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Citations de Antonin Artaud (994)


Je n me sens moi-même que depuis le jour où j’ai compris que je devais être moi-même sans l’artifice de la mort.
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Dieu est-il un être ?
S’il en est un c’est de la merde.
S’il n’en est pas un
il n’est pas.
Or il n’est pas,
mais comme le vide qui avance avec toutes ses formes dont la représentation la plus parfaite
est la marche d’un groupe incalculable de morpions.
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Ce qui unit les êtres c’est l’Amour,
Ce qui les sépare c’est la sexualité.
Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts.
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La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de petites contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux. Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie.
Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant.
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J'ai besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir. Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang. Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main. Il me faut un intérieur, et il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela. Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femme soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop. Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante : c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie. Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande seulement de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas.
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Mais si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous.
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Antonin Artaud
La beauté que nous croyons perdue au monde est ici.La maison est magique.Le jardin est magique.Tout est conte de fées.
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Antonin Artaud
Ceux qui un jour ont dit :

Et maintenant, assez, Van Gogh, à la tombe, nous en avons assez de ton génie, quant à l’infini, c’est pour nous, l’infini.

Car ce n’est pas à force de chercher l’infini que Van Gogh est mort, qu’il s’est vu contraint d’étouffer de misère et d’asphyxie, c’est à force de se le voir refuser par la tourbe de tous ceux qui, de son vivant même, croyaient détenir l’infini contre lui ; et Van Gogh aurait pu trouver assez d’infini pour vivre pendant toute sa vie si la conscience bestiale de la masse n’avait voulu se l’approprier pour nourrir ses partouzes à elle, qui n’ont jamais rien eu à voir avec la peinture ou avec la poésie.

De plus, on ne se suicide pas tout seul.

Nul n’a jamais été seul pour naître.

Nul non plus n’est seul pour mourir.

Mais, dans le cas du suicide, il faut une armée de mauvais êtres pour décider le corps au geste contre nature de se priver de sa propre vie.

Et je crois qu’il y a toujours quelq' un d’autre à la minute de la mort extrême pour nous dépouiller de notre propre vie.

Ainsi donc, Van Gogh s’est condamné, parce qu’il avait fini de vivre et, comme le laisse entrevoir ses lettres à son frère, parce que, devant la naissance d’un fils de son frère, il se sentait une bouche de trop à nourrir.

Mais surtout Van Gogh voulait enfin rejoindre cet infini pour lequel, dit-il, on s’embarque comme dans un train pour une étoile, et on s’embarque le jour où l’on a bien décidé d’en finir avec la vie.

Or, dans la mort de Van Gogh, telle qu’elle s’est produite, je ne crois pas que ce soit ce qui s’est produit.

Van Gogh a été expédié du monde par son frère, d’abord, en lui annonçant la naissance de son neveu, il a été expédié ensuite par le docteur Gachet, qui, au lieu de lui recommander le repos et la solitude, l’envoyait peindre sur le motif un jour où il sentait bien que Van Gogh aurait mieux fait d’aller se coucher.

Car on ne contrecarre pas aussi directement une lucidité et une sensibilité de la trempe de celles de Van Gogh le martyrisé.

Il y a des consciences qui, à de certains jours, se tueraient pour une simple contradiction, et il n’est pas besoin pour cela d’être fou, fou repéré et catalogué, il suffit, au contraire, d’être en bonne santé et d’avoir la raison de son côté.

Moi, dans un cas pareil, je ne supporterai plus sans commettre un crime de m’entendre dire : « Monsieur Artaud, vous délirez », comme cela m’est si souvent arrivé.

Et Van Gogh se l’est entendu dire.

Et c’est de quoi s’est tordu à sa gorge ce noeud de sang qui l’a tué.
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Antonin Artaud
Qui suis-je ?

D’où je viens ?

Je suis Antonin Artaud et que je le dise comme je sais le dire immédiatement vous verrez mon corps actuel voler en éclats et se ramasser sous dix mille aspects notoires un corps neuf où vous ne pourrez plus jamais m’oublier.
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Antonin Artaud
«Ce refus imbécile de s'avancer jusqu'aux idées»
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Antonin Artaud
«Si je suis poète ou acteur ce n'est pas pour écrire ou pour déclamer des poésies, mais pour les vivre [...] Je veux que les poèmes de François Villon, de Charles Baudelaire, d'Edgar Poe ou de Gérard de Nerval deviennent vrais et que la vie sorte des livres»
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Antonin Artaud
«Ce que c'est que le Moi, je n'en sais rien. La conscience? une répulsion épouvantable de l'Innommé, du mal tramé, car le JE vient quand le coeur l'a noué enfin, élu, tiré hors de ceci et de cela, contre ceci et pour cela, à travers l'éternelle supputation de l'horrible, dont tous les non-moi, démons, assaillent ce qui sera mon être...»
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Antonin Artaud
Il y a de nouveau magie de vivre.
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Antonin Artaud
« eh bien oui la magie existe / Et on ne peut même pas savoir à quel point elle a toujours existé »
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Antonin Artaud
« différer, en la disposant à travers le matériau du langage sans se confondre avec lui. Le mécanisme [...] de la répétition non seulement permet l’exercice de contraction et de relâchement des muscles du thorax, de l’abdomen, aussi bien que des sphincters et évidemment de l’appareil phonatoire lui-même, mais, ce faisant, il absorbe le rejet, le détourne du corps propre et l’oriente vers la fonction symbolique pour la renouveler. »
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Antonin Artaud
« L’amour de la fille contient le Père dans son cœur car la fille est née dans l’arcature de l’être et quand son Père juge son feu digne il descend en elle pour qu’elle lui donne corps par son amour,
il y a 2 filles dont les flammes tournent au fond de l’abîme de l’être et où le père vient se refaire en corps, puis elles meurent et il ressuscite leur âme pour leur donner un corps en les pénétrant après qu’elles l’ont contenu,
filles dans l’abîme elles sont flammes et matrice, après elles deviennent êtres. »
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Antonin Artaud
« Et où ai-je trouvé l’image idéale de cette enfant vivante, qui m’aime absolument, et qui physiquement et de fait recule toujours devant le mal comme une colonne ou un aspic du cœur et qui frappe d’inspiration les esprits, sans chercher et sans calculer mais de nature.
Je l’ai vue, rétablie de vision parce qu’elle existait comme un principe irréductible du corps et au fond de ce principe elle vivait et s’est révélée un jour, elle, quand Dieu a voulu m’attaquer et je l’ai retrouvée en femme il y a peu de temps. »
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V. ALIÉNATION ET MAGIE NOIRE

ALIÉNATION

ET MAGIE NOIRE

Les asiles d’aliénés sont des réceptacles de magie noire conscients et prémédités, et ce n’est pas seulement que les médecins favorisent la magie par leurs thérapeutiques intempestives et hybrides

c’est qu’il en font.

S’il n’y avait pas eu de médecins il n’y aurait jamais eu de malades pas de squelettes de morts malades à charcuter et dépiauter,

Car c’est par les médecins et non par les malades que la société a commencé.

Ceux qui vivent, vivent des morts.

Et il faut aussi que la mort vive ;

Et il n’y a rien comme un asile d’aliénés pour couver doucement la mort, et tenir en couveuse des morts.

Cela a commencé 4.000 ans avant J.-C. cette thérapeutique de la mort lente, et la médecine moderne complice en cela de la plus sinistre et crapuleuse magie, passe ses morts à l’électro-choc et à l’insulino-thérapie afin de bien chaque jour vider ses haras d’hommes de leur moi, et de les présenter ainsi vides, ainsi fantastiquement disponibles et vides aux obscènes sollicitations anatomiques et atomiques de l’état appelé Bardo, livraison du barda de vivre aux exigences du non-moi.

Le Bardo est l’affre de mort dans lequel le moi tombe en flaque, et il y a dans l’électro-choc un état flaque par lequel passe tout traumatisé, et qui lui donne, non plus à cet instant de connaître, mais d’affreusement et désespérément méconnaître ce qu’il fut, quand il était soi, quoi, loi, moi, roi, toi, zut et ÇA.

J’y suis passé et ne l’oublierai pas.

La magie de l’électro-choc draine un râle, elle plonge le commotionné dans ce râle par lequel on quitte la vie.

Or, les électro-chocs du Bardo ne furent jamais une expérience, et râler dans l’électro-choc du Bardo, comme dans le bardo de l’électro-choc, c’est déchiqueter une expérience sucée par les larves du non-moi, et que l’homme ne retrouvera pas.

Au milieu de cette palpitation et de cette respiration de tous les autres qui assiègent celui qui, comme disent les Mexicains, raclant pour l’entamer l’écorce de sa râpe, coule de tous côtés sans loi.

La médecine soudoyée ment chaque fois qu’elle présente un malade guéri par les introspections électriques de sa méthode,

Je n’ai vu moi que des terrorisés de la méthode, incapables de retrouver leur moi.

Qui a passé par l’électro-choc du Bardo, et le Bardo de l’élèctro-choc ne remonte plus jamais de ses ténèbres, et sa vie a baissé d’un cran.

J’y ai connu ces moléculations souffle après souffle du râle des authentiques agonisants.

Ce que les Tarahumaras du Mexique appellent le crachat de la râpe, l’escarbille du charbon sans dents.

Perte d’un pan de l’euphorie première qu’on eut un jour à se sentir vivant, déglutinant et mastiquant.

C’est ainsi que l’électro-choc comme l

Bardo crée des larves, il fait de tous les

états pulvérisés du patient, de tous les faits de son passé des larves inutilisables pour le présent et qui ne cessent plus d’assiéger le présent.

Or, je le répète, le Bardo c’est la mort, et la mort n’est qu’un état de magie noire qui n’existait pas il n’y pas si longtemps.

Créer ainsi artificiellement la mort comme la médecine actuelle l’entreprend c’est favoriser un reflux du néant qui n’a jamais profité à personne, mais dont certains profiteurs prédestinés de l’homme se repaissent depuis longtemps.

En fait, depuis un certain point du temps.

Lequel ?

Celui où il fallut choisir entre renoncer à être homme ou devenir un aliéné évident.

Mais quelle garantie les aliénés évidents de ce monde ont-ils d’être soignés par d’authentiques vivants ?

farfadi ta azor tau ela auela

a

tara

ila tu t’en vas, dit l’immonde tutoiement du Bardo, et tu es toujours là

tu n’es plus là

mais rien ne te quitte

tu as tout conservé

sauf toi-même et que t’importe puisque le monde est là.

Le monde, mais ce n’est plus moi.

Et que t’importe, dit le Bardo

C’est moi.

P. S. — J’ai à me plaindre d’avoir dans l’électro-choc rencontré des morts que je n’aurai pas voulu voir.

Les mêmes, que ce livre imbécile appelé

Bardo Todol draine et propose depuis un peu plus de quatre mille ans.

Pourquoi ?

Je demande simplement

Pourquoi ?
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IV.

L’EXÉCRATION

DU PÈRE-MÈRE

L’EXÉCRATION

DU PÈRE-MÈRE

L’intelligence est venue après la sottise laquelle l’a toujours sodomisée de près —

ET APRES ce qui donne une idée de l’infini trajet.

D’une préméditation de non être d’une criminelle incitation de peut être est venue la réalité, comme du hasard qui la forniquait.

Je te condamne parce que tu sais pourquoi… je te condamne, —

et moi, je ne le sais pas.

Ce n’est pas un esprit qui a fait les choses, mais un corps, lequel pour être avait besoin de crapuler avec sa verge à bonder son nez.

Klaver striva cavour Tavina

Scaver Kavina okar tri va.

Pas de philosophie, pas de question, pas d’être, pas de néant, pas de refus, pas de peut-être, et pour le reste crotter, crotter ;

ÔTER LA CROUTE

DU PAIN BROUTÉ.

ignobles déprédations d’avinés dans les ciboires et les psautiers, le vin des messes, les crécelles des bonzes tartriques, sortis innés d’un mamtram faussé, tartre encroûtée d’un ancien crime, latrines de sublimité !

l’heure approche où le puisatier qu’on déféqua dans les poubelles baptismales des bénitiers, se rendra compte qu’il était moi,

Or, je le sais,

Et ce fut toujours vidange pour ange, et ma vidange passa la leur, le jour où

forcé de sarcler dans les gommes syphilisées d’une crasse depuis toujours constituée, je compris que le sarclé c’était moi, —

et que vous déféqué ce qu’on a déféqué, si l’on ne prend pas très à l’avance la précaution de syphiliser, la verge abcès

DANS LA RENIFLE DU MUFFLE

DE LA VOLONTÉ.

Et que le plat s’allume en volume,

Car le plat n’a pas de volume et c’est le volume qui est le plat ;

Le volume mange le plat qui tourne de tous côtés pour ça.

La breloque interne

était que le partant qui est toujours là

ne peut bien se supporter là

que parce que l’immobile le porte en fondant toujours le portant qui est de toujours, qu’il emporte depuis toujours.

Les esprits se procurent une minute d’intelligence en me plongeant, moi, dans un bas-fond qu’ils se procurent par absence de nourriture ou d’opium dans mon bedon maëlstrom sur maëlstrom de fond (de culture de par le fond) après quoi ils retournent à leur ancestrale putréfaction.

Si je me réveille tous les matins avec autour de moi cette épouvantable odeur de foutre, ce n’est pas que j’ai été succubé par les esprits de l’au-delà, —

mais que les hommes de ce monde-ci se passent le mot dans leur perisprit :

Frottement de leurs couilles pleines, sur le canal de leur anus bien caressé et bien saisi, afin de me pomper la vie

C’est que votre sperme est très bon, m’a dit un jour un flic au Dôme qui se posait en connaisseur et quand on est « si bon »,

« si bon » dame on surpaye son renom. »

Car probablement il en sortait de ce sperme, si bon, si bon ;

et il l’avait baratté et sucé

à l’instar de toute la terre, tout le long de la nuit passée.

Et je sentis son âme virer,

ET JE LE VIS VERDIR DES PAUPIÈRES passer du copinage à la peur car il sentit que j’allais cogner.

Pas de tutoiement, ni de copinage, jamais avec moi, pas plus dans la vie que dans la pensée.

Et je ne sais pas si ce n’est pas en rêve que j’entends la fin de sa phrase :

« et quand on est si bon, si bon ; dame, on surpaye son renom. »

Drôle de rêve où le squelette de l’église et de la police se tutoyaient dans l’arsenic de ma liqueur seminale.

Car la vieille complainte revenait de l’histoire du vieil Artaud assassiné

dans l’autre vie, et qui n’entrera plus dans celle-ci.

P.S. C’est une complainte que l’on récitait il n’y a pas encore six siècles dans les lycées de l’Afghanistan où Artaud s’orthographiait arto. a. r. t. o.

La même complainte se retrouve dans les vieilles légendes mazdéennes ou étrusques et dans des passages du Popul-Vuh.

Mais est-ce que je n’y suis pas entré

dans cette foutue branleuse vie depuis cinquante ans que je suis né.
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II.

CENTRE MÈRE

ET PATRON MINET

Je parle le totem muré

car le totem mural est tel que les formations visqueuses de l’être ne peuvent plus l’enfourcher de près.

C’est sexe carne ce totem refoulé

C’est une viande de répulsion abstruse

Ce squelette qu’on ne peut matiner

Ni de mère, ni de père inné

N’étant pas la viande minette qu’on copule

à patron-minet.

Or la panse n’était pas affrétée quand totem entra dans l’histoire pour en décourager l’entrée.

Et il fallut ventre à ventre cogner chaque mère qui voulait pénétrer chatte mitte en patron-minet dans l’exsangue tube insurgé

comme au centre de la panacée :

chatte-mite et patron minet sont les deux vocables salauds que père et mère ont inventés pour jouir de lui au plus gros.

Qui ça, lui ?

totem étranglé, comme un membre dans une poche que la vie froche de si près, qu’à la fin le totem muré

crèvera le ventre de naître

à travers la piscine enflée du sexe de la mère ouverte par la clef de patron-minet.
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