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Citations de Ari Marmell (46)


- Les pactes et les traités que nous avons imposés aux cieux et à l'enfer sont encore jeunes. Les belligérants testent leurs limites, cherchant par là à éprouver les nôtres. Une guerre entre l'en-haut et l'en-bas menace à tout instant d'éclater : une guerre qui nous forcerait à intervenir, anéantirait des mondes entiers et menacerait l'équilibre cosmique. (Le Conseil Ardent)
"Je me demande parfois si la Création mérite tous les efforts que nous faisons pour la sauver." Bien sûr, Guerre n'était pas assez sot pour articuler ces mots devant le Conseil...
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- Pourquoi diable est-ce toujours à moi qu'on fait porter le chapeau ? ne put s'empêcher de bougonner Widdershins.
Elle ne pensait pas qu'on l'entendrait, mais son murmure ne fut pas perdu pour tout le monde.
- A cause de tes cachotteries, suggéra Igraine. Et de ton impétuosité. Et puis, il faut bien le dire, tu te retrouves au coeur des ennuis trop souvent pour ton propre bien. Sans compter ce je-ne-sais-quoi d'étrange, voire de surnaturel, qui émane de toi et que certains d'entre nous peuvent percevoir. Mais, par-dessus tout, je dirais que c'est parce que tu as vraiment le don d'énerver au plus haut point ton entourage.
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La Création telle que vous l'imaginez n'est qu'un fantasme.
Un monde unique, un univers unique, au coeur d'une unique réalité, forgé exclusivement pour l'humanité et gouverné par un Tout-Puissant clément et bienveillant ? Après la mort, une existence éternelle de récompense ou de châtiment ? Des anges qui virevoltent au-dessus de vos têtes après avoir prêté serment d'allégeance à un Père dont ils comprennent et exaltent le Verbe ?
Voilà, au mieux, un malentendu chargé d'espoir; au pire, un mensonge délibéré.
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Pas d'allié. Pas de refuge. Pas de foule où disparaître. Aucune idée de l'endroit où elle devrait aller, ni, quand bien même, de l'itinéraire à suivre pour y parvenir.
Certes, elle avait connu des situations plus critiques. Mais pas récemment.
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- Olgun ? [...] Comment se fait-il que la moitié des gens que je rencontre essaient de me frapper ?
Une pause.
- Oui, oui, je sais, tu n'as pas besoin de me le dire. Parce que l'autre moitié ne me connait pas encore assez bien. Ha, ha, ha ! Très drôle. Fais-moi penser à t'abandonner dans un panier sur le perron d'un orphelinat.
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- C'est peut-être une victoire, mon frère, nécessaire qui plus est; mais c'est une victoire sans honneur. (Guerre)
[...]
- Inepties. Seule la victoire compte. Peu importe la façon dont on l'obtient. (Mort)
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- Prêt ? demanda-t-il (Mort), la voix étouffée par les rafales de neige et les grincements de la glace.
Poussière, qui pour l'heure n'était plus qu'une boule de plumes noires ébouriffées blottie contre le torse du Cavalier, répondit par un regard de dégoût doublé d'un croassement résigné.
- Un petit rhume ne va pas te tuer. (Il marqua une courte pause.) Cela étant, je suis fasciné de voir qu'un bec peut paraître aussi renfrogné.
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Dis-moi, Olgun, je me demande : les dieux ont-ils une raison particulière de ne pas donner un cerveau à tout le monde ? Est-ce que c’est censé être drôle ? Ou y a-t-il simplement eu rupture de stock à un moment donné ?
(p. 221)
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Laissez moi deviner, major: vous vous apprétiez à me dire, de la façon la plus respectueuse qui soit, que je suis un vieil imbécile à la mémoire courte, qui ne sait pas distinguer un poignard d'assassin d'un couteau à beurre, et qui ne saurait détecter une menace même si celle ci lui mordait un attribut dont, en ma qualité de dignitaire de l'Église, je ne peux reconnaître l'existence sur ma propre personne?
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- Arrêtez de me regarder comme si j'étais folle.
- Pourquoi, c'est censé être un secret ?
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- Dès que tu auras fini de faire l’imbécile, on pourra y aller, la cingla Igraine.
- Non, allons-y plutôt maintenant : ça nous mettrait en retard.
(p. 255)
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Voilà des semaines qu'ils tentaient sans succès de mettre la main sur Madeleine Valois. On eût dit que l'élégante n'existait tout bonnement pas en dehors des réceptions huppées - et pour cause.
Pendant tout ce temps, ils avaient cherché une femme de la noblesse, quand ils auraient dû traquer une voleuse.
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Dis donc ! Je n’y suis pour rien si tu n’étais pas prêt ! Tu n’as qu’à pas laisser la divinitude de cet endroit te ralentir. En quel honneur devrais-je attendre que… Bien sûr que si, ce mot existe ! La preuve, je viens de l’employer !
(p. 16)
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- […] Croyez-moi, je n’ai aucune intention de vous faire du mal si je peux l’éviter.
- Aucune importance.
L’aristocrate ne put masquer sa surprise.
-Vraiment ? Et pourquoi donc ?
- Parce que dans un cas comme dans l’autre, Widdershins vous tuera pour ce que vous venez de faire.
- Ah ! Mais, ma chère Robin, c’est précisément le but de toute l’opération.
(p. 225)
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L'espace d'un instant, Widdershins, qui avait assisté au massacre d'une vingtaine de ses coreligionnaires, perdu deux de ses plus proches amis à peine six mois plus tôt, affronté non seulement la trahison, mais un démon au sens propre du terme, sans jamais renoncer, Widdershins, donc, baissa les bras.
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- Navré.
- Si c'est l’Écureuil, je vais le tuer, marmonna Widdershins, la mine sombre. Puis je vais trouver un guérisseur pour le ressusciter, et je vais le tuer une deuxième fois.
- Je n'ai rien entendu, commenta Julien d'un ton neutre. Je suis sûr que tu viens de dire que tu allais lui demander, poliment, s'il n'avait pas vu ta lame.
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Ce fut assez. Une rage sans bornes remplaça la douleur dans le hurlement de Cyrille, qui trancha d'un coup sec la gorge de son adversaire.
Le jeune homme resta un long moment debout, vacillant. Une seule pensée, d'une étonnante lucidité, lui traversa alors l'esprit: Je viens de tuer mon premier homme. Son sang me dégouline sur le visage et la poitrine, et pourtant je n'éprouve rien. Sans la douleur et l'horreur, il en aurait été tout autrement, sans doute.
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-Qu’est-ce que tu fais à fouiner par ici ?
Renard rétorqua, hautain :
-Je ne fouine pas, madâme. Je me coule. Je rôde. Il m’arrive même, de temps à autre et au besoin, de me tapir. Mais je n’ai jamais, au grand jamais…
-Réussi à tenir ta langue plus de deux minutes consécutives !
(p. 102)
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Si elle avait la figure propre, c'est parce qu'elle se l'était lavée dans une fontaine publique la veille, et si ses vêtements n'étaient pas trop sales, c'est que, ce matin-là encore, avant de "tomber" d'une corde à linge, ils avaient quelqu'un d'autre pour propriétaire.
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- Et merde...
Ses derniers mots, comme c'est souvent le cas, ne furent pas très inspirés. Mais du moins Eudes eut-il le sentiment, avant que le sol ne se rapproche de lui à toute vitesse et que le monde ne s'évanouisse, qu'ils exprimaient une réalité irréfutable.
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