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Citations de Antonio Ferrara (42)


Elle a dit que j’écrivais bien, ça se voyait. J’étais passionné, et c’était déjà un bon point. Là, elle a ajouté un truc. Ce truc que mon prof répétait toujours. Si quelque chose te passionne vraiment, tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire. (page 122)
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Tout le monde le respectait, mon père, mais je le savais, je savais que ce n’était pas du vrai respect. C’était un respect qui transpirait la peur. (page 65)
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Je voulais faire bonne figure devant mon père.
Dans la voiture, il avait l'air soucieux. Ce n'était pas facile de vendre de la coke, je le comprenais. Il fallait faire attention à tout. Aux flics, à la concurrence, aux clients. Tes amis pouvaient devenir tes ennemis. Il fallait du sang-froid, du courage. Mon père en avait énormément, du courage, même que ça fichait la trouille aux autres. Et moi, j'étais fier d'être son fils.
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Finalement, au milieu des applaudissements que je prenais en plein visage et dans les oreilles, je me suis tourné vers mon prof, qui souriait en faisant oui oui de la tête, et je me suis rappelé ce qu’il répétait sans arrêt. Si quelque chose te passionne profondément, tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire.
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Tout le monde le respectait, mon père, mais je le savais, je savais que ce n’était pas du vrai respect. C’était un respect qui transpirait la peur.
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Les gens ont suivi le cercueil dans l’église, mais tout le monde ne pouvait pas entrer. Ceux qui ont dû rester dehors se sont simplement pressés près du portail pour tenter d’entendre le discours du prêtre.
Je suis resté dehors à regarder toute cette foule. Ça me faisait plaisir. Sauf qu’une chose me restait en travers de la gorge : pourquoi ces gens qui étaient là, dans l’église et sur la place, n’étaient-ils jamais passés lui rendre visite quand il était encore en vie ?
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Je me suis levé et habillé. Avec mon père, tu ne pouvais pas tellement poser de questions. Il s’agaçait tout de suite et, quand c’était le cas, les gifles partaient dans la seconde.
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Je voulais faire bonne figure devant mon père.
Dans la voiture, il avait l’air soucieux. Ce n’était pas facile de vendre de la coke, je le comprenais. Il fallait faire attention à tout. Aux flics, à la concurrence, aux clients. Tes amis pouvaient devenir tes ennemis. Il fallait du sang-froid, du courage. Mon père en avait énormément, du courage, même que ça fichait la trouille aux autres. Et moi, j’étais fier d’être son fils. (page 29)
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Elle ne s’enrayait jamais, ma copine, et quand je tirais sur le mur, elle assurait, vraiment. Ça faisait de sacrés trous, si gros qu’on aurait pu glisser une banane dedans.
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Pendant que nous pétrissions, Carmine m’expliquait que le pain est une affaire de lenteur, d’attention, de transformation. Dans le noir, le pain grossit, il change de forme. Et, quand il retrouve la lumière, il est devenu autre chose. À Naples, tout le monde veut faire de la pizza. Faire du pain n’intéresse plus personne. Alors que du pain digne de ce nom est meilleur que du poisson ou du bifteck. Si tu mets du provolone ou de la mortadelle dedans, chaque bouchée a un goût de paradis.
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À Naples, depuis des années et des années, il y a des personnes amies de la lumière et des personnes amies de l’ombre. Il y a des personnes courageuses, des écrivains, des journalistes, des enseignants, des magistrats que la police doit protéger jour et nuit, uniquement parce qu’ils ont envie de faire leur travail. Et leur travail, c’est de permettre à la lumière de l’emporter sur l’ombre. D’essayer de fabriquer la justice. (page 124)
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Je me suis levé et habillé. Avec mon père, tu ne pouvais pas tellement poser de questions. Il s’agaçait tout de suite et, quand c’était le cas, les gifles partaient dans la seconde. (page 31)
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Tant que tu es fort, puissant, tant que tu fais peur, les gens te respectent, et pas qu’un peu. Mais, si tu es faible et que tu n’es plus le chef, c’est terminé, point final.
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Quand je suis entré dans sa chambre, il dormait. Tandis qu’il parlait dans son sommeil, de sa fiancée, de la poule et du reste, j’ai réalisé une chose. Tant que tu es fort, puissant, tant que tu fais peur, les gens te respectent, et pas qu’un peu. Mais, si tu es faible et que tu n’es plus le chef, c’est terminé, point final. (page 42)
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À Naples, tout le monde veut faire de la pizza. Faire du pain n’intéresse plus personne. Alors que du pain digne de ce nom est meilleur que du poisson et du bifteck. Si tu mets du provolone ou de la mortadelle dedans, chaque bouchée a un goût de paradis. (page 109)
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À cause des adultes, Naples était une ville où certains enfants n’avaient pas le droit d’être des enfants. (page 88)
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Je suis resté dehors à regarder toute cette foule. Ça me faisait plaisir que tous ces amis de mon grand-père soient venus lui dire au revoir, bien sûr que ça me faisait plaisir. Sauf qu’une chose me restait en travers de la gorge : pourquoi ces gens qui étaient là, dans l’église et sur la place, n’étaient-ils jamais lui rendre visite quand il était encore en vie ? (page 60)
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À Naples, depuis des années et des années, il y a des personnes amies de la lumière et des personnes amies de l’ombre. Il y a des personnes courageuses, des écrivains, des journalistes, des enseignants et des magistrats que la police doit protéger jour et nuit, uniquement parce qu’ils ont envie de faire leur travail. Et leur travail, c’est de permettre à la lumière de l’emporter sur l’ombre.
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Ce truc que mon père répétait toujours . Si quelque chose te passionne vraiment , tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire.
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Là, elle a ajouté un truc. Ce truc que mon prof répétait toujours. Si quelque chose te passionne vraiment, tu finis toujours par avoir la discipline nécessaire.
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