Citations de Antoine de Saint-Exupéry (3245)
I think that he is a very cool author !
Je ne savais pas trop quoi dire. Je me sentais très maladroit. Je ne savais comment l'atteindre, où le rejoindre...C'est tellement mystérieux, le pays des larmes ! (p. 34)
Il s'aperçut qu'il avait peu à peu repoussé vers sa vieillesse, pour « quand il aurait le temps » ce qui fait douce la vie des hommes. Comme si réellement on pouvait avoir le temps un jour, comme si l'on gagnait, à l'extrémité de la vie, cette paix bienheureuse que l'on s'imagine. Mais il n'y a pas de paix. Il n'y a peut-être pas de victoire.
Tel est le désert. Un Coran, qui n'est qu'une règle de jeu, en change le sable en Empire.
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Tout ce qui fait douce la vie des hommes grandissait vers lui : leurs maisons, leurs petits cafés, les arbres de leur promenade. Il était semblable à un conquérant, au soir de ses conquêtes, qui se penche sur les terres de l’empire, et découvre l’humble bonheur des hommes.
Ma civilisation, héritière de Dieu, a fait chacun responsable de tous les hommes, et tous les hommes responsable de chacun.
C'est triste ... on ne pense pas à me téléphoner ...
À sueur tù me noie ..les ruisseaux de perles qui saqocqine tu et moi me va H2O ça ćć GFX ✨✨🎈
Il me semble comprendre beaucoup de choses dans mon étrange nuit de village.Le silence est d´une qualité extraordinaire. Le moindre bruit remplit l´espace tout entier, comme une cloche.Rien ne m´est étranger. Ni cette plainte de bétail, ni ce lointain appel, ni ce bruit d´une porte que l´on referme. Tout se passe comme en moi-même. Il me faut me hâter de saisir le sens d´un sentiment qui peut s´évanouir.
Ainsi Mermoz avait défriché les sables, la montagne, la nuit et la mer. Il avait sombré plus d'une fois dans les sables, la montagne, la nuit et la mer. Et quand il était revenu, ç'avait toujours été pour repartir.
Le petit prince, qui assistait à l'installation d'un bouton énorme, sentait bien qu'il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n'en finissait pas de se préparer à être belle, à l'abri de sa chambre verte. Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s'habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté.
Je baigne dans ce temps vide où je n'ai plus rien à rêver. Le plus triste c'est, d'un chagrin, que l'on se demande
" est-ce bien la peine…".
Est-ce bien la peine d'avoir ce chagrin pour qui ne songe même pas à prévenir ? Sûrement non. Alors on n'a même plus de chagrin et c'est plus triste encore.
J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur des blés.
Pour saisir le monde aujourd'hui, nous usons d'un langage qui fut établi pour le monde d'hier. Et la vie du passé nous semble mieux répondre à notre nature, pour la seule raison qu'elle répond mieux à notre langage.
L'amour, on ne le discute pas. Il est.
Les enfants seuls savent ce qu’ils cherchent.
Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous.
A quoi bon nous haïr? Nous sommes tous solidaires, emportés par la même planète, équipage d' un même navire.
Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu'elles s'entre-dévorent.