J’ai bcp aimé de livre qui nous donne un éclairage sur la vie des migrants, leurs buts et leur parcours. On se rend vite compte qu’ils sont souvent méconnaissant de la situation en Europe, ne savent rien sur cette destination si ce n’est qu’on pourrait gagner bcp d’argent et qu’on nous donne à manger gratuitement. On se rend vite compte que non et que le parcours sera truffé d’embuches et ne se passera que rarement comme prévu. Je ne peux que le conseiller.
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Un livre intéressant qui se lit en quelques heures. L'auteur partage des témoignages variés et prenants mais offre également des pistes de réflections en proposant d'autres ouvrages d'opinion varié. J'ai appris quelques détails sur les cités que j'ignorais. Le livre est simplement écrit et a évidement un parti pris. Une bouffée d'air honnête chargée d'un léger optimisme dans un débat monopolisé par l'extrème droite.
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Ils sont des milliers de clandestins à quitter leur pays. Originaires de tous horizons ils partent en quête de leur Eldorado : l’Europe.
Au cœur d’une poignante réalité, l’auteur, reporter, se mêle aux migrants pour réaliser son enquête, au péril de sa vie s’il est démasqué.
Une immersion dans un monde hostile où l’évasion se paye au prix fort, et pour un avenir très incertain.
Challenge ABC 2020-2021
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Que dire ? : comment imaginer ce que vivent ces prisonniers ?Même aujourd'hui avec le confinement, on n'a qu'une vague, très vague idée de l'enfermement et c'est, malgré tout, très différent avec le confinement absolu, la petite surface de vie, les conditions d'hygiène... Pas étonnant qu'ils deviennent fous !
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L'auteur en immersion dans le métier de maton je dis bravo pour ce courage et pour ce livre sur le milieu carcéral dans notre pays. Un livre qui date de 2011. A lire pour comprendre le monde de la prison.
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Journaliste, Arthur Frayer a passé le concours de gardien de prison afin de s'infiltrer et de découvrir de l'intérieur les conditions de travail des matons et de vie des détenus. Il montre les différences entre la formation, axée sur la psychologie et la réinsertion, et les vrais conditions de travail, où le manque de personnel et l'organisation des locaux laisse très peu de temps au contact avec les détenus. On court après le temps, les jeunes sont épuisés et les anciens démotivés. Les relations avec la hiérarchie sont empruntes de méfiance et beaucoup de prisonniers sont au bord de l'implosion.. on se dit après cette lecture que les gardien (ennes) de prison ont bien du mérite!
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Un témoignage majeur qui nous offre une vision incroyable sur la condition et le fait d'être un migrant.
L'auteur est un journaliste qui aime se glisser dans la peau des autres.
Ici il prend le risque de suivre le même chemin que de nombreux migrants.
Au fur et à mesure, nous sommes témoin que c'est un monde auquel il est impossible de croire tellement il est rude.
Trafic, somme d'argent considérable, corruption, mensonge.
Une plongé fascinante et émouvante. Ce texte humanise chacune de ses personnes qui fuit leur pays natal pour espérer trouver la paix en Europe…
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Un point de vue très intéressant
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Un livre extrêmement instructif sur la question migratoire. En se faisant passer à plusieurs reprises pour un migrant, l'auteur a pu récolter certaines informations qu'il n'aurait pas pu avoir autrement. Un travail journalistique plus classique complète cette enquête et en fait un must-have pour toute personne intéressée par ce sujet.
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Le milieu carcéral, je le connais bien puisque j'y travaille. Et la vision qu'en donne Arthur Frayer est assez réaliste. Elle a surtout le mérite de ne pas instruire "à charge" contre cette profession tant décriée. Comme partout, il découvre qu'il y a "des méchants et des gentils", chez les surveillants comme chez les détenus.
Son immersion est totale, il devient "maton", pour de vrai, même s'il écourte son expérience assez rapidement, il a le temps de se faire une idée assez préciser du quotidien de chacun, de chaque côté de la porte.
A lire pour avoir une autre image de la prison.
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Un témoignage intéressant sur la vie en prison et l'administration pénitentiaire, vue par un gardien.
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Un travail journalistique, qui se laisse lire de manière fluide. L'auteur ne s'attarde pas en analyse, même pas à la fin. Un livre instructif, un regard sur la prison.
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Arthur Frayer est un jeune étudiant en journalisme qui rêve de grands reportages. Un jour, il découvre dans la presse un article sur la surpopulation carcérale et décide d’enquêter à ce sujet. Mais, le milieu carcéral est truffé de « secret » que l’on sait tous plus ou moins, mais que l’on ne veut pas admettre, et encore moins les personnes concernées directement. Il comprend donc que cela sera difficile de voir la « face cachée » des prisons en tant que journaliste. Pour pouvoir y arriver, Arthur Frayer va donc prendre une décision bien particulière et surtout bien courageuse, devenir lui-même maton et tenir un journal pour pouvoir rédiger son article par la suite.
C’est donc avec succès qu’il réussira son concours de gardien de la paix, sans éveiller une seule fois les soupçons et qu’il décidera donc de nous faire partager son infiltration dans le milieu carcéral, en commençant par Fleury-Mérogis, en passant par Agen ou encore Châteaudun pour finir par Orléans.
C’est avec un certains recul que j’ai ouvert ce livre, et franchement, je n’en suis pas déçue. J’avais un peu peur que cela soit un peu identique à ce que j’ai déjà pu lire ou voir à ce sujet, étant donné que ce dernier m’intéresse, mais finalement, même si je n’ai pas spécialement appris des nouveautés en lisant ce livre, ce dernier m’a marqué.
Arthur Frayer ouvre les yeux sur un monde qu’il ne connaissait pas, non pas que je le connaisse parfaitement bien non plus, mais j’en sais les plus grandes lignes, et le jeune homme sûr de lui que l’on découvre au début de son livre laisse place à une personne un peu plus fragile et beaucoup moins confiante au fil des pages mais surtout au fil de son aventure… Parce que l’on y « découvre » le monde de l’enfermement, de la routine, aussi bien en tant que détenu qu’en tant que gardien, parce que l’on y découvre les « trucs et astuces » aussi bien d’un côté que de l’autre pour rendre la vie des deux plus facile… La prison est un sujet à polémique et l’on comprend encore plus pourquoi dans ce livre.
Les détenus sont parfois incontrôlables, les surveillants eux, sont parfois méchants. D’autres arrivent à se faire respecter, d’autres un peu moins. Certains laissent couler certaines choses, mais au fond, pourquoi ? On en revient toujours au même, le manque de personnel, le manque de place, c’est un tout, dans une société toujours plus dure. Et je pense que tout cela ne changera jamais, parce que c’est un cercle vicieux, une chose sans fin.
Néanmoins, quelques petites choses sont à revoir dans ce livre pour ma part.
Effectivement, on sait depuis le début qu’Arthur Frayer décide de devenir maton dans le simple but de pouvoir témoigner réellement de ce que sont véritablement les prisons, de tout voir de ses propres yeux et non ce que l’on décide de lui montrer quand il se présente en tant que journaliste. Mais justement, je trouve qu’on le ressent un peu trop dans le livre. Le fait qu’il mentionne souvent l’envie de mettre fin à son expérience me dérange un peu. Du coup, je prends plus son aventure pour du voyeurisme alors que cela aurait pu prendre une tournure beaucoup plus enrichissante.
Il y a aussi la fin du livre qui m’a déçu, terminer une telle aventure sur son dernier jour de travail en tant que maton et nous laisser comme cela, sans un mot de plus m’a un peu décontenancé. Pourquoi choisir un tel sujet à polémique si c’est pour nous laisser comme ça, sans réflexion derrière ? Comme si le fait d’avoir vécu cette nouvelle vie le temps d’avoir assez à écrire l’avait épuisé, ce que je peux comprendre d’un côté, mais en tant que journaliste, il aurait pu tout de même amener certaines choses en conclusion, de quoi nous faire réfléchir un peu plus…
En bref, ce fut un récit poignant, bouleversant, choc, tant du côté maton que du côté détenu, mais je reste un peu sur ma faim…
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L'idée de départ est excellente (et très courageuse !): devenir un "vrai" maton et pas un journaliste en reportage. Malheureusement (et c'est rassurant sur le travail des journalistes qui ne se cachent pas), on n'apprend pas grand'chose de nouveau sur le milieu carcéral. J'ai eu l'impression d'avoir déjà tout vu de ce livre très "réaliste" : aussi bien par le ciné que par les "vrais" reportages. Donc, peu d'intérêt pour moi.
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J'ai lu ce livre avec les deux yeux dont m'a pourvue mère nature -merci à elle : un premier, particulièrement subjectif, puisque je travaille moi-même dans le milieu carcéral au service des détenus ; et un deuxième, plus objectif, un brin curieux : je ne fais pas partie de l'administration pénitentiaire et je ne vois du métier de surveillant que ce qu'eux-mêmes veulent bien montrer.
C'est un récit intéressant, voire saisissant. Je l'ai lu très rapidement, et les rares fois où je l'ai refermé il m'a fallu un certain temps pour perdre cette impression d'être encore à la maison d'arrêt, avec son ambiance si particulière (j'en entendais les bruits, j'en sentais presque les odeurs)... Pour cette raison, je pense que c'est un ouvrage de qualité.
Ce qui m'a déplu, c'est le regard que porte l'auteur sur le milieu dans lequel il s'est introduit : à la fois naïf et orienté, avec des propos parfois réducteurs, le tout pour un ensemble flirtant avec le voyeurisme. On sent qu'il a mis un soin particulier à rechercher de quoi nourrir un lectorat en quête d'info choc et trash. Alors certes, on ne peut pas lui reprocher de ne pas dire la vérité. Mais sont-elles toutes bonnes à dire ? C'est tout un débat. En tout cas, j'attends avec impatience de lire le témoignage d'un vrai maton, un qui ne serait pas arrivé dans le milieu pénitentiaire par une entourloupette douteuse et qui ne penserait pas, tous les matins en se présentant à la grille, au jour prochain où cette "expérience" prendrait fin.
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