Atsushi Kaneko

je ne suis pas un expert du manga mais je me suis forcé à lire les 3 tomes de wet moon. Et je me suis forcé jusqu'au bout car je ne suis pas du tout rentré dans l'histoire.

Le dessin est vraiment bon et cela colle super bien avec l'esprit psychose ambiant. Par contre la narration est très lente et du coup je me suis poussé à lire plus vite car sinon j'allais lâcher.



En bref je suis certainement passé à coté mais malheureusement pour moi quel ennui.

Je suis enchantée par ce manga !

Les dessins sont bien maitrisés, le côté manga est mélangé à un graphisme plus original, avec des planches en noir et blanc, sans nuances. Les personnages sont charismatiques... Et, mon Dieu, cette ambiance !

L'histoire se met en place lentement, l'entrée en scène du personnage de Deathko est très cinématographique : on l'attend, on la devine, on n'en peux plus de la découvrir.

Et quel personnage !! Son côté Joker dérangé, qui tranche complètement avec son autre personnalité mélancolique... Qui donne lieu à des scènes surréalistes, mais d'une très grande beauté !

Ce premier tome est très bien mené, je suis totalement convaincue : hâte de lire la suite !

Le mangaka de « Deathco » est connu pour son style affirmé, loin des classiques du manga, lorgnant plus facilement du côté des comics. Des encrages sombres, beaucoup de contraste et des personnages aux allures un peu rétro, époque fifties. Dans « Deathco », c’est toute une ambiance qui est programmée. Gothique, carnavalesque, grunge, torturée. Si vous êtes fans des romans d’Anonyme, des films de Rodriguez et Tarantino ainsi que de l’esthétique bizarre de David Lynch, « Deathco » ravira vos mirettes ! C’est un titre grinçant, délirant et jubilatoire, au graphisme magnifié. Un coup de cœur pour ce très bon titre de la collection Sakka de Casterman !



...la suite sur mon blog !
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Atsushi Kaneko, à qui l'on doit Bambi aux éditions IMHO, nous présente une oeuvre pour le moins singulière, sa nouvelle ville de Soil est un exemple de rigueur, des pavillons bien alignés, des routes droites, des jardins très entretenus et des habitants courtois, voici les ingrédients d'une cité où il fait bon vivre...
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Honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de ce manga. Je me suis sentie déboussolée à la lecture de ce premier tome. Le graphisme n'est pas en cause. Au contraire, il est très réussi et nous plonge dans une atmosphère angoissante et un brin hallucinogène très convaincante. En revanche, j'ai trouvée l'intrigue un peu complexe. Le récit fait des bonds en avant, en arrière, si bien qu'on s'y perd un peu et qu'on a du mal à voir où l'auteur veut en venir. J'attends de lire la suite pour me forger une opinion plus nette.

Nous sommes au Japon, dans les années 60. Un jeune inspecteur, Sata, est dépêché sur les lieux d’un crime : une geisha a été assassinée. On plonge dans le quotidien de ce policier à la cicatrice frontale si caractéristique. Cicatrice dont il a hérité suite à une course-poursuite pour rattraper une tueuse reconnaissable au grain de beauté qu’elle a sous l’oeil. Depuis, il est obnubilé par cette femme qu’il recherche à coups d’affiches placardées sur tous les murs de la ville, et est sujet à de nombreuses pertes de mémoire et moments d’errance. Parallèlement à cette obsession, tout un mystère est fait autour de la conquête de la lune sans qu’on en comprenne pour le moment les enjeux. Beaucoup de questions se posent : quel est cet objet qui occupe le crâne de Sata et qui lui cause de tels maux ? Quel est le lien entre celui-ci et les futurs voyages lunaires ? Pourquoi intéresse-t-il autant des personnes peu recommandables ?

On retrouve plusieurs similitudes avec la série précédente de l’auteur (Soil) : la même ambiance moite et mystérieuse, des personnages aux expressions horrifiques (sueur qui perle abondamment, sourires exagérés, déformations de visage.) Il y a beaucoup de mystères et de personnages qui cachent leur jeu, le tout sous forme de corruption et de petits arrangements entre amis. Un début prometteur pour ce thriller scotchant, rythmé par la cadence infernale du cœur des personnages tour à tour angoissés et déterminés. Deux autres tomes viendront clôturer l’histoire.

Après l’excellente série en onze tomes « Soil », je pouvais difficilement résister à cette enquête policière en trois tomes, signée Atsushi Kaneko (Bambi).



Deuxième moitié des années soixante, alors que la course à la conquête spatiale fait rage entre les Etats-Unis et la Russie, le jeune inspecteur Sata poursuit une étrange enquête dans la station balnéaire japonaise de Tatsumi. De retour après un arrêt maladie dû à un accident de travail alors qu’il poursuivait une femme soupçonnée d’avoir démembré son collègue, Sata est victime d’ hallucinations et de pertes mémoires à répétition… sans même parler de son besoin obsessionnel de retrouver la principale suspecte de ce meurtre sordide et des ses visions étranges… de la lune.



Mêlant enquête policière particulièrement sombre et paranoïa, « Wet Moon » invite le lecteur à s’enfoncer dans une réalité pour le moins trouble. Alors que l’humanité cherche à découvrir la face cachée de la lune, Atsushi Kaneko plonge le lecteur dans une intrigue obscure où la logique semble souvent faire défaut. Perdu entre ses hallucinations déroutantes et sa folie grandissante, le personnage principal lève le voile sur ces nombreux mystères, tout en plongeant progressivement dans les coulisses d’une ville qui baigne dans la corruption.



Ce bijou d’ambiance qui s’aventure aux frontière du réel est à nouveau admirablement servi par le graphisme percutant de ce virtuose qui distille une atmosphère oppressante et malsaine tout au long de ce premier volet. Graphiquement, l’auteur se démarque des codes classiques du manga et propose un style assez inhabituel, largement influencé par la culture américaine underground, qui ne manque pas d’évoquer celui de l’inimitable Charles Burns (Black Hole). Outre ce dessin aux allures délicieusement rétro (qui ne plaira pas forcément à tout le monde), il démontre une nouvelle fois tout son talent narratif et sa grande maîtrise de l’art séquentiel en proposant un découpage astucieux, qui confère un rythme prenant à son récit et qui s’installe immédiatement au diapason de l’ambiance oppressante.



Même s’il est encore difficile de deviner où l’auteur désire nous mener, l’envie d’embarquer pour la suite du voyage ne fait plus aucun doute après ce premier volet particulièrement prometteur.



Un manga que vous retrouverez également dans mon Top de l’année !
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Le graphisme se distingue pas mal du manga tel qu'on se le représente : même si beaucoup de codes sont conservés (les yeux vides de dépit, les personnages rapetissés, agrandis, les expressions faciales), les visages sont réalistes et tracés par des lignes épaisses. On aime ou on n'aime pas. Personnellement, j'étais un peu froide au début, mais au vu de l'histoire je pense que Kaneko a fait le bon choix en sélectionnant ce crayon-là.


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Toujours aussi Lynchien, ce manga brille comme un bijou précieux et perturbe les sens jusqu’à ce qu’on en ait le tournis.
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Bambi reste une œuvre à part que tout amateur d’action, de gun-fight, de road movie, de Quentin Tarantino ou tout simplement de manga, se doit de découvrir. Un délire défouloir assumé et totalement maîtrisé.
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A travers des petits chapitres dévolus à des personnages secondaires, comme l’esclave sexuel, l’homme-pigeon ou Charlie, Atsushi Kaneko prolonge l’univers de sa tueuse fétiche.
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ᴄᴏᴜᴘ ᴅᴇ ᴄᴏᴇᴜʀ!

Oui je sais, encore un. Mais là vraiment, y’a pas photo.



Bambi c’est une gamine aux cheveux rose bubble gum. Une gamine un peu rebelle, un peu folle, voire un peu attardée, selon les avis. Elle a clairement deux obsessions : son émission TV préférée et son physique. Ne jamais, JAMAIS blesser sa si jolie peau. Ça risquerait de marquer.



Au delà de ça, elle a un talent : tuer. Avec elle pas de chichis. Elle fonce dans le tas et dézingue tout ce qui bouge, sans aucune pitié, sans aucune vergogne. D’autant plus qu’elle a une mission, celle de ramener un gamin aux « vieux ».Et ce gamin vaut 500 millions. Rien que ça. Ouais, c’est très flou tout ça mais croyez-moi, moins j’en dis mieux c’est, parce que ce manga est bourré de surprises.



Au delà de l’histoire déjantée (peut-on vraiment espérer autre chose d’un titre de Kaneko?), on y retrouve des références pop culture à foison. Un chanteur pop, Gabba King, pseudo Elvis Presley détruit par la drogue et la dépression, des scènes d’actions à la Tarantino, sanglantes à souhait, un univers violent/destroy passant de Western à villes modernes…



Bambi, c’est un concentré survitaminé de folie, de combats et de rebondissements, qui rend la lecture addictive. Un espèce de pêle-mêle de tout ce qu’on aime, agrémenté des pires comportements humains qu’on puisse imaginer. Les valeurs et la morale n’ont pas d’importance dans cet univers trash.



Petite mention spéciale aux textes en fin de lecture qui viennent nous en apprendre beaucoup sur le Mangaka et sa vision des choses.



6 tomes à dévorer. 6 tomes à se demander ce qu’on lit. 6 tomes qu’on ferme heureux mais triste.

Heureux d’avoir été emporté dans un univers surprenant et étrangement attachant. Mais triste de le quitter. De les quitter. 𝘊𝘪𝘢𝘰 𝘉𝘢𝘮𝘣𝘪!
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Très bon deuxième tome. On développe bien les personnages, c'est assez c*n pour être marrant. Le fond politique est un peu plan plan et pas très subtil (les élites sont corrompus et sont aidés par les forces armées qui sont aveuglées... On la connait) sans pour autant être totalement faux.

En bref l'histoire avance bien, je ne louperai pas le tome 3.

Très bon début, le style graphique joue son rôle pour donner une ambiance bien macabre tandis que l'histoire à la fois très dure et parfois un peu stupide donne un ensemble vraiment intéressant qui donne envie d'en voir plus. C'est marrant aucun personnage ne semble appréciable pour ce qu'il est où ce qu'il fait, je me demande si l'auteur essayera de nous faire voir un des 2 camps comme "celui qui a raison" à défaut de celui des gentils.

Le tome 3 d'Evol nous emporte dans un univers dystopique, où de jeunes mutants sont pris à partie par des super-héros fascisants.



L'histoire est prenante et le manga se lit d'une traite. Je n'avais pourtant pas lu les deux tomes précédents. Sans être inédit, le scénario est suffisamment complexe et profond pour nous tenir en haleine. Il interroge notamment les notions de bien et de mal, les catégories de super-héros/super-vilains etc. Tout ça dans un univers un peu punk, underground.



Surtout, le trait précis et épuré de Kaneko, plus proche d'un Comics de Burns que d'un seinen classique, contribue au réalisme du récit et donc à notre immersion. Les scènes d'action sont magnifiques et pleines d'énergie.



En définitif, sans être un coup de cœur, Evol 3 a su me divertir de bout en bout et a pu m'ébahir. Je ne peux que conseiller sa lecture.

"Evol" – « Love », à l’envers, comme le disque de Sonic Youth – se pare de toute l’énergie graphique de l’artiste. Nerveuse à souhait, sa série flirte avec les codes des comics américains et s’épanouit pleinement dans le registre noir et blanc du manga.
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Au fil d'une écriture forte et teintée de cynisme (...), Atsushi Kaneko continue d'accentuer les qualités et la puissance d'une oeuvre qui, petit à petit, se dresse comme une merveille de manga de société punk, révolté, chaotique et engagé.
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Un brûlot servi par un noir et blanc radical.
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Il est difficile de ressortir indemne de ce que nous propose Kaneko, dans cette première partie de volume vraiment puissante dans son genre et enclenchant d'importantes évolutions.
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On ne ressort pas indemnes de la lecture de ce deuxième volume où, derrière son habituel ton délicieusement punk, Kaneko est peut-être plus noir, plus social et plus engagé que jamais.
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