Ci-gît l'écrit pathologique d'un être prisonnier de sa propre folie. Il faudra désormais parler au passé de cet excrément littéraire et de son géniteur puisqu'ils sont tous les deux condamnés à l'amnésie collective tant la chose suinte, dégouline et poisse de malhonnêteté intellectuelle.
Nesnidal était seul, le monde qu'il décrivait appartenait à son for intérieur et non à la réalité telle que tous ceux qui étaient passés par une classe préparatoire l'avaient vécue.
Cette histoire était une affabulation, son créateur un illusionniste. La Purge fut vite oubliée ainsi que son auteur qui plongea dans les ténèbres de la démence littéraire.
Fin de l'histoire, lecteurs, passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie         60
Un monde où les plus pauvres s'enfoncent dans leur misère et où les riches s'engraissent chaque jour. Des ogres affamés de pouvoir. Une ville saturée, à différents niveaux de richesses. Un racisme ambiant, une répression sévère. Des flics payés pour déverser leur haine sur le petit peuple. Pour étouffer la colère de ceux qui n'ont rien.
Dans cette ambiance lourde et poisseuse l'inspecteur Andrieux est embauché par Monsieur de Clérivoit afin d'enquêter sur Cartera, un financier qui semble influer énormément sur le gouvernement en place. Magouilles, corruption, les plus élevés de la société semblent prêts à tout dans cet univers futuriste pour arriver à leurs fins.
J'ai vraiment apprécié cette lecture. L'ambiance est rude, dès le départ. On observe la misère dans les rues, la violence dans les manifestations et le dédain des riches.
Une fresque sociale rondement menée qui interroge sur plusieurs sujets d'actualités : écarts sociaux, violences policières, immigration, démocratie.
D'ailleurs sur l'immigration, je souhaite juste citer une phrase qui m'a beaucoup touchée :
"Sur les rivages blancs, les touristes trempaient leurs pieds dans un cimetière ; mais ce désagrément, que l'on savait mineur, valait mieux que de voir surgir la marée noire."
Quelle justesse et quel talent d'écriture ! La fin est tragique et donne à réfléchir. Un très beau texte.
Commenter  J’apprécie         50
La purge de Arthur Nesnidal aux éditions Julliard. .
Quelle purge ce livre!! Je jette l'éponge, j'abandonne, je n'arrive pas à lui trouver des qualités. C'est une accumulation de mots, de phrases tres recherchées certes , mais on finit par friser l'overdose au bout de 23 pages ( sur une centaine). J'arrête de m'infliger cette prose dégoulinante de prétention. Comme si l'auteur voulait nous en mettre plein la vue de ses qualités littéraires. En même temps, s'il a intégré une prépa Khâgne, on se doute qu'il a un certain bagage culturel et intellectuel ! Ou alors il se "gargarise" et nous impose ses récriminations. Car oui , La Purge est un texte à charge contre les classes préparatoires et plus particulièrement un lycée de province . Mais quelle outrance dans les descriptions : quelle crasse dans le réfectoire, on se croirait dans un bagne à la fin du XIX ème siècle ! La commission d'hygiène n'y est jamais passée ??? Même description tout aussi glauque des sanitaires... .
Voilà, c'est dit, écrit, publié... Je passe à autre chose. .
Commenter  J’apprécie         52
Je suis navrée de mettre une note si basse et de m'apprêter à critiquer cet ouvrage parce que, étant ancienne étudiante en prépa littéraire, comme Arthur Nesnidal , j'ai beaucoup de sympathie pour lui. Mon grand-père, après avoir lu un article dans le journal, m'avait demandé de lire ce livre puis de lui donner mon avis : inquiet, il voulait savoir si j'avais vécu le même enfer que l'auteur, il voulait savoir si c'était vraiment ça, la prépa. J'avais hâte de retrouver mon expérience dans un livre, j'avais hâte de lire pour la première fois quelque chose sur la prepa littéraire. Donc je l'ai lu.
Tout d'abord, j'ai sauté tellement de pages... Quelle plume étouffante, quel style lourd ! C'est ce qui m'a immédiatement marquée dès la première page. On croule sous les métaphores et les périphrases, les phrases à rallonge, le lyrisme maladroit, les références culturelles qui parlent seulement à une élite intellectuelle, les mots inconnus et obsolètes, on en vient à oublier ce dont il parlait à l'origine. Les vestiges de la prepa sont bel et bien là, Arthur n'en a gardé qu'un goût pour l'écriture soignée apparemment. Déçue car il critique la prépa mais agit comme un prof en employant du vocabulaire compliqué à dessein... Pourquoi ? C'est trop, ça ne va pas. Un tel témoignage aurait, je pense, été bien plus marquant avec une plume légère, qui ne passe pas par tous ces détours stylistiques et grammaticaux, je me suis sentie extrêmement mise à distance de l'auteur, je n'arrivais pas à entrer en empathie avec lui. Les mots faisaient barrière.
Ensuite, certes, chaque établissement de prépa est différent. Alors que je pensais avoir passé deux années difficiles dans mon établissement à Lyon, il semble que, comparé à Arthur, j'ai été scolarisée au paradis ! Quel est ce véritable enfer qu'il écrit ?? Je ne remets pas en doute la parole de l'auteur mais quand même... Aucun point positif, vraiment ? Aucun ? Qu'un tel enfer existe me semble aberrant. Et grave. Des professeurs monstrueux, des élèves dont on a lavé le cerveau et qui doivent être renvoyés chez eux à la limite de la démence , des cantines et des internats immondes, (la fille qui pleure et qui dit "jure-moi que tu ne diras rien !" avant de s'enfuir, le pauvre Arthur qui est apparemment le seul à tenir tête, la" brebis galeuse", "le vilain canard")
Je ne sais pas. Je ne souhaite pas que le public, après la lecture de cet ouvrage, pense que toutes les prépa sont comme ça. Apparemment Arthur est tombé sur un établissement assez horrible. Mon expérience fut difficile mais pour rien au monde je ne regretterais d'être passée par là. Des profs sévères et exigeants, mais généreux, respectueux, encourageants, se donnant corps et âme pour nous. Des élèves fatigués, parfois brisés, mais soudés par les rires, les soirées, l'entraide, le goût commun pour les études. Etc... Bon, par contre, une directrice monstrueuse, que j'ai clairement retrouvée avec joie dans La Purge.
En somme, je suis assez déçue. Je respecte énormément Arthur Nesnidal pour ce qu'il a fait, je suis désolée en pensant à ce qu'il a pu subir... Mais je pense que son livre aurait pu être plus incisif, mieux brodé et agencé sans toutes ces lourdeurs. Je n'ai pas la prétention d'écrire mieux, il est de deux ans mon aîné et nous avons suivi un parcours quelque peu similaire, mais je lui en veux parce qu'il aurait pu se faire meilleur porte-parole (il explique, dans le livre, vouloir justement se faire la voix dénonciatrice pour tous ceux et toutes celles qui subissent, muets/muettes une telle torture).
Voilà. Avec cet amour pour l'écriture dont fait preuve, sans doute possible, l'auteur, il devrait écrire de la poésie en prose voire des nouvelles, cela pourrait être très fructueux
Commenter  J’apprécie         50
Quand j'ai repéré ce livre de la rentrée littéraire, j’ai tout de suite été emballée par sa thématique. Arthur Nesnidal y évoque ici son année d’hypokhâgne et j’étais certaine que cela ferait écho à mes propres souvenirs et me transporterait des années en arrière.
L’auteur porte un regard très sévère sur les classes préparatoires. Il y dénonce la violence du système et l’enseignement humiliant des professeurs qui espèrent former la future élite française. Par une série de chapitres thématiques, consacrés par exemple à la remise des copies, aux portraits de professeurs ou à la description austère des salles de classe, Arthur Nesnidal revient sur cette expérience douloureuse et contraignante. Plutôt que d’aider les étudiants à s’épanouir en donnant le meilleur d’eux-mêmes, les classes préparatoires broient les individus en leur imposant un rythme infernal. En encourageant une compétition acharnée, l’institution creuse l’écart entre les classes sociales et abîme l’estime de soi.
Pour parfaire ce portrait acide, l’auteur utilise un style très sophistiqué et imagé. Dans chaque phrase, se fait entendre la petite musique de l’alexandrin. J’ai cependant trouvé que ce travail sur les mots manquait de fluidité. Si la forme est très travaillée, le fond manque pour moi d’un peu de linéarité. Les descriptions se succèdent sans réelle trame, si bien que la force du roman s’épuise au fil des pages. J’aurais aimé qu’à cet exercice de style s’ajoute une réelle histoire, qui m’aurait permis de ressentir davantage d’empathie pour le narrateur.
Commenter  J’apprécie         40
Un livre critique sur les classes préparatoire (hypokhâgne ici); L'auteur est incisif, le style parfois un peu "too much". Cela ne donne pas envie d'y aller!
Commenter  J’apprécie         40
Le sujet est intéressant mais le texte est loin d'être à la portée de tout le monde quoiqu'en pense l'auteur. L'écriture ampoulée, trop travaillée, parsemée d'alexandrins, m'a lassée et fatiguée. Aucune nuance dans son propos, tout est noir, on finit par se demander pourquoi Arthur Nesnidal est resté trois ans en classe préparatoire.
Commenter  J’apprécie         41
C’est un ouvrage d’une lecture fort déplaisante, cédant à toutes les facilités intellectuelles pour proposer une « narration » dont le misérabilisme est racoleur. L’écriture est aussi indigeste que le propos est affligeant de rancœur et de haine. Cette tentative ne restera donc qu’un torchon.
Commenter  J’apprécie         40
Un livre mensonger écrit par un fat. À ce stade là cela s'appelle de la calomnie. Une camarade de "purge" de l'auteur.
Commenter  J’apprécie         40
"Ecrire est un acte politique. (…) C'est un livre pamphlétaire. (…). Pour moi c'était très important de ne pas écrire un essai parce qu'un essai, c'est chiant, c'est démonstratif, il ne s'agissait pas de démontrer, il s'agissait de parler au cœur avec le cœur, c'est ça la littérature." A. Nesnidal. (interview vidéo du 3 août 2018, chaine Youtube de la Librairie Mollat).
Voilà un auteur qui voulait donc écrire un pamphlet sur ce qu'il appelle "le monde de l'élite, le monde d'une bourgeoisie qui pratique l'escroquerie intellectuelle". Eh bien, sachez, mon cher Arthur-auteur, que si escroquerie il y a, elle est autant dans votre projet d'écriture que dans cette bourgeoisie, dont vous conspuez les pratiques. La seule chose à peu près réussie dans votre entreprise est le titre de l'œuvre : La Purge. Il reflète à lui tout seul ce qu'est ce roman dans lequel un jeune écrivain (22 ans à la sortie du bouquin) couche ses fantasmes de militant politique en les faisant passer pour vérité universelle, nous fait croire que sa petite expérience personnelle de prépa hypokhâgne dans un lycée de Clermont-Ferrand vaut description d'un système (le mot préféré de ceux qui sont à cours d'argument) écrasant dont l'unique objectif est de déprécier les "pauvres gens".
Voilà donc 146 pages de branlette littéraire au cours desquelles Arthur-narrateur découvre sa plume, et l'astique dans tous les sens pour composer des phrases admirablement bien écrites, au rythme travaillé à la limite de l'alexandrin, aux images choisies avec grand soin, aux sonorités quasi-musicales, il ne manque que des rimes ! Mais voilà, Arthur, on peut peindre un mur pourri avec les plus beaux pinceaux du monde, le mur reste pourri, même derrière la peinture la plus criarde qui soit. Tu as eu beau caresser ta plume avec ardeur, il n'en est sorti aucun génie, que de l'aigreur. La beauté de tes phrases que certains qualifient d'ampoulées (c'est le risque d'un astiquage intensif) ne cache pas l'idéologie et l'escroquerie du fond.
Tu prétends avoir vécu l'enfer dans cet Hypokhâgne en nous racontant que tu l'abandonnes au bout d'un an tellement l'épreuve est difficile et tellement tes origines sociales (inconnues) et ton handicap (visuel) sont objets d'avilissement. Détail amusant, dans la réalité, tu y es resté 3 ans dans cette prépa : masochisme de classe ou petit arrangement avec la réalité pour servir le discours ? A partir de là, jusqu'où doit-on prendre pour argent comptant le délire grand-guignolesque mais littéraire d'un étudiant plein de rancœur ? Le self du lycée est décrit comme un bouge infâme, la première de la classe est forcément une fille, catho, grenouille de bénitier, professeure et intendante sont des monstres dont les descriptions grossophobes sont à gerber… Bref tout y est caricature, jusque dans les rares dialogues. Caricature ? Témoignage ? Roman ? Un moment donné il faut savoir sur quel terrain on joue, ici, on ne joue que dans la boue.
On n'endosse pas impunément un costume de loup pour faire comprendre aux autres qu'ils sont des moutons : le costume est mal taillé, il laisse percevoir cette espèce de condescendance (oui, à Hypokhâgne, ils étaient tous des incultes, le jeune homme se sentait perdu comme seul être cultivé et amoureux des lettres) qu'aurait le sachant sur ceux qui ne savent pas, comble du paradoxe quand il s'agit de critiquer l'élite ! Le loup a beau jeu de se foutre du mouton suiveur quand il ne fait finalement que remâcher le discours du dominant de la meute à laquelle il appartient.
Désolé Arthur, ton petit gâteau littéraire, tout joli et soigné qu'il est, a le goût trop prononcé du vomi de ta hargne haineuse envers un "système" dont tu es le fruit gâté par une idéologie politique qui n'a pas eu, sur moi, l'effet que tu espérais. Tu voulais me faire croire que malgré les envies d'ascension, celui qui vient d'en-bas ne peut grimper, empêché qu'il est par "les bourgeois" ? Ta lutte des classes n'existe que parce que tu l'entretiens savamment par un semblant d'insoumission qui exploite la colère individuelle plutôt que l'intelligence collective. Tu prétendais parler au cœur avec le cœur, mais de cœur je n'en ai vu aucun dans ce texte. Les essais sont chiants, disais-tu, la rage aveugle l'est tout autant. Tu ne voulais pas démontrer, mais ce texte n'est que démonstration. Bref, le chien aboie, la littérature passe.
Commenter  J’apprécie         30
La vie d'un étudiant en prépa littéraire racontée sous forme de pamphlets traitant dans chaque chapitre d'un trait marquant l'année scolaire. Ainsi son décrit la chambre du boursier, une salle de cours, la cantine, les professeurs, les étudiants boursiers et non boursiers, l'intendante, le concierge etc etc.
L'ensemble n'a pas de lien particulier sauf l'écriture extrêmement recherchée, ciselée voire ampoulée. Un premier roman intéressant ou agaçant, selon les lecteurs , surtout pour le style et la forme plus que pour le contenu.
Commenter  J’apprécie         30
L'œuvre du plus jeune auteur de cette rentrée littéraire 2018 m'intriguait, avec un sujet d'abord intéressant. Le milieu des classes préparatoires est toujours mystérieux pour ceux qui ne le connaisse pas vraiment.
Toutefois, ici, l'écriture, lourde, qui transpire une volonté délibérée de devenir un nouvel Hugo dénonciateur des inégalités, se révèle tout à fait ampoulé et indigeste. Une légèreté du style aurait davantage collée aux propos : critiquer un élitisme par de l'élitisme, quoi de plus horripilant et de peu crédible.
Ensuite, sur le fond, on regrette l'histoire, décousue. L'environnement est peu ou pas creusé, ne restant qu'en surface (comme le montre les nombreuses descriptions, souvent arrêtées aux apparences). Par ailleurs, c'est un défilé de personnages toujours plus horribles les uns que les autres. Rappelons le caractère fictif du propos, qui se perd néanmoins dans des détails insignifiants : le lecteur comprend que ce monde est rude, nul besoin d'insister avec tant de pesanteur. Les exagérations font perdre tout crédit à une critique fondée et pertinente d'un système éducatif qui, surement critiquable, ne peut être un enfer sur terre. Le manichéisme acharné dessert le propos.
De fait, même si cela n'est que fiction, on ne peut que -trop- ressentir la volonté de l'auteur de régler ses comptes avec son ancien établissement, quitte à employer des arguments qui n'en sont pas (je pense aux descriptions physiques). Visiblement froissé par quelques personnages sur lequel il s'acharne éperdument et avec rage (de fait, n'agit-il pas comme ceux qu'il critique ?), on se demanderait presque si ce n'est pas de la mauvaise foi et/ ou de la méchanceté gratuite glissée dans un gant rugueux d'alexandrins prétentieux.
Je n'insisterai pas davantage,
Une déception de ma rentrée littéraire.
Commenter  J’apprécie         30
Une aigreur au style ampoulé qui fleure bon la frustration du Graal des grandes écoles (dont je suis loin d’être un défenseur!) dans lesquelles il n'a pas pu être admis. La petite vengeance, sans un once de recul ni d'analyse, l'ado qui donne des coups de pied de rage dans le vide parce qu'il ne se sent pas respecté...Bref, à fuir, absolument imbuvable...
Commenter  J’apprécie         20
Il s’agit d’un roman décrivant l’expérience en classe préparatoire littéraire de l’auteur ; or j’ai moi aussi vécu cette expérience et j’en garde un souvenir amer… Je me délectais donc d’avance de pouvoir lire une critique de l’académisme et de l’élitisme à la française, histoire de me purger de ma rancœur !
J’ai été très surprise par le style de narration choisi par l’auteur : je m’attendais à une forme très « témoignage », très documentaire, or Arthur Nesnidal a choisi de romancer énormément son écrit (romancer dans le sens « récit de soi », pas dans le sens embellissement)… J’avais davantage l’impression de lire un roman comme "Le Grand Meaulnesé qu’une autobiographie, l’extrait du résumé n’est pas représentatif je trouve.
Et pour rester dans la forme et dans mes attentes déçues : Arthur Nesnidal a sans aucun doute une plume magnifique ! Mais c’est justement ce style très travaillé qui m’a fait décrocher assez vite, justement parce que je m’attendais à quelque chose de plus documentaire et moins narré. Je ne suis pas très branchée poésie de base, donc bon, les descriptions de la cantine sur tout un chapitre… Ce n’est pas ça qui va m’extasier xD
En ce qui concerne le contenu, l’expérience racontée, je ne me suis malheureusement pas tellement reconnue : de toute évidence, nous avons eu un vécu (et peut-être tout simplement une prépa) très différent… L’auteur nous décrit un lycée et des professeurs très vieille France qui, même si j’ai pu noter des ressemblances avec ce que j’ai pu vivre, ne m’ont pas parlé plus que cela.
En réalité, il ne s’agit pas tellement d’une critique du système, mais plutôt d’une mise en lumière des conditions de préparation des concours (soit de la manière dont fonctionne ce système… Et c’est déjà très bien, mais ce n’est pas tout à fait ce à quoi je m’attendais : je voulais quelque chose de plus acerbe et dénonciateur que factuel.
Je vais donc m’arrêter là puisqu’en vérité je n’ai plus grand-chose à dire, puisque le témoignage ne m’a pas parlée… Mais je salue tout de même l’initiative !
Commenter  J’apprécie         20
Si j'ai lu la première moitié d'une traite, j'ai eu du mal à le reprendre et le terminer. Je n'avais rien qui me poussait à le reprendre. Je l'ai tout de même terminé mais en sachant à peine ce que j'en pense...
Commenter  J’apprécie         20
Ce livre n'est pas un témoignage, c'est une fiction.
Ce roman est présenté par les médias et par son auteur dans plusieurs entrevues comme une oeuvre politique visant à "dénoncer" une réalité donnée. Pourtant, ayant lu ce livre, il m'est impossible de croire ce qu'il raconte. Aucune classe préparatoire de province (mes enfants y sont) n'est comme le prétend l'auteur. Mais alors, pourquoi A.Nesnidal ne cesse-t-il pas de dire que ce n'est pas une fiction mais que c'est bel et bien la réalité de ce qu'il a vécu? En fait, il ne dénonce rien, il dénonce du vide. Il se fonde sur le mensonge donc il ne révèle en rien la soi-disante réalité des classes préparatoires. Dans ce cas, pourquoi les médias et l'auteur lui-même s'acharnent-ils à dire que ce livre dénonce les prépas? Pourtant, les classes préparatoires PUBLIQUES sont un moyen GRATUIT pour qui que ce soit de travailleur d'avoir accès à des concours pour des grandes écoles ou tout simplement accès à autre chose que la faculté (mes enfants sont boursiers et n'ont jamais eu de remarque, au contraire, les classes préparatoires de province sont contentes d'avoir des élèves de tous horizons). Pourquoi dénoncer les classes préparatoires alors que nul n'est obligé d'y aller?
Enfin, certains avant moi l'ont dit, le style de l'auteur est fort indigeste. Il est certes écrit dans un bon français mais on ne peut s'empêcher de sauter des lignes entières et de mépriser l'énorme orgueil de l'auteur. Ajoutons à cela la cruauté et la méchanceté de ce livre envers des personnes réelles (camarades, professeurs).
Commenter  J’apprécie         20
J'ai apprécié le travail remarquable de ce jeune auteur. J' ai été emporté par un style hors du commun. C'est un travail exceptionnel qui présage d'un avenir de très grand écrivain.
Commenter  J’apprécie         20