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Citations de Arnaud Delalande (227)


Ici, on aime le boulot bien fait et on ne se contente pas de balancer aux autres sans se soucier de rien.
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Mais il faut faire mieux encore. Le monde s'ouvre. La stabilité d'une boîte comme la nôtre n'existe plus. Il va falloir encore plus prouver que nous sommes les meilleurs. Nous devons changer nos méthodes de travail et nous adapter aux défis de demain. Pour cela, l'organisation de vos tâches va être modifiée, ceci pour le bien de tous. Nous savons que vous êtes impliqués dans votre travail. Pour l'être encore davantage, il faut que chacun d'entre vous sache encore plus précisément ce qu'il doit faire. Ça, c'est notre responsabilité. Vous allez avoir désormais des objectifs individualisés. Nous définirons à chacun d'entre vous la tâche qu'il devra accompli en accord avec ce que nous demanderons à chacun de vos collègues.
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Un harcèlement moral, mais institutionnel en même temps, organisé, et personne de responsable.
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Le consumérisme hédoniste et individualiste, qui évalue la vie humaine en fonction du plaisir immédiat et sans limites, obscurcit le sens de la vie et la dégrade. Sa promotion ferme nos yeux sur la souffrance et nous situe sur un chemin de mort...
L’existence a une dimension plus profonde !


(Le pape François)
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La culture actuelle tend à proposer des manières d’être contraires à la dignité. Les idoles comme le pouvoir, la richesse, le plaisir éphémère sont devenues le référent, le critère de l'organisation sociale...


(Le pape François)
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La mondialisation sans la solidarité, c’est l’exclusion. On n’est plus en bas ou à la périphérie de la société, mais en dehors, plus seulement exploités, mais de trop, et jetables.

(Le pape François)
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- Tribord toute ! Démasquez les sabords sous le vent ! Préparez les bailles d'eau et distribuez les mèches ! Bourrez les fûts de clous et de limaille ! Chargez la mitraille...et par Dieu, que le ciel tonne !
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- Hem...Et vous êtes ?
- Mon nom est Viravolta. Pietro Viravolta
L’œil de l'amiral s'alluma. Il eut au coin des lèvres un sourire de renard.
- L'Orchidée Noire. J'ai entendu parler de vous...à mots couverts. On dit que vous êtes un taon.
- Je vous demande pardon ?
- Vous savez : une de ces petites bêtes qui piquent très fort et vous empêchent toujours de tourner en rond...
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Car, autre surprise, les Français étaient déjà nombreux à Charlestown. Beaucoup étaient des mercenaires, des soldats sans solde en rupture de ban, des officiers et des joueurs perclus de dettes, des estropiés et des alcooliques qui libéraient eux aussi l'Amérique tout seuls, en prenant la lune à témoin. Cette faune expatriée s'était déjà taillé une certaine réputation, et pas des plus glorieuses. Les colonies françaises profitaient de la situation pour se libérer à peu de frais de leurs sujets les plus délicats, griffonnant pour eux de la main gauche de vagues lettres de recommandation à destination des généraux américains. Charlestown avait bien compris qu'elle accueillait tout la misère des îles. Son enthousiasme s'en trouvait légèrement émoussé.
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Lafayette attendit comme convenu d’être en pleine mer pour lui annoncer qu'il devait oublier les îles et filer droit sur l'Amérique. Il y eut alors, selon les mots ironiques de Viravolta, "un petit moment de flottement".
- Quoi ! JAMAIS ! s'exclama Le Boursier, ivre de rage. Vous avez oser me manipuler ? Moi ? Capitaine de vaisseau ? seul maître à bord après Dieu ? Messieurs, mes documents - vous les voyez ces documents ? - valent pour les îles. les îles seulement ! si nous nous écartons de la route, nous nous offrirons en pâture aux Anglais, croyez-moi !
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Je parle de Roméo, le Valet de trèfle. Jusqu'à présent vous ignoriez, je crois, qui l'a éliminé.
Les autres se regardèrent en silence.
Stormont joignit les mains.
- Pietro Viravolta de Lansalt. Il s'agit d'un agent français. Franco-vénitien, plus exactement. Mais vous avez sans doute davantage entendu parler de lui sous son pseudonyme. The Black Orchid.
De nouveau les trois espions échangèrent des regards, mélangeant l'intérêt, la crainte et le défi.
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Je n'ai jamais aimé les mondanités, les rodomontades, les clins d'oeil de connivence, toutes ces petites confessions de couloir qui, pourtant, font parfois plus sûrement la réussite que le véritable talent.
Mais parfois aussi, c'est vrai, il faut savoir écouter les autres... Pour mieux s'écouter soi.
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[...] vous pouvez être persuadé d'avoir raison si personne ne juge votre parole est légitime. Votre raison est prise pour de la fantaisie ou de la folie.
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- Je trouve qu'il y a quelque chose de semblable entre le vertige que procurent les mathématiques et la poésie. Après tout, il ne s'agit que de symboles.
- Bien vu ! ... Et le monde un gigantesque langage codé à déchiffrer !
- Oui... Un code qui, une fois découvert, donne accès à une vérité supérieure ! Une justesse élégante et parfaite ! Comme l'élégance d'une théorie.
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Je fus longtemps l'un des agents du conseil des dix, la police secrète de la sérénissime république de Venise. On me dit l'une des plus fine lames d’Europe.
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Il était tout de blanc vêtu et sa main reposait sur le sceptre d’or symbolisant sa puissance. Plus que jamais, il paraissait jeune, et son regard, conquérant. La noblesse de son visage donnait à elle seule une impression d’énergie et de volontarisme ; ses yeux avaient perdu un peu de leur lumière hautaine, mais son allure princière rappelait ses origines dynastiques. Il portait la tiare, ornée des trois couronnes. Il avait l’air d’un véritable meneur d’hommes, d’un chef de la foi, d’un pasteur.
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Où que l’on se tournât, Dieu séparait la Lumière des Ténèbres, la Terre de l’Eau, créait les planètes et les étoiles ; partout, les prophètes et les sibylles. Et cette image flamboyante : la création d’Adam, Adam couché dans un déhanchement curieux, l’index tendu vers son Créateur, quelques millimètres séparant encore sa chair de la source de vie – Adam ! Le premier homme ! Puis Ève, tentatrice, damnatrice du monde, Ève issue de la glaise et de l’étincelle divine… De la porte de l’autel à celle de la chapelle, l’ordre surgissait du chaos : les amants chassés de l’Eden pleuraient sous la foudre et le ciel noir ; Noé ramassait les larmes du déluge et se noyait dans le vin ; David et Goliath, Judith et Holopherne, tous annonçaient l’histoire en marche de la souffrance humaine.
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Regarder dans les yeux d’un bouddhiste, d’un musulman, ou d’un enfant crevant de faim dans un bidonville de Rio, tout cela le renvoyait à sa propre foi, à une remise en cause de tous les instants. Pour Leonardo, seul le scepticisme absolu était difficilement concevable. Fallait-il en effet refuser ce combat profond entre l’affirmation de la foi et la peur de se tromper ? Était-ce là une preuve d’humilité reconnaissant les limites de la pensée humaine ? Non, l’humilité était dans le choix, un choix évolutif, changeant peut-être, et conscient lui aussi de sa faiblesse ; mais un choix assumé. Alors comment, comment l’assurance rigide et les certitudes intégrales du dogme pouvaient-elles s’accommoder de la reconnaissance de croyances multiples ? Tout le drame du fanatisme et de l’intolérance était là ; toutes les erreurs de l’institution cléricale aussi, qui au cours des siècles s’était montrée si prompte à oublier que l’Église est avant tout faite d’hommes.
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Tout était à refaire. La chose n’avait pas encore été annoncée officiellement, et il aurait bien du mal à trouver les mots nécessaires pour se concilier ces diables de Syriens et de Palestiniens sans rompre les liens diplomatiques qui les unissaient encore. Leonardo songea avec amertume que finalement, depuis les Croisades, rien n’avait changé. On en était encore à se taper dessus à Jérusalem, Damas ou Alger. Alors à quoi bon ? À quoi bon recommencer ce que les générations successives s’efforçaient consciencieusement de détruire ?
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Ce voyage est très important… Pour nous, et pour l’Islam ! Si nous ne relançons pas les pourparlers, nous risquons de nouveaux affrontements ! Imaginez donc, si vous refusez d’aller à Jérusalem alors que nous parlons d’œcuménisme depuis deux ans ! Le monde entier y verrait un geste… Un geste… incompréhensible !
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