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Critiques de Antonio Ortuño (12)
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Méjico

On connaissait le Mexique des réfugiés républicains espagnols à travers les romans de Jordi Soler qui était parvenu à retracer le parcours de son grand-père, un combattant parmi tant d'autres accueilli grâce à la politique du président Lázaro Cárdenas del Río. C'est au tour du romancier Antonio Ortuño de s'attaquer à sa mémoire familiale via le destin mouvementé de descendants de militants exilés. On ne peut qualifier Méjico de roman autobiographique. C'est un grand roman noir duquel, en dépit de la distance instaurée par l'auteur, s'échappent au détour d'une phrase ou d'un chapitre ses souvenirs familiaux, des anecdotes héritées des grands-parents, des paroles de chansons qui ont survécu à la traversée de l'Atlantique comme elle ont pu perdurer de l'autre côté des Pyrénées.

Méjico (avec un J, una Jota, l'explication se trouve malicieusement dissimulée dans le texte) est un récit implacable qui synthétise la relation violente entre l'Espagne et le Mexique à travers les aventures souvent tragiques de combattants anarchistes.



"Le fracas n'attira personne. A Méjico, un coup de feu était une fleur dans un jardin ou la pluie sur le visage, un phénomène qui n'intéressait personne, sauf ceux qui pouvaient en profiter. » La violence exacerbée est le moteur des romans de Antonio Ortuño parce qu'elle est indissociable de l'histoire de son pays, à tel point que son très bon roman La file indienne, sur le massacre de San Fernando est particulièrement éprouvant à lire. Dans Méjico, la violence subie par les militants et grévistes dans l'Espagne des années 20, la violence de la guerre civile espagnole, la violence de l'exil, d'abord dans les camps de concentration français puis dans les pays d'Amérique du sud, est comparable à la violence quotidienne qui broie les vies des citoyens depuis de nombreuses années. L'écriture est comme toujours chez Ortuño remplie de hargne, de cynisme et d'une brutalité prompte à dépeindre une horreur devenue banale.



Heureusement, Méjico est aussi un roman sur les idéaux et l'engagement. La figure quasi messianique de Buenaventura Durruti« (...) en entendant les paroles enflammées de Durruti, ce type aux yeux bridés comme un Chinois et aux principes de bon catéchiste (...) » se détache et se retrouve dans les agissements de certains personnages qui ont la fidélité à leurs convictions chevillée au corps, prêts à tous les sacrifices, quite à devenir les derniers des Mohicans: « Mais la vie n'est pas si salope, mon cher. Tu sais ce que j'ai ici? Tiens, laisse-moi sortir mon portefeuille. Voilà. C'est un magazine, un morceau de magazine, daté du mois d'août 1944. C'est en français, je l'ai trouvé par hasard chez le coiffeur. C'est sorti, il y a moins de deux ans. Tu vois ça? C'est Paris. Les Alliés à Paris, après avoir mis à la porte les putains de nazis. Et ça c'est le drapeau de la République, sur un tank, oui. C'est les nôtres, merde, qui entrent à fond dans Paris. Et celui-là? Putain de la Vierge Marie, si c'est pas León, le fusil à l'épaule! regarde! regarde! Il est debout. »

Les histoires qui bondissent et rebondissent de décennies en décennies permettent au lecteur de recoller les morceaux d'une mémoire fragmentée. C'est un jeu de piste auquel on se livre d'autant plus volontiers que l'odyssée triste et passionnante des exilés s'achève dans un pays d'accueil aussi oppressant que la terre qu'ils ont quittée.

Je remercie les éditions Christian Bourgois pour l'envoi de ce roman reçu dans la cadre de l'opération Masse Critique.
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Olinka

Olinka, c’est un complexe de luxe dont la construction à, Guadalajara, se fonde sur diverses escroqueries, notamment via l’appropriation illégale de terrains publics. C’est un complexe de luxe qui ne sera jamais terminé car l’escroquerie sera découverte avant, et l’un de ses instigateurs sera mis à l’ombre. Enfin, instigateur, plutôt un homme complaisant qui, par loyauté envers son beau-père, va payer pour lui cette escroquerie. C’est ainsi qu’Aurelio Blanco restera quinze ans en prison, ce alors qu’il lui avait été promis qu’il n’y resterait que bien moins longtemps. A sa sortie, qui signe le point de départ du roman, nous le suivrons, d’abord pendant sa réacclimatation à la société, pas toujours facile après un tel laps de temps, puis face à la vengeance qu’il a ourdie contre son beau-père, qui ne se passera pas du tout comme prévu.



Dans ce roman, passé et présent se mêlent pour mieux nous conter Olinka, ce rêve de complexe de luxe qui n’arrivera pas à terme, et comment, dans cette ville mexicaine gangrénée par la corruption, il est possible de devenir démiurge, à condition d’avoir plus d’argent et de pouvoir et que les autres. Nous oscillons ainsi entre descriptions d’une Olinka rêvée, idéale, comme elle aurait dû être, et ce qu’elle est finalement devenue, laissée à l’abandon, n’ayant que quelques habitants, dont le beau-père d’Aurelio. Nous découvrons également comment, en quinze ans, chaque personnage du roman a évolué, principalement de l’ascension à la chute, jusqu’à une fin plutôt inattendue, non dénuée d’humour et de légèreté du fait de ce surprenant dénouement. Les différentes temporalités sont bien amenées et permettent une lecture fluide et plaisante, même si je ne pense pas en garder souvenir très longtemps, l’ensemble manquant malheureusement d’originalité et de densité pour vraiment m’interpeller sur le long terme.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Méjico

Moi je suis mexicain

Et j'en fais mon orgueil

Depuis que je suis né

Je méprise la vie

Aussi bien que la mort



Un thriller historique truculent, difficile à lâcher une fois entamé. L'auteur nous embarque dans deux histoires, celles de deux générations emprises avec l'Histoire.

On suit d'un côté, en terre d'accueil mexicaine, à Veracruz, 1946, la fuite de Yago et Maria, Yago qui s'était résigné à tout. À la guerre, au camp de concentration, à la mitraille qui avait défoncé sa jambe, à la France, au navire, à la république dominicaine, exilés espagnols, réfugiés de la guerre civile espagnole et le nazisme.



...le mois de février 1940 étant déjà bien avancé, avec la France en guerre et les ports transformés en bains de sang d'hommes et de femmes de toute la planète, avec de très bonnes raisons de fuir les Nazis et la vague de collaborateurs qui les accompagnaient, ils embarquèrent.



De l'autre, Omar, petit-fils de Yago et Maria, à Guadalajara, 1997, sous le joug de la mafia mexicaine, qui traversera l'Atlantique dans l'autre sens, pour fuir en Espagne. Haine et vengeance seront au coeur de sa fuite.



D'autres personnages, hauts en couleur, rentrent dans cette danse violente et macabre, des personnages entre qui s'était développée une haine née de rivalités et poursuivie au fil des batailles et des exils, jusqu'à ce que le sang coule.



Un récit déstructuré, Antonio Ortuño nous trimbale d'une histoire à l'autre, avec ardeur, vivacité, violence et humanité. Un cocktail détonant qui fonctionne très bien.

Je remercie vivement Babelio et les éditions Christian Bourgois. L'Histoire du Mexique est passionnante et riche; quand la plume est à la hauteur de cette Histoire, il est difficile de ne pas apprécier. Découvrir un auteur, aimer le sujet, aimer sa plume, c'est donc un joli cadeau que je suis ravie de vous faire partager ;-)



Spanish bombs

Rock the province

I'm hearing music

From another time

Extrait de "Spanish Bombs", chanson du groupe The Clash (1979)
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Olinka

« Olinka » décrit la réalité du Mexique contemporain, rongé par les guerres et l’argent des cartels, autant que par la corruption des autorités et la violence de la police, avec une rare puissance narrative. Aurelio Blanco, son protagoniste, a passé près de quinze ans en prison, pour avoir accepté de porter la responsabilité d’une escroquerie, dans le financement frauduleux d’Olinka, un complexe urbain de grand luxe, aux portes de Guadalajara, la capitale du Jalisco, l’un des états les plus dangereux du pays. Ainsi sauvait-il la mise de son beau-père, le patriarche de la famille Flores, dont son avocat, au moment où il quitte le centre pénitencier, lui conseille de se méfier, lui prédisant qu’il n’a comme intention que de vouloir définitivement l’éliminer. Aurelio, pourtant, n’a lui-même qu’une obsession : récupérer ce qu’il pense lui avoir été volé, son temps (le vieux Flores lui avait promis de tout effectuer pour le faire libérer rapidement), sa fille (que sa femme, l’ayant quitté, l’empêchait de voir), l’argent qu’on lui avait promis. Avec dans la tête un fort désir de vengeance, nourri par toutes les brutalités subies en prison… Pourtant, l’histoire prendra un tout autre tour ! La grande force du roman d’Antonio Ortuño est de proposer à la fois le portrait d’une victime, cet Aurelio Blanco, devenu l’homme-objet sexuel, le « Chien » de sa voisine adolescente, beaucoup plus riche, qui se mariera avec elle pour l’avoir mise enceinte, avant de finir en prison comme bouc-émissaire des malversations familiales, et le portrait acide d’une ville, Guadalajara, cité au glorieux passé fantasmé, mais creuset de tous les maux du Mexique actuel, avec ses projets immobiliers démesurés et la gangrène de l’argent, des trafics de toute nature, de la violence de l’Etat, des cartels et des gangs. Le roman noir est toujours au meilleur quand il marie ainsi le destin d’un individu ou d’un clan aux affres d’un monde social, et Antonio Ortuño, après « La file indienne » et « Mejico », montre une nouvelle fois qu’il sait appliquer cette recette avec succès !
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Olinka

En réponse au rêve utopique d'un artiste de créer une ville prestigieuse pour les génies, un promoteur véreux décide de créer un complexe de villas luxueuses, près de Guadalajara, ville en pleine expansion.

Il s'entoure de financiers corrompus et d'hommes de main violents pour parvenir à ses fins. Mais une enquête interrompt le projet.

Et c'est à son beau-fils, surnommé Le Chien par sa femme, qu'il demande d'endosser la responsabilité de l'escroquerie.

Après 15 ans de prison, Blanco veut se venger et récupérer sa femme et sa fille.

Mais il est toujours le pauvre petit voisin, épousé faute de mieux pour sauver la réputation d'Alicia enceinte. Et celui qui a toujours été manipulé par son beau père.

Sa vengeance prendra donc une forme inattendue et l'argent et la corruption continueront à régner, balayant les utopies.
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Olinka

Je connaissais surtout la #PulpFiction américaine, et c’est avec bonheur que je découvre que la littérature mexicaine peut faire mieux encore dans le genre.

Olinka, c’est l’histoire d’un terrain qui suscite des passions. Pour lequel un homme sort juste de prison après quinze années - quinze années à porter le chapeau, et durant lesquelles, bien sûr, sa vie d’avant est partie à vau-l’eau.



Un type sympathique d’ailleurs, le genre d’antihéros déterminé mais maladroit, pris dans une affaire de corruption qui le dépasse. L’auteur ne se prive pas de dénoncer ainsi les travers qui gangrènent le Mexique contemporain.

Et que l’intrigue dépote ! J’ai dévoré ce roman sans m’en rendre compte, entraînée par une plume croustillante dans ce vrai-faux règlement de comptes.



Ni complément noir, ni totalement déjanté, ce roman oscille tranquillement entre ces deux univers.

Corsé, mais jamais amer.
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Olinka

Guadalajara (Mexique). Pour sauver la tête de Flores, son beau-père mouillé dans une vaste escroquerie de blanchiment d’argent sale, Blanco accepte de servir de fusible pour la justice. Condamné à 15 ans de réclusion dans les geôles mexicaines, il est persuadé que sa famille va activer ses contacts à tous les niveaux pour le faire libérer. Malheureusement, il est presqu’abandonné à son triste sort. A sa sortie de prison, Blanco reprend contact avec son beau-père et réclame l’argent promis quinze ans plus tôt. Il retrouve une famille éclatée, des affaires en déliquescence et le nouveau compagnon de son ex-femme. Affaibli par toutes ces années de détention, Blanco peine à trouver ses marques et devra puiser dans ses réserves les forces nécessaire pour sortir par le haut de cette situation…

Tandis que se déroule l’action au présent, l’auteur développe à la fois la jeunesse de Blanco et son arrivée dans la famille Flores, puis le montage crapuleux de la construction d’une résidence de luxe bâtie sur des terrains acquis frauduleusement et qui signe le début de la fin pour le clan Flores. Un roman noir édifiant sur la corruption généralisée au Mexique…

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Olinka

Bon, fail ! Il m'a fallu plus de la moitié du bouquin pour commencer à ressentir un semblant d'intérêt pour l'histoire et ses personnages et pour être honnête, je ne suis pas sûre de m'en souvenir dans quelques mois... La voix de l'auteur n'a pas su arriver jusqu'à moi !
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La file indienne

Comme pour la drogue, ce sont ceux qui doivent traquer les passeurs et leurs assassins qui sont les plus corrompus, parfois à la tête des banses mafieuses. Un livre glaçant car sans issues, qui enterre un plu plus le Mexique dans sa propre violence, notamment sur les Sud-Américains, dans des pays plus encore plus bas sur l'échelle de la misère, qui doivent traverser les 7 cercles de l'enfer mexicain en croyant rejoindre les Etats Unis.
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Méjico

Le démarrage sur les chapeaux de roues de ce roman m'a quelque peu désarçonnée. Je n'ai absolument pas compris ce que je lisais dans les premières pages. J'ai donc dû recommencer. Oui car le tout début est un peu tout feu tout flamme.



1997 - 1946 -1997 - 1923 - 1996 - 1926 etc...



Les chapitres alternent entre les époques, entre le Mexique et la guerre d'Espagne et aussi la guerre au Maroc. Malheureusement j'ai trouvé que ça manquait de précisions, j'ai été un peu perdue.



J'ai eu un peu de mal au départ à me situer dans les différents chapitres avec les personnages, mais je me suis dit que sans doute à mesure que j'avancerai dans l'histoire j'arriverais à raccrocher les wagons. Parce que quand-même c'est agréable à lire, même en ayant l'impression de ne pas tout comprendre.



C'est un récit ébouriffant, violent, crasseux, triste parfois, drôle souvent, comme si l'humour pouvait aider à avaler la pilule de l'ignominie.



C'est l'histoire d'une famille, sur plusieurs décennies, qui parle d'exil, de guerre civile, de haines et de représailles.



Je suis restée passablement perdue dans l'histoire, à cause de trop nombreux lieux, personnages, et dates. L'écriture est belle est extrêmement rythmée, mais ça part trop dans tous les sens pour moi.



Ce livre m'a provoqué un long sentiment de malaise et d'angoisse à de nombreux moments, à la limite de la déprime car il m'a donné le sentiment que la vie est plus une vallée de larmes qu'une vallée de roses (oui je sais que c'est le cas mais je préfère faire comme si…). Car, pour certains, la vie n'est qu'un long chemin de croix, où la résilience n'est jamais sûre ni définitive, où tout peut basculer à tout moment.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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La file indienne

Voici un roman dont la structure narrative peut d'emblée déstabiliser, le récit alternant entre plusieurs narrateurs, et adoptant pour chacun un ton différent. Ceci dit, quelques pages suffisent pour se familiariser avec sa construction, et appréhender le sens de son intrigue.



Irma, surnommée Negra, est assistante sociale à la Conami (Commission Nationale de Migration du Mexique). Appelée suite à un incendie dans un centre d'accueil pour migrants d'Amérique centrale, ayant provoqué des morts et des blessés, elle est chargée de recevoir les survivants et les familles des défunts, pour s'assurer que les premiers ne feront pas trop de vague, et que les seconds accepteront sans broncher l'indemnisation qui leur est proposée.



Elle est accompagnée de sa fille de six ans, qu'elle devait emmener à Disney grâce aux billets que leur avait offert le père de la petite, sacrifice qu'il lui rappelle avec véhémence à la moindre occasion. Les relations -téléphoniques- entre Irma et cet homme avec lequel elle a très peu vécu, ayant rapidement cerné sa nature malfaisante et perverse -que le lecteur découvre à l'occasion de paragraphes transcrivant ses pensées, ses obsessions-, sont houleuses et méprisantes.



A Santa Rita, lieu de la mission d'Irma, plane une atmosphère de suspicion, de violence et de menace permanente. Vidal, son voisin de bungalow, responsable de communication de la Conami, se livre à un étrange jeu de séduction quand il ne prépare pas les messages lapidaires destinés aux médias censés faire illusion sur l'action de la commission, en réalité plus occupée à étouffer l'affaire qu'à enquêter sur l'incendie ou à trouver des solutions acceptables pour les migrants.



Un journaliste curieux et tenace, un jeune chef de gang et Yein, dont le mari est mort dans l'incendie, petit oiseau malingre habitée d'une rageuse soif de vengeance, complètent la liste des acteurs ou des victimes du ballet macabre qui, entre jeux de dupes et manipulations, se joue à Santa Rita.



Avec ce récit à la fois complexe et haletant, mêlant intrigue policière, drame social et analyse géopolitique, Antonio Ortuño retrace le calvaire subi par ceux qui, fuyant la misère et l'insécurité de leurs pays, tombent, lorsqu'ils parviennent à joindre l'Eldorado qu'ils avaient fantasmé après un périple cauchemardesque, dans un nouvel enfer... Plumés par les passeurs pour être convoyés dans des wagons surchargés, convoités par les gangs, subissant viols, coups et tortures, ils perdent aux yeux de ceux qui les exploitent leur statut d'êtres humains, pour n'être plus que des marchandises. Et il serait illusoire d'attendre de l'aide d'autorités qui, comme le démontre Antonio Ortuño, travaillent main dans la main avec ceux qui profitent de ces malheureux...



Un récit glaçant, désespérant, mais nécessaire...


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Méjico

Antonio Ortuño nous invite à suivre Omar, un garçon sans histoire, à Méjico: sa vie bascule le jour où tremblant de peur, il abat le mari de sa maîtresse, Catalina. Il ouvre ainsi la porte à une crainte tenace et fidèle qui le conduira à repousser ses limites.



Par peur des représailles, Omar se rappelle ses origines espagnoles, concrétisées dans un passeport auquel il n'a jamais vraiment prêté attention. Ses ancêtres prennent alors part à sa fuite, remontant le temps jusqu'à des années de lutte, une époque de dissimulation et de brutalité en pleine guerre civile. Les amenant à traverser l'Atlantique dans l'espoir d'une vie meilleure pour leur famille, période dont témoigne un mystérieux manuscrit. Au fil du temps, la violence semble le dénominateur commun à tous les héros liés de près ou de loin à Omar.



Dans ce roman noir et dense, époques et personnages s'entremêlent dans une fresque mouvementée, un peu folle: une saga familiale, tachée de sang et d'espoirs déçus, oscillant entre thriller et roman historique. Un mélange tout à la fois captivant et détonnant !
Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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