April Tucholke

Dans cette histoire nous suivons Louise, une petite fille qui aime la nuit et tout ce qui est sombre : les araignées, les chats noirs, les cimetières, les forêts. Tout l'inverse de sa sœur Rose, qui aime la lumière et craint l'ombre.

Chacune essaie d'apprendre à l'autre à aimer ce qui lui plaît pour se ressembler plus, mais rien n'y fait. Et si le secret était, finalement, de mettre de côté ces différences pour célébrer l'amour qui les lie ?



J'ai adoré cet album pour son message, tout simplement magnifique : on n'a pas besoin de se ressembler pour s'aimer. Avoir des points communs, c'est toujours une bonne chose, mais ce n'est pas une nécessité, à plus forte raison dans une famille. Une sœur est une sœur, qu'elle partage nos passions ou pas, alors pourquoi vouloir à tout prix changer les gens qu'on aime déjà comme ils sont ?



Le graphisme est très joli, sans pour autant parler de pur coup de cœur de ce côté. Au niveau du texte, j'ai d'abord eu un peu de mal avec les répétitions de certains mots, mais j'aime leur effet d'écho, qui prend toute son ampleur quand on lit l'album à voix haute. La preuve qu'on devrait toujours lire les albums à voix haute, même si on ne les lit que pour soi, mais ça c'est un débat pour un autre jour !

Louise de la Nuit (avec un N majuscule, comme si la petite fille appartenait à cette famille sombre et mystérieuse) aime tout ce qui fait habituellement peur : le noir, le vieux grenier, les araignées, les chats noirs. Derrière son look de sorcière, elle est très différente de sa soeur, Rose. Rose aime le soleil, les fleurs, le grand ciel bleu.



Deux sœurs qui se ressemblent physiquement mais qui aiment des choses tellement opposées , pourront-elles se comprendre ? Un jour, alors que Rose a peur de l'obscurité de leur chambre, Louise l'emmène au grenier et lui prépare une potion pour ne plus craindre le noir. Et Rose va apprendre à Louise une chanson pour apprendre à aimer la lumière.



Avec ses magnifiques illustrations, cet album tout en dualité nous invite à explorer nos différences, nos goûts, nous parle de comment tisser des liens et s'accepter, en voyant les forces en chacun. Le texte est poétique, joue sur les répétitions, un peu comme une chanson enfantine. Certains passages nous emmènent dans un univers proche du rêve, féérique, entre ombre et lumière.



Une belle leçon de respect, d'amour et de vivre ensemble.

Ceci forme un tout.



Louise et Rose sont deux sœurs.

Deux sœurs très différentes, Louise aime la nuit, les chats noirs, les corbeaux et les araignées. Rose aime le jour, les couleurs des fleurs, le soleil lumineux.

L’une et l’autre vivent ensemble, l’une à côté de l’autre, s’observant étrangement, se trouvant incompatibles, car tellement opposées.



Mais un jour, chacune fera un pas vers l’autre, s’invitant à découvrir leur univers respectif, à ne plus avoir peur de ce qui est inconnu, à observer avec bienveillance et peut-être un jour à apprécier.



Quel merveilleux album sur l’amour fraternel. En effet, il n’est pas nécessaire de partager les mêmes passions pour passer du bon temps ensemble.



Les superbes illustrations qui captiveront les enfants mettent en lumière cette histoire sur la différence. Les dessins sont riches, les couleurs servent le propos qui vacille entre noirceur et lueur, jusqu'à embellir les dernières pages ensemble, riches de leur complémentarité.



N’est-ce pas au contact de ce qui nous est peu familier que l’on s’enrichit le plus ?



Un album à lire dès 6 ans.




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Louise aime la nuit, le noir, les chauve-souris, les araignées, le silence, la magie... sa soeur Rose aime les couleurs, la lumière du soleil, le goût sucré des fruits d'été, crier, chanter. Les deux soeurs parviendront-elles à se comprendre et à s'aimer pour ce qu'elles sont ? Un album atypique, qui rappelle qu'on a tous des sensibilités, des goûts et des rêves différents, que les petites filles ont aussi le droit d'aimer les chats noirs et les forêts sombres. Les illustrations sont jolies, participent à créer cet univers plein du charme de l'enfance.

Louise de la nuit c'est deux soeurs que tout oppose. L'une aime la nuit, les explorations nocturnes et le silence tandis que l'autre aime la lumière, les fêtes et les rires. Comment faire pour se comprendre quand tout nous sépare ?



C'est ce que nous invite à explorer cet album. A travers nos différences, trouver comment tisser des liens, se comprendre et se respecter. Tout cela bien sûr avec des dessins illustrant toutes cette dualité. C'est poétique, c'est un thème que j'ai apprécié, c'est un album que je vous invite à lire petit comme grand
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Le thème de la différence dans une fratrie n’est pas inédit en littérature jeunesse. Cependant, il l’est en étant agrémenté de telles illustrations. Moitié rétros, moitié gothiques, j’ai trouvé ces dessins fabuleux. J’aime les visages ronds des héroïnes, les couleurs estompées et les cadres aléatoires (dessins en pleine page, formes biscornues, fonds blancs, etc).



Même si le résumé parle des deux sœurs, Louise est plus mise en avant que sa cadette; on le voit dès la couverture puisqu’elle est seule dessus. Contrairement à d’habitude, c’est celle qui aime le noir, les araignées et pique-niquer dans les cimetières qui tient la vedette. Loin des clichés habituels, Louise est une jolie blonde, avec de grands yeux et un sourire permanente. Ce n’est pas parce qu’elle aime les choses sombres qu’elle est sinistre et introvertie. Merci aux auteurs de casser cette fausse image !



Ses goûts hors norme n’empêchent finalement pas Louise d’être une sœur aimante et protectrice. Une fois que Rose le comprend, elle fait elle aussi un pas vers son aînée. Les deux petites filles sont touchantes d’un bout à l’autre de l’histoire et leur tolérance est le plus important à retenir.



Cet album part d’un sujet simple pour finalement créer une histoire gothique et poétique d’une grande intelligence. Les jolis détails et les dessins sans contours donnent un style unique à l’ensemble. Il laissera un doux souvenir à ses lecteurs, quel que soit leur âge.
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"Louise de la Nuit", écrit par April Genevieve Tucholke et illustré par Khoa Le, est un petit bijou littéraire pour enfants. Destiné aux jeunes lecteurs à partir de 6 ans, ce livre explore avec tendresse et poésie les thèmes de la différence et de l'amour fraternel.



Louise, amoureuse de l'obscurité et des mystères nocturnes, et Rose, éprise de lumière et de gaieté, sont deux soeurs aux univers opposés. Leur histoire, riche en aventures et en découvertes, est un magnifique voyage à travers l'acceptation et la compréhension mutuelle.



Les illustrations de Khoa le sont un véritable enchantement. Elles capturent avec grâce l'essence des mondes de Louise et Rose, alliant la richesse des couleurs à la finesse des détails. Chaque page est une oeuvre d'art en soi, reflétant avec brio la poésie et la profondeur du texte.



Cet album est une ouverture sur l'importance de célébrer nos différences et de tisser des liens d'amour et de respect. "Louise de la Nuit" est une lecture essentielle pour les plus jeunes, les invitant à voir le monde sous un jour nouveau et magique.
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Wow! Quel roman! Au début, je n'étais pas très emballée par la couverture, mais finalement, ce roman était d'une captivité incroyable! Par contre, par moment, l'histoire était dure à suivre. On reprenait toujours le fil de celle ci à quelque part. À la fois mystérieux, terrifiant et intriguant, ce roman vous fait danser à travers les hypothèses et les réflexions pour vous abandonner au milieu d'un univers insolite, même paranormal...

Tout dans le titre me laissait penser que j'allais adorer ce livre ! ... Eh ben raté !



Ce roman était vraiment étrange, j'ai eu du mal à voir où l'auteure voulait en venir avec toutes ces scènes plus dingues les unes que les autres, ça s'enchaîne dans la bizarrerie à chaque page tournée !

Je m'attendais vraiment à mieux... je n'ai pas du tout été emballée par cette histoire ! Dommage !



Je suis tellement perplexe face à ce livre que je ne sais pas trop que dire... en tout cas, je ne pense pas lire le second tome... ou alors dans quelque temps lorsque j'aurai bien digéré le premier tome !

À cause du titre et du tout début, j'ai eu peur de tomber sur une histoire où tout le monde finirait par se transformer: qui en diable, qui en loup-garou, un peu comme dans un roman de Jennifer McMahon qui, pour moi, a viré au n'importe quoi. Heureusement, certaines chroniques m'ont rassurée à ce sujet.



Ce livre m'a plu, mais j'ai gardé de la distance. J'ai apprécié les personnages que l'auteur veut qu'on aime, mais je les ai trouvés plats. Ils étaient sympathiques, mais peut-être trop prévisibles ou trop caractérisés par une chose... Luke court les filles et feint de mépriser sa soeur, Sunshine semble traîner son ennui... Violet m'a paru un peu plus consistante, parce qu'elle aime lire, que sa grand-mère lui manque, et que comme elle raconte l'histoire, elle est bien obligée de nous en dire un peu plus sur elle.

[...]

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Je m’attendais à beaucoup plus de magie et de mystères. Même si l’auteure donne à son roman la forme d’un conte, même si certaines ambiances sont bien retranscrites et même si quelques uns des personnages sont intéressants (pas les principaux, malheureusement), au final, on se dit qu’elle est passée par des chemins biens compliqués pour en arriver là. Le message délivré par ce roman ne vaut pas les cruautés que les personnages subissent, ce qui en fait de la violence gratuite. Les enjeux ne sont pas assez forts et les retournements de situations sont à peine cohérents.



D’ailleurs, ce n’est pas du tout un roman fantastique. L’auteur essaye de troubler le lecteur, de gommer les frontières avec un autre monde mais moi je n’ai vu que des chamailleries d’ado qui s’ennuient. Il n’y a que la famille Bell qui intrigue et sème le doute en nous. J’aurais préféré lire leur histoire à eux, en fait.



De plus, la plume pleine de répétitions m’a beaucoup énervée. J’ai l’impression que c’est un peu la mode de faire parler les ado comme ça mais ça ne me plait pas. Ils ont l’air de gamins capricieux qui surjouent leurs émotions, c’est très pénible.



J’avais acheté ce livre parce qu’il m’intriguait mais surtout parce que la couverture était magnifique. Me voilà bien désappointée. Est-ce que ça m’empêchera de recommencer ? Non !
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J’ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman ! Déjà pour le livre en tant qu’objet, puisque la couverture est magnifique, et l’intérieur l’est tout autant. Ensuite pour les personnages et l’histoire de manière plus générale. L’auteure écrit avec beaucoup de poésie et raconte avec brio un triangle amoureux assez troublant. L’atmosphère du roman est pleine de mystère, de tensions et de non-dits, véhiculant assez bien tout ce qui lie les trois personnages principaux.



Chacun des personnages est totalement unique, et la narration du roman permet de bien prendre en compte cette dimension : on suit le point de vue des trois personnages, plongeant ainsi dans leurs pensées et leurs ressentis.



Midnight est un jeune homme assez sensible au caractère doux et malléable. Il est sous l’influence de Poppy au début du roman, et tente de s’en défaire lorsqu’il prend véritablement conscience que cette relation est malsaine pour lui. Mais plutôt que de gagner son indépendance, il tombe amoureux d’une autre fille !



Wink est un personnage très fantasque, elle vit dans ses contes de chevaliers, qu’elle transpose sur son présent. Elle donne à chacun un rôle bien défini, correspondant aux personnages du conte qu’elle lit. A cela s’ajoute le fait que sa mère pratique la divination, rendant le personnage de Wink légèrement mystique. Au final, je ne savais plus démêler le vrai du faux, le réel de l’imagination de l’adolescente.



Poppy, elle, est mon personnage préféré du roman. J’ai adoré ses remarques piquantes, et bien que souvent cruelles, elles tombaient aussi très souvent juste. Elle contrôle absolument chaque aspect de sa personnalité et de son physique lorsqu’elle est en compagnie des autres, et cultive son côté méchant. Mais elle cache en elle un profond mal-être qui contribue à la rendre comme elle est. C’est le personnage qui m’a le plus touchée, c’est elle que j’ai trouvé la plus authentique puisqu’au final elle est victime de son statut, du rôle qu’elle s’est construit. Au final, l’histoire tourne principalement autour d’elle.



Wink Poppy Midnight est un roman qui se lit très vite, et que j’ai beaucoup apprécié pour son atmosphère pesante et légèrement angoissante.


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J'en garde un bon souvenir, pour une lecture qui fait passer le temps sans rester graver dans notre mémoire, d'ailleurs je ne pense pas que je lirai la suite, trop déçue par ce premier tome et je n'ai pas vraiment ni l'envie ni le besoin de connaître les prochains épisodes de la vie de ces personnages. Si vous êtes intéressé et que vous voulez vous changer les idées et faire passer le temps, ce livre pourrait vous plaire, ne vous fiez pas uniquement à mon avis, car pour ma part, ce fût une déception, un roman dans le style déjà trop vu avec des personnages pas du tout attachants et trop stéréotypés.
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Chronique de Fiona :



Nous sommes cette fois-ci dans la suite directe du tome 1, et l'on reprend là où nous avons laissé les protagonistes, physiquement et émotionellement dévastés. Alors que le départ de Brodie et River laisse le petit groupe panser ses blessures, Violet ne cesse de penser à ce dernier et espère secrètement son retour. Elle comble son abscence en lisant les vieux journaux de sa grand-mère, qui elle aussi avait été follement amoureuse d'un Redding dans sa jeunesse. Violet espère trouver quelques explications par ce biais, et passe son temps libre avec Neely, le second frère de River.



Cependant des faits étranges se produisent aux quatre coins du pays, et les adolescents se demandent si il ne serait pas question de Brodie, le frère maléfique où même de River...Violet et ses amis se rendent donc sur les lieux afin de découvrir si leur intuition est juste.



Je dois dire que le second volet est fidèle au premier, l'atmosphère est aussi sombre et déprimante, voire peut-être même plus. Mais la joie de vivre et la candeur que l'on trouvait au début ont disparu, absorbés par la vérité découverte à la fin du tome 1, ce qui laisse les protagonistes hagards, meurtris et éprouvés. L'ambiance est franchement glauque, et c'est un choix de l'auteur je pense.



Je regrette que les personnages de second plan ne soient pas plus exploités, et restent des accessoires quasiment invisibles. L'auteur nous donne juste assez d'informations pour avoir envie d'en savoir plus, mais pas assez pour que l'on s'y attache, ce qui est dommage. De plus je n'ai pas vraiment compris la réaction de Violet et son hésitation entre les deux frères. Elle ne se pose pas plus de questions que cela, et se contente de flirter avec les deux, voire même en présence de l'un et l'autre, ce qui est assez dérangeant.



L'ensemble est donc facile à lire, sans grande surprise pour ma part, mais malgré tout assez agréable, l'écriture étant fluide. J'attends donc de lire le tome 3 afin de me faire une idée plus précise de la direction de l'histoire.




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Un livre facile à lire avec une histoire intéressante. De "nouveaux pouvoirs" qu'on ne trouve pas dans les autres livres (pas de vampires, loup-garous etc..) ce qui est un bon point, ça fait du bien un peu de changement ! Les personnages sont attachants et il y a pas mal d'intrigue. J'ai bien aimé ! :)

Je suis sous le charme de cette série.

Pourtant, quand je l'analyse en gardant la tête froide, en regardant sa qualité littéraire, elle n'est pas exceptionnelle et pourtant.

Au fil de la lecture, l'atmosphère mélancolique et poétique qui s'en dégage m'attrape et ne me lâche pas.

Le contexte, les évènements et les personnages eux-mêmes sont différents mais cette série m'évoque mes lectures de Scott Fitzgerald.

Bon, j'y vais fort car la série de Tucholke n'a rien d'un chef d'oeuvre mais c'est parce qu'elle évoque la même période historique (années 30), des jeunes gens de "l'aristocratie américaine", un mal être diffus et est traversée de citations littéraires.



D'autre part, cette quête à travers les Etats-Unis des frères Redding en suivant la piste donnée par une émission de radio m'a vraiment séduite par ses descriptions de "l'Amérique profonde" et de la singularité des communautés isolées.

De même, cette bande d'enfants, délaissés par des parents négligents, qui reforment une famille liée par d'autres liens que le sang m'a touchée.



Les relations entre Violet et les frères Redding m'ont aussi fascinée, bien loin des triangles amoureux classiques lues en littérature jeunesse/jeune adulte.

J'ai trouvé que l'auteure arrivait bien à retranscrire la confusion des sentiments, surtout quand on connaît le pouvoir de manipulation mentale des Redding.



Enfin, la narration entremêlant l'histoire de Violet à celle de Freddie (personnage au combien fascinant!) et le style parfois elliptique casse la linéarité de ce "road novel" et crée un attrait indéniable.



Bref, moi aussi, j'ai dû être "embrasée" car je n'attends rien de moins que de lire la suite des aventures de Violet mais hélas, c'est une "duologie"!



A partir de 15-16 ans

C'est la couverture qui m'a d'abord fait de l'oeil ... et le titre m'a également interpellé. Je me suis procuré ce livre sans lire aucune chronique et sans même lire la quatrième de couverture. Je voulais découvrir l'histoire au fur et à mesure, je souhaitais me laisser porter par les personnages et la plume de l'auteure sans qu'aucun parasite ne vienne m'embêter. Maintenant que j'ai terminé ma lecture, je me dis que j'aurai peut-être dû me renseigner un peu auparavant ...



Rien de bien excitant ne se passe jamais dans la petite ville balnéaire où vit Violet White. Jusqu’au jour où s’y installe un certain River West. Dès son arrivée, des choses étranges commencent à se produire dans la ville. Violet s’interroge sur ce garçon qui habite désormais dans l’arrière-cour de chez elle. Est-il seulement un très beau menteur au sourire fourbe et au passé mystérieux ? Ou pourrait-il être plus que cela ? La grand-mère de Violet l’a toujours mise en garde contre le diable, mais elle n’a jamais dit qu’il pouvait avoir l’apparence d’un garçon aux cheveux noirs qui fait des siestes au soleil, aime le café, vous embrasse dans un cimetière… et vous donne envie de l’embrasser en retour. Violet est aveuglée par son charme et perd toute lucidité. Exactement comme le voulait River … La peur du diable ne disparaît que lorsqu’on lui tient la main …



J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire de ces deux jumeaux laissés à l'abandon par leurs parents partis vivre leur vie à l'étranger (bien sûr !! ultra crédible le truc : des parents qui se barrent sans emmener leurs enfants d'environ 16 ans avec eux). Déjà, l'histoire que Violet et son frère vivent seuls dans une immense maison, sans argent, ça m'a paru trop gros, trop "j'y crois pas". Mais en fait, tout le long de l'histoire je n'ai jamais réussi à y croire et du coup, ma lecture ne m'a pas vraiment plu.



Je n'ai pas spécialement aimé les personnages, à part peut-être Sunshine qui est la plus sympa de tous. Elle a un côté timbré qui apporte un peu de fraicheur à tout ça. Parce que sinon tous les autres sont bien tristounes. Je ne dirai pas qu'ils m'ont déplu mais bof quoi ... A vrai dire, je me fichais bien de ce qui pouvait leur arriver tout au long de l'histoire.



Je me suis ennuyée, c'était long, ça n'avançait pas. Trop de mystère tue le mystère en fait ... je vous assure que par moments, l'auteure veut tellement entretenir le mystère autour de ses personnages qu'on finit par ne plus rien comprendre. En plus, la maison de Violet est un vrai hall de gare. Il y a plein de gens qui débarquent, on ne les connait pas et on ne nous explique même pas comment ils se retrouvent ici. Bref, déçue à fond. L'action commence à être sympa à la fin du livre. Mais attendre les cinquante dernières pages pour avoir des choses intéressantes, j'ai trouvé ça moyen.



Une lecture mi-figue, mi-raisin ... J'ai le tome suivant dans ma PAL mais je vais attendre un peu avant de le lire (heureusement c'est un diptyque, je pense que je n'aurai pas supporté plus !).

Une belle ambiance sinistre, sanglante, l'histoire de deux jumeaux de dix-sept ans, abandonnés par leurs parents artistes, qui vivent dans la grande maison solitaire de leur grand-mère. Ils y sont tranquilles, jusqu'à ce qu'un garçon cogne à la porte et se porte volontaire pour être le colocataire qu'ils recherchaient. River West, un adolescent de leur âge, mais qui est bien mystérieux et qui semble cacher un lourd secret et avoir des démons bien enfouis... l'intrigue est excellante, on ne peut s'arrêter de tourner les pages. Les personnages sont très attachants par leur singuliarité. Le jour où le diable m'a trouvée n'est pas un livre que l'on peut oublier. La seule chose que j'ai peut-être moins aimé, c'est que je trouve que des éléments n'ont pas été suffisamment expliquées. Je ne comprends toujours pas certaines réactions qu'à eût Violet. Reste que c'est un gros coup de coeur pour moi!🌸

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Le titre m'a intrigué et l'histoire m'a surprise et enchantée. C'est sombre, mystérieux, violent, sanglant avec quelques touches de romance et de poésie.

Les personnages sont tous atypiques : Violet qui vit en dehors du monde dans cette maison au bord de la mer qui fait penser à la maison Usher, dans une "noble pauvreté", ambiance aristocratie décadente. Survient un bel et sombre inconnu qui charme tout le monde et qui est le déclencheur d'événements tout aussi horribles les uns que les autres. Cela pourrait être un film d'horreur, la tension allant croissante jusqu'à la scène finale et la Révélation!

D'ailleurs, le 7ème art est présent dans le roman car les protagonistes évoquent le cinéma et ses acteurs et vont voir de vieux films; de même que la peinture (les parents sont peintres, les jumeaux peignaient), ainsi que la cuisine, surtout italienne, à travers les repas et pique-niques que les jeunes gens dévorent à belles dents. Et évidemment, la littérature!

Le tout rendant une atmosphère très Dolce Vita : gosses de riches livrés à eux-mêmes, un peu insouciants.

En fait, les personnages sont loin d'être insouciants; les jumeaux, Violet et Luke s'inquiètent de l'absence prolongée de leurs parents; Violet ne se remet pas de la disparition de sa grand-mère, personnage absent mais central de l'histoire, femme forte et fascinante dont Violet a du mal à se détacher; River est lui aussi un pauvre enfant de riches tourmenté et le petit Jack est lui aussi rempli de secrets.

L'intrigue repose certes sur un ressort fantastique mais fait la part belle à l'élément psychologique voire psychique et aux interactions entre les personnages.

Il semble qu'il y ait une suite. Chouette!



A partir de 16 ans

J'ai encore une fois été emportée dans cette histoire lugubre et décalée.







Il y a quelques petits défauts, comme le manque de profondeur des personnages secondaires, mettant une distance entre eux et nous. Ils ne sont pas inutiles à l'histoire, au contraire, ils y ont toute leur place, mais ce ne sont pas des personnages inoubliables. De plus, l'arrivée de nouvelles personnes dans l'histoire, tout aussi décalées que ceux que nous connaissons déjà, les éloigne encore un peu plus de nous.







Heureusement, Violet relève le niveau. C'est vraiment un personnage à part. Elle vit d'une certaine manière dans le passé de sa grand-mère, nous offrant tout au long du roman des lectures du journal intime de cette dernière. Violet ne peut ainsi que faire le parallèle entre sa vie et celle de sa grand-mère, s'identifiant à elle, allant jusqu'à prendre des décisions en fonction de ce que Freddie a vécu. Mais finalement, on se rend compte que ces lectures ne servent pas à grand chose dans l'histoire qui nous concerne, et ne nous apporte aucune réponses.



Violet veut revoir le diable et veut prendre sa revanche sur lui. Et cette fois, elle va s'armer de courage et quitter sa grande maison lugubre mais rassurante pour le monde extérieur, et partir à la recherche de River, à moins qu'elle ne tombe sur Brodie...







La grande qualité de ce récit c'est sans hésiter l'ambiance. L'auteur parvient à maintenir tout au long de l'histoire une atmosphère pesante et angoissante.



Nos héros vont partir à la recherche de River, se basant sur des témoignages. Les voilà en plein road trip, dans la neige et le froid, suivant des traces laissées par, comme ils l'espèrent, River. Je pensais qu'une fois loin de Citizen Kane, cette grande maison lugubre, et dans un monde plus "moderne et actuel" les choses seraient différentes. Et bien pas du tout. On se retrouve dans des endroits encore bien plus terrifiants, et on rencontre des gens bizarres et encore plus décalés que nos héros.



L'angoisse est ainsi tout le temps présente, cette ambiance lugubre et sombre ne nous quitte pas un seul instant. Et cette impression que rien n'est logique est aussi toujours là, c'est comme si nos héros vivaient dans un monde à part, et pourtant, ça n'est pas négatif. On prend l'histoire comme elle vient et on se laisse porter par les événements, assez nombreux dans ce second tome.







Par contre, j'avoue que l'indécision de Violet, par rapport à ses sentiments pour les deux frères, m'a parfois laissée perplexe. Je ne parvenais pas à suivre où elle en était, et ne comprenais pas ce qu'elle faisait. Un coup l'un, un coup l'autre, un coup l'un devant l'autre... j'étais perdue ^^



La fin laisse aussi perplexe et on ne sait pas vraiment si c'est fini ou si on aura une suite, beaucoup de questions sans réponses, mais c'est aussi ce qu'on aime dans cette histoire, tout est sombre et bizarre.







En bref, un second tome que j'ai dévoré sans m'en rendre compte ! L'ambiance glauque et décalée, les personnages atypiques, le froid, le flou, la peur... tout est réuni pour passer un très bon moment !
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