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Citations de Anthony Doerr (484)


Pourquoi étais je parti ? Pourquoi ce désir impérieux d'être ailleurs ? De me mettre toujours en quête de choses nouvelles ? L'espoir est il une malédiction, le dernier des maux dans la boîte de Pandore ?
Tu volés jusqu'aux limites du ciel étoilé, et tout ce que tu désires, c'est de rentrer chez toi.
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On est très loin de comprendre ce que c'est d'être aveugle, quand on ferme les yeux. Sous notre monde des cieux, des visages et des édifices, il en existe un autre, plus brut et ancestral, un espace où les surfaces planes se désintègrent et où les sons forment une multitude de rubans dans les airs.
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Chaque explication que Werner entend comporte sa part de lacunes et de contradictions, comme si la vérité était une machine dont les rouages ne s’engrenaient pas.
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Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde. Et quand un libre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort.
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- Dans ce cas, aidez-nous.
- Je ne veux pas causer de problèmes.
- Ne rien faire, ce n'est pas causer des problèmes ?
- Ne rien faire, c'est ne rien faire.
- Ne rien faire équivaut à collaborer.
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Peu à peu, miséricordieusement, le monde se stabilise. De l'extérieur, on entend un léger tintement, peut-être du verre qui pleut dans la rue. C'est à la fois beau et étrange, comme s'il pleuvait des pierres précieuses.
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A dix sept ans, il était convaincu que tous les humains qui l'entouraient étaient des parasites, prisonniers des diktats de la société de consommation. Mais en reconstituant la traduction de Zeno Ninis, il comprend que la vérité est infiniment plus complexe, qu'il y a de la beauté en chacun de nous, même si nous faisons partie du problème, et que faire partie du problème va de pair avec notre condition d'humains.
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Je sais pourquoi les bibliothécaires t'ont lu ces vieilles histoires : si elles sont bien racontées, celui qui les écoute reste en vie aussi longtemps que dure le récit.
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Anthony Doerr
Le temps : le plus brutal de tous les engins de guerre.
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Anthony Doerr
Entre lui et la photosynthèse, c'était une histoire d'amour. Il pouvait passer une heure a vous parler des mousses. A l'en croire les végétaux étaient porteurs d'une sagesse que l'humanité ne comprendrait jamais, faute de vivre suffisamment longtemps.
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Anthony Doerr
Omeir lui, se sentait au bord du désespoir, mais il avait deviné que, même à son âge, cette émotion ne serait pas bien reçue, et qu'il devait la cacher à tous, y compris à son propre grand-père . Pourquoi se lamenter devant ce dont les hommes sont capables ? lui aurait-il répondu. Ce n'est pas normal qu'un enfant ait moins de sympathie pour les humains que pour le reste des créatures.
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Quand j'étais petit, sur Terre, c'était presque tout le monde qui tombait malade. Des éruptions cutanées, des poussées de fièvre un peu bizarres. Toutes les personnes non modifiées attrapaient quelque chose de temps à autre. Cela faisait partie de notre condition d'humains. Nous pensons que les virus sont mauvais, mais ce n'est vrai que pour une minorité d'entre eux. En général, le vivant favorise la coopération, pas l'effondrement.
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Ce qui est admirable, chez le naïf, c'est qu'il ne sait jamais quand il faut renoncer.
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Celui qui connaît la totalité des Savoirs jamais écrits sait uniquement ceci : qu'il ne sait encore rien.
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L'espoir est le pilier qui soutient le monde.
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Au cours d'une existence, on accumule une infinité de souvenirs, le cerveau ne cesse de les trier, pesant les répercussions et refoulant la souffrance, mais à l 'âge qu' il a atteint, on traîne malgré tout une charge écrasante de souvenirs, un fardeau aussi lourd qu 'un continent, et le moment vient où il faut quitter ce monde en les emportant avec soi.
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"Vivre est si sensationnel qu'il reste peu de temps pour autre chose."
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"La mémoire se construit sans logique claire ou objective: un point ici, un autre là, et plein d'obscurités dans l'entre-deux. Ce que nous savons est en perpétuelle évolution, subdivision. A force de se rappeler un souvenir, il s'en crée un nouveau: le souvenir du souvenir."
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Il lui manque tellement que son absence devient une forme de présence, comme un scalpel que l'on aurait oublié dans son ventre.
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« Mais les livres meurent, de la même manière que les humains. Ils succombent aux incendies ou aux inondations, à la morsure des vers ou aux caprices des tyrans. Si personne ne se soucie de les conserver, ils disparaissent de ce monde.
Et quand un livre disparaît, la mémoire connaît une seconde mort. »
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