hauts en couleurs, encore du bonheur. Rien que les descriptions des différentes roulottes est un plaisir à lui tout seul. Vous en avez un aperçu sur la magnifique illustration de couverture que l'on doit à Tiphaine Rautureau.



Alors, de quoi est-il question ? Et bien essentiellement d'amour. Oui, mais attention, c'est Anthelme Hauchecorne à la plume et je peux vous assurer qu'on est loin du long fleuve tranquille. Tout y passe dans cette passion, traîtrise, secrets, non-dits, jalousie et la confiance qui vole en éclat. En plus, nous avons droit à un triangle amoureux malsain et pas classique quand entre dans la danse Dame Hölle. C'est une Faëe aux pouvoirs toxiques, qui s'insinue dans leurs pensées, épie, discute, houspille, déverse son fiel et sa haine des humains. Et puis, parce que sinon, ce serait trop simple, nos deux amoureux ont un statut de fugitifs. Elle fuit un vieux mari tyrannique imposé et lui, ses maîtres de l'école de mägerie pour une raison que je vous laisse découvrir.



Dans un monde où le pouvoir est la magie, pardon, la mägerie, où celle-ci ne fonctionne qu'à deux, Anthelme Hauchecorne nous fait découvrir à sa façon les différents dysfonctionnements du pouvoir en fonction du type de relation qui existe entre chaque couple de mäges que nous croiserons. Franchement, c'est passionnant.



Et, précision non inutile, ce premier tome d'une tétralogie annoncée se suffit à lui-même. Quatre volumes pour ces Chroniques des Cinq Trônes... cela interpelle n'est-ce-pas ? Et bien je vous laisse découvrir pourquoi !



Tout dans cet ouvrage est de qualité. La couverture cartonnée, le signet, les illustrations (dessus, dessous, sur les côtés et dedans), le papier, la police d'écriture très recherchée et surtout, surtout, l'écriture elle-même. Toujours aussi riche, mais jamais avec excès. La proportion narration dialogue dosée pile poil comme il faut. Des personnages attachants, des dialogues enlevés, des situations souvent cocasses et pourtant il ressort de tout cela une réflexion caustique sur l'humanité dans laquelle on retrouve bien l'auteur.



Classé en jeunesse parce que, soit, nos ados peuvent le lire, ce roman conviendra également à tout adulte consentant -entendez par là, ayant quelques affinités avec les lectures de l'imaginaire. Si c'est votre cas, foncez, vous ne le regretterez pas. Il vaut largement son prix.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Si je te dis “trône” et “hiver”, tu penses soit à une épidémie de gastro, soit à la saga de George Martin dont le prochain tome paraîtra en l’an 2146. La première option, je ne m’étalerai pas dessus, elle le fait très bien elle-même. Quant à la seconde, plus besoin d’attendre le winter qui n’en finit pas de coming. Il est là, l’hiver, dans ce pavé de cinq cents pages.





Philippe ! C’est ce que je me suis écrié en reposant le bel et bon(1) Moitiés d’âme. Ce bouquin vaut ses vingt boules, aussi bien comme objet qu’au poids ou pour son contenu.

Édition grand luxe, avec une couverture et une quatrième qui tapent dans l’œil, tranche de gouttière illustrée, ruban marque-page, une jolie carte du monde à l’intérieur, des en-têtes de chapitres ornés de trônes, une police de caractères pleine de ligatures dans le style de La Pléiade, ça, c’est du beau livre !

Des fois que l’épaisseur du bouquin te rebute, rassure-toi. Moitiés d’âme n’est assommant que si on l’utilise comme projectile. À la lecture, le mastard passe crème. Rien à jeter, chaque passage est là pour une bonne raison, sans longueurs ni remplissage superflu.

Le roman forme un tout et se suffit à lui-même. Une bonne chose, parce que je suis gavé des “premiers tomes d’exposition”, noircissage inutile de papier pour mettre en place trois éléments et demi hyper dilués, avant que l’histoire ne commence à décoller au deuxième volume. Du travail de bras cassé, aussi bien côté auteur que côté éditeur, qui revient cher pour le client en temps de lecture et en argent ainsi qu’en patience entre deux épisodes. Donc bon point pour Moitiés d’âme, qui propose une histoire complète avec un dénouement, sans cliffhanger en mode “je t’ai bien eu, rendez-vous dans un an ou deux quand j’aurai écrit la suite”.

Trois autres titres sont prévus pour former une tétralogie : Les Chroniques des Cinq Trônes. Quatre tomes, cinq trônes, qui sera le perdant au jeu des chaises musicales ? Les paris sont ouverts. Enfin en attendant, si jamais la série s’arrête pour raisons x, y ou z, ou met des plombes à se poursuivre, au moins on n’aura pas l’impression de s’être fait voler sur la fin.

(Pour gagner du temps, je vais même te la raconter, la fin : le coupable est l’archimage Moutarde avec la boule de feu dans le laboratoire d’alchimie.)





De quoi z’est-il question dans Moitiés d’âmes ? De liaison dangereuse, de magie (la mägerie), de fées (les Faëes) et de trémas gravitant autour du couple formé par Liutgarde et Rollon. Les tourtereaux, biclassés mäges-romanichels, circulent au sein d’une caravane qui ne dépareillerait pas dans le jeu de rôle Hurlements, entre sa galerie de personnages travaillés et les tonnes de secrets planqués dans chaque roulotte. Rollon est en indélicatesse auprès de ses anciens maîtres de mägerie, Liutgarde est coursée après avoir fui un mariage forcé, leur histoire d’amour branlante se voit compliquée par la présence de dame Hölle, une Faëe pas trop portée sur la rigolade. Joyeux programme de péripéties annoncé !

Faut que je vous raconte !

Ou pas.

À voir défiler tant de mauvais papiers qui se croient – voire se croivent – obligés de te spoiler les trois quarts des bouquins, on en oublierait presque qu’une chronique n’est pas un exercice de résumé de texte au baccalauréat.





Or donc, Moitiés d’âme réunit tous les ingrédients d’un roman réussi. Tel un Vivaldi de la fantasy, Anthelme Hauchecorne construit son univers autour des quatre saisons. On visite ce monde original sans impression de déjà vu, sans finir non plus noyé sous deux mille milliards de détails inutiles. Pensée émue pour les foufous du world building, qui confondent roman et traité-de-géographie-manuel-d-histoire-guide-touristique, et te font perdre le fil du récit, écrasé par le décor. On sait ce qu’il y a à savoir et chaque élément fait sens par rapport à l’histoire et aux personnages. Rien de gratuit, tout sert (principe du fusil de Tchekhov) et en plus on ne voit pas les coutures. Jamais tu ne penses “tiens, s’il mentionne ça, c’est qu’il va s’en servir plus tard”. J’allais dire que la mécanique est camouflée dans la narration, mais encore mieux : elle s’intègre au récit. Pas de soudure mais un alliage, comme quand tu mélanges du cuivre et de l’étain pour couler du bronze.

Écriture de haute voltige tant sur le plan technique qu’artistique. J’avais déjà trouvé le gars Hauchecorne très bon sur Journal d’un marchand de rêves, excellent sur Le Carnaval aux Corbeaux et Âmes de verre, il a encore repoussé les limites. Mais où s’arrêtera-t-il ?

L’univers, encore plein de points d’interrogation une fois la dernière page tournée, donne envie d’en découvrir davantage dans les tomes suivants. Chaque personnage, tout en facettes et nuances, possède une profondeur rare. Jusqu’aux rôles secondaires qui ne se contentent pas de faire de la déco ou de se limiter à un rôle technique adjuvant/opposant. La langue est aux petits oignons (ça fera plaisir à Hannibal Lecter), riche, stylée, ciselée. La narration réalise un sans-faute, que ce soit l’intrigue, les dialogues, le rythme. Bref, tout témoigne d’une maîtrise parfaite de l’écriture. À l’arrivée, un plaisir de lecture que je n’avais pas ressenti depuis un moment.





À qui conseiller ce livre ? À tout le monde. Bon après, si tu es allergique à la fantasy, ça complique les choses et je ne peux rien pour toi. Mais sinon, vas-y franco ! Dès 15 ans d’après le site de l’éditeur. Je dirais même dès 10 ans, si tes gamins sont des mini-moi qui ont englouti les références du genre avant leur entrée en 6e. Sans limite maximale d’âge. Qu’on ne s’arrête pas au classement jeunesse (drôle d’idée que cette étiquette, à mon sens contre-productive mais passons…), Moitiés d’âme parlera aussi aux adultes à travers les différentes grilles de lecture qu’il propose.

Les relations humaines forment le cœur du propos, centré autour du couple Rollon-Liutgarde et du triangle avec dame Hölle (mais pas que, chaque protagoniste raconte à sa façon quelque chose sur le sujet). Un cœur complexe avec soixante-douze ventricules : relations amoureuses, dysfonctionnelles ou toxiques, engagement, trahison et confiance brisée, secrets et non-dits, complémentarité et dépendance, jalousie…

Par-dessus, la mägerie, “qui ne peut s’exercer qu’à deux” dixit la quatrième de couverture, amène une réflexion sur le pouvoir. La quête du toujours plus, la corruption qui découle de son exercice surtout s’il est solitaire, la tentation de la facilité quand il s’agit d’en abuser, l’échec écrit d’avance quand il fonctionne sur la base d’une opposition entre les parties prenantes. L’exercice du pouvoir nécessite harmonie et concorde.

Et c’est là qu’on voit que Moitiés d’âme relève de la fiction. Parce que dans le monde réel, la concorde a eu droit à l’aller simple au fond du trône avant de finir noyée sous la chasse des intérêts partisans.





Sur ces bonnes paroles, je vais rejoindre la mienne, de moitié d’âme, pour exercer à deux la mägerie du Printemps et son arcäne de la Sève.





(1) Note pour les ceusses qu’auraient pas compris l’allusion.

Philippe le Bon (1419-1467), duc de Bourgogne et papa de Charlie le Téméraire.

Philippe le Bel (1268-1314), roi de France, naquit dans la pourpre impériale. Sa mère l’installa sur le trône aux cris de “vive le roy ! vive mon baby Bel !”. Depuis, un fromage porte son nom pour commémorer l’événement.
Lien : https://unkapart.fr/chroniqu..
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

J’aimerais commencer par remercier Anthelme Hauchecorne ainsi que toute l’équipe des éditions Gulf Stream d’avoir régalé mon dragon dévoreur de livres. Je souhaite également saluer le remarquable travail qui a rendu possible la parution de ce superbe livre-objet qu’est « Moitiés d’âme - Chroniques des cinq trônes 1 », pour la fort modique somme de 20€.



J’ai reçu le premier tome de cette tétralogie de fantasie à destination des jeunes adultes, en avant-première. Je vous prie de croire qu’entre les amours contrariés de Liutgarde et Rollon, les maléfices d’une puissante faëe et les combats médiévaux, on ne voit pas les pages défiler. En ce qui me concerne, j’ai été charmé par la beauté des paysages enneigés mais ce qui m’a plus avant tout, c’est l’ambiance opressante qui gravite autour de cette histoire. L’auteur retranscrit de manière poétique mais réaliste, les différents aspects parfois contradictoires d’une situation. J’ai plongée au coeur de l’Hiver en même temps que les caravaniers. J’avais pressenti le danger avant qu’il ne se matérialise sans pour autant m’attendre à de tels rebondissements. Je vous assure qu’à un moment de ma lecture, j’ai vraiment cru faire partie de ce périlleux voyage.



Je croise les doigts pour que cette quête hors du commun, se voit écrire une suite dans le courant de l’année 2020 :).

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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

En plus d’être un bel objet, avec ruban marque-page et tranche de gouttière illustrée, ce premier volume se révèle donc une entrée en matière réussie et une lecture plus que plaisante, dont l’arrière-goût un peu amer souligne finalement toute la justesse et l’humanité de ceux qui hantent ses pages.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Journal d'un marchand de rêves

J'ai emprunté ce roman dans la bibliothèque de ma fille pour remplir une catégorie d' un défi lecture...

La couverture est magnifique comme très souvent pour les livres de fantasy mais je me suis un peu perdue dans ce monde complexe des rêves .

En plus , je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal Walter.

Cependant je tire mon chapeau à l'auteur pour l'écriture fluide , drôle avec de très bons dialogues ce qui m'a permis d'aller au bout de l'histoire.

Je ne suis pas entièrement déçue car je savais dès le départ que la fantasy n'était pas pour moi ... Ma fille est contente car je ne toucherai plus à ses trésors lol
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Le Nibelung, tome 1 : Le Carnaval aux Corbe..

Un univers d'automne, avec tous les ingrédients qu'il faut : petit village, mois d'octobre, carnaval morbide, surnaturel... Cependant, mais ça vient peut-être de moi, j'ai vraiment eu du mal à suivre l'intrigue avec l'entrecoupe narrative de tous les personnages, on s'y perd un peu. Une suite ?
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Les Faëes ont disparu sans que l’on sache pourquoi. Elles ont déserté leurs cours, mais laissent dans leur sillage une forme de magie — mägerie selon le terme de l’auteur — que les humains pratiquent encore. Alors que l’étude de leur langage et de leur peuple est frappée d’anathème, les puissants s’arrachent leurs reliques et plus particulièrement les liances, ces bagues qui renforcent leur pouvoir. Cependant, cette magie n’est pas accessible à tous les humains. En outre, elle ne se pratique qu’à deux et dépend entièrement de la relation qu’entretient le couple, de son équilibre. Filer un sortilège seul expose à des risques, mais le filer quand on se déteste est pire encore.



La suite sur mon blog...
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Noces d'écailles

Comme j’ai déjà pu m’en rendre compte lors de précédentes lectures, Anthelme Hauchecorne excelle dans l’art de revisiter les légendes. Il les régénère en quelque sorte, leur offrant une poésie nouvelle et surtout le relief qui parfois manque à des récits qui, s’ils restent magnifiquement symboliques, sont souvent trop manichéens ou superficiels.

Avec Noces d’écailles, il s’attaque à la Vouivre. Figure mystérieuse, féminine et reptilienne, tendre et cruelle à la fois, qui hante notre imaginaire collectif. D’autres avant lui, dont Marcel Aymé, l’ont tenté, mais ce personnage légendaire reste en retrait des textes modernes. Il a gardé son mystère et n’en est donc que plus passionnant car toujours sauvage.

Noces d’écailles est à la fois novella et artbook. Dans ses magnifiques illustrations, Loïc Canavaggia donne vie comme personne aux créatures de toutes écailles. Que celles-ci soient issues de rêves ou de cauchemars, elles semblent réelles tant le soin du détail qui leur est apporté est acéré. Ce bel ouvrage se feuillette et s’admire autant qu’il se lit.



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Noces d'écailles

Ce livre a fait l’objet d’un financement participatif sur la plateforme Ulule l’année dernière :



L’intrigue :

Notre narrateur est Aymeric Jodelet, peintre déchu, il nous livre l’aventure qu’il a vécu en 1345 en Bourgogne et plus précisément dans la Forêt Serpentine. Aymeric est affublé d’une difformité à la main droite due à la consanguinité qui règne dans le village. Un énième jour où il est pris de boisson, il manque de vendre la mèche sur un secret très dangereux concernant le Baron de Beaumont, c’est la raison pour laquelle il est contraint de se cacher dans la Forêt où il rencontrera une étrange jeune femme un peu simplette qui le mène à son refuge, le coeur maudit de la sylve, le Palais de Ronsard.



Un trait de crayon :

Au niveau du visuel, l’histoire est mise en valeur par les illustrations tantôt en couleur tantôt à la sanguine, on en prend plein les yeux. Les illustrations sont en pleine page, sont en dessous du texte ou en toile de fond. Le livre illustré se conclut avec un carnet de croquis. Les amoureux de dragons seront servis.



La construction du texte & la plume :

L’histoire principale nous est contée sous forme de journal tenu par Aymeric notre narrateur principal mais on y trouve également des lettres, des morceaux de chroniques et la légende originelle ayant servi de support à l’histoire se trouve à la fin du livre.



En ce qui concerne la plume d’Anthelme Hauchecorne, il nous livre cette histoire somme toute sordide avec un style soigné mais pas ampoulé, le tout colle parfaitement bien à l’époque et on lit ce récit facilement. J’ai dû bouclé cette lecture en un court week-end, parfait entre deux romans plus imposants même si on ne va pas appeler ça une pause détente vu l’histoire rapportée hein ^^.



En bref, j’ai beaucoup apprécié ma lecture de ce livre illustré dont le texte et l’image se mêlent de belle façon.
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Noces d'écailles

Ayant déjà eu quelques coups de coeur parmi les publications du Chat noir, il n’a pas été difficile de me convaincre de contribuer au financement participatif de ce roman graphique : Noces d’écailles d’Anthelme Hauchecorne pour les textes et Loïc Canavaggia aux illustrations. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que si le visuel était déjà à la hauteur de mes espérances quand j’ai feuilleté l’opus, mais je me suis également beaucoup régalée avec les textes pendant ma lecture!



Au XIVème siècle, en Bourgogne, Aymeric Jodelet est un peintre déchu pour avoir percé à jour le secret du Baron de Beaumont. Privée de sa clientèle, il noie son désespoir et son ennui dans l’alcool, à l’auberge de son village. Mais un jour, bien éméché, il a failli éventer le secret et a été sauvé de justesse par son ami l’aubergiste. Cet incident ne tarde pas à arriver aux oreilles du Baron qui le condamne à la pendaison pour éviter tout nouveau risque de divulgation. Aymeric doit alors trouver refuge au coeur de la forêt interdite, dans les ruines du château de Ronsard. C’est là qu’il rencontre une mystérieuse jeune fille, sale et simple d’esprit, prénommée Gwybère…



Le récit principal prend la forme d’un journal biographique écrit par le peintre Aymeric et à destination de sa fille naturelle Constance qu’il a abandonnée des années plus tôt. Il est également entrecoupé d’archives de la Bibliothèque du Baron de Beaumont provenant d’une seule et même source : le Drachendämmerung. Cet ouvrage fictif met en scène les membres d’une guilde d’alchimistes qui auraient étudier les dragons pour parfaire leurs connaissances mais également la lutte de chasseurs spécialisés dans l’extermination de ces créatures. Quasiment chaque page est illustrée et chaque dessin est en rapport direct avec le texte que ce soit pour le conte principal (illustrations de la faune de la forêt, d’un bestiaire fantastique et des personnages principaux comme Gwybère, Aymeric, le Baron etc…) ou pour les archives (avec un rendu sous forme de parchemin et un bestiaire de dragons). Les dessins peuvent être soit de couleur, soit au crayonné sur un fond sépia qui laisse à penser à un cahier de croquis. Le tout donne un rendu très immersif dans l’univers imaginé par Anthelme Hauchecorne et Loïc Canavaggia.



Quant au texte, il possède plusieurs sources d’inspiration comme la Vouivre qui est une créature fantastique très présente dans l’imaginaire médiévale : il s’agissait d’un dragon ou d’un serpent ailé qui vivait près d’un cours d’eau et qui pouvait prendre l’apparence d’une jeune femme séduisante. Elle possédait également un bijou, l’escarboucle qui lui assurait l’immortalité. La Vouivre n’est pas sans rappeler l’Odyssée avec les Sirènes à tête de femme et à corps d’oiseau qui par leur chant attiraient les marins imprudents dans les récifs. Un autre épisode concernant le secret du baron m’a également fait penser au Roi Midas atteint d’une difformité qu’il essayait de cacher aux yeux de ses sujets ; un thème repris par la suite dans le cycle arthurien avec le roi Marc, l’époux légitime d’Yseult.



Pour finir, j’ai beaucoup aimé suivre l’intrigue de Noces d’écailles. Il possède quelques rebondissements et certains secrets sont révélés au fur et à mesure de la lecture. Quant à l’univers, il est fouillé et ne manque pas de profondeur. Les personnages sont également très bien esquissés et ne présentent aucun manichéisme. Malgré leurs défauts, le lecteur s’attache à eux.



En conclusion, Noces d’écailles est un roman graphique au visuel impeccable qui aide le lecteur à s’immerger dans un univers développé. Les dessins sont de toute beauté et en rapport avec le texte. Quant à ce dernier, s’il trouve ses inspirations dans la mythologie grecque et médiévale, l’intrigue n’en reste pas moins intéressante et les personnages bien écrits et agréables à suivre. Bref, un nouveau petit coup de coeur pour Le Chat Noir!
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Noces d'écailles

Magnifique artbook autant pour les dessins que pour les lettres à l'écriture envoûtante. Une plongée dans les légendes serpentines, les métamorphoses et les amours interdites, sublime !



Ce que j'ai pensé de cet ouvrage...



De la belle ouvrage, bien ciselée que cet artbook.

Je pense encore le feuilleter pour admirer les détails des illustrations.

J'ai beaucoup aimé découvrir cette légende de la vouivre à travers des lettres qui rendent compte de l'état d'esprit du personnage principal mais également les lettres plus factuelles du procès qui par leur ton neutre contraste bien avec l'émotion des lettres du héros maudit, qui a pactisé avec un diable féminin, sauvage et possessif.

La solitude supplante l'amour dans ce récit macabre et sanglant.

Magnifique œuvre fantastique avec des créatures dont la différence fait peur. La métamorphose et l'hybridation sont maudits mais magnifiées dans ce récit. La notion de monstruosité est traitée sous toutes ses facettes : la laideur physique n'égale aucunement celle du coeur et de l'âme.

Nous sommes en présence de damnés, torturés pour l'éternité.



L'écriture est comme les dessins ciselée, à la fois délicate, précieuse comme de la dentelle de soie et rude, texturée comme la peau des dragons.

J'aime la variété des dessins parfois des crayonnés, des monochromes et des portraits aux couleurs soignées, veloutées. Le bestiaire fantastique et reptilien emprunte à la réalité : tête de murène, ailes de chauve-souris avec un réalisme saisissant et pourtant donne à créer un imaginaire foisonnant. Les portraits d'"humains" si l'on puis dire, sont très expressifs, avec des regards éloquents, des expressions corporelles qui dévoilent l'âme sans parole.






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Noces d'écailles

Pour découvrir un aperçu de ce qui se cache entre les pages de Noces d’écailles, rendez-vous sur mon blog !



--- Vous ne connaissiez pas ma passion pour les dragons ? ---



Elle me vient de la saga L’héritage de Christopher Paolini. Ici cependant, on est bien loin des grands récits épiques. D’ailleurs, ce roman ne parle pas tout à fait de dragon, mais de vouivre, une nuance qu’il est important de souligner.



Quoi qu’il en soit, j’ai retrouvé l’imaginaire un brin déluré d’Anthelme Hauchecorne avec grand plaisir, cette fois dans un style plus médiéval. Sous sa plume empreinte de magie, l’histoire d’Aymeric Jodelet a pris une dimension ésotérique qui m’a beaucoup plu !



--- Un récit qui se joue de nous ---



Tout comme dans Journal d’un marchand de rêves et Le Carnaval aux Corbeaux, l’auteur n’a pas conçu son intrigue de manière linéaire. Il avance, recule, repart en sens inverse afin de perdre son lecteur et le surprendre ! Alors, oui, c’est sûr, il faut être un minimum concentré pour suivre les péripéties des protagonistes. Toutefois, c’est sa façon de renverser l’histoire au moment où on s’y attend le moins.



Malgré un roman relativement court, il est parvenu à créer du suspense, à trouver un équilibre entre description et action et même à susciter des émotions. J’avoue avoir ressenti quelques longueurs au début, notamment lorsque le personnage principal se perd dans ses écrits, mais les nombreux rebondissements m’ont permis d’oublier ce détail.



--- Lâcheté et égoïsme ne font pas bon ménage, et pourtant… ---



Aymeric Jodelet est l’exemple parfait de l’anti-héros. Il a préféré tout abandonner, femme et enfant, honneur et courage, pour fuir ses erreurs passées. Comme à son habitude néanmoins, Anthelme Hauchecorne transcende son personnage au-delà de ce qu’il se croit capable. Si on lui avait annoncé ce qui l’attend dans la forêt, peut-être aurait-il renoncé. Mais sa rencontre avec Gwybère, une jeune femme étrange, et des sentiments ambivalents à son égard révéleront le pire et, surtout, le meilleur de lui-même…
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Noces d'écailles

Voilà un projet de crowfunding que je suis bien contente d'avoir soutenu à fond tant le résultat est à la hauteur de mes espérances. Un superbe artbook grand format, quasiment de la taille d'une BD, un chouïa plus large. De quoi permettre une mise en page somptueuse, aussi bien du texte de l'auteur que des dessins de l'illustrateur.



Je connaissais déjà les talents de Loïc Canavaggia qui accompagne très souvent les écrits d'Anthelme, comme dans le superbe Punk's not dead. Voir ses illustrations en grand format, magnifiées par un papier glacé, c'est un réel ravissement. Des portraits, des crayonnés, des dessins colorisés, on en prend plein les yeux. C'est beau, parfois glaçant, parfois horrifique, bref parfaitement adapté à la plume d'Anthelme Hauchecorne.



Or donc, notre Anthelme s'attaque à la légende de la Vouivre, un vieux conte jurassien qui remonte à la nuit des temps. Cela ne pouvait donc que me parler, vivant moi même au milieu des forêts du Haut-Jura. Si vous voulez faire des recherche sur l’étymologie de ce nom, allez donc faire un tour chez Un K à part qui l'a fait pour vous, avec beaucoup de précisions... et d'humour !



Nous sommes en 1345 lorsque l'on fait la connaissance de Aymeric Jodelet, le "héros" de cette histoire, un Aymeric qui se raconte en écrivant à sa femme. Vous allez très vite comprendre le pourquoi des guillemets ! Ce Aymeric est un peintre talentueux, soit, mais alcoolique et volage. Rejetté par sa femme et sa fille, disgracié par le seigneur de Beaumont pour sa conduite irrévérencieuse. Alors que, encore une fois plein comme une barrique, il persiste et signe sa diffamation, il adopte la solution de la fuite pour éviter d'être pendu haut et court. Alcoolique, volage, lâche, un beau héros que voilà non ? Un héros à la Hauchecorne en fait !!! Aymeric fuit, direction la Sylve Serpentine où il s'est créé un petit atelier de peintre isolé.



Alors qu'il se sent épié, qu'il entrevoit un énorme serpent qui s'envole, il décide de traquer ce voyeur singulier. En chemin, près d'une rivière, il rencontre une superbe femme nommée Gwybère. Si le texte ne le dit pas clairement, les dessins de Loïc Canavaggia ne laisse aucun doute quant au fait qu'il s'agit de la Vouivre. Et je ne vous en dit pas plus car il FAUT que vous découvriez cette histoire réinventée, remodelée avec talent par Anthelme Hauchecorne. C'est juste captivant, une fois démarré, vous n'avez d'autre choix que de le finir. Et vous allez en prendre plein le coeur et plein les mirettes.



Le papier choisi imite le vieux parchemin, les lettres d'Aymeric sont entrecoupées d'extraits d'un manuel de chasse draconique issu d'un ordre de chasseur-alchimiste de l'Empire Germanique. Ce artbook est une splendeur et je suis ravie de posséder cette oeuvre que j'ai parcouru plus d'une fois pour le plaisir des yeux, relu pour le plaisir procuré par cette plume ciselée et unique. Pour me replonger dans cet univers mythique et inspirant. Un artbook avec un texte qui se lit comme un roman, ce n'est pas si courant, et franchement on en a pour son argent. Je ne peux que vous conseiller de vous le procurer.
Lien : https://bookenstock.blogspot..
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