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Critiques de Antonio Lanzetta (101)
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L'homme sans sommeil

Milieu du XX ème siècle, Bruno 13 ans, un orphelin sans défense, est le souffre-douleur des garçons, des religieuses sans coeur et du père directeur, un sadique qui prend plaisir à torturer les petits .

Vient alors le petit Nino courageux et rebelle, couvert de cicatrices de brûlures. Lui seul prend la défense de Bruno.

Arrive l’été. Les orphelins doivent travailler dans des fermes ou des ateliers. Bruno et Nino sont emmenés dans une grande propriété où Bruno, sujet à d’affreux cauchemars, parcourt les couloirs de nuit et y rencontre une fillette terrorisée par un homme au vaste chapeau.

Des cadavres au coeur arraché, des statues avec un oiseau sculpté en main, un voisin effrayant et un étrange maître des lieux concourrent à une ambiance d’effroi et d’incompréhension que Bruno seul ressent et lui font craindre de devenir fou.



L’atmosphère dans lequel nous plongeons tout au long de cette lecture est mystérieuse, effrayante, ombrée d’une inquiétante étrangeté et chargée de détresse.

Bruno, l’enfant qui n’a jamais connu une once d’amour mais seulement la moquerie, l’humiliation, la torture et les méchancetés qui brisent l’être, cet adolescent démuni de tout, acculé et terrorisé, va-t-il développer la haine violente, se refugier dans la folie ou ne plus communiquer qu’avec des êtres inexistants ? Ce roman hors normes m’a dérangée, bouleversée et profondément émue en ce que l’auteur analyse avec compassion et effroi les effets sur l’humain d’une souffrance reçue à la naissance et qui se prolonge la vie durant.



Merci à NetGalley ainsi qu’aux éditions Mera pour cette lecture.




Lien : https://trancheslivres.wordp..
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L'homme sans sommeil

Merci à @netgalleyfrance  et @mera

pour le service presse.

#NetGalleyFrance

#Lhommesanssommeil



1948. Bruno a 13 ans et est persécuté dans l'orphelinat où il vit. Cet été-là, il est embauché avec son nouvel et seul ami dans une maison luxueuse, chez les Aloia. L'ambiance y est mystérieuse entre Caterina, une petite fille qui se cache et ne sort jamais, et des cadavres découverts sur les terres du domaine.



Entre réalité, rêve et cauchemar, Bruno a bien du mal à comprendre ce qui l'entoure ... et nous avec.

Où commence le fantasme ? Où s'arrête le réel, il est très difficile de le savoir. L'adolescent a un don, il est un "homme sans sommeil" et voit des choses que vous et moi ne voyons pas.



Le récit est construit sur trois époques : 1948 et l'arrivée des enfants dans la demeure, 1905 et le début de l'histoire, 2010 et sa fin.

Cette différence de temporalité rythme le roman en dévoilant des pans du mystère. Ou en l'obscurcissant ... pour mieux nous captiver.





La partie ésotérique du roman le fait sortir des sentiers battus et en fait toute l'originalité. Il n'est pas toujours facile à suivre mais nous surprend très régulièrement.



Amateurs du genre, n'hésitez pas à le découvrir.

Ça a été pour moi un réel plaisir de retrouver la plume d'Antonio Lanzetta et ces paysages italiens que j'adore.
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L'homme sans sommeil

Un thriller passionnant et fascinant.



J'ai eu la chance de lire en avant-première ce roman d'Antonio Lanzetta, un auteur italien que je ne connaissais pas encore. (service de presse non rémunéré)



L'histoire débute dans un orphelinat, juste après la seconde guerre mondiale : Bruno, une jeune garçon, y est harcelé par d'autres pensionnaires et martyrisé par un prêtre... Un autre garçon, Nino, va l'aider à se défendre et une amitié indéfectible va se nouer entre eux.

Un été, tous les deux, vont être envoyés à la campagne, pour travailler sur le domaine d'une riche famille, les Aloïa.

Des corps vont être retrouvés non loin de là, des corps mutilés dont le coeur a été arraché...

De plus, Bruno fait de nombreux cauchemars et voit une petite fille Caterina, qui semble vivre recluse dans une des chambres. Elle ne cesse de dessiner un homme qui la terrifie, l'homme au chapeau.



Difficile d'en dire plus sans déflorer l'histoire mais j'ai énormément apprécié ma lecture.

C'est un thriller particulièrement efficace, plein de mystère, dont on tourne les pages rapidement pour savoir la suite. J'ai adoré l'atmosphère dégagée par la vieille demeure, flirtant avec le fantastique, l'écriture est belle et fluide, l' intrigue fascinante, et le suspense est maintenu jusqu'à la fin du roman. Certaines scènes sont dures à lire, violentes. le personnage de Bruno est attachant et tous les autres personnages sont mystérieux et bien dépeints. Mon seul bémol est que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris la fin...



Si vous aimez les thrillers mystérieux, avec du suspense, les histoires de secrets de famille et de vieilles maisons, vous aimerez ce roman à coup sûr !



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L'homme sans sommeil

Peu après la Seconde Guerre Mondiale, Bruno a 13 ans… Abandonné par sa mère alors qu'il est bébé, il est placé dans un orphelinat tenu par des religieuses et un prêtre, subissant leurs sévices permanents. Harcelé par ses camarades d'infortune, il se lie d'amitié avec Nino, nouvel arrivant, et seul à le défendre…

Comme tous les étés, les garçons doivent travailler : Bruno et Nino sont choisis par le régisseur de la propriété d'une riche famille, pour l'aider à la remettre en état avant le retour du maître, Zeno Aloïa. Là, Bruno découvre une maison à l'atmosphère pesante, et fait la connaissance de Pia, la gouvernante, de Caterina, une étrange petite fille malade, et enfin du propriétaire lui-même… Quand des cadavres sont découverts sur les terres Aloïa, Bruno va mener l'enquête, déterrant des secrets de famille…



En refermant ce livre, je suis restée pleine de questions, de doutes et d'incompréhensions… Pourtant, j'ai aimé !!! J'ai aimé la plume de l'auteur, fluide, intéressante, et bien servie par la traduction. J'ai aimé cette histoire d'amitié singulière, entre ces deux garçons fracassés par la vie, et les autres, personnages auxquels je me suis vraiment attachée. J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse de la maison, parfaitement rendue par l'écriture… A aucun moment, même si je ne comprenais pas vraiment l'objectif de l'intrigue, je n'ai songé à refermer ce livre, rempli de rebondissements, d'éléments fantastiques, de suspense.

Merci aux éditions Mera et à Netgalley France. #lhommesanssommeil #netgalleyfrance

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L'homme sans sommeil

Merci aux editions Méra pour leur confiance. L'occasion pour moi d'entrer dans l'Univers d'Antonio Lanzetta.



J'ai donc fait la connaissance de Bruno, jeune orphelin de 13 ans, victime de ses camarades jusqu'à l'arrivée du petit Nino dont l'amitié va se révéler une véritable ligne de vie. Tous les sont engagés pour l'été dans une riche demeure, pour effectuer des menus travaux. Très vite , tout dérape, l'atmosphère sombre de la demeure portée par des statues plantées partout, et des cadavres découverts sur les terres de la famille vont entraîner les deux amis dans une aventure dont ils ne sortiront pas indemnes.



Le premier point d'attache de ce roman , ce sont bien sur les personnages. Bruno et Nino comme deux opposés, sont deux garçons très attachants, chacun à leur façon qui vont nous raconter leurs histoires peu à peu.



Le deuxième point très fort est la narration bien sur. L'auteur nous malmène entre fiction et réalité , entre rêve et conscience, et nous perd dans les méandres de l'esprit de Bruno, saupoudrant le tout de retournements de situations incessants. On est tenus en haleine à la fois par l'enquête pour découvrir l'identité du mystérieux homme au chapeau, mais aussi par le comportement des personnages qui se tenant toujours sur le fil nous interrogent sur leur adhérence au bien ou au mal.



Un récit qui flirte avec plusieurs genres, le polar, le récit gothique ou le roman d'horreur. Un mélange des genres qui réussit bien à l'auteur puisque il a réussi à m'embarquer sans trop de difficultés.



Une belle réussite pour les amateurs de sombre.
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L'homme sans sommeil

L’auteur vous propose un thriller fantastique qui vous fera frémir à coup sûr.

*****

Je vous le dis tout de suite, j’ai beaucoup aimé cette histoire au rythme trépidant qui nous embarque, dès les premières pages, dans un tourbillon de noirceur qui laissera des traces.

C’est un succulent mélange entre « Les autres », « Sixième sens » et tous ces autres films durant lesquels notre rythme cardiaque est mis à rude épreuve. J’ai adoré ces multiples références disséminées çà et là.

L’atmosphère dépeinte est sombre, dérangeante, effrayante. Je n’aime pas mettre une succession d’adjectifs dans mes chroniques mais ce récit est tellement riche de tout cela qu’il est difficile de faire un résumé en un seul mot. De plus, la touche fantastico-horrifique est très bien dosée et je n’ai eu aucun mal à me transposer dans ces lieux anxiogènes souvent synonymes de terreur nocturne.

Antonio Lanzetta a parfaitement orchestré son intrigue dans laquelle nous faisons la connaissance de Bruno et Nino et nous allons les suivre durant cette histoire qui se déroule après la seconde guerre mondiale (en grande partie). Ces deux enfants sauront à coup sûr vous toucher au plus profond de vous-même tant leur innocence bafouée est dépeinte avec beaucoup de sensibilité. Leurs drames, leurs cicatrices seront vôtres.

Il y a énormément d’événements qui n’ont de cesse de chahuter le lecteur (et les personnages), de remettre en doute ce que vous pensiez acquis (ça secoue pas mal). J’ai rarement eu autant d’incertitudes en si peu de temps. Je croyais savoir de quel côté était tel personnage, je croyais savoir à qui me fier, et puis, l’auteur ébranle mes certitudes, me chahute. Me voilà victime de sa plume machiavélique.

La frontière entre le réel et l’imaginaire est ténue et constamment remise en cause. L’auteur s’amuse à nous la faire franchir sans même que nous en ayons conscience. J’ai été bernée plus d’une fois pendant ma lecture, et ce, pour mon plus grand plaisir.

La fin, quant à elle, est très différente de ce que j’attendais mais reste fidèle à l’ensemble de ce récit.
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Le mal en soi

Le journaliste et écrivain Damiano Valente n’est plus que l’ombre de lui-même côté physique : des crises régulières lui rappelle sa mauvaise forme , sa patte folle qui lui donne cette démarche si particulière , chaotique ; cette position debout qui le fait toujours plus souffrir et dont , seule sa cane , lui permet de rester ainsi , découvrant l’horrible , l’indicible , cette macabre vision de ce corps d’une jeune fille a moitié dévoré par les insectes , pendue à ce saule . Mais côté cellules grises , celles-ci fonctionnent toujours à plein régime . Celui que l’on surnomme « le chacal » car il ne lâche jamais une piste criminelle avant de débusquer , bosseur infatigable , la vérité . Son esprit lui souffle avec douleur que cette mort ressemble étrangement à celle de sa meilleure amie d’enfance , Claudia Carbone , disparue puis retrouvée pendue à ce même saule , avec des poupées se balançant aux branches , à proximité . C’était il y a trente et un ans , en cet été 1985 et Damiano s’en souvient comme c’était hier .

A Castellacio , dans ce petit village de montagne , Damiano faisait partie d’une bande inséparable de copains avec en son sein , Flavio , Stefano et ..Claudia . Damiano était le sportif de la bande , un cycliste hors-pair , un futur champion pour lequel tous les espoirs étaient permis . Stefano , le fils d’un entrepreneur local de travaux public , toujours prêt pour les cent coups .. Flavio , lui, est arrivé récemment de Turin après le décès de sa mère et est hébergé par son grand père . un personnage haut en couleur , respecté de tous dans le village et connu comme «  Don Mimi » celui qui résout les problèmes et qui protège le village des malveillants .Comme ces Russo , une famille d’origine napolitaine , bien décidée à imposer ses lois et à faire payer ses « taxes » aux commerces et aux habitants du cru .

Claudia , la seule fille de la bande , est aussi la voisine de Flavio à qui il va apprendre le plaisir de lire ; bientôt elle sera sa petite amoureuse ..avant qu’elle disparaisse soudainement , définitivement .



Pourquoi le meurtrier a-t-il attendu trente et un ans afin de commettre un nouveau forfait ? « L’homme au saule » va-t-il enfin être démasqué avant que d’autres victimes croisent sa route . Comptons sur Le Chacal et sur sa pugnacité , aidé du commissaire De Vivo, pour en venir à bout et venger ainsi la mort de Claudia.



Un roman dans lequel on plonge instantanément , suivant en parallèle ces deux récits à trente et un ans de distance . Le rythme est fluide , les personnages attachants . Comme cette figure anti héroïque de Damiano Valente , au corps fatigué mais à la lucidité toujours vaillante . L’amitié de cette bande d’adolescents est également une véritable lumière en contrepoint des descriptions glaciales de ces meurtres barbares et inhumains .En toile de fonds cette Italie rurale où les conflits se résolvent encore à coup de pistolet , l’esprit de la mafia étant toujours présent .

Une belle surprise .
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Le mal en soi

Durant ces deux jours de neige en Île-de-France j’ai eu le temps de lire quelques pages. Enfin 288 pages pour être exacte. 288 que j’ai dévoré, sans m’arrêter, priant pour que la neige ne s’arrête jamais car je voulais juste terminer ma lecture (pour vous dire, j’étais tellement prise dans ce texte, que je n’ai même pas entendu mon voisin rentrer dans la rambarde après avoir glissé en voiture… heureusement il n’a rien !). Un roman policier que j’ai adoré et comme tout livre que j’ai adoré et englouti, j’ai encore un peu de mal à rassembler mes idées pour vous en parler. Mais voilà, je me lance.



Le mal en soi c’est l’histoire d’adolescents qui deviennent amis, puis d’une des leurs, Claudia, qui meurt tragiquement, assassinée sauvagement et décapitée. On est en 1985, la police n’a pas de pistes et on finit par accuser quelqu’un juste parce qu’il faut un coupable et qu’il a été le dernier à l’avoir vu. Ce quelqu’un, c’est M. Valente, le père de Damiano dit Le Chacal, le meilleur ami de Claudia. Le meilleur ami absent, qui n’a pas su la protéger, qui n’a jamais oublié. Et voilà que soudainement, plus de trente années après ce drame, le tueur refait parler de lui et qu’un nouveau corps est retrouvé…



Racontée ainsi, l’histoire semble banale. Mais il n’en est rien (si si je vous assure !). Car, loin des autres auteurs de roman policier, Antonio Lanzetta ne rédige pas une enquête banale. L’enquête d’ailleurs n’en est pas vraiment une. Dans le texte il s’agit plutôt de comprendre comment on en est arrivé là pour pour trouver le qui. C’est audacieux et ça donne une place de première importance à la victime. L’auteur dépeint l’Italie, on s’immerge dans l’époque, dans les paysages. Comme dans un épisode de Cold Case, l’histoire se déroule sur deux époques. À mesure que les images passées défilent, on comprend la complexité des personnages, la complexité de ce qu’il s’est passé.



J’ai adoré le personnage de Damiano. Un personnage froid en 2016, certes, mais en lisant l’histoire de 1985, on comprend sa souffrance, sa culpabilité, sa peur. Le personnage se dote d’une vraie épaisseur de par son passé, et je n’avais pas encore connu une telle impression en lisant un roman policier.



Le style et l’écriture sont aussi un vrai plus. La lecture du texte est facile, les phrases sont travaillées mais accessibles. On a une certaine douceur dans l’écriture qui contraste au fond avec la noirceur de l’histoire. Pas d’action perpétuelle, pas de coups de feu intempestifs comme dans la plupart des textes policiers. Pas d’arrestation miraculeuse.



Enfin bref, je ne vais pas vous en dire plus parce que je ne trouve même pas les mots. Je vous conseille juste de vous plonger dans ce texte qui est une excellente surprise pour moi. Et je n’ai qu’une seule chose à ajouter : à quand le prochain roman ? 🙂
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Le mal en soi

Je viens juste de refermer les pages de ce thriller addictif, dont la couverture m'avait attiré de prime abord. Je la trouve très belle.

Après avoir lu le 4e de couverture je n'ai pas hésité un seul instant j'avais envie de me plonger dans ce livre et de découvrir la plume d'ANTONIO LANZETTA.

L'écriture est fluide et agréable.

Je ne reviendrai pas sur l'intrigue qui est largement raconté -et bien mieux que je pourrai le faire- par d'autres lecteurs de Babélio.

L'histoire m'a bien sûr emballée mais les personnages également, car je me suis immédiatement attachée à celui de DAMIANO cet écrivain criminologue.

Cette quête de son passé m'a fait ressentir le besoin de poursuivre ma lecture mais j'avais aussi envie de savoir ce qu'il lui était arrivé lors de cet été 1985 car je vivais sa souffrance journalière.

Donc pour moi une belle découverte, et un excellent moment de lecture.

Je lirai certainement avec plaisir le prochain livre de cet écrivain.

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Le mal en soi

Nous voici plonger dans un roman ou suspens addictif avec une lecture sombre et angoissante.

Une histoire terrible d'adolescents en proie a une situation qui tournera très mal et qui laissera a certains d'énormes séquelles.

Nous sommes en Italie dans un petit bourg du nom de Castellacio, c'est la fin de l'été et on va faire la macabre découverte d'une jeune fille pendue a un saule complètement torturée qui va raviver une affaire similaire vieille de 31 ans.

Alternativement nous suivront les deux intrigues qui se rejoindront par un rite démoniaque ou des poupées décapitées seront retrouvées pendues aux branches...

On suivra surtout ce groupe d'adolescents devenus amis et adultes qui passeront de l'innocence à l'horreur, des premiers émois à la jalousie, de l'amitié au mal et de la haine à la mort.



Ce roman m'a plongé dans d'étranges sentiments, de l'angoisse, de l'addiction, de l'empathie et un mal être a comprendre comment peut on basculer entre le bien et le mal.

Comment le cerveau peut nous renvoyer a des événements traumatisants vécus plus jeune.

Malgré l'immense talent prometteur de cet auteur je n'y ai pas retrouver comme cité la "patte" de Stephen King, il y a des similitudes mais le genre n'est pas copié.

Lancez vous dans cet atmosphère sombre et angoissante ou l'aboutissement de l'histoire ne sera dévoilée qu' a la fin.
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Sous la pluie

Ayant beaucoup aimé Le mal en soi, je me suis tournée vers cet autre roman traduit en français: Sous la pluie.



C’est une nouvelle. Donc le ressenti sera court!

J’ai beaucoup de mal avec ce format. Même si j’aime les romans nerveux, j’éprouve énormément de difficultés à entrer dans une histoire d’une trentaine de pages. Je reste frustrée de ne pas passer suffisamment de temps avec des personnages potentiellement attachants.



Toutefois Antonio Lanzetta nous offre une histoire courte mais intense sur les dangers de l’écriture. Toute vérité n’est pas bonne à dire et quand un auteur s’écarte de la fiction pure, il s’aventure sur un chemin miné.

Et même si ces deux frères, Matteo et Nicola ne se sont pas revus depuis des années, les liens du sang restent forts et indestructibles!

Mais la chute de l’un risque bien d’entraîner l’autre sur le même destin!



Petits portraits rapides mais forts de ces deux frères dont le retour sur les terres familiales n’aura pas été une nostalgie teintée de joie…



Une petite nouvelle bien sympathique qui confirme que l’auteur, Antonio Lanzetta, est à suivre, pour ma part, dans un format plus long!
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Le mal en soi

1985. Sud de l'Italie. Claudia n'est plus, victime d'un meurtre et d'une mise en scène macabre terrible.

Elle n'est plus mais ne sera jamais oubliée. Surtout pas par Damiano, victime dans les mêmes temps que son décès d'une agression qui le laissera défiguré, éclopé et accro à la morphine. 

Il est devenu auteur de romans inspirés de crimes réels et quand il est informé d'un nouveau meurtre, plus de trente ans après celui de Claudia, ses démons reprennent de la vigueur... 

Le mal en soi est le premier roman publié en France d'Antonio Lanzetta, auteur italien, que je découvre donc, avec en bonus, une nouvelle qui m'attend dans ma liseuse: Sous la pluie.  



La structure du roman oscillant entre passé et présent, désormais classique, instaure un rythme nerveux de lecture, creuse le fossé entre ce que Damiano, Flavio et Stefano étaient et ce qu'ils sont devenus et éparpille les pièces d'un puzzle qui ne trouvera son dénouement que dans les dernières pages. 



C'est un thriller assez court et l'auteur a réussi tout de même a brossé un grand nombre de portraits au fil de son intrigue autour d'un serial killer. 



Toutefois, je déplore un manque d'informations sur la motivation du tueur et sa personnalité, tout comme quelques précisions sur certains personnages dont les conditions de vie actuelles restent absentes ou superficielles.



J'avoue avoir eu davantage d'intérêt à découvrir la jeunesse de ce groupe d'amis et essayer de deviner leur avenir, qu'à les suivre au présent lors de ce nouveau meurtre, plus de trente ans après. 



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Valente, handicapé dans sa chair, hanté par le drame de cet été 85 et prisonnier de ses démons. Sa vie s'est arrêtée et on sent qu'il ne trouvera la paix qu'avec la résolution de ce nouveau meurtre. J'ai été touchée par son parcours personnel, la persécution dont il faisait l'objet quand il était jeune adolescent et l'agression qui l'a fauché en pleine course.



Le personnage de Flavio est très intéressant également, parce qu'une idylle est morte dans l'œuf, que cela a changé toute son existence sans jamais éteindre sa rage, et que tout comme Valente, son parcours personnel est loin d'être un paradis sur terre.  



La plume de l'auteur est agréable et addictive. J'ai apprécié sa manière de décrire la vie dans une Italie rurale, avec des luttes quasi mafieuses même au sein d'un petit village et le tempérament sanguin de ses habitants qui préfèrent régler leurs comptes entre eux et dans le sang. 



Malgré l'insouciance et les rires de jeunes adolescents des années 80 en vacances d'été allant s'ébrouer dans les ondes claires et fraîches, ce roman est sombre, marqué par cette jeunesse écroulée en plein élan de vie, voilé par le fantôme de celle qui n'est plus.



Une agréable lecture, rapide et incisive, et un auteur que je vais suivre... 
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Le mal en soi

Le corps d’une jeune fille est retrouvé pendu à un arbre en pleine forêt, décapité. Ce meurtre n’est pas sans rappeler celui d’une autre jeune fille, trente ans plus tôt, à Damiano Valente, écrivain surnommé le Chacal. Le premier meurtre était celui d’une de ses amies proches, Claudia, raison pour laquelle il est bien décidé à découvrir qui est l’auteur de ces atrocités.



L’auteur nous plonge très rapidement dans l’ambiance puisque le livre commence avec la découverte du corps. On ne nous épargne aucun détail. La plume de l’auteur est particulièrement fluide et addictive. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre une fois ouvert. On alterne entre deux époques : la période actuelle où on suit l’enquête d’une part mais aussi l’assassin d’autre part, et l’année du premier meurtre en 1985 où on suit le groupe d’ami dans lequel évoluaient Damiano Valente et Claudia. J’ai beaucoup apprécié cette alternance passé-présent qui permet, petit à petit, de découvrir ce qui s’est passé en 1985 mais aussi de découvrir certains personnages plus jeunes, avec des caractères différents, des vies différentes… toute la question étant de savoir comment ils ont pu changer à ce point.



On croise beaucoup de personnages, mais les plus marquants sont ceux que l’on retrouve en 1985 et aujourd’hui. Même si la vie de chacun a évolué différemment, les évènements de 1985 auront été le facteur déterminant de cette évolution.

J’ai particulièrement aimé le personnage de Valente. Il est écrivain et traite les sujets de meurtre. Lui qui pratiquait la course à pied de compétition lorsqu’il était jeune, se retrouve handicapé à vie, obligé de marcher avec une canne, constamment sous morphine. Mais ça ne l’empêchera pas, dans ce livre, de courir après le tueur et se mettre en danger en toute connaissance de cause.



Concernant l’intrigue, j’ai malheureusement deviné assez rapidement qui était l’assassin. Techniquement, rien ne le laisse supposer, mais un détail en particulier a attiré aussitôt mon attention. Pour autant je n’ai pas été déçue de cette lecture puisque même si je n’ai pas été surprise sur ce point, je n’avais pas vu venir d'autres éléments qui pour le coup ont vraiment été une surprise. Par ailleurs comme je l’écrivais plus haut, l’écriture de l’auteur est vraiment addictive, si bien qu’on est complètement happé dans l’histoire, et qu’on veut savoir comment les choses ont pu en arriver là et comment elles vont se terminer.



Je n’aurais donc pas vraiment eu la surprise totale de l’auteur des meurtres, mais malgré tout j’ai passé un excellent moment avec ce livre qui présente des écorchés de la vie avec un "avant-après" saisissant.

Un grand merci à Bragelonne et à Babelio pour cette très sombre mais belle découverte !
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L'homme sans sommeil

L'homme sans sommeil est un très bon thriller fantastique qui flirte avec l'horreur. Déjà le contexte de la fin de la seconde guerre mondiale est bien choisi. Dans une ambiance un peu gothique, on va faire la connaissance d'un adolescent, Bruno qui vit dans un orphelinat dirigé par des bonnes soeurs. Isolé et solitaire, il n'attend plus qu'une chose : que l'été arrive afin d'aller travailler dans un environnement différent. Coup de chance, le seul autre garçon avec qui il s'entend, Nino, est également choisi pour travailler sur les riches terres de la famille Aloïa.



Dès les premières pages, on se rend compte que le roman nous fait voyager dans plusieurs périodes. L'alternance des époques est importantes pour mieux comprendre les événements.



J'ai beaucoup aimé Bruno. Il m'a fait beaucoup de peine et on se rend compte du traitement horrible qu'on lui afflige à l'orphelinat. Timide et réservé, il n''aspire qu'à une vie calme et tranquille. Humilié à longueur de temps, c'est pourtant lui qui va subir le courroux du père Mario qui n'hésite pas à se montrer violent dès lors qu'il estime qu'un enfant doit être remis dans le droit chemin.



J'ai été captivée par ce roman que j'ai dévoré. Il m'aura vraiment fait passer un excellent moment de lecture, en raison de tous ces ingrédients que j'aime : La maison effrayante, les secrets de famille, la guerre, la folie, les ombres dans la nuit, la violence d'une institution censé protéger les enfants, le premier amour, la quête de soi... autant de thématiques dont je raffole et qui sont dosées avec justesse. J'ai vibré avec Bruno et j'avais très compris un des éléments clefs du roman, mais les révélations ne sont pourtant pas décevante, car certaines je ne les ai pas vu venir.



L'homme sans sommeil se pose comme un excellent thriller du genre horrifique-fantastique. Fort de ses deux héros adolescents qui se complètent, il vous fera frémir et vous volera un peu de votre sommeil. Me concernant, j'ai passé un excellent moment et je ne peux que le recommander !
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L'homme sans sommeil

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier les Éditions Mera pour m'avoir proposé leur livre en SP via le site SimPlement.



Concernant la couverture, son côté sombre nous donne le ton en nous promettant une lecture angoissante. J'aime le fait que la petite fille soit de dos, c'est assez peu commun (du moins dans mes lectures), ainsi que la forêt floue en arrière plan. C'est simple, mais cela fonctionne.



Concernant la plume d'Antonio Lanzetta, je l'ai trouvée fluide et agréable, angoissante à souhait, entre oppression, folie, fantastique, réalité et temporalité, avec une très légère pointe d'horreur. Il est décrit comme le Stephen King italien, et c'est vrai que j'ai retrouvé un petit quelque chose du king, dans l'ambiance glauque, la complexité de l'âme humaine et la façon de gérer son histoire. Une plume qui fonctionne à la perfection !



Nous sommes donc en Italie, un peu après la Seconde Guerre Mondiale. Bruno est un adolescent de treize ans, grand et fin, surnommé l'épouvantail par les autres enfants de l'orphelinat, dont il est le souffre douleur. Le traitement qui lui est infligé là-bas m'a hérissé ! Les enfants sont cruels entre eux, c'est bien connu, mais comment des adultes peuvent-ils faire de telles choses ?

C'est néanmoins là-bas qu'il va faire la connaissance de Nino, un nouvel arrivant qui va prendre sa défense. Tous les deux vont devenir inséparables.



Au cours de l'été, ils vont tous les deux être embauchés par un riche propriétaire, Zeno Aloïa, pour s'occuper de son domaine, avec ses deux domestiques, Pia et Gennaro. C'est une belle opportunité pour eux. Surtout qu'ils sont accueillis avec gentillesse, ce qui les change grandement.



Mais, très vite, Bruno s'aperçoit que quelque chose ne va pas. Il a une impression bizarre dès qu'il s'approche et entre dans la villa : les statues étranges qui l'entourent l'effrayent et il a la désagréable impression d'être épié. Sans compter que sa santé se détériore peu à peu : il a des maux de tête, il se réveille plus fatigué qu'avant s'être couché... Et que dire de Caterina, cette petite fille qui vit enfermée à l'étage ?



J'aimerais vous en dire plus sur l'histoire en elle-même, mais ce serait vous spoiler, donc je vais me retenir. ;-)



Bruno m'a beaucoup touché par ce qu'il dégage. C'est un garçon solitaire, gentil et calme qui ne demande qu'à avoir des amis, une famille (même si vu son âge il a fait une croix dessus) et une petite vie tranquille. Il est plutôt timide et couard au début, mais ce qu'il va vivre va forger son caractère et lui donner plus de force et de courage. La compagnie de Nino, plus spontané, plus perspicace et avec plus de caractère, va aussi aider à l'endurcir un peu. Ils forment un duo complémentaire très agréable à suivre.



La temporalité m'a un peu dérangée, au tout début, parce que l'on commence en 2010, avec un Bruno adulte et grand-père. Puis, sans prévenir du changement de date, on passe au Bruno de treize ans. Et ce, plusieurs fois. Seuls les passages en 2010 sont datés. Dans les passages de l'après Seconde Guerre Mondiale, on revient aussi dans le passé du début des années 1900. Idem, sans mention de date. Je trouve ça un peu dommage, même si on se fait facilement aux changements de temporalité.



Antonio Lanzetta installe avec brio une atmosphère angoissante, lourde et anxiogène pour les personnages comme pour le lecteur. Il joue avec les limites de la réalité, du rêve et de la folie, du fantastique et du réel, du bien et du mal. Il brouille assez bien les pistes pour que le doute plane le plus longtemps possible (même si j'ai compris quelque chose d'important vers le quart du roman). Mais cela ne m'a pas fait bouder mon plaisir, parce que l'auteur avait encore bien des choses sous le coude, avec un suspense qui tient jusqu'à la dernière page.



La fin m'a un peu fait douter et je me suis demandée si j'avais bien compris où voulait en venir l'auteur. Mais je la trouve néanmoins parfaitement adaptée à ce roman.



En résumé, j'ai passé un excellent moment entre les pages de ce livre qui n'est pas passé loin du coup de cœur et que j'ai dévoré en moins de vingt-quatre heures. J'ai adoré l'ambiance à la limite du roman noir gothique, un peu glauque, angoissante et mystérieuse qui nous réserve moult surprises, et où rien n'est tout noir ou tout blanc. On oscille entre réel et folie avec un côté fantastique sombre très plaisant, jalonné de secrets. Les personnages sont torturés, mais aussi très travaillés psychologiquement. Je recommande les yeux fermés.
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L'homme sans sommeil

L’auteur, Antonio Lanzetta, que j’avoue humblement n’avoir jamais lu auparavant et qui m’était totalement inconnu, m’a été présenté comme étant le Stephen King italien. Le moins que je puisse dire, c’est que la comparaison n’est pas anodine. Elle peut être lourde à assumer. D’ailleurs, je ne m’aventurerai pas sur ce terrain car je n’aime pas trop faire des comparaisons entre les auteurs qui doivent avoir chacun leur style, leurs qualités voir quelques défauts même si tout ceci est subjectifs. Et puis, mes lectures de Stephen King remontent à si longtemps que ce serait sans fondement.

En revanche, je puis dire que j’ai pris du plaisir à lire et découvrir ce roman classé dans le registre des thrillers. C’est déjà bien non ?



« L’homme sans sommeil » se lit aisément et même si au tout début, on doute un peu de ce que l’on croit comprendre, qu’on se demande si on a bien lu… On est vite conforté ou non dans nos impressions et on plonge dans l’intrigue.

J’ai pris mon temps pour lire ce roman qui a une longueur parfaite. Ni trop, ni trop peu. J’ai eu envie de m’immerger et de vivre complètement cette histoire. Parfois, on dévore littéralement un livre, mais on est aussi un peu déçu du coup de quitter tout ce que nous happait.

Les personnages sont en nombre raisonnable et on les identifie très bien. Aucune confusion. Chacun a son importance et amène une pierre à l’intrigue qui elle-même est bien construite. Pour une fois, je n’ai pas tout deviné à l’avance avec des ficelles plus ou moins grosses et sans être non plus totalement surprise, c’était agréable.

Je n’en dirai pas beaucoup plus car je trouve que ce serai vous gâchez votre lecture. Entrez donc dans cette histoire venue du passé qui n’est peut-être pas terminée.



Une petite remarque sur la belle couverture de ce livre. Beau choix d’illustration, de couleurs, de typologie… Sobre, mais efficace tout en étant élégant.


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L'homme sans sommeil

L'homme sans sommeil d'Antonio LANZETTA

Alors tout d'abord, je ne connaissais pas du tout cet auteur. Ce qui m'a donné en vie c'est son surnom "Le Stephen King Italien". Et bah je dois dire que je suis d'accord.

L'histoire est complète, travaillée, détaillée. Pour le coup, j'ai presque cru qu'il s'agissait d'une histoire vraie, tellement les mots choisis et le cadre mis en place semblent tout droit sorti d'un ancien livre.

L'histoire est racontée avec des alternance entre plusieurs temps, le passé et le présent, ce qui permet d'avoir les faits et de comprendre les détails par rapport au passé de l'enfant.

L'ambiance est vraiment glauque, j'ai eu un peu de mal au début à me mettre dedans.

Les deux enfants, je dirais son drôlement complémentaires, mais je ne peux pas vous dire pourquoi .. J'ai bien aimé cette limite très légère entre le surnaturel et la réalité. Même moi je me suis demandée, si cela ne pouvait pas être vraiment possible. Le suspense était grandement présent.

Merci aux MERA éditions de m'avoir permise de lire ce livre.


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L'homme sans sommeil

A partir de l'arrivée des garçons chez les Aloias , l'ambiance du roman va totalement changer. Antonia Lanzetta nous décrit les lieux avec une narration particulière qui m'a un peu déstabilisée, mais avec beaucoup de réalisme en y incluant tension et intrigue. Le changement de comportement de Bruno et l'arrivée de ses cauchemars va amplifier ce ressenti qui sera présent jusqu'à la fin du livre. Certains personnages ont des abords sombres et des secrets bien enfouis et j'avoue avoir eu du mal à me repérer dans les différentes périodes évoquées et les retours dans le passé. Pourtant grâce à l'habileté de l'auteur je me suis laissée porter par les évènements et révélations qui ont leur part de surnaturel et d'imaginaire ce qui m'a permis de me faire ma propre idée entre passé, présent, rêve ou réalité.



C'est un thriller très différent de ce que je peux lire habituellement. Le mal est l'acteur principal de l'histoire car il est incrusté partout (lieux, personnages ...) . Nous sommes bien loin des enquêtes organisées, structurées et cadrées. Antonia Lanzetta laisse au lecteur la possibilité de se faire son propre jugement tout en le déstabilisant avec de nouvelles révélations. C'est un véritable page-turner.



Je vous conseille cette lecture pour son originalité, sa narration, le jeu mené par Antonio Lanzetta avec son lecteur et sa magnifique couverture qui ne peut qu'attirer dans les rayons des librairies.
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L'homme sans sommeil

Entre roman noir et thriller psychologique, ce livre nous plonge dans une ambiance sombre, angoissante, oppressante.



Trois temporalités pour nous dépeindre le commencement, l'enfance et la fin. Elles s'entrecoupent et nous permettent peu à peu d'assembler les pièces du puzzle.



Un récit qui ne va nous plonger dans la peur et l'angoisse de ses personnages. Avec aussi de jolis moments de tension.



On s'immerge dans son intrigue, dans sa complexité travaillée avec finesse. Elle nous retourne le cerveaux tant on navigue entre réel et rêverie. On cherche à comprendre le trouble qu'elle crée en Bruno mais aussi en nous.



La peur, la vengeance et l'ésotérisme vont nourrir le texte. Dans cette ambiance lourde d'après guerre. Dans cet orphelinat où d'horribles sévices sont commis. Dans cette belle maison avec son jardin où des statues sont là pour éloigner le mal. A travers la découverte des cadavres.



C'est aussi l'enfance et l'amitié. Bruno qui a toujours été persécuté va se faire un ami, Nino. Deux personnalités très différentes et en même temps complémentaires. Grâce à lui, Bruno va s'ouvrir et affronter les obstacles.



Le lien plus troublant aussi qui se crée avec Caterina, cette petite fille qui vit recluse dans la maison et tire Bruno de son sommeil.



J'ai adoré l'ambiance et sa psychologie travaillée avec finesse. Je me suis attachées à ces enfants qui feront preuve d'une grande bravoure malgré leurs peurs. J'ai adoré être troublé par son intrigue. Entre réel et fantastique, ce roman nous embarque, nous perturbe et ne nous lâche pas. Sans oublier des révélations surprenantes.



Après en avoir tourner la dernière page, je me sens encore un peu perdue. L'impression qu'il me manque encore un élément parce que la fin n'en est pas vraiment une et c'est juste parfait.



Une excellente lecture.
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L'homme sans sommeil

L’auteur a su me ferrer dès le départ avec un prologue et un 1er chapitre intrigants. Ce n’est qu’ensuite qu’on se retrouve en 1948, à l’orphelinat. Une ambiance noire entre les conditions de vie et le harcèlement que subit Bruno. .



Comment ne pas s’attacher à lui ? Entre la méchanceté des gamins et celle des dirigeants de l’orphelinat, il n’a pas la vie facile. Une atmosphère sombre dans laquelle l’auteur a su m’immerger.



L’arrivée de Nino va rendre les choses plus supportables. Une amitié va naître entre ces deux gosses, pourtant opposés de caractère. Nino est plus audacieux, pas de genre à se laisser faire.



Après leur départ chez les Aloïa, l’atmosphère change. Des moments heureux pour les enfants, mais très vite l’ambiance devient de plus en plus lourde. Ce que voit Bruno est-il réel ? Est-ce le fruit de son imagination ? L’ambiance pèse de plus en plus lourd sur nos épaules, sans que l’on sache vraiment pourquoi. C’est très bien fait !



C’est un thriller oui, mais ce que j’appellerais un roman d’atmosphère, psychologique. Plus on avance et plus ça devient étrange, oppressant. Et captivant.



Il n’y a pas d’action toutes les deux pages, mais plutôt un sentiment qui s’installe. Une sorte de curiosité, de tension, qui m’ont poussé à aller plus loin, à en savoir plus. Qui est cette mystérieuse Caterina que rencontre Bruno ? Est-il en train de devenir fou ou y a-t-il autre chose ?



Plus les pages défilaient et plus j’avais envie de comprendre, de dénouer le fil entremêlé par l’auteur.



C’est mon 1er roman d’Antonio Lanzetta. Et je suis ravie de l’avoir découvert. Il a su m’entrainer, me prendre au piège de son roman. Une plume efficace, assez visuelle et rythmée. Des chapitres courts et dynamiques. Une lecture assez « déroutante » mais excellente !
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