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3.94/5 (sur 124 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 27/08/1932
Biographie :

Lady Antonia Margaret Caroline Pakenham Fraser Pinter, plus connue sous le nom d'Antonia Fraser, est une femme de lettres britannique, biographe, historienne et romancière.

Elle est veuve d'Harold Pinter, lauréat du prix Nobel de littérature 2005.

Le premier travail important d'Antonia Fraser a été Mary, Queen of Scots (1969). Après ce livre, elle a publié plusieurs autres biographies, y compris Cromwell, Our Chief of Men (1973). Elle a gagné le Wolfson History Award en 1984 pour The Weaker Vessel, une étude de la vie des femmes dans l'Angleterre du XVIIe siècle. Elle a présidé le PEN anglais de 1988 à 1989 et a été la présidente de son comité pour les auteurs emprisonnés.

Deux des plus récents de ses treize livres de littérature non-romanesque sont Marie Antoinette: The Journey (2001, 2002), qui est devenu en 2006 le film Marie Antoinette, dirigé par Sofia Coppola, avec Kirsten Dunst dans le rôle-titre, et Love and Louis XIV : The Women in the Life of the Sun King (2006).

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Cette réaction était en partie due à l'apparition, nouvelle chez elle, d'une tendance à une "mélancolie allemande", notée par Léonard lors des fréquentes visites qu'il lui rendait. Il lui arrivait souvent de dire: "Si je recommençais ma vie...", puis de s'interrompre et de demander au coiffeur de lui raconter quelque chose d'amusant. Cette tristesse coexistait avec la récente détermination apparue chez elle à la suite de l'Affaire du collier de diamants.
(p175)
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"C'est dans le malheur qu'on sent d'avantage ce qu'on est."
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(...) une fille de quinze ans était un coffre dont la serrure devait être forcée et une femme de trente ans, une pièce de venaison prête à être embrochée; ensuite, à quarante ans, c'était un grand bastion où le canon avait fait plus d'une brèche et à cinquante une vieille lanterne dans laquelle on ne plaçait une mèche qu'à regret. (Louis Petit de Bachaumont)
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A la naissance de son enfant -un fils-, la situation de la reine se trouva entièrement transformée. Ce changement ne tenait pas seulement au ravissement qu'il était naturel pour une femme d'éprouver devant ce que la Gazette de France qualifia de merveille à laquelle on ne s'attendait pas, il était également dû au fait que, intéressant paradoxe au pays de la loi salique (depuis le XIV ème siècle, il était interdit, en France, aux femmes d'hériter de la Couronne), la position de toute reine ayant mis au monde un dauphin se trouvait traditionnellement renforcée. La raison en était que la mère pouvait prétendre à la régence si son mari décédait pendant la minorité de son fils : la chose s'est produite dans le cas de la mère de Louis XIII à la mort d'Henri IV, et dans celui de l'impérieuse Catherine de Médicis au siècle précédent.

Chapitre I. Un présent du ciel
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Elle était certainement d'une pudeur que Madame Campan jugeait "extrême". Elle se plaisait, chose compréhensible, dans la compagnie d'admirateurs dont les hommages étaient platoniques, que ceux-ci fussent retenus par le respect ou que leur coeur fût pris ailleurs. En l'absence du beau comte de Fersen (si tant était que leur brève rencontre eût laissé un souvenir dans son esprit ou dans celui du jeune aristocrate suédois), c'était la galanterie d'hommes plus âgés qui fortifiait la confiance qu'elle avait en elle-même et lui donnait l'occasion de se laisser aller à son goût pour les flirts sans conséquence.

(p210)
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La jeune femme d'autrefois qui, à Versailles, était gaie, aimait à s'amuser et redoutait les efforts intellectuels, était devenue une travailleuse acharnée. Peut-être sa propre explication de cette transformation - « C'est dans le malheur qu'on sent davantage ce qu'on est » - était-elle la bonne ?

(p504)
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Dans la campagne de dénigrement menée par la descendante des Valois figuraient aussi des comparaisons entre la reine - "le monstre échappé d'Allemagne"- et les femmes qui se sont distinguées au cours des siècles par leur caractère maléfique et leur lascivité. Marie-Antoinette était pire que Cléopâtre, plus orgueilleuse qu'Agrippine, plus lubrique que Messaline, plus cruelle que Catherine de Médicis... Rien, déjà, ne manquait à la litanie odieusement misogyne qu'on entendrait jusqu'à sa mort, et longtemps après.
(p 366)
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L'immense palais était en effet un paradis pour les animaux de compagnie, paradis dont la propreté était notoirement absente, comme le remarquaient les visiteurs étrangers. Il y avait des chats partout. Louis XV les adorait mais - était-ce l'effet du hasard ? - le dauphin les détestait. Le roi possédait un persan blanc extrêmement gâté qu'il était interdit aux courtisans de taquiner; d'autres animaux appartenant à une espèce d'angoras gris très connue grimpaient sur les tables de loto et tripotaient les boules de leurs pattes velues. La Du Barry avait un perroquet et des singes blancs ainsi qu'un chien qui reçut un collier de diamants, offrande propitiatoire du prince héritier de Suède en visite à Versailles. La princesse de Chimay avait elle aussi une prédilection pour les singes en dépit du célèbre épisode au cours duquel l'animal dont elle était propriétaire, laissé en liberté dans son boudoir, s'était barbouillé de rouge et couvert de poudre à l'instar de sa maîtresse, puis avait fait une entrée bondissante dans la salle du souper à la grande terreur des convives.
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Dans la vie de Louis XIV, la première femme -celle qui a probablement le plus compté- a été sa mère, Anne d'Autriche. A la naissance de son premier enfant, le 5 septembre 1638, cette infante d'Espagne devenue reine de France allait avoir trente-sept ans. A cet âge, les princesses royales s'attendaient en général plutôt à être grands-mères. Anne avait elle-même quatorze ans lors de son mariage, et elle avait souffert pendant vingt-deux ans de son incapacité à procréer. Elle avait même craint, d'après une de ses confidentes, de voir son mariage annulé, la stérilité comptant parmi les motifs de répudiation s valables aux yeux de l'Eglise catholique. Elle aurait alors été renvoyée dans son pays natal ou expédié aux Pays-Bas dits espagnols (correspondant à peu près à la Belgique d'aujourd'hui) en tant que gouvernante, comme cela avait été le cas pour certaines de ses parentes dont la dernière en date était sa pieuse tante Isabelle-Claire-Eugénie.

Chapitre I. Un présent du ciel
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Il y avait aussi à Versailles des dames âgées qui étaient, d'après le prince de Ligne, impressionnantes comme la Rome en ruine et gracieuses comme l'Athènes classique. La vieille maréchale de Mirepoix était par exemple si charmante qu'elle donnait l'impression à la personne à qui elle parlait de n'avoir de toute sa vie jamais pensé à qui que ce fût d'autre. On commettrait une grave erreur en sous-estimant l'influence qu'avaient les personnes âgées à Versailles, en particulier les femmes. Même si la fraîcheur de la jeunesse - attribut si évident chez la Dauphine - inspirait un attachement sentimental, les premières rides n'annonçaient pas la disparition du prestige. Une femme était en général jugée vieille à trente ans, ou tout au moins la pensait-on désormais dépourvue de la séduction due à sa beauté (c'était pour les femmes de plus de vingt-sept ans que le "bal des vieux" était en fait donné).
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