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Critiques de Antonio Lanzetta (101)
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Fin de la seconde guerre mondiale. Le jeune Bruno se retrouve dans un orphelinat, à la merci des plus grands qui le harcèlent ou des Frères qui lui font subir de terribles punitions. Aussi, lorsque, l'été, il doit partir travailler, en compagnie d'un petit nouveau, Nino, il est ravi. Cela lui changera les idées. Monsieur Aloïa est un gros propriétaire. Nino et Bruno font d'abord la connaissance des domestiques. Puis de la maison. Bruno assiste à plusieurs reprises à des scènes étranges, dans le jardin. Que sont ces étranges statues ? Qui est Caterina, cette petite fille qui se promène toujours en pyjama ?



J'ai adoré ce thriller ! On avance pas à pas, on se cale bien, de plus en plus, dans son fauteuil, on commence à avoir des frissons. L'atmosphère devient de plus en plus pesante, oppressante... Tout ce que j'aime ! On est entre la folie et le surnaturel et on freine pour ne pas basculer ! Du grand art !



Un grand merci à  Netgalley et aux éditions Mera pour cette superbe découverte.
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Le mal en soi

Un polar de l’Italie profonde avec un tueur en série et des tortures abjectes, mais aussi de belles amitiés adolescentes.



Un écrivain handicapé gagne sa vie en transformant les crimes en polar lucratifs. Mais lorsqu’un cadavre est retrouvé pendu à un arbre, il refuse d’écrire sur le sujet, car il rappelle la mort d’une amie ayant subi les mêmes mutilations trente ans plus tôt.



Les chapitres alternent entre aujourd’hui et l’été 1985, où un jeune garçon se retrouve chez un grand-père qu’il ne connait après que le cancer a emporté sa mère. Au village, il découvre les plaisirs de la jeunesse jusqu’à ce que celle dont il est amoureux soit assassinée.



Un polar qui va bien au-delà de la cruauté du meurtrier. Si on y rencontre la justice qu’on fait soi-même et un peu des luttes implacables entre les clans italiens, on y trouve l’adolescence et l’amitié profonde qui peut s’y nouer. On y explore avec sensibilité les relations avec les parents : une mère qui souffre et qui meurt, un père aux prises avec la dépression ou un paternel autoritaire dont un fils est condamné à prendre la suite.



Une bonne histoire, mais surtout des personnages humains complexes.

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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Nous faisons la connaissance de Bruno, âgé de treize ans, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il vit dans un orphelinat près de Salerne, où il semble avoir été abandonné à la naissance. Il est soumis au harcèlement constant, non seulement de la part de ses camarades mais aussi du personnel : il est régulièrement envoyé dans la cave, battu, privé de nourriture. Un jour, apparaît Nino qui prend sa défense et tente de lui donner confiance en lui-même.



L’été, les enfants sont envoyés dans des fermes ou des ateliers, afin de travailler et cette année-là, par chance, il est choisi, avec Nino, par Gennaro, pour aller travailler à la ferme de la famille Aloïa, où ils sont bien traités et il fait la connaissance de Caterina, une petite fille cloîtrée dans sa chambre durant la journée, terrorisée par celui qu’elle surnomme « L’homme au chapeau », et qui lui fait « visiter « parfois les recoins de la grande maison, la nuit. D’autres personnes vivent dans la maison : Gennaro, sorte de régisseur, et sa mère Pia, la cuisinière.



Le maître de maison est féru de littérature, possède une immense bibliothèque et se passionne pour un ouvrage, publié seulement en deux exemplaires et ce livre va servir de fil conducteur au récit. Le « De codex animorum » est chargé d’histoire, un exemplaire a coûté la vie : en 806, l’abbaye d’Iona, aux îles Hébrides, a été incendiée et les moines ont péri. Mystérieusement, ils auteurs de l’incendie n’ont pas pu mettre la main sur le livre.



Tout pourrait sembler merveilleux, car plus de coups, plus de brimades, et pourtant Bruno fait des cauchemars qui le laissent épuisée au réveil. Puis, un jour tout s’emballe, lorsqu’on découvre des cadavres en état de décomposition avancée. Tout aussi étrangement, il y a des statues dans le jardin, comme des totems pour éloigner le mauvais sort.



Ce récit nous entraîne vers un mystère de plus en plus opaque, à la limite de la folie, car on ne sait plus si les personnages sont réels ou issus de l’imagination, Antonio Lanzetta nous fait découvrir certes des cadavres, mais aussi de lourds secrets de famille, de vieilles histoires locales sur fond de rancune. En parallèle, il évoque l’histoire de Bruno, des années plus tard, alors qu’il est devenu grand-père.



J’ai adoré ce récit, l’histoire compliquée de Bruno et des autres membres de la famille Aloïa et les ravages de la rancune voire, de la haine. Comment cet enfant qui n’a jamais reçu la moindre marque de tendresse, a été battu, torturé psychologiquement et physiquement pourra-t-il s’en sortir ? En s’inventant un autre univers ? En plongeant dans la folie ?



L’écriture est belle, pleine de poésie, l’univers de l’auteur est intrigant, certes, mais je m’y suis plongée avec délice et je n’avais pas du tout envie d’en sortir. Antonio Lanzetta livre ici, un roman passionnant, addictif, et mérite bien son surnom de « Stephen King italien ». Ce livre m’a fait penser à un autre roman envoûtant : « Le nom de la rose » d’Umberto Eco.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Mera qui m’ont permis de découvrir ce roman et l’univers de son auteur



#LHOMMESANSSOMMEIL #NetGalleyFrance !
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Un thriller psychologique envoûtant, hypnotique, qui vous hantera longtemps après parcouru la dernière page, si perturbant qu'il vous emmènera au bord de l'abyme de la folie !



Cette histoire est celle d’une amitié, de souvenirs brisés et d’un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C’est l’histoire de Bruno, et de l’été où il est devenu "l’Homme sans Sommeil".

Attention aux insomnies !



Antonio Lanzetta, surnommé le « Stephen King italien », fait partie du renouveau qui s’amorce dans le thriller italien. Son premier roman, "Le mal en soi", traduit et publié en France, au Canada et en Belgique par Bragelonne, est nommé par le Sunday Times comme l’un des cinq meilleurs thrillers étrangers de l’année 2019. Écrivain, musicien, chroniqueur littéraire, Lanzetta alterne les points de vue et les époques avec beaucoup de rythme et un sens affûté de l’intrigue pour mieux semer le doute au cœur d’une Italie rurale, profonde, tour à tour cuite par le soleil et détrempée par la pluie, l’Italie du Sud, où il a grandi et vit aujourd’hui.



Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne. Il est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable.



L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C’est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l’imposante bâtisse.



Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d’inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ?



Je remercie @MeraEditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur talentueux que je ne connaissais pas encore, mais que je continuerai à suivre sans hésiter.



La structure narrative bien maitrisée est composée de six parties qui nous plongent de plus en plus profondément dans les méandres de l'esprit tourmenté de Bruno. Il y a de nombreux flashbacks qui alternent entre le présent où Bruno raconte son histoire à Salerne en 2010 et son passé à partir de 1948 où il subit des maltraitances à l'orphelinat. Ce va et vient permet de préserver le suspense de manière efficace jusqu'au dénouement inattendu.



Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'atmosphère gothique angoissante qui devient de plus en plus oppressante au fil des pages. L'intrigue est très prenante, dérangeante, déroutante, car il y a une confusion entre rêve et réalité, entre passé et présent, ce qui crée une sensation de malaise du début à la fin.



Le lecteur est en immersion totale dans la psyché perturbée de Bruno dont le portrait psychologique est détaillé peu à peu au fil des pages. L'épilogue est tout aussi déstabilisant et continue à hanter le lecteur bien au-delà de la dernière ligne. Une belle découverte !
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Sous la pluie

Sous la pluie de Antonio Lanzetta est une nouvelle que les éditions Bragelonne ont eu la gentillesse de m'envoyer en service presse.

Nicola Peluso n'a pas vu son frère Mattéo depuis des années. Il a un énorme choc en apprenant son décès. Mattéo était soit disant revenu au pays (après dix ans d'absence) pour trouver l'inspiration pour son nouveau roman. Mais des incohérences apparaissent vite et Nicola a du mal à comprendre... Qui a pu tuer son frère, et pourquoi ?

Sous la pluie est une nouvelle très courte, mais captivante. Elle est bien écrite, très rythmée et on ne s'ennuie pas une seconde.

Nicola est un homme compliqué, il se pose beaucoup de questions et va évidemment se donner les moyens d'y répondre.

J'ai apprécié ma lecture, mon seul regret c'est que c'est un peu court. Mais ça m'a donné envie de lire d'autres ouvrages de Antonio Lanzetta. Et ça tombe bien, j'ai son roman dans ma PAL :)

Je mets cinq étoiles à cette nouvelle, que je vous invite à découvrir.
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Le mal en soi

Le mal en soi est une sorte de paradoxe. Alors qu’habituellement un thriller tient principalement grâce à son intrigue, celui d’ Antonio Lanzetta vit surtout à travers ses personnages.



La thématique tournant autour de ce genre de tueur en série n’est pas neuve, elle est même usée jusqu’à la corde. L’importance donnée aux personnages est donc d’autant plus prépondérante.



L’ambiance est sombre, très sombre. On pourrait croire qu’elle n’est que ténèbres. Pourtant, une pointe de lumière guide les pas des protagonistes : l’amitié, celle née durant l’adolescence.



Le roman joue avec l’alternance des époques, système narratif bien connu des amateurs du genre, entre l’été 1985 et nos jours. Deux histoires en parallèle, le présent comme une résurgence de cet été et de ses terribles événements passés.



A défaut d’originalité, Antonio Lanzetta fait preuve d’une belle maîtrise pour ce premier roman. Il a su créer une atmosphère et un terrain de jeu denses où dansent des personnages meurtris. Il mise sur l’alternance des points de vue pour nous plonger profondément dans cette Italie rurale où tout le monde se connaît et se cherche.



Le mal en soi, c’est la noire couleur des sentiments. Ceux qu’on éprouve pour ses amis, ceux qu’on ressent au fond de son être. L’amitié pour combattre le mal, est-ce suffisant ?



Les choix narratifs de l’auteur sont assez étonnants (ça tombe bien, j’aime être surpris), puisque les scènes anciennes et actuelles ne tournent pas autour du même personnage principal. Le contemporain de l’histoire est vraiment étonnant. L’anti-héros par excellence. Auteur de True crime, dans un état physique épouvantable suite à un ancien accident. Il souffre à chaque pas, est défiguré de l’extérieur comme de l’intérieur. On est vite emprunt d’une certaine fascination pour lui, entre empathie et pitié.



L’accroche commerciale parle du Stephen King italien. Je n’ai pas vu grand lien entre les deux, si ce n’est cette manière de mettre en scène l’adolescence. Sur ce terrain-là, ils se retrouvent.



Le mal en soi est un roman assez court mais à l’atmosphère suffisamment épaisse pour engluer le lecteur dans les ténèbres. A défaut de proposer une intrigue originale, Antonio Lanzetta démontre qui possède un joli talent de conteur qui mérite qu’on le laisse nous guider dans la noirceur de l’âme humaine.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Bruno est un jeune garçon de treize ans qui vit dans un orphelinat en Italie, où il est harcelé par ses camarades d’infortune et subit les brimades et mauvais traitements des prêtres chargés de leur surveillance. Après qu’un certain Nino ait pris sa défense, Bruno se noue d’amitié avec ce nouveau venu, un étrange garçon qui porte sur le corps les stigmates de graves brûlures. Embauchés comme main d’oeuvre pour l’entretien de la propriété d’une riche famille des environs, ils passent ensemble l’été au manoir. Bruno rencontre Caterina, une petite fille qui déambule en pyjama dans les couloirs et semble vivre au dernier étage de la sombre bâtisse. Caterina confie à Bruno la tâche de veiller sans faille sur son petit chat Mephisto. Plongée dans une atmosphère pesante, la maison semble garder l’empreinte du passé et de la famille qui y a vécu autrefois. Sans parvenir à se l’expliquer, Bruno devient la proie d’étranges rêves et peine à distinguer le réel des songes. Deux cadavres sont bientôt retrouvés semi-enterrés sur la propriété, les carabinieris portent leurs soupçons sur le propriétaire des lieux, le professeur Zeno Aloïa.



Pietro di San Michele est un village de montagne bordé de forêts et de grottes, niché au coeur de la Campanie. La seconde guerre mondiale se termine et les habitants semblent retrouver une vie normale. Les deux enfants, Bruno et Nino, découvrent le manoir et ses environs : d’énigmatiques statues ornent le jardin, une bibliothèque cachée dans une tour recèle de sombres secrets, une maison abandonnée dans les environs semble avoir été le théâtre d’un drame horrible et en garde encore les stigmates. Les deux garçons rencontrent des personnages qui semblent avoir beaucoup de choses à cacher… ou à révéler : Pia l’austère gouvernante, Hans l’allemand qui sculpte des oiseaux dans du bois, et Catalina cette petite fille que seul Bruno semble apercevoir… Intrigant, n’est-ce pas ?



La couverture mentionne l’auteur comme étant le Stephen King italien. Une atmosphère horrifique, un penchant pour la fantastique certes, mais surtout un style sobre et sombre qui évoque les contes gothiques, plutôt que l’écriture de SK. J’ai à plusieurs reprises durant ma lecture songé à l’ambiance ténèbreuse des romans de l’espagnol Carlos Ruiz Zafon, notamment en raison du contraste entre les extérieurs chaleureux et ensoleillés de la province italienne et les profondeurs ténébreuses du manoir et autres dépendances que vous découvrirez par vous même. Croire que les soucis s’effacent au soleil est une aberration, Bruno dont l’âme est profondément perturbée vous le prouvera. Bruno ou l’histoire d’un enfant qui se bat pour échapper à ses traumatismes mais qui est irrémédiablement rattrapé par ceux-ci, d’autant que le mal à l’état pur s’en mêle, ne lui donnant aucune échappatoire.



J’ai retrouvé également quelques points communs avec Donato Carrisi : comme dans les romans de ce grand auteur de thrillers psychologiques italiens, de nombreux personnages se trouvent aux portes de la folie… L’ensemble manque certainement de fluidité, peut-être est-ce dû au fait que j’ai lu une épreuve non corrigée, et le dénouement est un peu trop opaque à mon goût. Le roman se déroule sur plusieurs temporalités et j’aurais aimé que les chapitres consacré à l’âge adulte de Bruno soient plus développés. Toutefois, l’atmophère que l’auteur parvient à créer est terriblement ensorcelante. sur ce point, je parlerai même de pépite… Rien que pour cela, ce roman mérite d’être lu!



Merci aux Editions Mera via Netgalley pour cette découverte.
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Le mal en soi

Je tiens à remercier vivement Lecteurs.com qui m’a sélectionnée pour la lecture du livre « Le mal en soi » d’Antonio Lanzetta, dans le cadre de l’opération « Explorateur du Polar », ainsi que les Editions Bragelonne et Netgalley qui me l’ont également offert. Ce thriller est vrai page-runner comme je les aime.



Alors que je m’étais inscrite un peu par hasard et sans trop y croire à l’opération « Explorateurs du polar », j’avais également postulé via Netgalley. Quelle ne fût pas ma surprise de découvrir deux mois plus tard, le livre dans ma boîte aux lettres. Vu que je n’avais pas encore eu le temps de le lire en ebook, ça n’a été que pur bonheur de le recevoir en broché.



La quatrième de couverture m’avait directement attirée de par le côté un peu glauque de l’histoire. En plus, malgré de très bons auteurs italiens, la littérature policière italienne n’est que peu représentée dans ma bibliothèque. L’accroche commerciale parlant de l’auteur comme du Stephen King italien a eu aussi le don de m’attirer (même si je n’ai pas vraiment compris le lien).



Tout commence de nos jours par la découverte d’un corps décapité et atrocement mutilé d’une jeune fille pendue à un saule à Castellecio dont la tête repose sur ses racines. Toute cette mise en scène rappelle le meurtre similaire qui avait fait trembler ce petit bourg de l’Italie méridionale et plus particulièrement Damiano Valente, ami proche de la victime et écorché de la vie. Devenu écrivain spécialisé dans le true crime, il s’alliera au commissaire De Vivo afin d’enfin mettre hors d’état de nuire, l’Homme du saule comme la presse l’a surnommé.



Aux premiers abords, l’histoire semble avoir déjà été, à maintes reprises, utilisée dans de nombreux thrillers : un individu ne s’étant jamais remis de la mort d’un proche revient des années plus tard à la chasse du terrible tueur qui a remis le couvert. Pourtant, je n’ai pas ressenti de sentiments de déjà-vu et ne me suis absolument pas ennuyée dans ce livre (assez court ; moins de 300 pages) d’Antonio Lanzetta.



Ce dernier alterne le récit de nos jours avec ce qui s’est passé durant l’été 1985 (oh, mon année de naissance ;-) et avec une originalité qui mérite d’être mise en évidence, le personnage principal dans un pan de l’histoire ne l’est pas forcément dans l’autre. Chaque individu est utile au déroulé de l’intrigue et y trouve une place particulière. Le personnage principal, Damiano Valente, est loin des archétypes beau-gosses de certains thrillers et il vous faudra attendre un certain nombre de pages pour comprendre le pourquoi du comment.



L’auteur met l’accent sur les personnages et leurs psychologies tout comme sur les environnements dans lesquels ils évoluent. L’atmosphère est lourde et sombre, ce qui plonge le lecteur à vouloir tourner au plus vite les pages pour en découvrir le coupable. Les indices se mettent en place crescendo et l’auteur distille du suspens à chaque page. Petite déconvenue : ma première idée du tueur fut la bonne. Malgré tout et franchement, j’ai été agréablement surprise par le déroulé de ce thriller qui a répondu à mes attentes.



Premier livre traduit en français pour cet auteur, les débuts sont plus que prometteurs selon moi et je lui souhaite bonne route et qu’il nous fasse encore frissonner de sa plume noire et addictive.
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Tout d'abord, je tiens à remercier la maison d'édition pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour sa confiance.



L'histoire est prenante et le personnage de Bruno est captivant à travers ses différentes facettes ainsi que des événements qui vont lui arriver tout au long du récit.



Rapidement, le lecteur va se retrouver pris dans cet univers entre réalité et illusion ainsi qu'entre le passé et le présent de notre protagoniste. Les passages entre les époques sont bien réalisés et permettent de découvrir notre personnage principal sous un jour plus mature tout en apportant des éclaircissements aux éléments se déroulant dans le passé.



J'ai frissonné plusieurs fois pendant ma lecture. L'ambiance du manoir ainsi que les phénomènes inquiétants qui s'y déroulent pendant la nuit vous donneront des sueurs froides.



L'intrigue compte de bons rebondissements qui vont crescendo et même lorsqu'un mystère est éclairci de nouvelles perturbations font leur apparition.



Le dénouement final est renversant et se clôt sur une note angoissante.



Cependant, j'ai été perdue à plusieurs reprises suite aux retournements de situations paranormales. Bien entendu, c'est ce que l'auteur cherche en mettant le lecteur dans la confusion mais j'avais ensuite du mal à reprendre le fil de ma lecture et j'avais également l'impression de n'avoir pas totalement compris un indice ou une révélation.



Si vous aimez le thriller avec des notes de paranormales et que vous avez envie de frissonner, je vous recommande cette lecture.



J'ai enchaîné les 399 pages de ce roman car je voulais connaître le fin mot de l'histoire. Les chapitres sont assez courts (moins d'une dizaine de pages) et le style d'écriture est de taille standard et serré.



J'ai passé un moment de lecture captivant et la peur s'est invitée à plusieurs reprises ce que j'ai particulièrement appréciée. Cependant, j'ai également été perdue lors de certains passages, c'est pourquoi, je donne la note de 8 sur 10 à ce roman.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

📖Près de Salerne. Peu après la Seconde Guerre mondiale. Bruno vit dans un orphelinat, tenu par un prêtre brutal. De plus, il est le souffre-douleur de certains de ses camarades à cause de sa grande taille. Quand arrive un petit nouveau, Nino. Brûlé sur une grande partie du corps, il ne s’en laisse pas compter et va prendre la défense du jeune Bruno. Quand arrive l’été, les deux garçons sont embauchés dans la maison des Aloia, une riche famille de la région. Que se passe-t-il dans cette maison aux terrifiantes statues ?

***

✒️𝑩𝒓𝒖𝒏𝒐 𝒑𝒐𝒔𝒂 𝒖𝒏𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒏 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒊𝒏𝒄𝒂 𝒍𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒗𝒓𝒆𝒔. 𝑰𝒍 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒊𝒓𝒆𝒓, 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒓. 𝑰𝒍 𝒔𝒐𝒖𝒍𝒆𝒗𝒂 𝒖𝒏 𝒑𝒂𝒏 𝒆𝒕 𝒂𝒑𝒆𝒓𝒄𝒖𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒇𝒇𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆𝒆 𝒂 𝒍'𝒐𝒓𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒓, 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒖𝒏𝒆 𝒐𝒓𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒃𝒊𝒎𝒆𝒆. 𝑸𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒍𝒖𝒊 𝒄𝒂𝒓𝒆𝒔𝒔𝒂 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒉𝒖𝒓𝒍𝒂 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖'𝒂 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒂 𝒈𝒐𝒓𝒈𝒆 𝒃𝒓𝒖𝒍𝒆.

🐦Un jeune garçon qui n’a jamais connu l’amour d’un parent, mais juste la méchanceté et la brutalité de quelques-uns. Bruno n’ose pas lever les yeux, n’ose pas lever la voix, par peur mais aussi parce qu’il sait que cela ne servirait à rien. Un jeune garçon qui va se découvrir et déterrer des secrets longtemps gardés…

📜Antonio Lanzetta relate avec beaucoup d'habileté une histoire qui pourrait presque paraître réelle, tellement les mots choisis et le cadre mis en place semblent tout droit sorti des pages d’un livre d’époque. Le contexte, les détails, l’histoire en elle-même m’a entraînée dans un monde inconnu, où j’ai parfois eu mal pour Bruno, où j’ai parfois eu peur et où j’ai beaucoup espéré.

Une excellente lecture 🖤
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Le mal en soi

Le Mal en soi de Antonio Lanzetta est un polar en deux temps un drame en 1985 non résolu et sa répétition de nos jours. Dans l’Italie profonde dans le village de Castellaccio, les enfants qui sont devenu des adultes qui ont tous suivi de différentes routes se retrouve au village afin de vaincre ce démon a visage d’homme. Un bon roman écrit à l’italienne un peu comme Donato Carrisi le noir le plus total et la confusion jusqu’à la dernière page.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Cette lecture m'a déstabilisée. Quand j'ai lu le résumé, je ne m'attendais pas du tout à cela, et pourtant je n'ai pas été déçue. L'auteur a une écriture particulière et une ambiance sombre à souhait.



On pourrait presque qualifier cette histoire de conte gothique dans cet orphelinat et ce manoir sombre et mystérieux. L'alternance entre plusieurs temporalités donne un très bon rythme au récit et nous donne des précisions nécessaires à la compréhension de l'histoire. Et cette ambiance dans l'orphelinat est glaçante.



J'ai eu un coup de cœur pour cette amitié entre Nino et Bruno, deux enfants qui se découvrent à l'orphelinat, deux passés bien différents et deux enfants pourtant complémentaires. D'ailleurs, j'ai adoré la psychologie des personnages. On voit bien les enfants qui tentent de fuir leurs traumatismes et les adultes qui cachent des secrets.



Le récit est fluide et très immersif. Je n'ai pas vu les pages défiler. J'ai aimé cette frontière très mince avec le surnaturel, cette folie qui semble latente. J'ai aimé ne pas avoir toutes les réponses et j'ai adoré cette fin... J'ai eu un peu de mal à trouver le sommeil la nuit suivante.



L'ambiance est, la plupart du temps, sombre et pesante. On sent l'angoisse, les sueurs froides. L'auteur pose le décors, on ne sent pas venir tout de suite la tension, mais dès qu'elle arrive, nous sommes embarqués dans la terreur que peuvent ressentir les enfants.



Un dernier point, j'ai craqué sur cette couverture sombre et esthétique et le petit relief fait tout son effet. A noter, un détail (qui n'en est pas un), sur les tranches vous trouverez le pays où se déroule le récit, et j'adore cette précision.
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Le mal en soi

Heureux sélectionné de la dernière Masse critique, je remercie évidemment Babélio et particulièrement les éditions Bragelonne pour le bon moment de lecture qu'ils m'ont fait passer avec ce roman d'Antonio Lanzetta que je ne connaissais forcément pas, vu qu'il s'agit de son premier.

La construction de cette histoire n'est pas des plus originale étant donné qu'on navigue entre le passé et le présent comme dans beaucoup de roman.

Le scénario imaginé par l'auteur est particulièrement bien amené pour un premier roman et le découpage des chapitres nous tient en haleine tout du long sans jamais avoir la sensation de s'ennuyer ou d'avoir des temps morts qui pourraient "perdre" le lecteur. J'ai également beaucoup apprécié les différents personnages qui tiennent tous une place bien définie et utile pour l'histoire.

En ce qui concerne l'écriture en tant que telle, elle est très agréable à lire, j'ai vraiment apprécié, mais elle m'a semblé trop stéréotypée dans les codes et il m'a manqué un peu de "folie". Je sais que ça peut paraître paradoxal vu le genre du roman mais c'est ce que j'ai ressenti en cours de lecture. Maintenant, il s'agit là du premier roman pour cet auteur et je ne bouderais pas mon plaisir de replonger dans sa plume si jamais l'opportunité se présente.

Une bien belle découverte que je conseille pour les amateurs de genre

PS : une mention toute particulière pour cette couverture très réussie, car si je n'avais pas reçu ce roman via la Masse critique, je pense que je me serais laissé tenter rien que pour cette raison (il en suffit de peu des fois, mais quand c'est efficace....)

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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Le Stephen King italien, annonce la couverture de ce roman qui paraîtra le 16 janvier.

Je serai très réservée, sur ce roman, qui n'a pas correspondu à mes attentes. Bruno, le protagoniste principal, est un orphelin en butte aux persécutions des autres enfants, mais aussi des adultes, dans son orphelinat. L'été où il sera choisi avec Nino, son ami, pour travailler dans une propriété appartenant à une famille riche, sera déterminant pour lui.

De page en page, nous naviguons entre rêve et réalité, fantastique et quotidien, diverses époques du passé et présent. Cela contribue au suspense, mais cela a induit indubitablement une certaine confusion dans mon esprit.

Il m'a fallu quasiment 200 pages pour enfin accrocher à l'intrigue, ce qui est terriblement long, pour en arriver à une fin qui m'a laissée sceptique.

Ce roman n'était donc clairement pas fait pour moi, j'espère que d'autres, plus sensibles au paranormal, y trouveront leur bonheur.

Je remercie toutefois NetGalley France et MERA éditions de m'avoir permis de découvrir une plume que je n'avais jamais eu l'occasion de lire.



#LHOMMESANSSOMMEIL #NetGalleyFrance
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Mais quelle belle découverte que cet auteur !!!

La comparaison avec Stephen King est tellement méritée : on retrouve cette ambiance glauque propre à Stephen King, on surf sur le fantastique avec le monde des esprits, le surnaturel est ambiant sans qu’on n’y plonge tout à fait vraiment.

Mais ce sont les émotions dans ce roman qui sont plus fortes que tout, l'auteur a su les aborder avec beaucoup de justesse et de réalisme : on ressent de l'empathie, de la colère, du dégoût, de la peur, de l’amour…

Mais les sourires naissent également grâce à Nino, ce personnage bien particulier, on souffre avec cette petite Caterina, on aimerait tant aider Bruno. et le maître de maison qui cache ses souffrances et des secrets. Et que dire de ce policier qui nous énerve tant au début de l'histoire et auquel on finit par s'attacher ?



Pour reprendre le parallèle avec S. King, on retrouve cette écriture fluide et addictive qui possède quelque chose de poétique même dans le glauque, quelque chose de lyrique dans l’effroi. L’intrigue prend un sens bien particulier, une dimension différente grâce au choix des mots, on se sent vibrer avec ces personnages, avec cette maison, ce lieu si singulier où l’on ne ressent que la désolation et la mort, comme si toute joie avait été annihilée à jamais.



Alors que l’intrigue semble se dénouer, je dis bien « semble », il n’est plus possible de refermer cet ouvrage, qui nous offrira moults rebondissements jusqu’à la dernière page.



Un auteur que je vais suivre, et je remercie la maison d’édition pour sa confiance.



A paraître en janvier 2024.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Le commentaire de Cathy :

Antonio Lanzetta nous propose un thriller qui nous fait osciller entre rêve et réalité, un récit avec un côté fantastique qui ne pouvait que me plaire.

Cette histoire débute au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Bruno, treize ans, vis dans un orphelinat près de Salerne, il est soumis au harcèlement constant de ses camarades.

Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l’institution supportable.

L’été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs.

Une nuit, Bruno va découvrir qu’une étrange petite fille, Caterina, semble vivre toute seule au dernier étage de la grande maison, après cette rencontre le garçon va faire d’étranges rêves qui le laissent exténué à son réveil.

La mise au jour, dans la propriété d’Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants.

À qui appartiennent ces corps ?

Cette histoire est devenue très vite prenante, les événements s’enchaînent à un rythme soutenu ce qui n’a fait qu’attiser ma curiosité concernant le mystère qui entourait ce manoir et ces habitants.

L’auteur nous propose un récit sur deux temporalités, ce qui je vous l’avoue m’a beaucoup plus, je me suis tout de suite senti très proche de Bruno, cet orphelin qui du haut de ses 13 ans a déjà vécu des choses difficiles, le harcèlement de ses camarades, mais pas que, les passages où nous découvrons ce qu’il a subit m’ont briser le cœur.

L’ambiance de ce thriller est sombre, troublante, je reste sur ma faim avec la fin que nous propose l’auteur, malgré cette petite frustration, je viens de passer un bon moment de lecture.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Si le Sunday Times parle d’Antonio Lanzetta comme du « Stephen King italien », dites-vous bien que ce n’est pas par hasard.

Avec sa nouvelle sortie, L’homme sans sommeil, aux éditions Méra, l’auteur transalpin nous entraine dans un thriller à l’atmosphère glauque et malsaine, digne du maître de Portland.

En 1948, Bruno, treize ans, est pensionnaire à l’orphelinat de Salerne. Brimé par ses camarades, il subit aussi les mauvais traitements des religieux sadiques qui tiennent l’établissement. Quand arrive Nino, un jeune garçon de son âge, les deux enfants se lient d’amitié.

Cet été-là, les deux orphelins sont engagés pour travailler chez un richissime propriétaire qui les hébergera sur son domaine, régenté par Pia, une vieille gouvernante revêche et mystérieuse. Bruno, sujet à d’inquiétants cauchemars, parcourt les couloirs, la nuit, et y rencontre une fillette terrorisée. Aux abords du domaine, des paysans découvrent des cadavres en état de putréfaction avancée. D’étranges statues peuplent les alentours de la maison. Un sentiment de doute s’installe et on se pose des questions : Qui est Caterina, la petite fille ? Pourquoi a-t-elle si peur de l’étrange homme au chapeau ? D’où viennent ces murmures, ces hurlements de chien ? Quels secrets cache la vieille demeure ?

C’est avec beaucoup de finesse que Lanzetta m’a immergée dans ce thriller au climat anxiogène et au suspense opaque.

En tant que fidèle du King, je dois vous avouer que je n’ai pas été déçue et que la comparaison n’est pas galvaudée !

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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Voilà ici une histoire qui va vous tenir en haleine jusqu'à la fin.

Antonio nous emmène en Italie du côté de Salerne au lendemain de la grande guerre pour nous plonger dans une atmosphère suffocante ou l'angoisse ne cesse de s'accroître au fil des pages.



On va faire la rencontre du jeune Bruno dont l'enfance est plutôt austère qui va se lier d'amitié avec Nino un nouveau pensionnaire de l' Orphelinat.

Ils vont être choisis pour travailler durant l'été dans un manoir d'une richissime famille. C'est alors que Bruno va faire une étrange rencontre et des découvertes qui vont venir le tourmenter pendant ses nuits.



L'auteur arrive a installé avec brio un climat très anxiogène qui fait la force de ce récit avec sa part de mystères et de menaces qui affluent autour de ce lieu où ses deux enfants vont devoir percer les terribles secrets qui recèlent dans chaque recoins de cette propriété.



Même si le côté surnaturel est bien présent dans l'histoire, l'aspect psychologique des personnages est ici prédominant, ce qui va nous rapprocher de Bruno et Nino.

Je ne peux vous en dire plus au risque de vous spoiler.



Le suspense opaque qui reste incessant nous manipule sans faiblir. Il m'a tout de même manqué par moment un peu de rythme sur certains passages un peu trop calmes à mon goût ou je me suis un peu égaré par moment.

Ça reste tout de même une excellente découverte qui va certainement donner quelques frissons à la majorité d'entre vous.
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Ce thriller psychologique est aussi un très bon roman d'ambiance, tirant sur l'horrifique. En posant le décor, l'auteur crée une atmosphère envoûtante qui se fait plus pesante au fil des chapitres. Dans l'orphelinat, elle est poisseuse et malsaine. Dans la maison, elle se teinte de mystère, puis se fait tour à tour inquiétante et angoissante. La tension monte en puissance crescendo.

Il jette également un voile de mystère sur les personnages. Nous ne savons pas trop qui ils sont et ce qu'ils cachent. Quand nous croyons avoir percé un secret à jour, un autre se profile déjà, plus opaque. J'ai rapidement compris celui de Bruno, mais ça n'a en rien gâché ma lecture. Pour tout vous dire, j'avais l'impression de naviguer à vue, entre cauchemars et réalité, la frontière est tenue. J'ai souvent été déstabilisée, dans le flou, limite perdue, mais fascinée par chaque découverte. Comme si j'avais lu plusieurs romans en un.



L'intrigue est bien construite et se découpe en plusieurs parties et temporalités. On alterne les lieux et les époques. Au fil des pages, le mystère s'épaissit, les ombres s'allongent, le mal rôde et la peur s'insinue en nous. Les rebondissements rythment le récit et lèvent un peu le voile de mystère. Ou pas. L'auteur va s'évertuer à ébranler toutes vos certitudes et je peux vous assurer qu'il est plutôt doué pour cela.



Ce livre, c'est aussi l'histoire d'une amitié entre deux enfants unis par un lien indéfectible. Ils sont toujours là l'un pour l'autre. C'est à la vie, à la mort. J'ai adoré ces deux petits bonhommes touchants et attachants. L'histoire de Bruno est bouleversante et m'a beaucoup émue.



Antonio Lanzetta est-il le Stephen King italien ? Je n'aime pas ces comparaisons trop souvent hasardeuses et qui moi, me font reculer. Je dirais que c'est un auteur avec son propre univers et style et qui n'a nul besoin d'une comparaison. Un auteur que je vais assurément continuer à découvrir.



Un thriller très sombre, ensorcelant qui ravira à coup sûr les amateurs de mystères, de manoirs et de secrets de famille. À découvrir !
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L'homme Sans Sommeil : Un tueur qui se nour..

Une spirale narrative où le lecteur est suspendu entre rêve et réalité, entre dimension surnaturelle voilée et explication logique.



Bruno, 13 ans, vit dans un orphelinat, où il n’a pas d’autre choix que d’accepter le harcèlement des autres pensionnaires et les coups et punitions des religieuses et du prêtre de l’établissement. Nino, nouvel arrivant qui prend sa défense, lui permet de rendre sa vie supportable.



« Il avait ce regard qui donnait toujours à Bruno le sentiment d’être à nu, vulnérable, comme si sa vie en dehors de la cave n’avait aucun sens, et que le froid, la douleur, et le goût du sang étaient tout ce qu’il représentait. »



Un coup de chance va apporter aux deux garçons une bouffée d’oxygène : ils sont choisis pour travailler tout l’été au domaine des Aloias, une riche famille de la région. Mais, très vite, Bruno commence à faire des cauchemars inexplicables qui, au réveil, le laissent profondément épuisé. La découverte de plusieurs cadavres dans un état de décomposition avancée apporte un mystère supplémentaire et Bruno et Nino se rendent vite compte que tout le monde semble cacher des secrets.



Bruno et Nino sont au centre du récit. Deux enfants différents, opposés à bien des égards. Mais qui se complètent : là où Bruno est timide, sensible et craintif, Nino révèle un caractère décidé, impulsif et audacieux. Leur relation, assez fusionnelle au début, se transforme au fur et à mesure que l’histoire progresse. Page après page, ils deviennent les deux faces opposées d’une pièce de monnaie.



L’intrigue est minutieuse, elle unit plusieurs lignes narratives, fusionnant la dimension réelle avec le surnaturel, la vie avec la mort. Le récit est soutenu, le rythme dynamique, plein de suggestions qui réveillent nos peurs cachées dans les recoins sombres de l’âme. La plume d’Antonio est fluide, incisive, intense.



« L’homme sans sommeil » peut avoir de nombreuses interprétations, mais celle qui imprègne chaque aspect du livre est que le mal appelle toujours le mal, il se nourrit de peur, de terreur. Il est capable de traverser les siècles et les générations sans changer d’apparence, sans faiblir, laissant une marque sur ceux qui l’ont seulement touché, s’enfonçant dans les profondeurs de la conscience humaine et réapparaissant à la surface lorsqu’elle est en sommeil.



Ce roman est aussi une formidable histoire d’amitié entre Bruno et Nino. Car même s’ils évoluent différemment au fil du récit, leur amitié restera indéfectible.



J’ai trouvé les dialogues efficaces, criant de réalisme, contribuant à me faire respirer l’odeur de moisissure et d’urine dans les cachots de l’orphelinat, à sentir la tension courir sur ma peau lors des terreurs nocturnes de Bruno, à respirer à bout de souffle quand Caterina, la sœur du propriétaire du domaine, apparaît.



Mais je dois vous avouer que j’ai eu du mal à entrer dans le roman, j’ai trouvé la narration assez déstabilisante, je ne savais pas où l’auteur voulait m’emmener. Et puis, à un moment donné, je me suis forcée à arrêter de vouloir me faire un nœud au cerveau et à me laisser porter par les mots et le récit. C’est à partir de ce moment-là que j’ai réellement apprécié « L’homme sans sommeil ».



Antonio nous propose un thriller dans lequel il n’y a qu’une seule certitude, celle que la méchanceté est à la base de nombreuses décisions de l’homme. Le suspense est maintenu à un très haut niveau. Une lecture haletante, à l’architecture qui effraie, intrigue, surprend et émeut.



Plutôt que d’impliquer le lecteur, Antonio le prend par le cou et l’entraîne dans le récit, l’obligeant à participer personnellement aux vicissitudes de Bruno pour résoudre l’affaire, aller au fond d’une histoire sombre pour finalement atteindre la lumière et la vérité finale.



Amateurs du genre, foncez !



« Il repensa à l’orphelinat, aux fissures dans les murs, au sol poussiéreux sous son lit, et à l’erreur qu’il avait commise en croyant que la maison était un endroit sûr où se cacher. Il n’y avait aucun endroit sûr dans ce monde. Il n’y avait que des hommes et le mal qui leur collait à la peau. »



Je remercie Mera Éditions et NetGalley pour cette lecture.



#Lhommesanssommeil #AntonioLanzetta
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