Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux.
Et j'aime la nuit écouter les étoiles. C'est comme cinq cent millions de grelots...
Toi, tu auras des étoiles comme personne n'en a...
Tu sais...quand on est tellement triste on aime les couchers du soleil...
Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent.
- Un jour, j'ai vu le soleil se coucher quarante-trois fois !
Et un peu plus tard tu ajoutais :
- Tu sais... quand on est tellement triste on aime les couchers de soleil...
Et, avec un peu de mélancolie, peut-être, il ajouta :
-Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin...
- Si quelqu'un aime une fleur qui n'existe qu'à un exemplaire dans les millions et les millions d'étoiles, ça suffit pour qu'il soit heureux quand il les regarde. Il se dit: "Ma fleur est là quelque part..." Mais si le mouton mange la fleur, c'est pour lui comme si, brusquemment, toutes les étoiles s'éteignaient! Et ce n'est pas important ça !
Toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.)
Car j'ai vu trop souvent la pitié s'égarer.
Et quand elle arriva enfin, en sa totale perfection, il ne lui restait plus qu'à mourir.
La France, décidément, n'était pour moi ni une déesse abstraite, ni un concept d'historien, mais bien une chair dont je dépendais, un réseau de liens qui me régissait, un ensemble de pôles qui fondait les pentes de mon cœur.
Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaitre les papillons.
Et à nos deuils se mêle désormais le regret secret de vieillir.
Ils étaient pourtant semblables à nous, mais ils ne connaissaient point qu'ils avaient faim. Il en est trop qu'on laisse dormir.
Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’ entre elles s’en souviennent.
Il faut, pour essayer de dégager cet essentiel, oublier un instant les divisions, qui, une fois admises, entraînent tout un Coran de vérités inébranlables et le fanatisme qui en découle. On peut ranger les hommes en hommes de droite et en hommes de gauche, en bossus et en non bossus, en fascistes et en démocrates, et ces distinctions sont inattaquables. Mais la vérité, vous le savez, c'est ce qui simplifie le monde et non ce qui crée le chaos. La vérité, c'est le langage qui dégage l'universel. (p.172)
Pour ce qui est de l’avenir , il ne s’agit pas de le prévoir mais de le rendre possible.
il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ .