Nationalité : Argentine
Né(e) à : Conflenti, Calabre, Italie , le 13/11/1885
Mort(e) à : Buenos Aires, Argentine , le 09/11/1968
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Né(e) à : Conflenti, Calabre, Italie , le 13/11/1885
Mort(e) à : Buenos Aires, Argentine , le 09/11/1968
Biographie :
Antonio Porchia était un poète argentin.
Il naquit en Italie, mais après la mort de son père (1900), il partit avec toute sa nombreuse famille en Argentine. Imprimeur et Jardinier, Antonio Pochia est un auteur autodidacte.
Il écrivit un livre espagnol intitulé Voces ("Voix"), un livre d'aphorismes, qui a été traduit depuis en français (par Roger Caillois et Roger Munier), anglais et allemand.
Très influent quoique l'auteur d'un unique recueil, Antonio Porchia est un auteur culte pour un grand nombre de personnages renommés de la littérature contemporaine parmi lesquels figurent André Breton, Jorge Luis Borges, Roberto Juarroz et Henry Miller.
Quelques critiques ont mis en parallèle son travail avec le haïku japonais et ont mis au jour de nombreuses similitudes avec la pensée de certaines écoles de zen.
+ Voir plusAntonio Porchia était un poète argentin.
Il naquit en Italie, mais après la mort de son père (1900), il partit avec toute sa nombreuse famille en Argentine. Imprimeur et Jardinier, Antonio Pochia est un auteur autodidacte.
Il écrivit un livre espagnol intitulé Voces ("Voix"), un livre d'aphorismes, qui a été traduit depuis en français (par Roger Caillois et Roger Munier), anglais et allemand.
Très influent quoique l'auteur d'un unique recueil, Antonio Porchia est un auteur culte pour un grand nombre de personnages renommés de la littérature contemporaine parmi lesquels figurent André Breton, Jorge Luis Borges, Roberto Juarroz et Henry Miller.
Quelques critiques ont mis en parallèle son travail avec le haïku japonais et ont mis au jour de nombreuses similitudes avec la pensée de certaines écoles de zen.
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Les blessures sont des nids de fleurs.
Las heridas son nidos de flores.
Las heridas son nidos de flores.
Ce que je t'ai donné, je le sais. Ce que tu as reçu, je ne le sais pas.
"pour me libérer de ce que je vis,
je vis."
je vis."
Le soleil éclaire la nuit, il ne la change pas en lumière.
Quand j'observe ce monde, je ne suis pas de ce monde ; je me penche sur ce monde.
Que dirais-je de l'humanité d'aujourd'hui ? je dirais que ses rues sont larges.
Aujourd'hui je ne pourrais m'habituer à comment je serai demain ; demain, si.
En regardant les nuages j'ai vu que ma pensée ne prenait pas corps que dans mon corps
"Tu ne vois pas le fleuve de pleurs parce qu'il lui manque une larme de toi."
Des îles, des ponts, des ailes : mes trois vies
séparées, mes trois morts unies.
p.33
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