Ariane Charland

C'est une histoire merveilleuse pour les personnes âgées de 13 ans et plus. Alors,comme il n'y avait pas d'âge limite, j'en ai conclu que je pouvais, moi aussi, lire ce livre.





J'ai été enchanté, sans jeu de mots.





Novembre, une humaine de 14 ans apprend non seulement qu'elle n'est pas une humaine mais une Elfe, mais en plus, elle apprend qu'elle est une princesse d'Élimbrel, qu'elle doit retourner dans son royaume parce que sa mère, lareine d'Élimbrel, est dans le coma. Elle seule peut sauver son peuple.





Le paysage, les personnes et les us et coutumes de ce peuple révèle une créativité fantastique de la part de l'auteur. L'histoire est fascinante et facile à suivre. Il y a des complications mais elles ne sont pas déroutantes.





Tout jeune de treize ans et plus peut facilement suivre cette histoire palpitante. D'ailleurs, les adultes aussi.





Bien entendu, ce n'est pasde la grande littérature mais les personnages sont consistants etplus conplets que dans plusieurs autres romans très populaires.





C'est seulement à la fin du livre que j'ai réalisé. que sant le crier haut et fort, les hommes et les femmes sont sur unpied d'égalité dans l'armée d'Élimbres.





Lesprincipaux personnages peuvent être facilement des modèles pour les jeunes lecteurs.





Je recommade ce livre pour tous ceux qui veulent lire une histoire qui les les déroutera et leur fera passer du bon temps.





N'est-ce pas d'ailleurs l'une des fonctions essentielles des bons romans, nous divertir?

J'allais mettre cinq étoiles mais je ne l'ai pas fait uniquement parce que je réserve cette note aux chefs d'œuvre. Ce roman n'est pas un chef d'œuvre mais un excellent livre, agréable à lire. Aïnako est plus mature. L'auteur aussi.





Malgré tous ces combats, décrits d'une main de maître, (je vois votre réaction si j'avais écrit "main de maîtresse"), Aïnako demeure une pacifiste dans l'âme. Oui, les scènes de combat sont époustouflantes. De plus, Aïnako tombe de Charybde en Scylla. À peine sortie d'un guêpier qu'elle se retrouve dans un autre.





Bien entendu, ses amis arrivent juste à temps pour la sauver, mais on savait qu'ils la cherchaient et que c'étaient de bons amis.





Comme pour le premier tome, l'imagination d'Ariane Charland est débridée. Je n'arrive pas à comprendre que je sois le premier à écrire la critique de ce livre à mettre entre toutes les mains. C'est ce que je voulais dire en mettant dans mon profil que je rêvais d'un groupe qui ferait une masse critique pour les bons romans qui sont sur Babelio mais orphelins de toute critique.





Le dénouement est une surprise totale. En général, je n'aime pas ce genre de dénouement mais ici, cela semblait naturel que ces ennemies aient à s'expliquer.





Pour terminer, je tiens à préciser que je ne suis pas à la solde de l'auteur. Je viens simplement de terminer la lecture et j'ai écrit cette critique sous l'emprise de l'enthousiasme plutôt que d'attendre 48 heures comme je fais d'habitude.





Peut-être que demain je regretterai mon geste mais pas aujourd'hui

Avec l'aide de sa garde rapprochée et de ses partisans, Aïnako fait tout ce qu'elle peut pour aller libérer sa mère. Malheureusement, elle et sa troupe sont faits prisonniers et attachés avec des menottes en diamant noir qui leur enlève tout pouvoir.



Aïnako réussit cependant à s'en sortir et à libérer sa troupe, ce qui lui vaut enfin le respect et l'estime des siens.



Le charme ne joue plus comme dans les deux premiers romans. Le rythme n'est pas constant et Il y a malheureusement des longueurs. C'est le moins réussi des quatre tomes.

Les deux premiers tomes ont fait une histoire complète et la série aurait pu se terminer après ce deuxième tome.



C'est donc une histoire nouvelle que va vivre Aïnako, jeune reine sans expérience qui fait bourde par dessus bourde et qui n'est pas respectée ni par sa mère ou sa grand-mère, ni par les conseillers de Shamguèn.



Aïnako n'est plus l'héroïne des deux premiers tomes. Le véritable héros de ce ce troisième tome est Faelkor, le père d'Anaïko. Il était probablement l'Elfe le plus puissant du royaumemais il préférait passer pour un lâche plutôt que de faire du mal avec sa puissance.



Même si ce tome est moins captivant, il n'en demeure moins très intéressant. L'imagination y règne toujours en maitresse et les descriptions des différents royaumes demeure toujours fascinante.



Je dois lire le quatrième tome parce que nous ne savons toujours pas qui a attaqué les deux royaumes des Elfes.

Quel roman bouleversant! J'en ressens encore des frissons... Nous assistons à la descente d'Émile et il est impossible de rester insensible.



L'auteure a fait en sorte que l'on s'attache assez rapidement à Émile malgré ses faiblesses. D'ailleurs, tout au long de sa perte de contact avec la réalité, j'espérais qu'il allait s'en sortir et qu'il irait chercher de l'aide. Mais il est tellement dans son monde qu'il ne voit plus la vie comme nous. Et puis, son désir d'être si différent de son père fait qu'il n'ose pas aller chercher de l'aide.



J'ai ressenti beaucoup de souffrances émanant d'Émile, mais également de la part des gens de son entourage. De la souffrance, mais également de l'impuissance. Ils ont vu qu'Émile sombrait, mais que faire pour l'aider? Heureusement qu'il y a des livres comme celui-ci pour aider et informer. Je lève mon chapeau non seulement à l'auteure pour avoir osé aborder un sujet aussi sensible, mais également à la maison d'édition qui a créé cette merveilleuse collection.



Bref, pour en revenir au récit et à l'auteure, je dois préciser que la plume de l'auteure est juste, précise et agréable à lire. Le rythme et le style permettent de se sentir partie prenante au récit et l'on adhère bien... tellement bien qu'il devient vraiment difficile de quitter le livre. Nous voulons en savoir toujours plus sur le parcours d'Émile.



Et puis vers la fin, l'auteure nous permet de voir la lumière au bout de ce tunnel si sombre. Non seulement pour Émile, mais également pour les gens qui l'entourent. L'auteure nous donne des pistes de solutions face à une personne en difficultés comme Émile et le tout sans jugement!


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Novembre est en vacances scolaires et elle va chez sa meilleure amie Chloé.

Quand elle revient chez elle, voyant que sa tante tatie Vivi et ses deux cousins Loup et Nina ne sont pas là, elle monte dans sa chambre ranger ses affaires.



Soudain, elle entend ses cousins et sa tante revenir dans le salon. Mais Novembre s'aperçoit qu'une autre personne est invitée. Elle ne comprend strictement rien à ce que raconte cet inconnu.

Novembre décide de sa cacher pour savoir de quoi ils parlent.



Lorsqu'elle comprend, elle a les yeux ronds d'incompréhension.

Elle est une elfe ?



Puis tout ceci prend une ampleur qu'elle n'a jamais imaginée : elle se transforme en elfe, revient dans le pays dans lequel elle est née, découvre que sa mère n'est pas morte juste après sa naissance mais qu'elle va bientôt mourir si elle ne tue pas Taïs, une elfe révoltée contre son père qui ne voulait pas la faire devenir reine d'Élimbrel et qui devint très dangereuse…



Tout ça avec les changements de noms : dans le monde des elfes, Novembre se nomme Aïnako, Loup devient Éléssan et Nina est Naïké.



Bref, vous l'aurez compris, ce roman est EX-TRA-OR-DI-NAI-RE !

Je remercie mon grand-papa pour ce beau cadeau ♥

Aïnako, Kaï, Olian, Elessan, Naïké et le reste de l'armée se rendent à Shamguèn, là où réside Taïs, l'elfe meurtrière. L'armée est sensée faire une attaque surprise, mais c'est trop tard, des animaux les ont vus et vont le rapporter à leur reine.



Dans le tome précédent, Aïnako avait des doutes sur Iriel, l'ancien commandant de l'armée. Mais ses doutes s'estompent peu à peu grâce à ses visions et aussi grâce à la confiance qui est née entre eux.



Sur leur route, une gnome leur dit que le roi d'Okmern, le gnome Valrek s'est allié du côté de Taïs, mais que sa sœur, Varénia est de tout cœur avec Elimbrel ainsi que la moitié des gnomes.



C'est ainsi que les elfes et les gnomes allèrent ensemble se confronter à Taïs.



Mais qui est le père d'Aïnako ? Est-ce que sa mère lui a demandé de tuer Taïs, ou simplement de lui faire confiance ?



Je remercie mon grand-papa pour ce livre ♥

Autant vous dire tout de suite, je suis tombée sous le charme d’Odile, une adolescente de 14 ans, et de sa meilleure amie Wendy, un fantôme pour le moins envahissant qui ne la lâche pas d’une semelle. Voilà qui n’est pas sans provoquer des situations embarrassantes particulièrement à l’école alors qu’on surprend Odile à parler toute seule. Situation cocasse à bien des égards mais qui suscite chez les autres sarcasmes et médisance au point où Odile a dû changer d’école tant la situation devenait intenable. On la retrouve donc dès les premières pages à son entrée dans une nouvelle école où se dérouleront des évènements étranges qui vont la forcer à faire face à son don de médium qu’elle a nié jusqu’à ce jour. Plusieurs thèmes dans ce roman : l’univers du surnaturel, la sorcellerie, l’intimidation, l’amitié, la vengeance meurtrière, la réconciliation. Le ton n’est pas du tout moralisateur. S’il y a des messages à passer, le suspense s’en charge; certaines scènes troublantes frappent l’imaginaire et donnent froid dans le dos.



Hors de l’intrigue principale, l’autrice met tout en place pour retenir son lecteur pour une éventuelle suite à ce roman. Dès le début, des personnages, qui se feront plutôt discrets au fil de l’histoire, graviteront autour des principaux protagonistes; l’autrice sème suffisamment d’indices pour titiller le lecteur qui souhaitera en apprendre davantage sur eux.



Quant à la finale, elle ne nous laisse aucun répit. Odile est sous l’emprise de pensée récurrentes. Rêve ou cauchemar ? On ne peut que se précipiter sur le 2e tome paru récemment au Québec pour replonger avec bonheur dans « Le monde paranormal d’Olide ».

J'ai bien apprécié ce petit recueil. Quatre nouvelles écrites pour les jeunes filles d’aujourd’hui et les auteures ont su écrire sur des sujets authentiques. Je trouve cela génial que la maison d’édition ait pensé à présenter les sujets sous forme de nouvelles. Les sujets abordés s’adressent à un public plus jeune que celui pour la collection Tabou et se devaient d’être plus courts. Un premier tome prometteur pour cette nouvelle collection!




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J'aime décidément beaucoup cette collection qui parle de sujets tabous et difficiles très justement et sans tomber totalement dans le dramatique pour autant. Cette collection m'a toujours fait de l’œil mais c'est pourtant le second livre que je découvre et, encore une fois, je suis convaincue à cent pour cent !



Les parents de Samuel l'ont toujours mis en garde sur les dangers à la piscine (entre autres) mais, à 17 ans, on sait ce que l'on fait et ce n'est pas un petit plongeon qui va faire de mal... C'est pourtant de cette façon que Sam s'est retrouvé tétraplégique. Le Samuel d'avant n'existe plus. Paralysé de la poitrine jusqu'aux pieds, il doit réapprendre les gestes simples du quotidien et, surtout, il doit réapprendre à vivre...



On entre assez vite dans le vif du sujet. Tout d'abord, on fait rapidement la connaissance de Samuel, ses habitudes de vie, ses amis proches, son béguin... mais le drame a lieu assez rapidement dans le récit sans que ça paraisse trop rapide pour autant. C'est à partir de cet accident que l'histoire commence réellement et, dès lors, il en est difficile de lâcher le livre. En effet, on a quand même le temps de s'attacher à Samuel avant son accident parce que c'est un jeune sans problème, qui croque la vie à pleine dent et qui a l'air plutôt bien dans ses baskets. Bref, le genre d'ami que l'on pourrait se faire facilement. Quand survient l'accident, on se doute que rien ne sera plus jamais pareil pour lui et c'est tout ce "réapprentissage" que l'on va découvrir à travers ses yeux et ses pensées.

J'ai trouvé que l'auteure avait trouvé les mots justes pour décrire tout ce que Samuel ressent mais aussi tout ce qu'il vit depuis son accident. On peut se faire une idée de tout ça rien qu'avec les explications données. Samuel doit faire le deuil de son ancienne vie et accepter son état actuel, c'est-à-dire, accepter qu'il ne vivra plus vraiment comme tout le monde ou, en tout cas, qu'il devra faire les choses différemment, qu'il devra accepter l'aide qu'on lui propose aussi, accepter de dépendre un minimum des autres. Toute cette acceptation, on la traverse avec lui, on passe par des moments difficiles, tout comme lui, mais aussi par de bons moments. Il n'est vraiment pas difficile de comprendre ce qu'il ressent et ça donne clairement pas envie qu'un tel drame survienne dans notre vie...



Tout est bien pensé : l'explication de la tétraplégie, le regard et la dépendance des autres, les efforts à fournir quotidiennement pour ne pas empirer les choses, la comparaison à l'ancienne vie (le deuil), les conséquences sur le corps et sur le moral, même les questions sur la sexualité ont été soulevées (parce que oui, on va pas se leurrer, à 17 ans on y pense et quand on sait qu'on ne pourra jamais "rien" faire, il faut pouvoir l'accepter et l'assumer... alors je suis vraiment contente que l'auteure en ait parlé aussi ouvertement sans rentrer dans l'obscénité pour autant). Et, à travers tout ça, on ne ressent pas de pitié, plutôt de la compassion, et pas seulement de la peine, on y retrouve aussi de la joie que l'on se surprend aussi à ressentir pour le personnage. C'est beau. C'est dramatique mais de façon bien tournée, ce qui rend l'ensemble de ce roman vraiment beau. Il apporte une belle leçon de vie, un beau message d'encouragement, avec un personnage très fort malgré ses moments de déprime.



Samuel est donc un personnage pour lequel on s'attache très rapidement. J'ai beaucoup parlé de lui, parce que c'est le personnage concerné mais aussi parce que c'est son point de vue que l'on suit principalement. De temps à autres, rarement, il y a celui de Clara, son béguin qui a pris ses distances lorsqu'il a eu son accident, et c'est une bonne chose car son point de vue à elle permet de souffler à des moments où l'on se surprend à retenir notre souffle... Elle apporte un peu de fraicheur là où la vie a été dure. J'ai adoré ses réactions, qui ne sont pas toutes très bonnes mais qui explicitent bien les réactions que peut avoir l'entourage de quelqu'un qui devient handicaper.

Les parents de Samuel aussi sont présents, ainsi que son cousin et leur meilleur ami. Ces derniers se connaissent depuis toujours et parlent de tout ensemble, et les parents sont surprotecteurs, ce qui nous saoule autant qu'à Samuel mais qui ne peut pas en être autrement ! On apprend certaines choses aussi par le biais de leurs recommandations et, tout ce petit monde, ça forme une histoire très touchante, très réaliste et, surtout, très complète.



Un roman jeunesse que je ne peux que conseiller. Le côté dramatique ne se ressent pas énormément, il y a un juste milieu. Samuel vit, ou subit, simplement ce qui lui arrive, dans l'ordre des choses. Les personnages secondaires viennent apporter un peu de douceur à un événement qui n'est pas facile à accepter et Samuel est totalement transparent sur ce qu'il ressent. Il y a un parfait juste milieu, avec des mots bien choisis qui en font une histoire touchante et agréable à lire malgré tout.
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Le commentaire de Lynda :

Ce titre est classé pour les 11 ans et plus, et bien, je dois vous dire, que cette lecture est assez épeurante à certains moments.

J’adore les histoires de fantômes, de paranormal et j’aime bien avoir un petit frisson d’horreur en faisant certaines lectures, et bien, je peux vous dire que j’ai été bien servie.

Au tout début, c’est un peu drôle, Odile semble parler toute seule, et pourquoi et bien parce qu’elle a ce don de voir les fantômes, et elle en a un Wendy, le fantôme d’une jeune fille, qui a plus de 300 ans. Avouez que c’est toute une affaire, n’est-ce pas ?

Après un changement d’école pour Odile, c'est la première journée, et c’est un peu difficile pour elle de se faire des amies, des vraies en chair et en os. Mais elle veut changer les choses, et elle y arrive avec une nouvelle amie qui se nomme Charlotte entre autres, et il faut dire que cette Charlotte est un peu spéciale elle aussi.

Lors d’une fête chez Charlotte, celle-ci propose de se rendre au cimetière avec Odile et la nouvelle bande d’amies... Ouf mauvaise idée.

Elles invoquent sans qu’elles ne le veuillent vraiment, Bloody Lily, simplement le nom vous donne des frissons, c’est l’esprit d’une adolescente qui est décédée, et disons que ce n’est pas une esprits des plus amicales.

Et c’est le début de toute une affaire.

À travers cette histoire, l’auteure touche à beaucoup de choses, entre autres l’intimidation, l’amitié occupe également une grande place. Et bien sûr la magie noire est présente et les fantômes.

Que puis-je vous dire de plus, c’est le premier tome de cette série, j’ai hâte de poursuivre. L’auteure a su bien accrocher son lectorat, et même pour un adulte, des rebondissements, des revirements de situations, des descriptions à nous faire lever les poils sur les bras. Pas de longueur, ça se lit presque en une traite.

Je vous recommande cette lecture, oui même si vous êtes adulte, vous allez accrocher, j’en suis plus que certaine.
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J'ai eu l'occasion de lire ce livre grâce à la Masse Critique Babelio que je remercie !

Il s'agit d'un livre québécois (ce qui peut surprendre car les expressions et mots ne sont pas forcément les mêmes que pour les français) à destination des adolescents et qui traite du harcèlement scolaire et de la diffusion d'images intimes en ligne, et un peu du revenge porn.

Je n'ai pas trouvé que la façon de s'exprimer des protagonistes était très naturelle mais le livre se laisse lire.

Romane, la protagoniste principale, se met à correspondre en ligne avec un garçon de son école et se rapproche de lui, jusqu'à lui envoyer une photo intime. Cependant, le garçon n'était pas celui qu'elle croyait, le cliché est diffusé et sa vie prend un mauvais tournant.

C'est un sujet particulièrement d'actualité, on parle de plus en plus du harcèlement scolaire et de ses conséquences.

La fin est à prendre avec des pincettes car malheureusement ce genre d'évènement est bien moins sanctionné par la justice en France (où les harceleurs s'en sortent généralement sans heurt pendant que les victimes essaient de recoller les morceaux à l'âge adulte) qu'au Québec.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



J'adore les livres de la collection Tabou, ah oui ça, vous le savez puisque je vous le répète à chaque fois !

Dans celui-ci, je suis très contente, un sujet sur lequel on devait parler et Ariane Charland aura réussi à le faire avec brio, avec une histoire qui ne pourra faire autrement que de secouer les adolescentes.

C'est Romane qui sera notre personnage principal dans ce roman. Romane est une adolescente comme on en voit partout, autour de nous, elle fréquente l'école, elle est aussi également très présente sur les réseaux sociaux (un peu comme beaucoup de monde présentement avec cette pandémie qui nous frappe), elle est aussi attirée par les gars populaires, entre autres le beau Anthony, un skater très populaire qui la texte.

Romane est bien mordue, elle ne peut pas croire, qu'il pourrait s'intéresser à elle.

Quand Anthony lui demande une petite faveur spéciale, et pour plaire à celui-ci, Romane s'exécute et du coup elle met les pieds dans l'engrenage qui fera de sa vie un enfer.

Tout y passera parce que le beau Anthony a bien sûr partager avec plein de monde. Romane sans le comprendre vient d'alimenter de la pornographie juvénile et elle en sera la victime.

Je ne pourrais pas dire quel pourcentage de notre vie, on passe sur les réseaux sociaux, mais je sais que c'est la maladie du siècle, encore plus depuis que nous sommes tous confinés, sans aucune vie sociale réelle. Les jeunes ne semblent pas voir les dangers du net. Ne semble pas y voir des prédateurs et pourtant, ils sont là, bien réels. Ariane Charland approche le sujet d'une belle façon, pas de mots compliqués, facile à comprendre et surtout avec des personnages ordinaires, que l'on voit tous les jours, à l'école, sur les réseaux sociaux, ils sont nos enfants, ou encore notre frère et sœur, ou bien notre meilleure amie.

L'auteure nous montre qu'il faut se méfier des beaux parleurs, il faut réfléchir avant de répondre à ce type de demande. La pornographie existe, ce n'est pas une fable, c'est la réalité.

Le roman d'Ariane Charland devrait être mis au programme de lecture pour tous les ados. Un sujet difficile, mais dont on doit parler, et c'est ce que l'auteure a fait et j'en suis bien contente.

Encore une fois, la collection Tabou nous offre un traitement choc, et il se doit d'être lu !
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J'ai bien aimer ! Je pensais lire de la pure jeunesse avec des fée. Et j'ai été surprise de cette lecture vers la fin j'ai adorée. Je voulais en savoir plus sur l'univers et leur aventure. Le début c'est à dire les 100 premières pages j'ai bien failli abandonner je trouver la lecture trop jeunesse trop lente. Malgré que j'ai bien aimer ce n'est pas un coup de cœur. Mais cela fut une bonne lecture.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



La collection Tabou des Éditions de Mortagne, est sans hésitation, une de mes collections préférées, je l'adore tout simplement, du premier Tabou que j'ai lu, et celui-ci ne fait pas exception.

Dans celui-ci, un peu particulier, ce n'est pas une histoire, mais plutôt 4 histoires que vous allez pouvoir lire. Quatre jeunes filles, quatre auteures différentes, mais 4 réalités chez nos jeunes adolescentes qui vont accrocher très solidement votre cœur, ça, je peux pour le garantir sans aucune hésitation.

Il y a tout d'abord, Tamara, 32 C écrit par Fanny Therrien, dans ce petit roman, on retrouve Tamara. Tamara a un problème assez particulier, disons que son développement physique est un peu plus avancé que chez les autres filles de son âge, et oui elle a une poitrine qui rendrait jalouse bien des femmes, mais pour Tamara, ce n'est pas une fierté. Les garçons se moquent d'elle, les filles la regardent de travers comme si elle était anormale. Comment on arrive à vivre quand notre seul souhait est d'être comme les autres, de passer inaperçues. C'est avec beaucoup de finesse que Fanny nous fait vivre le problème de Samara, nous montre que malgré nos différences, on doit s'assumer et surtout être fière de soi, de ce que l'on est.

Ensuite c'est l'histoire de Rosalie, Face de pizza par Émilie Turgeon, dans celui-ci, et bien un problème que vivent plusieurs adolescentes (et adolescents), les fameux boutons, quand l'acné est tellement présente que l'on compare son visage à une pizza, il faut croire que c'est de l'acné sévère, ce qui résulte en un manque flagrant de confiance en soi et de mésestime de soi. Rosalie, ne veut jamais être mise en évidence, pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle se trouve laide, affreuse, dégueulasse, c'est évident, elle ne s'aime pas du tout. Avec l'aide de ses parents, et de personnes qu'elle va croiser, entre autres une vendeuse dans une boutique, et au final un médecin également, on prendra en main son problème, on y accordera l'attention nécessaire, et puis avec le bon traitement elle arrivera peut-être à retrouver la Rosalie qu'elle devrait être, malgré tous les inconvénients de ce fameux traitement. On sait tous comment l'apparence est importante pour une jeune fille, et bien Émilie Turgeon, nous montre le cheminement entrepris par Rosalie pour transformer la chenille en un beau papillon. L'auteure, par ses mots, nous fait comprendre l'importance de ce problème pour Rosalie, qui devient presque un handicap pour elle. Mais avec de l'aide, de la persévérance et un peu de courage, et bien l'auteure nous indique, que oui la vie est belle et que l'on peut s'en sortir.

Suivra l'histoire de Livia, Dans le rouge par Joannie Touchette. Ouf, la majorité des femmes se rappellent leurs premières menstruations, prête ou pas, c'est toujours un choc, petit ou grand, mais un choc quand même. Livia, vit avec son père, sa mère les ayant quitté et disons, que le papa n'a pas nécessairement eu de grandes conversations avec sa fille à ce sujet. Alors quand ça se produit, à l'école, la pauvre Livia est désemparée. Elle n'a aucune idée de ce qu'elle devra faire, tampon ou serviette, c'est normal d'avoir mal au ventre ou pas ? L'infirmière de l'école va quand même l'aider, mais disons que son aide, n'est pas vraiment appréciée.

Elle trouvera une aide précieuse en la personne d'Angela, sœur d'Elio pour qui elle a un petit béguin, qui la prendra en charge avec un cours menstruations 101. Parce que Rosalie est très sportive, et de plus des sports de gars, donc pas trop facile d'expliquer ça à ces messieurs. Entre Nick, Elio et les autres gars, Rosalie en aura plein les bras.

J'ai tout simplement adoré cette histoire, qui m'ont rappelé certains souvenirs, oui période de questionnements, d'incertitude, de crainte, voilà ce que nous fait vivre Joannie Touchette avec son histoire, à travers ses mots, bien choisis, elle nous fait revivre cette période de la vie d'une jeune fille, par le biais d'Angela, elle dédramatise cette situation, parfaitement normale pour les femmes.

Et on termine avec Florence, Toucher le fond, par Ariane Charland. L'histoire de Florence pourrait se résumer assez facilement, quand c'est l'ado qui est le parent et qui doit prendre soin de sa mère, qui souffre de problèmes, comme une dépression sévère par exemple.

Florence ne sait jamais sur quel pied danser avec sa mère, celle-ci a des hauts très hauts et des bas très bas. Une journée complètement amorphe, le lendemain plus de trace. Mais quand on est une ado, disons que ce n'est pas évident, d'avoir à vivre avec une mère ayant de tels problèmes, et surtout que ses parents sont séparés depuis quelques années. Par honte, peut-être, elle évite de parler de sa mère, même à sa meilleure amie, qui elle, sait très bien que quelque chose ne va pas, et s'offusque un peu que Florence ne veuille pas lui en parler. Le comportement de sa mère affecte Florence dans toute sa vie, avec ses amies, à l'école et bien sûr dans son attitude envers celle-ci, jusqu'au moment où une crise majeure survient et viendra bouleverser un peu la vie de chacune. Ouf, cette histoire m'a ému et elle m'a profondément touchée. L'auteure nous fait vivre à travers Florence, une foule de sentiments, la honte, la peur, l'incertitude, l'inquiétude et l'ambivalence au sujet des sentiments envers la maman.

En bref, ces quatre histoires écrites par quatre auteures que j'aime beaucoup et qui ont beaucoup de talent reflètent très bien et avec beaucoup de réalisme des problèmes rencontrés chez nos adolescentes. Un gros coup de cœur pour cette lecture et un livre qui devrait être offert aux jeunes filles dans notre entourage.
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Un très bon roman qui parle d'un sujet tellement touchant. Tabou, mais présent dans notre quotidien.

Odile est médium, même si elle a du mal à l'accepter.

Pas facile de concevoir une vie d'adolescente normale avec un tel pouvoir, surtout qu'elle se trouve toujours accompagnée de Wendy, fantôme d'une petite fille décédée il y a 300 ans. Après avoir souffert de harcèlement dans son ancienne école, Odile est transférée dans un nouvel établissement. La jeune fille et son amie voient ce changement comme une belle occasion pour se faire enfin des amis. Encore faut-il qu'elle ne passe pas encore pour une tarée à parler “ toute seule” dans les couloirs. Heureusement, très vite, elle fait la rencontre de Marie-Charlotte. Avec son look de sorcière et son goût pour les arts mystiques, elles se sont bien trouvées. Tout bascule lorsqu'elles décident d'aller se balader dans un cimetière avec la cousine de Marie-Charlotte, Céleste, et deux de ses amies. C'est alors qu'elles cèdent aux provocations de ces trois petites pestes et Marie-Charlotte finit par invoquer l'esprit de Bloody Lily par accident. S'enchaîne alors une série de tragédies causées par l'esprit malin et elles vont tout faire pour l'arrêter.

J'ai eu la chance de lire le premier volume du Monde paranormal d'Odile d'Ariane Charland à l'occasion de la masse critique Québec 2023. Je n'ai pas l'habitude de lire des romans Jeunesse et je dois dire, que cette lecture m'a bien plu. Cette histoire est remplie d'actions, d'enquêtes et de mystères. Par contre, je suis surprise que certains passages soient considérés comme de la lecture pour jeunes adolescents. Il y a quand même des scènes qui font froid dans le dos, ou du moins, que moi j'ai trouvé terrifiantes. Mais peut-être que mes lectures, étant enfant, étaient bien moins matures et je suis tout simplement trop peureuse.

Mais j’ai quand même envie de lire la suite !



Merci à Babelio et aux Editions Michel Quintin.

Surtout connue pour ses récits réalistes (plusieurs titres de la collection Tabou, mais aussi une intrigue plus jeunesse avec La double vie de Rosalie), Ariane Charland s’aventure ici dans le paranormal, plongeant dès le départ son personnage dans l’extraordinaire avec cette meilleure amie qu’elle est la seule à voir avant d’amener du jus à son intrigue avec un autre élève de la classe (mais qu’on exploite peu dans ce premier tome), puis le personnage de Bloody Lily.
Lien : http://sophielit.ca/critique..

Livre lu dans le cadre de la masse critique. Merci babelio et les éditions de Mortagne



/!\ auteure et ME canadienne donc expressions qui sont les leurs ;) on arrive malgré tout aisément à comprendre, il faut juste s'habituer.



Nous suivons l’histoire de Romane, cette ado plutôt à l'écart (loin des filles populaires), un peu moquée des autres... Peu après la rentrée elle reçoit un message de Ghostface, un garçon de son lycée qui souhaite resté anonyme mais qui lui avoue beaucoup la regarder...De message en message une certaine complicité s'installe entre eux jusqu’à nourrir une certaine relation. Romane a découvert que son mystérieux auteur est Anthony, un gars canon pour qui elle craque! Et il lui avoue que oui... Problème leurs échanges doivent rester secret car il a déjà une copine...

Au bout de plusieurs semaines, elle reçoit une photo de son crush torse nu... D'abord étonnée, très vite elle "bave" dessus et cela décuple ses envies d’être avec lui. Après moult hésitation et avoir entendu une conversation dans les toilettes des filles, elle décide de lui en envoyer une aussi afin que lui aussi ai envie d'elle... Elle respecte les "consignes" et il lui promet que personne ne le saura.... Mais les promesses sont parfois des paroles en l'air... Et puis Ghostface est-il réellement celui qu'il dit? Quand il devient évident que d'autres garçons ont eu accès à sa photo, Romane en plus de se sentir trahie, humiliée et j'en passe, va devoir "jouer" à la fille qui est bien pour ne pas inquiéter ses parents...



Dés le début nous connaissons nous en tant que lecteur l'identité de ghostface. On voit évoluer leur relation par messages, et leurs comportements au lycée. Les quiproquos, les situations qui risquent de tout compromettre, l'envie pour certains d'être accepté des plus vieux, de vouloir se "faire mousser" devant les autres...

On assiste au drame et à l'humiliation de Romane, à sa peur...

En tant que parents d'ado c'est clairement la chose qui effraie avec les réseaux sociaux...



Après un petit temps d'adaptation au langage, j'ai beaucoup apprécié la plume simple de l'auteure. J'ai bien aimé Romane, cette ado qui se sent pas très belle et qui prends un peu confiance en elle grâce a ces échanges... J'ai bien aimé Ghostface, qui sait que c'est pas bien, qu'il ment, mais qui se laisse dominer par son meilleur ami et par ses sentiments pour elle...

J'ai beaucoup apprécié que l'auteure, par le biais d'adulte, évoque clairement les démarches qui peuvent être faites et ce qui peut en découler...

J'aurai juste aimé, en tant qu'adulte, que le "après" soit plus développé, la reconstruction après le passage final qui clôture cette histoire aurait été intéressante.

En bref une bonne lecture pour nos ados! et leurs parents :)

ARIANE CHARLAND



SEXTOS



16€95 – EDITIONS DE MORTAGNE



A – R -CHA







Ariane Charland vit à Montréal, elle est québécoise. Traductrice et auteure jeunesse elle participe à la collection Tabou aux éditions de Mortagne, éditeur québécois qui aborde des sujets sensibles concernant les ados et pré ados.



Ici le sujet est relatif à la diffusion d’images intimes sur les réseaux sociaux et les conséquences délétères.



Romane n’est pas spécialement populaire dans son école, elle a un style particulier qui réduit son réseau d’amis, elle est gothique. Cependant, ceux qui sont proches d’elle sont très fidèles, il s’agit de Laurent et de Eléonore.



Un jour elle reçoit un mystérieux message, qu’elle attribue au « beau gosse » de sa classe. S’ensuit une série d’échanges qui se termine par un envoi d’une photo intime. Malheureusement pour Romane, elle ne va pas rester privée. Les conséquences vont être dramatiques aussi bien pour la jeune fille que pour l’auteur, un peu trop naïf et pas assez courageux pour s’être dévoilé rapidement.



J’ai beaucoup aimé ce roman, qui montre bien l’influence des copains et les conséquences d’un geste qui semblait anodin et sans méchanceté au départ. On est tous responsables de ses actes et on doit les assumer. La détresse de la jeune fille est bien décrite. Les relations avec les parents également. Le début qui place les protagonistes est peut-être un peu long, particulièrement la deuxième partie Mais les deux dernières sont vraiment passionnantes et décrivent bien les affres où sont tombés les deux principaux personnages.



Destiné à partir de 14 ans, voire 13 ans selon maturité, car cela permet d’ouvrir les yeux sur des pratiques pas si anecdotiques que cela. Je remercie babelio pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique



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Sextape, harcèlement, Courage



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