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Citations de Anton Holban (161)


Avec ses rues larges et droites, bordées de propriétés envahies par les arbres et les fleurs, entièrement recouverte de neige en hiver, Fălticeni est coupée du monde, glisse dans l’espace avec son irréelle blancheur scintillante, et en été, elle est embaumée par l’air toujours frais que dégagent les sapins.
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Capricieusement installée sur quelques harmonieuses collines, bien qu’il s’agisse d’une toute petite ville, Fălticeni est cependant très poétique.
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Quel bonheur pour Paul que ces paroles qui chassaient toute son inquiétude et le sentiment de la fin irrémédiable ! Il continuait à porter en lui le mirage du voyage, bien que les rues, les maisons, les occupations habituelles lui indiquassent que tout était terminé.
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Le Nil et le sable si proche…
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L’heure du dîner approchait, les Roumains sortirent, attirant de nombreux Arabes qui offraient à la vente des babioles, étalaient des guirlandes de perles de toutes les couleurs, agitant ainsi des scarabées en terre cuite. Les prix variaient énormément.
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Mitsuko, petite, toute petite, la tête ronde, les yeux légèrement obliques. Un voyageur lui a trouvé un surnom : Mitsuko, la petite Japonaise. Et Paul de lui dire, après avoir flâné un après-midi entier dans les rues du Caire, pour chercher chaussure à son pied, du 33 : « À cause de vous, je ne trouverai plus aucune fille à mon goût, quand bien même notre compatibilité affective serait grande. Je trouverais son pied bien trop grand ! » Mitsuko rit comme s’il ne s’agissait que d’une simple plaisanterie et non d’une déclaration.
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Une poignée de Roumains était parvenue à Louxor, au fin fond de l’Égypte.
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Le Quatuor à cordes opus 127 de Beethoven, que de tourments à cette époque !
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Chaque disque pris à part et tous ensemble. Leur rangement, leur catalogage : un labeur de tous les jours, un attachement permanent comme à des êtres vivants. Car l’amateur de disques les entend respirer.
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Comme chaque concert avait à peu près une centaine de représentations — c’était très fréquent à l’époque —, il avait l’occasion d’essayer toutes les possibilités. Il était parfois contraint de passer les trois heures aux toilettes. L’un ou l’autre mélomane s’y présentait et s’indignait contre cette porte restée close trop longtemps. Aussi prosaïque que soit ce décor, il présente quelques agréments : la lumière !
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Signe que toute passion s’accomplit par des voies détournées, mystérieuses, qu’il serait vain d’expliquer.
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À l’écoute d’un morceau de musique, je suis ému en permanence et incapable de la moindre réflexion.
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Ce fut un instant de parfaite entente, inattendue pour deux parfaits inconnus, de deux mondes différents et aux goûts différents, un instant annonciateur de parfaite béatitude ou peut-être de désastre, mais qui s’éteignit avant qu’on lui donne une consistance, me laissant cependant, quoique diaphane, la certitude de sa défunte existence. À l’instar d’un corps céleste venu de l’inconnu, qui s’approcherait, prometteur ou menaçant, pour rebondir aussitôt et, aussi vertigineux et capricieux, retourner dans l’espace.
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Ces théories détruisent cependant toute initiative. La vérité est tout autre : quelque conjecture que nous puissions émettre sur le triste sort de Grand-mère, notre tempérament continue à se laisser guider par nos seuls instincts, comme si la volonté ne découlait pas directement du tempérament.
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Je flâne dans le jardin, parmi les oiseaux, un livre à la main. Gheorghe, le domestique, coupe du bois. Maria, la cuisinière, tire l’eau du puits. Grand-mère regarde par la fenêtre cet idyllique spectacle. Je m’approche d’elle et nous évoquons amicalement des événements sans importance.
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Parmi tous ces adultes, seule Sanda a eu la curiosité de me demander ce que j’écris. Et personne ne s’imagine que je décris ces lieux mêmes. En réalité, on ne croit pas vraiment en mon talent.
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Les périodes troubles l’ont indignée au début, mais avec le temps, lasse de protester, elle finit par accepter la réalité. N’est-ce pas en admirant sa maison et son jardin qu’on peut comprendre qu’elle a été bien plus avisée que nous tous ?
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Comme elle ne connaît pas la superstition, de même Grand-mère ne connaît pas la peur.
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Toutefois, l’image n’avait rien de vulgaire ! Peut-être était-elle transfigurée par notre amour réciproque.
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Grand-mère a quatre-vingts ans. Nous avons donc profité de tout ce dont on pouvait profiter. Après sa mort, la maison sera vendue, car personne ne pourra habiter ici pour l’entretenir.
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