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Critiques de Antoinette Rychner (53)
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Après le monde

Oui, c’est bien foutu, ça fait peur, c’est vraisemblable et c’en est même effrayant !



Mais fait-on des bons romans avec du premier degré ?



Je suis resté coincé sur cette énumération plausible d’un effondrement qui s’est – pour moi – perdue dans une volonté d’exhaustivité du scénario sans y trouver un envol romanesque qui aurait pu donner vie à ce livre (au demeurant glaçant de réalisme quant à la fragilité de la société économique)
Lien : https://www.noid.ch/apres-le..
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Après le monde

Roman qui met en application son petit traité de collapsologie, Après le monde décrit le sort de quelques personnages, anciens bobos des temps heureux, qui survivent comme ils peuvent dans un univers terrible, où de rares initiatives collectives et humanistes se heurtent aux duretés du temps. Deux femmes écrivent et interprètent des « chants de témoignage » racontant collectivement le passé et le présent, qui constituent une espèce de fil rouge et dont le plus grand mérite est d’être écrit au féminin, qui l’emporte sur le masculin, ce qui est, je dois dire , assez plaisant à lire.



Voilà, ça se lit très bien, quelques astuces narratives épiçant en outre le récit, seulement une fois refermé, l’impression est qu’on n’a rien rencontré de très original, que l’émotion est soigneusement gommée et que les personnages sont de simples silhouette sans tripes.
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Après le monde

Il est vrai que les thèmes de la fin de nos civilisations modernes et la force de résilience des femmes sont à la mode en ce moment mais ce beau roman apporte, au delà de l'effet de mode, des points de vue intéressants sur cette question.

J'aime particulièrement l'idée que dans un monde revenu presque à l'âge de pierre, la transmission continue à se faire, par le chant et la tradition orale.

De nombreuses histoires et de nombreux savoirs ont traversé les âges, transmis conjointement par la main et par la voix, avant même que certains peuples ne décident de consigner certains faits par écrit.

L'écrit possède un pouvoir de persuasion et de domination que n'a pas la transmission orale : les exemples fleurissent dans l'histoire ancienne et contemporaine, sur le pouvoir de certains livres, qui ont fait basculer leurs peuples dans le sang et les larmes.

Alors peut être qu'un monde nouveau ne pourra renaître que dans un nouveau chant, un chant inédit, un chant inventé sur les cendres de l'ancien monde?
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Après le monde

En s'inspirant des théories de la « Collapsologie » (étude de l'effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder), l'auteure bâtit son roman, nous racontant en alternance l'avant et l'après catastrophe à travers deux voix féminines .





C'est l'histoire de survivants qui tentent de reconstruire un monde dans des conditions difficiles où il faut d'une part tout réinventer mais surtout faire face parfois à la barbarie.



Ce roman extrêmement perturbant pour ma part, tellement visionnaire fait étrangement écho à la série ” L'effondrement “ diffusée en novembre 2019.



L'auteur nous offre un conte cauchemardesque et pose un regard avisé et terrifiant sur ce futur si proche et invite le lecteur à s'interroger, à réfléchir, peut-être même à prendre certaines précautions en cas où…



Plus le temps passe, plus les catastrophes diverses à travers le monde se suivent, plus on s'approche de l'effondrement.



Antoinette Rychner, véritable prophète nous emporte dans le monde d'après et ce n'est guère accueillant.



Un récit fort qui me hante encore…



Chronique complète sur mon blog
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Après le monde

Merci à Babelio et aux éditions Buchet Castel pour l’envoi de ce livre. Ce n’était pas mon premier roman “collapsologiste”: je venais juste de finir [i]Les Mandible[/i] et le hasard m’a envoyé Après le monde.

Dans celui-ci, c’est un cyclone qui est à l’origine de la débâcle.

Si le roman a pour ambition de nous remettre en question, nous et nos actes, c’est réussi: je n’ai pas manqué de m’interroger, dès les premières lignes, en lisant les “nous qui”... utilisions des cup, “nous qui” faisions tout un tas de ce qu’on appelle les “bons gestes”. C’est en effet mon cas, ainsi que plein de mes amies, mais d’emblée, ce roman nous montre combien ces gestes sont futiles et ne servent pas à grand chose pour le monde, à part se donner bonne conscience. Première tentative de déstabilisation : réussie.

Cela dit, j’ai eu bien du mal à y rentrer (et assez de contentement d’en sortir). Le mode de narration m’a étonné pendant plusieurs dizaines de pages : j’ai eu du mal à comprendre pourquoi d’un coup il n’y avait que des femmes dans ces communautés avant de me dire que c’était vraiment tout au “féminin qui l’emporte”. Soit.

J’ai relativement apprécié le mode de narration : chaque chapitre porte le nom d’un personnage, et on va découvrir comment il rentre en interaction avec ceux qu’on a déjà rencontrés.

Mais la fin est encore plus bizarre que le reste. Les communautés sont en escalavage, on ne comprend plus vraiment qui est qui, qui subit quoi, pourquoi, où, et surtout comment ils en sont arrivés là.

Donc pour conclure, ce roman est efficace pour ses remises en questions, rien n’est jamais acquis. On se rend compte de la chance qu’on a au quotidien d’avoir tel ou tel objet, et que cet équilibre pourrait fort se rompre dans un avenir plus ou moins proche. Mais globalement, je ne dirais pas qu’il est agréable à lire : trop froid. Trop détaché. Trop austère. Je comprends bien que le style sert le propos, mais on est content de s’approcher de la fin. Etait-ce peut-être le but recherché ?

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Après le monde

Eh oui, encore une histoire post apocalyptique.

Personnellement je suis assez férue de ce type de littérature, car cela met en scène les travers de notre société et les calamités vers lesquelles nous nous acheminons si nous perdons de vue le respect de la Terre et surtout des autres humains.

Pour preuve, j'en ai lu quelques uns que j'ai beaucoup apprécié :

Le Mur invisible de Marlen Haushofer pour la version seule au monde. Très bon.

Le Feu de Dieu de l'excellent Pierre Bordage, pour la version roadtrip en France.

Le monde enfin de Jean-Pierre Andrevon. Très bon aussi.

Et en vrac : la Route de Cormac McCarthy, Malevil de Robert Merle, The Rain de Virginia Bergin (plus pour les ados)...



Celui-ci aborde l'angle de manière originale : c'est finalement le système financier qui se retrouve à l'origine de l'effondrement de la civilisation, avant même nos comportements écologiquement discutables. Le second point d'intérêt est le principe narratif :l es errances des personnages sont entrecoupées de chants, qui content la vie avant, la chute de la civilisation et l'adaptation à un nouveau quotidien. Le petit bonus est que ces chants sont au féminin pluriel. Eh oui. Après des siècles où l'on conte le monde au masculin pluriel, pourquoi ne pas le conter au féminin pluriel ? Et c'est fou comme la couleur du récit devient plus féminine. On sait qu'il y a aussi les hommes, mais les femmes passent ainsi en première ligne. C'est bien agréable. Et l'on voit au fil du roman comment les chants vont se transmettre, comme les histoires au coin du feu se transmettaient autrefois.



Outre ces deux originalités, je n'ai pas été embarquée dans le voyage, autant que dans d'autres. Il m'a manqué un peu d'empathie. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Pourtant les problématiques de survie sont abordés de manière aussi concrète qu'intelligente en explorant : le manque de confort, les problèmes de santé avec les nouvelles épidémies et les soins médicaux redevenus basiques, les problèmes alimentaires et la façon de réapprendre à auto-produire, les apprentis dictateurs qui tentent de devenir maître des territoires en soumettant ses habitants, les moyens de transport ralentis et la mémoire de tout cela à conserver coûte que coûte. Comment l'humanité se réinvente dans un dénuement de début du monde.



Alors, faut-il le lire ? Si vous voulez. Ce n'est pas mon préféré sur le thème, mais il a le mérite d'être agréable à lire et d'offrir un angle original, avec une écriture fluide et agréable.
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Après le monde

L’histoire : Après la fin de la société telle que nous la connaissons (surpopulation, aléas climatiques, fin des réseaux, fin des gouvernements), nous suivons plusieurs femmes dans leur récit de ce qu'il s'est passé et ce qu'elles vivent dans leur survie quotidienne. L'ambiance est souvent sombre, avec peu de temps de joie, ce qui fait un récit parfois lourd à lire. Pour avoir déjà consommé beaucoup de lectures de ce genre, l'humain demeure assez peu agréable à vivre, surtout en temps d'individualisme.



La plume de l'auteur : Ici, l'auteur a pris le parti de n'avoir que des narrateurs féminins, et de la même façon, leur 'épopée' dont on suit un peu le parcours au fil du roman, est genrée également exclusivement féminine. On alterne entre le point de vue d'une narratrice, une portion d'épopée, changement de narratrice, épopée, etc. On fait également des bonds dans le temps lors de ces changements de narratrice, de manière également à suivre le fil temporel de cette société qui s'est effondrée.



Mon avis général : Je suis restée avec un relent de tristesse à la fin de cette lecture. J'ai eu un peu de mal également avec cet accent posé sur la féminisation de l'écrit et de l'oral (vu que l'épopée se veut écrite uniquement au féminin). Que ça soit écrit au féminin me choque moins que le fait que l'on insiste plusieurs fois sur ce féminin. Et décidément pour moi une lecture moins sombre serait mieux passée.
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Après le monde

Connaissezvous la collapsologie, ce courant de pensée qui prédit l'effondrement de notre civilisation? Ce phénomène qui fait cruellement écho à notre actualité du moment est au centre du roman "Après le monde" de l'auteure, venue de Suisse, Antoinette Rychner.



Dans cette dystopiepost-apocalyptique particulièrement sombre et dense, Antoinette Rychner situe son intrigue se déroule en 2023, dans un monde en plein effondrement .



Un monde qui a subi nombreux dérégléments climatiques et autres catastrophes écologiques, survenues d'abord en Californie , puis dans le reste du monde, dans un effet jeu de domino dont la brutalité et radicalité interpellent forcément aujourd'hui.



Dans cet espace devenu un lieu d’errance et de perdition, où l'on ne trouve plus aucune nourriture, d'hôpitaux, de la moindre ressource énergétique, et plus aucune institutions politique et judiciaires, un petit groupe- composé en grande majorité de femmes- cherche le retour à de véritables alternatives et solidarités locales afin de trouver un moyen de vivre et de se réinventer dans ce monde d’après.



On suit notamment le parcours de deux de ces femmes qui se vont transmettre les histoires d'avant; afin que survive la mémoire des ces belles et insouciantes années.



Ce texte qui fait penser à la Route de Cormac Mc Carty, à "Station Eleven " d'Emily Mandel ou plus récemment au dernier roman de Sandrine Colette, trouve un écho particulièrement douloureux à la psychose qui nous embrase actuellement depuis cette pandemie du coronavirus.



On a certes souvent tendance à trouver des accents prophétiques à tout ce qu'on lit ou voit en temps de crise, mais pour le coup ce roman d'Antoinette Rychner est particulièrement a propos.



Le sujet est plus qu’actuel et ceux qui auront envie de se changer les idées après s'être ingurgité des tonnes de journaux télévisés aux nouvelles les plus anxiogènes les unes que les autres prendront soin d' éviter cette lecture, mais les autres qui seront touchés par ce propos Les adeptes de collapsologie et tous ceux qui estiment que le système économique mondial va s'écrouler rapidement aimeront forcément cette réflexion profonde et pleine d'acuité sur cette façon singulière et audacieuse d'envisager notre rapport au monde et aux êtres vivants qui peuplent la terre.



Le récit de Rychner prend rapidement une tournure qui se veut comme un hymne à la résistance féminine et à la puissance du langage, aussi bien à l'écrit mais également par le biais de l'oralité; les seules armes qui pourront peut- être sauver notre espèce en totale perdition .



Un roman uppercut d'Antoinette Rychner qui ne contribuera pas forcément à réduire notre niveau élévé d’anxiété du moment, mais qui mérite à coup sur d'être conseillé.dénoncant largement les dérives du monde capitaliste.
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Après le monde

Ce récit se trouve entre littérature contemporaine et anticipation dans un décor post-apocalyptique.





Le monde que l’on connaît s’est effondré, ici pas de zombies ni d’invasion extraterrestre, mais un effondrement boursier généralisé, conséquence d’une mondialisation devenue incontrôlable.

Le récit est raconté du point de vu féminin, que l’on parle de femmes, d’hommes ou des deux, le pronom « elle/s » est utilisé.





Les chapitres alternent entre un point de vue général qui nous donne les événements et le contexte entier, ce qu’il s’est passé pour que l’humanité en soit arrivé là, et des chapitres portant tous un prénom de femme, et qui nous conte son histoire personnelle. Nous croisons donc beaucoup de monde mais finalement tout se recoupe et s’entrecroise dans des témoignages intimistes, entre douceur et dureté, comme une poésie que l’on retrouve au fil des années, dont on oublie qui l’a écrit mais qui se transmet de génération en génération pour en garder que l’essence.





Le tout se déroule surtout en Suisse mais aussi un peu en France et en Allemagne.

Le tout se fait comme un road-trip entre camps et refuges, au gré des rencontres et des adieux, des amitiés d’antant à la survie du moment.





La question migratoire est également abordée, chacune cherche sa place et espère la trouver.





Ma lecture fût agréable, malgré un rythme lent, la fin m’a laissé presque figé entre joie et tristesse.





Au final, « Après le monde » est un roman féministe, intimiste, écologique et engagé.
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Après le monde

Entamer un roman sur la fin de notre monde en pleine épidémie mondiale n'était pas forcément l'idée du siècle, mais j'ai tenu bon ; j'ai du mal à résister aux dystopies, je suis toujours curieuse de voir comment l'auteur va faire travailler son imagination et retomber sur ses pieds .. ou pas.



Disons d'emblée qu'il n'y a rien d'original dans cette nouvelle parution. L'enchaînement est souvent le même, ici des évènements climatiques importants en 2022 qui entrainent la ruine des compagnies d'assurances, qui entraîne à son tour toute l'économie dans le gouffre. Assez rapidement les Etats sont dépassés, les approvisionnements en énergie diminuent, les communications sont de plus en plus souvent coupées etc ..



Un jour arrive où il faut apprendre à vivre sans plus rien de ce qui a fait notre confort et notre quotidien. C'est la débrouille, puis la survie pure et dure. Les Etats s'étant effondrés, se sont des bandes qui règnent, violentes évidemment, des gourous s'autoproclament. Les épidémies prolifèrent, faisant des ravages puisqu'il n'y a plus rien pour se soigner, à part retrouver des remèdes de bonne femme.



L'auteure a choisi de raconter cette catastrophe d'un point de vue féminin. De cours chapitres donnent la parole à une multitude de femmes au gré des rencontres et des déplacements, chacune semblant passer le relais à la suivante. On suit tout de même plus particulièrement Christelle et Barbara, deux femmes qui ont décidé d'écrire leur histoire depuis le début des troubles, afin qu'elle ne se perde pas. Elles adoptent la forme chantée, souhaitant retrouver une sorte de filiation avec les bardes d'antan.



Cette diversité de femmes est intéressante, mais fait que l'on ne s'attache à aucune, leur portrait est trop sommaire, leur évolution difficile à saisir. Toutes ne réagissent pas de la même manière ; il y a celles qui se battent et essaient de recréer des communautés où l'on invente de nouvelles façons de vivre ensemble, avec les moyens du bord. D'autres passent leur temps à regretter ce qu'elles avaient, qu'elles considéraient comme normal et qui ne reviendra jamais.



Si la fragilité de nos sociétés moderne est bien montrée, j'ai regretté un parti-pris de catastrophisme toujours plus noir. J'ai lu ça et là que ce livre s'inscrivait dans le mouvement de la collapsologie, dont je ne suis pas friande. J'ai lu mieux sur le même thème, j'attendais plus d'inventivité.



En résumé, une lecture en demi-teinte.
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Après le monde

Barbara et Christelle ont connu le monde d’avant. Au hasard de leurs pérégrinations, de leurs rencontres, dans le monde d’après, elles décident de raconter leurs souvenirs à la manière des bardes ou des aèdes antiques : de l’ouragan qui a ravagé la Californie, à l’effondrement de l’économie américaine, à l’effondrement du monde et de la société tels que nous les connaissions… de la vie d’avant, cernée de technologies, à celle d’après, retour à une époque pré-industrielle…

Je n’ai, à mon grand regret, pas réussi à entrer complètement dans ce roman, question de style, peut-être : c’est précis, sans fioritures, brutal, presque un peu trop sec pour moi. Par ailleurs, les mentions du point de vue adopté, la structuration manquent un peu de fluidité… Par contre, c’est original sur la forme, les thèmes abordés soulèvent de nombreux questionnements quant à nos comportements aujourd’hui, nous mettent face à nos propres contradictions et à notre passivité face à ce qui nous attend probablement… Et surtout, comment ferions nous, de quoi serions nous capables, après le monde ????

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Après le monde

Roman post-apocalyptique dense, une vision du monde à venir sombre, un monde qui a subi dérèglements climatiques et autres phénomènes catastrophiques et qui devient le monde de la survie à tout prix. Nombreuses thématiques abordées comme le réchauffement climatique, la violence, le féminisme, les systèmes politiques.

Un roman intéressant, très documenté, des passages parfois un peu longs, mais qui n'enlèvent rien à l'intérêt de cet opus. Un livre qui pousse à la réflexion; notre société est une société de plus en plus assistée, de nombreux progrès asservissent les êtres humains entraînant la perte des connaissances et la maîtrise des éléments de survie par exemple.



Merci à Babelio Masse critique ainsi que les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce roman.
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Après le monde

Voilà qui change un peu des romans post apocalyptiques, pas d'explosion, de dévastation, de sols radioactifs ou de territoires brûlés. Non, le roman, situé dans un futur proche est basé sur la théorie de l'effondrement qui fait peur à de plus en plus de monde. Et j'avoue que les premiers moments du récit qui retrace les étapes de l'effondrement ont de quoi glacer le sang. Il suffit d'un grain de sable, dans une économie assise sur des fonctionnements de plus en plus opaques pour que les faits s'enchainent en cascade, comme un jeu de dominos. Ici, des phénomènes météorologiques violents et répétés ont provoqué tant de dégâts en Californie que les assurances ne peuvent plus suivre, entrainant un marasme financier et, petit à petit, l'extinction de tout le système... ça a l'air tellement simple...

L'auteure raconte également l'après. Par l'intermédiaire d'un groupe d'itinérants et notamment de deux femmes qui inventent une nouvelle sorte de troubadours en chantant des récits, nouvelle forme de transmission du passé et d'espoir pour l'avenir. Il y a eu d'abord le chaos, la violence, puis l'émergence de tentatives de nouvelles organisations, la nécessité de réinventer des modes de vie et de subsistance...

Tout ceci n'est pas très gai. J'ai eu l'impression d'un exercice qui puise un peu trop dans les théories de l'effondrement et tente de les illustrer par une forme romanesque qui peine néanmoins à s'incarner vraiment. Le roman m'a intéressée pour ce qu'il montre de l'inaptitude des hommes dans des sociétés qui les ont éloignés des choses simples et utiles : moralité, si tout s'effondre, qui saura faire du feu sans briquet, construire une maison, reconnaitre les plantes comestibles, etc. ?

Mais il n'a jamais réussi à m'élever dans des sphères plus romanesques et donc marquantes. Pour cela, il vaut mieux lire Station Eleven d'Emily St John Mandel dont l'histoire de la Symphonie Itinérante et le questionnement sur ce qu'il reste d'une civilisation sont bien plus évocateurs et inspirants. Après le monde est un poil trop démonstratif à mon goût (et très très démoralisant)

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Après le monde

COLLAPSOBOBOLOGIE APPLIQUÉE



À tout seigneur, tout honneur : remercions pour commencer les vénérables éditions Buchet-Chastel ainsi que notre site bibliomaniaque en ligne préféré, l'incontournable Biblio.com, pour cet envoi réalisé dans le cadre d'une Masse Critique spéciale.



Avant d'entamer une chronique probablement assez rapide, il nous fallait préciser que nos lectures nous portent assez régulièrement vers ces genres que l'on désigne aujourd'hui bien souvent par les termes que voici : roman dystopique, post-apocalyptique (souvent désigné par son apocope de "post-apo"), parfois "anticipation" - qui a un peu vieilli mais que nous trouvions pourtant à notre goût -, plus rarement encore "contre-utopie", qui implique bien souvent une part non négligeable de descriptions et d'explications savantes, philosophiques, politiques d'où la part romanesque est généralement évincée ; de toute manière, ce genre qui fit les beaux jours des rayons des libraires de la fin du XIXè et du début du siècle précédent ne fait plus guère recette aujourd'hui. L'un des plus récent et parmi les plus remarquable est bien évidemment le fulgurant roman de l'américain Cormac Mc Carthy, La route qui, sans jamais faire dans la démonstration ni l'étude de thème fastidieux, est d'une puissance colossale, servi par un style souvent bref mais d'une étrange et souvent violente poésie. Mais il en existe bien d'autres. 



Hélas, c'est un peu tout l'inverse ici. Reprenons depuis le début : 

Nous sommes dans pas bien longtemps (fin 2022 pour être exact). "Cela" débute par un simple ouragan un peu plus fort que les autres, un peu plus destructeur et surtout atteignant la région la plus riche du globe : les côtes de la Californie. Jusque-là, rien que de très malheureusement (de plus en plus) commun. Sauf que... Sauf que l'effondrement tant craint (espéré ?) par certains, à commencer par ceux que l'on nomme désormais de ce néologisme plutôt bien trouvé, les collapsologues, est déjà en cours : les sommes à rembourser sont tellement faramineuses, les dégâts tellement incroyables, que le marché, jusque-là bon prince, les sociétés d'assurance, véritables hydres financières modernes, ne peuvent s'en sortir. Au Noël de cette annus horribilis, il est désormais clair que le système n'est plus assez résilient pour s'en sortir, malgré toutes les "réunions au sommet" de rigueur. Par effet domino, c'est l'ensemble des secteurs économiques puis sociaux et politiques qui vont être touchés, d'abord aux USA puis sur toute la planète, pour ne plus jamais pouvoir faire machine arrière. 



La suite, c'est principalement à travers le regard - et la voix, dite ou scandée, à la manière, ou supposée telle, des bardes celtes : c'est une dimension essentielle du roman - de deux femmes que le hasard a réuni au moment où s'instauraient le pouvoir inique des "Frères Helvètes" (clin d’œil ironiquement renversé aux tristement célèbres "Frères Musulmans" ?), Barbara et Christelle, jugées pas assez purement suisses pour pouvoir rester au sein de la petite communauté (racialiste) des nouveaux dominants. Après un long voyage en Maramure - une région de Transylvanie à la frontière entre Roumanie et Ukraine, jugée par a priori écolo-bobo plus résiliente car moins atteinte par les assauts néfastes de la post-modernité : cela s'avérera plus un rêve qu'une réalité -, ces deux femmes, accompagnées d'un mari et d'une enfant pour l'une, de ses souvenirs pour l'autres, s'en reviennent à la Chaux de Fonds afin de tenter à nouveau leur chance dans la région de l'ancienne Suisse où elles avaient fait leur vie d'avant. 



S'ensuit alors toute une galerie de portraits - hâtivement brossés et manquant bien souvent de profondeur - de ces survivants de l'après, de descriptions plus ou moins précises de ces micro-sociétés reconstruites bien souvent autour d'une poignée de "sachants" aux savoirs techniques et agricoles devenus immensément précieux (mais qu'on voit en réalité fort peu), ayant eu à lutter ou luttant encore contre des chefs de bande sans scrupule mais qui ont compris que ces petites expériences communautaires plus ou moins anarchisantes (dans un sens politique) sont leur principales sources de ravitaillement et qu'il est préférable de les contrôler, d'en limiter la propagation tout en les laissant vivre à défaut de ne plus pouvoir maintenir leur propre nouvel ordre, violent, brutal, raciste, machiste, intolérant mais généralement assez improductif. Chaque personnage croisé au sein de ces petites structures porte en lui son lot de drames récents, de désespoir mais aussi d'espoirs, de volonté de vivre et de reconstruire "autre chose", mieux, plus juste, plus solidaire, plus équitable. Chaque chapitre amène ainsi son lot de témoignages, d'expériences manquées ou sur le point de réussir, de ce petit groupe initial qui se fait et se défait au fil des pages, au fil des rencontres mais aussi des drames. 



D'une construction très audacieuse autour de l'ordre alphabétique des prénoms des personnages croisés au fil du texte, abécédaire humain et humaniste au milieu duquel s'entremêlent plusieurs chapitres de "chants" - celui construit peu à peu par ces deux femmes - relatant le passé proche, le présent en passe de se reconstruire et du futur espéré malgré l'horreur d'un monde s'enfonçant peu à peu dans le chaos, l'ensemble, pourtant servi par un style très agréable, vif, facile sans être jamais simpliste, ne convainc pas. C'est alors qu'on se souvient que le roman est accompagné d'un bandeau : "lu et approuvé par Pablo Servigne" (les lecteurs de cette chronique pardonneront cette extrapolation. Ceci relève plus d'une interprétation très personnelle que de la réalité). Pourquoi en faire état ici ? Tout simplement pour la raison qu'il est évident que l'autrice de cette dystopie a lu, très à font, le fameux collapsologue. Ainsi que quelques autres, tel Dominique Bourg dont une citation de son Une nouvelle Terre - chroniqué par votre serviteur sur Babelio - dont une citation sert aussi de frontispice. Il est probable que mes lectures m'ayant déjà régulièrement porté vers ces rivages catastrophistes - mais possiblement réalistes -, l'effet de sidération qu'un tel roman pouvait provoquer sur votre humble serviteur s'en est trouvé irrémédiablement affaibli. Mais il y a aussi, et cela m'a paru vraiment insupportable, qu'il m'a semblé découvrir avec cet Après le monde, une sorte de copier-coller romanesque et théâtralisé (Antoinette Rychner est par ailleurs une brillante dramaturge) du désormais fameux Comment tout peut s'effondrer : Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes, et ses avatars éditoriaux successifs.

Sans aucun doute les intentions étaient-elles très bonnes et particulièrement ambitieuses, mais sans un certain recul, sans avoir bien pris le temps de mâcher et remâcher cette vision du monde à venir - tout à la fois terrifiante et pleine d'espoirs, même minuscules -, à vouloir aussi trop embrasser de thématiques - pêle-mêle : la violence, le racisme, le féminisme, la survie, les expériences politiques en milieu extrême, la culture et sa transmission, les rapports homme-femme, la féminité, le patriarcat, etc. Un feu d'artifice de thématiques bobos de très grandes villes, trop souvent ressassés et lassants -, Antoinette Rychner a pris le risque d'écrire un roman total, et s'est un peu fourvoyée.

Trop démonstratif, trop en surface, sans bien prendre le temps de pénétrer l'âme humaine à force de passer d'un portrait à un autre, guère convaincante dans les moments qui auraient dû se révéler les plus puissants, les plus forts tel le récit des périodes les plus dures. Ainsi, le lecteur prend le risque de voir défiler une sorte de catalogue collapso bien moins persuasif et suggestif - un comble - que les essais économiques, politiques et sociaux dont l'ouvrage s'inspire assurément. Il faudra par exemple attendre le troisième tiers du roman pour ressentir pleinement, sans filtre ni faux-semblants, une véritable peine humaine, en l'occurrence la douleur vécue par les parents d'une gamine qui se meurt d'une péritonite, par défaut de soins désormais inaccessibles... C'est long ! 



Lecture en demi-teinte, donc, pour ce récit intelligent (peut-être trop, dans une certaine mesure ?), trop prévisible, tellement gauche des beaux quartiers (par exemple la plupart des portraits sont ceux d'individus que l'on pourrait qualifier assez globalement de "CSP"... Alors qu'à un certain moment l'une des femmes de l'histoire reconnait que les survivants aux connaissances strictement pratiques sont franchement avantagés dans ce nouveau monde ! Mais où sont-ils dans ce livre, à part quelques fantômes croisés de loin en loin ?) et décidément trop démonstratif. On songe aussi à une suite ininterrompue de didascalies très développées. Si de telles notules sont indispensables à une mise en scène, elles sont loin de suffire à faire oeuvre. Même cette idée assez géniale de relater les chants presque intégralement au féminin en lieu et place du masculin grammatical habituel : l'idée est excellente mais finit très rapidement par n'être qu'un exercice de style dont on peine à voir le but, sinon que l'un prend la place de l'autre, et c'est tout. Une vraie déception tant j'aurais aimé apprécier un tel texte consacré à un sujet tellement crucial et dans une veine littéraire que j'apprécie tout particulièrement.
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Après le monde

Après le monde (le titre fait très certainement référence à After London de Richard Jefferies) met en scène l'effondrement de notre société, dans une très réaliste combinaison de causalités environnementales et financières. Antoinette Rychner a mis des mots sur des angoisses très profondes qui me traversent, ça fait du bien et ça fait mal. Au cours de ma lecture je n'arrêtais pas de penser que oui, il y a toutes les raisons pour que ça se passe exactement comme ça à plus ou moins longue échéance dans le futur. C'est donc un livre profondément déprimant par son réalisme (finalement rare dans les oeuvres d'anticipation): on n'est pas dans du cataclysmique, on est dans les conséquences directes et très probables du monde tel qu'il est aujourd'hui, dans un glissement d'un jeu de dominos déjà en place. L'auteur alterne un récit collectif à porté universelle écrit au féminin pluriel (on pourrait croire à un effet de style et de mode un peu facile, mais il faut reconnaitre que ça marche très bien et que ça donne vraiment une autre couleur au texte), et des bouts de vies de femmes illustrant concrètement et localement cet effondrement sur une vingtaine d'année. Si elle ne réussit pas à avoir peut-être une grande porté littéraire, Antoinette Rychner n'oublie aucun détail: la médecine sans moyens, les mouvements d'extrême droite, l'agriculture dans un climat qui change, les centrales nucléaires sans l'Etat pour les entretenir, la contraception, la mortalité des enfants sans vaccins... Ça donne envie de se bouger (mais quels pouvoirs politiques avons-nous réellement?), mais aussi de profiter de ce qui compte vraiment avant que ça parte sérieusement en couille.
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Après le monde

Belle couverture genre peinture abstraite qu montre de la peinture qui s'écaille sur un mur de bois, résumé qui promet une réflexion sur l'après de notre société. Au départ je me suis attendue à un texte d'abord dramatique s'ouvrant sur de l'espoir, un autre mode de vie. La couverture illustrée ici sur Babelio montre deux visages souriants, épanouis et nous en promet tout autant. Mais après le monde raconte l'effondrement de la civilisation, au niveau mondial. Alors les paris sont ouverts: climat ou économie? Et pourquoi l'un exclurait-il l'autre?



A travers le "chant" scandé d'une "bardesse", on découvre les faits, bruts, énoncés. Il manque la musique mais c'est bien cette chanson qui nait des cendres que l'on suit et qui se transmet pour parvenir à des temps meilleurs car sur toutes les hypothèses imaginables de la fin de notre civilisation, celle-ci est des plus pessimistes. C'est bien réfléchi, beaucoup de détails sont pris en compte et ça se tient. On ne s'attend tout simplement pas à s'enfoncer autant en s'engageant auprès de ses femmes qui rejoignent des communautés qui se reconstruisent.



Le choix des personnages et leurs textes finalement peu littéraires m'ont assez peu convaincue, je dois dire mais j'ai apprécié le détail, la réflexion sur la fragilité de notre monde et l'énormité de la catastrophe qui nous attend vu notre dépendance à des choses aussi fragiles que l'approvisionnement de nos chères technologies, devenues vitales.



Au final, je n'ai pas pu m'attacher à des personnages tout en filigrane, ni à l'écriture d'un récit trop sec - comme un rapport, témoignage qui se veut chant mais dont on ne trouve pas la mélodie - chant qui est le fil du récit et qu'on ne voit paraitre. C'est intéressant pour y réfléchir, même si rien de nouveau, mais ça se lit peu comme un roman.
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Après le monde

"Après le monde" est un roman post-apocalyptique peignant l'effondrement de la civilisation industrielle et de l'humanité sur toile de théories collapsologiques.



Ce roman pourrait être une énième actualisation d'une thématique symptomatique de nos angoisses contemporaines. Il n'en est rien. "Après le monde" tire toute sa force et son originalité dans sa forme narrative : il s'agit d'un roman chorale qui donne la part belle au féminin. Toute l'histoire est écrite du point de vue de femmes, qui loin des clichés des héroïnes fragiles, hystérisées ou masculinisées, offrent une multitude de portraits de femmes "puissantes". Si l'usage du féminin pluriel présent peut interloquer de prime abord, du fait que nous n'en ayons pas l'habitude, il offre une universalité d'écriture et de lecture beaucoup plus large.



"Après le monde" d'Antoinette Rychner, c'est un peu comme si "La Route" de Cormac McCarthy avait été écrit au féminin. C'est tout aussi beau et c'est tout aussi fort.

Un roman qui questionne l'absurdité de notre civilisation industrielle et l'hégémonie du "masculin littéraire".
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Après le monde

2022. Un cyclone ravage la côte ouest des Etats-Unis. Après des faillites en cascade, les finances américaines s’écroulent, entraînant avec elles le système mondial. En quelques mois, le monde tel que nous le connaissons est englouti.



Huit ans plus tard, de nouvelles forme de sociétés émergent. Deux femmes, à la veillée, racontent l’épopée de l’humanité avant et après la catastrophe. Saura-t-on inventer, au coeur du désastre, d’autres façons de vivre ensemble et d’habiter le monde? Un roman visionnaire et inspirant, hanté par une peur qui traverse toutes les sociétés occidentales: celle de l’effondrement.



Je ne me souviens pas de ce qui m’a poussée à acheter ce roman …



Nous voici donc fin 2022, un ouragan d’une force inégalée cause des dégâts tellement importants que les compagnies d’assurances sont incapables de remplir leurs obligations. Les compagnies américaines chutent les unes après les autres, puis c’est toute la sphère financière qui s’écroule entraînant aussi la l’effondrement des modèles économiques, politiques et sociaux. D’abord aux Etats-Unis, puis dans le reste du monde.





Quand le géant s’écroule … C’est l’effet domino.



Ce récit se passe en Suisse. Bien que les voix soient multiples, nous allons suivre principalement deux femmes, Christelle et Barbara, au départ par deux chapitres qui leur sont consacrés, puis au travers des yeux des autres protagonistes. Et elles sont nombreuses, puisque ce roman s’écrit au féminin: Delphine, Marie-Gé, Faye, Hyiab, Jana, Katy, Léna, Mélanie, Nicole, Petra, Queenie, et toutes les autres.



Ce roman post-apocalyptique et écoféministe est une réflexion sur l’effondrement du système mondial et la capacité de résilience collective après cet effondrement. Il y a de ce qu’on appelle la théorie de la collapsologie, courant de pensée qui envisage les risques, les causes et les conséquences d’un effondrement irréversible de la civilisation industrielle.



Cet effondrement découle de la conjonction de plusieurs crises majeures: climatique, environnementale, économique … Bien sûr les conséquences sont désastreuses, les besoins de bases ne sont plus une évidence. Tout est remis en question et tout est à reconstruire. Mais comment?



Bien sûr, les hommes commencent par imposer leurs vues par la violence, certains se déchainent, racisme, oppression, tyrannie. Les gens se retrouvent démunis face à ces débordements, face à la difficulté de se protéger et survivre, et face aux maladies qu’ils n’ont plus les moyens de soigner aussi facilement qu’auparavant. L’espérance de vie diminue et la mortalité infantile progresse. Puis vient ensuite une réflexion sur les nouveaux modèles à suivre. Emergent alors nombre de petites communautés, généralement élevées autour d’un « sage », d’une personne ayant des savoirs techniques ou agricoles devenus vitaux.



C’est un scénario possible, qui soulève nombre de questions et de débats: environnement, surconsommation, féminisme, respect, rapports humains, la transmission de notre Histoire, de valeurs communes, ….



Personnellement, je n’ai pas du tout croché à ce roman. Impossible pour moi de m’identifier à l’un des protagonistes, ni même à vraiment en apprécier un. Il m’aura fallu presque trois semaines pour lire ces quelques 282 pages, c’est dire… Même si le sujet est très intéressant, d’autant qu’il concernera directement nos descendants d’ici quelques décennies, ce livre n’a pas réussi à me toucher. Rendez-vous manqué.



Dans le même ordre d’idées, j’ai nettement préféré l’approche de Marc Elsberg avec Black out.
Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Après le monde

Voilà les thèmes des collapsologues illustrés en roman.



L’histoire se situe en 2023, à l’heure où un ouragan, ayant frappé les USA, met à terre tout le système et la société moderne, qui a connu jusqu’alors abondance et insouciance.



Les terriens reviennent à une vie de subsistance, sommaire, et se regroupent en communauté pour survivre.



Une lecture intéressante au sortir de la crise du Covid que nous venons de vivre et à mettre en regard avec les diverses analyses et décryptages qui nous ont été proposés à cette occasion.



Autre aspect remarquable : en ces temps troublés et difficiles, les femmes prennent une importance accrue et jouent un rôle crucial dans ce roman. Un peu à la manière du roman de José Saramago "L’aveuglement", qui traite d’une épidémie rendant les êtres humains aveugles et dont le salut vient d’une femme.



Roman inquiétant mais également humain et sensible.



Le déroulement du récit et notamment le fin de l’histoire sont cependant un peu confus. C’est certainement le petit bémol de ce livre.

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Après le monde

J'ai peiné dans ma la lecture et j'i failli abandonner ma lecture à plusieurs reprises , malgré le petit format du livre et des thématiques que j'apprécie. Il y a peu ou pas d'actions dans le livre . Nous suivons beaucoup de personnages ,et donc de points de vue sur la situation .Je m'attendais à suivre seulement quelques personnages et voir leurs évolutions. Ici je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages ou à me sentir impliquée dans leurs histoires et leurs" nouvelles vies" .Certes , il y a pleins de pistes de réflexions sur l'organisation et ce que deviendra notre société post effondrement , mais j'aurais préféré que les points soient moins nombreux et plus développés.

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