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Critiques de Atsushi Kaneko (219)
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Wet moon, tome 1

Ce tome est le premier d'une histoire complète en 3 tomes, initialement parue en 2012 au Japon. Il s'agit d'un manga, avec une lecture de droite à gauche, en noir & blanc. La présente édition est très soignée car elle comprend la jaquette, 4 pages avec de la couleur rouge, et un page de calque en intercalaire. L'auteur est Atsushi Kaneko qui a tout réalisé : scénario, dessins et encrage.



Dans le prologue, une femme avec un imperméable rouge s'éloigne en faisant claquer ses talons, suivie de près par un homme avec une balafre. Chez lui, l'inspecteur Keiji Sata (26 ans) se prépare son petit-déjeuner avec un œuf sur le plat, et des rectangles d'algue séchée. L'histoire se déroule à Tatsumi, une ville balnéaire, avec des casinos, en 1966.



L'inspecteur Sata se dépêche de se rendre sur le lieu d'un meurtre : une geisha nue, ligotée sur une chaise et éventrée. Le capitaine Mori lui confie la recherche d'indices au bar "Lapins de la Lune". Sata en profite pour placer des avis de recherche pour Kiwako Komiyama, affiches qu'il a reprographiées à ses frais. Son comportement est parfois un peu étrange du fait d'un éclat fiché dans son cerveau, et de son obsession pour la pleine lune, et pour l'image de la Lune avec un obus fiché dans son œil droit (image tirée d'un des films de Georges Méliès).



Très vite le lecteur prend conscience que la narration d'Atsushi Kaneko joue sur plusieurs niveaux. Il y a donc l'histoire personnelle de l'inspecteur Sata, encore une bleusaille pour ses collègues, pas encore affranchi sur le réel fonctionnement de la police dans ce secteur. Keiji Sata est encore intègre alors que tous les autres en croquent d'une manière ou d'une autre. Le lecteur constate qu'il vit seul dans son petit appartement, avec un rituel quotidien pour se préparer son petit déjeuner, pas de distractions, et une obsession (= retrouver Kiwako Komiyama, soupçonnée de meurtre, avec découpage du cadavre).



Le lecteur découvre donc l'évolution de la situation de Sata, les magouilles de ses collègues, leur tentative pour le mouiller avec eux, et la raison pour laquelle ils veulent à tout prix le surveiller. Il constate aussi que le meurtre initial est vite oublié, et que Kiwako Komiyama s'avère des plus insaisissables. Comme dans un bon polar, Keiji Sata entrevoit des gestes qui lui mettent la puce à l'oreille sur les accointances diverses entre la police, la pègre et les parons de boîtes de nuit. Mais, c'est un peu plus compliqué que ça.



Atsushi Kaneko restitue avec habilité l'ambiance de cette station balnéaire par le biais de scènes sur la plage, de vues panoramiques de quelques artères, par la magnifique décoration de la boîte de nuit, un bar accueillant. Il sait aussi montrer des endroits moins pittoresques comme la boutique de bonbons où Sata a ses habitudes (il échange quelques politesses avec Akari, la vendeuse), ou un aquarium, ou encore un bar accueillant. Le lecteur prend plaisir à s'immerger dans cette reconstitution qui fleure bon l'authenticité et la familiarité. La boutique de bonbons est vraiment épatante avec sa petite vieille à moitié endormie, et la serveuse plus jeune avec des velléités de féminisme. La boîte de nuit constitue une très grande réussite, entre sa décoration intérieure, son évocation d'un orchestre de jazz, et les tenues olé-olé des danseuses. Mais c'est un peu plus compliqué que ça.



Rapidement le lecteur ressent un malaise s'installer de manière pesante. Il y a bien sûr la cicatrice de Sata, l'éclat de métal fiché dans son cerveau, ses pertes de conscience, ses pertes de mémoire (au point qu'il retourne acheter des bonbons le midi alors qu'il en déjà acheté le matin, ou qu'il se prépare 2 petits déjeuners de suite). Mais pas seulement.



L'auteur prend un malin plaisir à accumuler les bizarreries. Il y a un collègue qui évoque le comportement anormal de sa femme (elle faisait sauter une chaussette dans une poêle à frire, farcie avec une brosse à récurer) sans s'en émouvoir ou s'en inquiéter. Il y a les 2 barmans qui portent un serre-tête avec des oreilles de lapins (vision étrange, absurde). Il y a une case qui s'attarde sur une molaire sur le sol d'une ruelle, sans information supplémentaire sur comment elle est arrivée là, ou à qui elle appartenait (page 159). Il y a beaucoup de personnages au visage un peu difforme, ou avec une tâche lie de vin, ou avec une excroissance de chair dans le cou. Sans devenir une foire aux monstres, les difformités physiques ajoutent à l'inquiétude ambiante, jusqu'à cette danseuse borgne.



Il y a bien sûr la dimension ignoble des meurtres (éventrations, débitage du cadavre), apportant une touche horrifique. Enfin il y a des éléments que le lecteur ne peut pas prendre au pied de la lettre comme des fourmis sortant de l'oreille d'un policier, ou des scientifiques qui ont leur bureau dans un grand tunnel, peut-être un émissaire. Le lecteur sent que cette réalité bizarre est sujette à caution, que les éléments montrés ne sont pas fiables, comme s'ils étaient déformés par un esprit un peu déséquilibré (peut-être celui de Keiji Sata).



Sans tomber dans l'exagération, Atsushi Kaneko introduit de petits décalages avec la réalité qui déstabilise le lecteur, au point qu'il ne soit pas en mesure de savoir à qui se fier. Avec l'augmentation croissante d'indices, il ne sait plus ce qui participe vraiment de l'intrigue principale, et ce qui n'apparaît que comme décoration, incapable de faire le tri entre le signal et le bruit.



La lecture s'avère très agréable grâce à l'environnement reconstitué avec soin par Atsushi Kaneko, grâce à la dimension ludique de la lecture (savoir distinguer les indices, reconstituer le puzzle, identifier les schémas), et grâce aux citations graphiques. Le plancher des couloirs du club de jazz évoque les motifs des planchers des loges dans Twin Peaks. Les dessins empruntent parois à José Munoz, ou à Keith Giffen quand il imitait lui-même Munoz. Certaines pistes (la disparition de la mère de Sata, l'existence deTamayama, un mystérieux indic) constituent autant d'appâts irrésistibles, déclenchant une envie irrépressible de lire la suite.
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Soil, tome 1

au départ jétais très emballée par la série, mais il faut dire que au fur et à mesure des tomes mon enthousiasme s'est quelque peu amoindri, du fait principalement que l'intrigue traine largement en longueur, ce qui fait que j ai arrêté de lire cette série. Malgré une idée se scénario très intéressante
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Soil, tome 11

Ce onzième tome lève enfin le voile sur les derniers mystères qui entouraient encore cette saga qui débuta comme une enquête policière sur la disparition de la famille Suzushiro et du policer Ichinose, mais qui vira très vite vers le thriller fantastique horrifique.



À l’occasion de ce final très attendu, le capitaine Yokoi et le lieutenant Onoda sont à nouveau réunis dans cette ville de Soil qui a réapparu aussi brusquement qu’elle avait disparu. Ce sont néanmoins les investigations d’Onoda qui vont apporter le plus de réponses concernant les phénomènes étranges qui se déroulent à Soil. Si, lors du tome précédent, Yokoi avait déjà réussi à lever partiellement le voile sur la disparition de la famille Suzushiro et sur les crises de narcolepsie de la jeune Mizuki, sa collègue va maintenant découvrir le terrible secret de la psychologue scolaire Kosaka. De l’identité de l’homme aux « écailles » à la disparition du policier Ichinose, en passant par la cave du professeur Kosaka, l’auteur lève progressivement le voile sur tous les éléments de cette histoire particulièrement originale et labyrinthique.



Atsushi Kaneko (« Bambi » aux éditions IMHO) propose un thriller policier fantastique tortueux au possible, qui tient en haleine depuis le premier tome et dont le rythme s’accélère en vue de la dernière ligne droite. L’auteur sait clairement où il va et semble vouloir aller directement au but, ne perdant par exemple plus de temps à alléger l’atmosphère du récit via la piste extra-terrestre des deux collégiens Tomiyama et Seki. En faisant place aux choses sérieuses, il installe une ambiance encore plus sombre et malsaine que d’habitude, révélant au passages les déviances de quelques habitants de la ville. Ce sont ces imperfections, ces corps étrangers qui sont à la base des bouleversements et de cette fissure avec la réalité.



Le labyrinthe proposé par Atsushi Kaneko est également visuel et l’auteur ne se lance donc pas dans de longues explications verbeuses pour éclaircir toutes les zones d’ombre. Graphiquement, « Soil » se démarque des codes classiques du manga et propose un style assez inhabituel, largement influencé par la culture américaine underground. A l’aide d’un trait épais, l’auteur propose un style graphique qui ne plaira certes pas à tout le monde, mais son talent narratif devrait par contre faire l’unanimité. En proposant un découpage astucieux des planches et en s’attardant par moments avec brio sur les détails anodins, l’auteur démontre une grande maîtrise de l’art séquentiel, confère un rythme prenant à son récit et parvient à distiller une atmosphère malsaine et oppressante tout au long de cette saga.



La conclusion de Soil apporte donc toutes les réponses attendues, tout en invitant le lecteur à relire la saga… dans l’espoir de peut-être trouver un sens à toute cette folie.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Soil, tome 1

Soil fait partie des manga complétement atypique comme on en rencontre peu. De prime abord j'ai eut du mal à finir le premier volume et pas plus emballé que ça à l'idée d’entamer le 2ème tome... Mais pour une fois, la lecture de la suite ne fut pas une perte de temps, l'intrigue, les personnages, l'ambiance et les impénétrables mystères qui composent cette magistrale série me font quelques fois penser à Lost... Kaneko se démarque également radicalement des Manga classique par son dessin plus proche de la BD européenne que du Manga lambda ce qui pourrait dérouter certains lecteurs. Mais l'essentiel n'est pas là, les insondable mystères de Soil vous tiendrons en haleine et on se demande bien où tout ça va nous mener en espérant que le final tiendra ses promesses contrairement au regretté Lost...
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Evol, tome 5

Un tome qui, d'une certaine façon, sonne comme un nouveau cycle.

Kaneko reprend des éléments qu'il avait mis en place sur le premier volume sans forcement les utiliser jusque là.

On a l'impression de faire le tour de la boucle.



C'est toujours aussi plaisant mais attention que cela ne deviennent pas un peu redondant
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Deathco, tome 1

C’est sans surprise aujourd’hui que je vais vous dire que j’ai aimé Deathco.

Voilà, fin du post, merci bonsoir.



Ah? Je dois développer? D’accord.



Tout d’abord, j’ai adoré l’esthétique, comme toujours avec Atsushi Kaneko. Il joue énormément avec les contrastes, les ombres, créant des dessins simples mais maitrisés. On sent que son style a déjà évolué et s’est affiné par rapport à Bambi qui date de 1998 - alors que Deathco a été publié en 2014.



Bref, ça on le savait déjà, que j’aimais son univers graphique.
Mais l’histoire, elle dit quoi?



Bah elle dit -feur. Non, j’ai pas osé faire ça. Bah si. Sorry not sorry!



Pardon, je me reprends. Donc!

Deathko est une jeune fille animée par une seule chose : tuer. C’est donc sans surprise qu’elle est membre d’une guilde de tueurs à gage, surnommés ici les Reapers. Sous la protection de Madame M, une femme obèse qui ne pense qu’à ce qu’elle pourrait engloutir devant sa télé, Deathko passe ses journées à créer des jouets machiavéliques mortels et à attendre qu’une tête soit mise à prix.



Et même si les deux premiers tomes semblent plutôt redondants, une trame de fond se met petit à petit en place et m’a tenue en haleine jusqu’au dernier chapitre. Le trio principal -dont je ne vous dévoilerais pas le troisième luron- est intéressant et pleins de mystère avec des personnalités très différentes. Le passé de certains personnages sont dévoilés, ce qui permet de mieux comprendre leurs état d’esprit ou leurs enjeux.



Deathco a su se frayer une place dans mon top 3 de Kaneko, après Evol et Bambi, of course!

Une belle lecture qui m’a fait passer un très bon moment avec un final qui était excellent à mes yeux.



Une série complète en 7 tomes, encore disponibles en neuf mais également d’occasion!
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Evol, tome 1

Dans l'univers manga, je suis un novice. Je n'ai lu jusqu'à présent que le superbe " Léviathan ", huit clos spatial particulièrement oppressant et gore. Après avoir lu pléthore de critiques dithyrambiques sur Atsushi Kaneko et son œuvre, j'ai poursuivi ma découverte en achetant le premier volume de sa dernière parution, " Evol " .





Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu. Les premières pages ( scène d'ouverture hallucinante) donnent le ton. Noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir. La frontière entre le bien et le mal est plus que floue. Ceux que l'on nomme officiellement " héros " , sont des super héros dotés de pouvoirs surnaturels ( purement héréditaires, on ne devient pas super héros, on hérite du pouvoir de ses parents) . En fait, on a plutôt affaire à des psychopathes criminels, convaincus d'agir pour le bien, dépourvus de la moindre empathie pour les gens qu'ils sont censés protéger. Pour couronner le tout, ils sont au service du maire de la ville, personnage ignoble et véreux. En gros, ils crament tous ceux qui se mettent en travers de leur route. Voilà pour le bien.





En ce qui concerne le " mal "( evol, avec une faute d'orthographe à la place d'evil ), les protagonistes principaux de l'histoire sont  trois  ados qui ont en commun le fait d'avoir raté leurs suicides respectifs. A leur réveil, ils constatent avec stupeur qu'ils ont acquis des pouvoirs surnaturels, un peu " nazes " certes, mais bien réels. Ces 2 critères et les évènements qu'ils vont connaître au fil du récit vont finir par les lier les uns aux autres et, à la fin, trop écoeurés, ils s'auto- proclament les " méchants " et prennent la décision de détruire ce monde décidément trop " pourri ".





Dans un style anarcho- punk jouissif, Kaneko brosse le portrait d'une société gangrenée par la corruption, le racisme et la violence, où les relations humaines semblent avoir disparu ( les deux " héros " ne se sont jamais parlé, ne communiquent pas).



Et puis surtout, il est question du mal être adolescent, de leur désespoir face à un monde qui n'a rien à leur offrir. On ne connaît pas les traumatismes qui ont poussé ces trois gamins au suicide ( sauf Akari qui reste tétanisée lorsque ses parents viennent la chercher et préfère s'enfuir de l' HP avec ses compagnons d'infortune. Maltraitance ? Inceste ? ).





Je vais donc me précipiter sur le 2eme volume et m'intéresser de plus près aux autres œuvres de Monsieur Kaneko. Une belle révélation.





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Evol, tome 1

Lire un nouveau Kaneko reste toujours un vrai plaisir , par contre j’ai un vrai coup de gueule pour l’éditeur qui nous met une couverture rigide pas vraiment nécessaire, une qualité de papier qui laisse à désirer ( transparence , l’encre qui a légèrement bavé sur les autres pages ) et tout ça pour 20€ le tome ! ( ah oui on a 4 pages couleur au début du tome 1 super ) , maintenant le contenu est excellent comme d’habitude avec cet auteur
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Search and destroy, tome 2

La tension monde progressivement et le lecteur n'a jamais le temps de s'ennuyer. L'univers est sombre sans vraiment de pointe d'espoir. Tout les puissants sont corrompus et exploitent les robots pour leurs bénéfices exclusivement. L'ordre religieux n'est par conséquent pas exclu. Un ponte bien évèque détourne l'argent des dons pour satisfaire ces plaisirs sexuels en tuant des jeunes femmes machines. Du moins, jusqu'au jour où c'est une humaine qu'il tue sur l'autel de sa déviance. Surtout qu'un autre récit prend naissance derrière avec la rébellion des robots. Et s'ils avaient une conscience derrière ce tas de ferail? Bien entendu que cela évoque de nombreuses références aussi bien littéraire que filmographique. Atsushi Kaneko rend son aventure passionnante et cela donne aussi furieuse envie de lire l'œuvre origine de Tezuka, "Dororo".
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Bambi alternative

J'ai sans doute fait une erreur en lisant ce tome. Présenté comme un tome 0, je pensais qu'il pouvait être l'introduction à la série Bambi qui suit en 6 tomes.

Et finalement... bah pas du tout je trouve.

J'étais plutôt perdu dans les différentes mini-histoires et surtout perdu avec les personnages.

Pour autant, cela ne me décourage pas à découvrir la série Bambi, bien au contraire.
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Deathco, tome 7

Après avoir découvert Atsushi Kaneko sur Soil, je continue de me pencher sur sa bibliographie avec sa série Deathco.

Une série très étonnante avec un côté survolté tout du long et une approche très jeu vidéo dans la construction des pages à mon goût. C'est vraiment surprenant mais après 7 tomes, le soufflé est retombé pour ma part.

Je trouve que l'histoire s'étire trop et que les idées pour renouveler l'ensemble se répètent malheureusement.

C'est une lecture sympathique et plutôt attrayante sur les premiers tomes, mais pas pensé pour durer 7 tomes à mon goût.



Je reconnais malgré tout que les persos sont bien introduits, il y a des bonnes idées de mises en scène, des dialogues percutants par moment et certains running gags fonctionnent très bien. Mais cela est parfois noyé dans la masse malheureusement.



Le titre n'est peut-être pas fait pour être lu à la suite comme je l'ai fais.
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Deathco, tome 6

Après avoir découvert Atsushi Kaneko sur Soil, je continue de me pencher sur sa bibliographie avec sa série Deathco.

Une série très étonnante avec un côté survolté tout du long et une approche très jeu vidéo dans la construction des pages à mon goût. C'est vraiment surprenant mais après 7 tomes, le soufflé est retombé pour ma part.

Je trouve que l'histoire s'étire trop et que les idées pour renouveler l'ensemble se répètent malheureusement.

C'est une lecture sympathique et plutôt attrayante sur les premiers tomes, mais pas pensé pour durer 7 tomes à mon goût.



Je reconnais malgré tout que les persos sont bien introduits, il y a des bonnes idées de mises en scène, des dialogues percutants par moment et certains running gags fonctionnent très bien. Mais cela est parfois noyé dans la masse malheureusement.



Le titre n'est peut-être pas fait pour être lu à la suite comme je l'ai fais.
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Deathco, tome 5

Après avoir découvert Atsushi Kaneko sur Soil, je continue de me pencher sur sa bibliographie avec sa série Deathco.

Une série très étonnante avec un côté survolté tout du long et une approche très jeu vidéo dans la construction des pages à mon goût. C'est vraiment surprenant mais après 7 tomes, le soufflé est retombé pour ma part.

Je trouve que l'histoire s'étire trop et que les idées pour renouveler l'ensemble se répètent malheureusement.

C'est une lecture sympathique et plutôt attrayante sur les premiers tomes, mais pas pensé pour durer 7 tomes à mon goût.



Je reconnais malgré tout que les persos sont bien introduits, il y a des bonnes idées de mises en scène, des dialogues percutants par moment et certains running gags fonctionnent très bien. Mais cela est parfois noyé dans la masse malheureusement.



Le titre n'est peut-être pas fait pour être lu à la suite comme je l'ai fais.
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Soil, tome 4

Tome 1 à 4 :

Je découvre Atsushi kaneko avec Soil dont je me suis lancé car présenté comme une oeuvre policière chamboulante.

Effectivement, c'est le cas car on n'est pas dans une simple enquête policière, on est dans une oeuvre qui mêle également le fantastique, le surnaturel, et le tout est assez déconcertant par moment.

Je suis à la fois déboussolé par moment, mais intrigué de connaître la suite, car en sortant de la construction classique d'une enquête, on ne sait pas à quoi s'attendre mais en même temps, il faut mettre de côté ses idées de plausibilité.

Graphiquement, je ne suis pas fan du trait de Kaneko, mais il a son style à lui, un style très particulier notamment sur les décors. J'ai surtout du mal avec ses personnages que j'ai du mal à distinguer par moment, de comprendre qui est qui.
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Soil, tome 3

Tome 1 à 4 :

Je découvre Atsushi kaneko avec Soil dont je me suis lancé car présenté comme une oeuvre policière chamboulante.

Effectivement, c'est le cas car on n'est pas dans une simple enquête policière, on est dans une oeuvre qui mêle également le fantastique, le surnaturel, et le tout est assez déconcertant par moment.

Je suis à la fois déboussolé par moment, mais intrigué de connaître la suite, car en sortant de la construction classique d'une enquête, on ne sait pas à quoi s'attendre mais en même temps, il faut mettre de côté ses idées de plausibilité.

Graphiquement, je ne suis pas fan du trait de Kaneko, mais il a son style à lui, un style très particulier notamment sur les décors. J'ai surtout du mal avec ses personnages que j'ai du mal à distinguer par moment, de comprendre qui est qui.
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Soil, tome 2

Tome 1 à 4 :

Je découvre Atsushi kaneko avec Soil dont je me suis lancé car présenté comme une oeuvre policière chamboulante.

Effectivement, c'est le cas car on n'est pas dans une simple enquête policière, on est dans une oeuvre qui mêle également le fantastique, le surnaturel, et le tout est assez déconcertant par moment.

Je suis à la fois déboussolé par moment, mais intrigué de connaître la suite, car en sortant de la construction classique d'une enquête, on ne sait pas à quoi s'attendre mais en même temps, il faut mettre de côté ses idées de plausibilité.

Graphiquement, je ne suis pas fan du trait de Kaneko, mais il a son style à lui, un style très particulier notamment sur les décors. J'ai surtout du mal avec ses personnages que j'ai du mal à distinguer par moment, de comprendre qui est qui.
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Soil, tome 1

Tome 1 à 4 :

Je découvre Atsushi kaneko avec Soil dont je me suis lancé car présenté comme une oeuvre policière chamboulante.

Effectivement, c'est le cas car on n'est pas dans une simple enquête policière, on est dans une oeuvre qui mêle également le fantastique, le surnaturel, et le tout est assez déconcertant par moment.

Je suis à la fois déboussolé par moment, mais intrigué de connaître la suite, car en sortant de la construction classique d'une enquête, on ne sait pas à quoi s'attendre mais en même temps, il faut mettre de côté ses idées de plausibilité.

Graphiquement, je ne suis pas fan du trait de Kaneko, mais il a son style à lui, un style très particulier notamment sur les décors. J'ai surtout du mal avec ses personnages que j'ai du mal à distinguer par moment, de comprendre qui est qui.
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Soil, tome 11

Un tome qui apporte énormément de réponses posées au cours des 10 tomes passées. L'auteur ne nous laisse pas sur notre faim, enfin presque pas, car la toute fin elle nous laisse hélas plein de questions.
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Deathco, tome 5

Critique commune aux tomes 4, 5 et 6.



Retour à Deathco de Kaneko Atsushi, pour une chronique portant sur les volumes 4 à 6 de la série… sachant que celle-ci n'en comprendra que 7, elle est finie au Japon, et la traduction de cet ultime volume devrait paraître dans quelques jours à peine.







Ces trois volumes ont une certaine unité de ton, ainsi qu’une trame plus resserrée, qui peuvent contraster avec la mise en place de la série sur les trois premiers tomes. L’essentiel demeure, hein : les Reapers qui se livrent aux assassinats les plus fantasques, avec cette guedin de fillette tueuse qui l’emporte à la fin, en foutant les chocottes à tout le monde, BEUAAAAAAAAAAAAAH – et un dessin très soigné, jouant beaucoup sur le noir, au fil d’un découpage très cinématographique. La différence, et plutôt positive je suppose, est que l’on s’oriente progressivement vers une intrigue de fond courant sur l’ensemble de la série, là où, après un tome d’introduction assez déstabilisant, les volumes 2 et 3 avaient quelque chose d’un peu décousu (mais pas désagréable), au rythme des missions confiées par la Guilde, qui découpaient le récit de manière assez marquée, en entités largement indépendantes les unes des autres – même si Kaneko Atsushi prenait le temps d’approfondir ses personnages récurrents, et notamment le savoureux Lee, domestique dévoué au point du fanatisme, à l’irrésistible dégaine de vampire cartoonesque.







Madame M ? Aussi… mais pas tant que ça, car nous n’avions guère droit qu’à de très petites touches çà et là. Le mystère l'emportait. Et c’est en fait là que ces trois tomes se distinguent, je suppose. Dans les précédents, nous avions appris certaines choses : Madame M avait été une Reaper, probablement la meilleure de tous, et, pour une raison ou une autre, elle vivait désormais retirée dans un château gothique saturé de pièges, à se gaver de pizzas, en attendant le moment où sa protégée Deathko – et personne d’autre ! – accomplirait sa tâche essentielle, la mission de toute une vie, en la tuant.







Or, sur les volumes 4 et 5 surtout, Kaneko Atsushi opère une bascule : le vrai personnage, d’une certaine manière, celui qui compte vraiment en fournissant leur fonction aux autres, c’est Madame M ; au fil de ces deux tomes (surtout), nous aurons droit à de longs flashbacks revenant sur la carrière époustouflante de la mythique Reaper – oui, bel et bien la meilleure de tous. Parce que la plus efficace, mais aussi la plus classe – et c’est crucial ! À vrai dire, quand bien même elle n’aurait pas occupé la première place (mais il se trouve que si…), Madame M aurait de toute façon incarné à la perfection l’archétype du Reaper, cet assassin amateur qui mène une double vie : femme au foyer dévouée et amoureuse le jour, machine à tuer fantasque et impitoyable la nuit ; même si ce caractère impitoyable doit être atténué, ne valant que pour les Trophées eux-mêmes, car Madame M entend, ou prétend, limiter les dommages collatéraux, et ça fait partie de sa classe. C’est ainsi seulement qu'elle se distingue vraiment des Reapers moins doués, tels les toujours très drôles Super Skull et Hyper Skull, mais la passerelle existe, quand on découvre le quotidien bien morne de ces faux tueurs plus bouffons qu’autre chose : leurs masques grotesques ne parviennent pas à dissimuler qu'ils sont « dans la vraie vie » de navrants vendeurs de hot-dogs exploités par un connard de patron, et un peu trop coulants à ses yeux avec les clodos du coin (dont un ex-Reaper de bon conseil, certes). La classe de Madame M leur est en tout cas inaccessible ; je suppose qu’on pourrait y voir un commentaire amusé sur le manga d’action lambda et ses héros badass sous la pluie…







Mais ces (longs et détaillés) retours sur la vie passée d’une Madame M qui a bien changé entre-temps ne déboulent pas de nulle part : ils tiennent à ce que Deathko, en accomplissant ses contrats (toujours plus dangereux, comme de juste), tombe malencontreusement sur un vieux Reaper particulièrement efficace et pas moins impitoyable : Deevil, figure démoniaque (oui…) et torturée, avec sa langue bifide caractéristique et, sinon son masque de diable, un uniforme de policier probablement bien plus inquiétant en vérité. L'assassin fait son grand retour, et il est du genre à éliminer la concurrence avant de fondre sur sa proie – la folie du premier tome se reproduit dans ces trois volumes, la Guilde lançant quantité de Reapers sur les mêmes Trophées, ce qui ne peut que déboucher sur une sorte de darwinisme cynique n’autorisant la survie que des meilleurs, en purgeant régulièrement les rangs des assassins amateurs. Et Deevil fait à n’en pas douter partie des meilleurs. En fait, il était le grand rival de Madame M, comme de juste… et il en a après elle. Personnellement. Et de manière obsessionnelle.







Deathko en fait les frais, quand elle tombe sur cet os considérable. Nous l’avons déjà vue, dans les précédents tomes, succomber, au moins pour un temps, aux mains de Trophées plus coriaces que la moyenne, mais, dans une logique de montée en puissance, je suppose, Deevil est d’un tout autre calibre. La petite fille tarée est donc un peu en retrait, dans ces trois tomes, car elle doit laisser du champ à la rivalité séminale entre Madame M et Deevil, mais elle est toujours là, et sa folie meurtrière sous-jacente imprègne les pages de la BD même quand elle n’y apparaît pas – en fait, Deathko connaît sa propre montée en puissance, d’une certaine manière, car, pour survivre, elle doit se montrer toujours plus dingue. Et terrifiante. C’est bien elle la star de la BD, non ? Elle doit s’immiscer dans la lutte entre Deevil et Madame M – car, qu’elle en ait bien conscience ou non, d’une manière ou d’une autre, c’est elle, et pas un quelconque fantôme du passé, qui devra en dernier recours mettre fin à la vie de sa protectrice ! Du moins est-ce ainsi que Madame M voit les choses. Même si, eh bien, le passé, ou encore les fantômes, peuvent prendre des formes très concrètes dans cette histoire…







Je crois que cette plus grande unité de ton bénéficie globalement à la série, qui prend ainsi de l’ampleur et de la gravité, de manière pertinente. Cette approche a peut-être toutefois ses limites, en ce que la démesure qu’elle implique vire, dans le tome 6, à la baston quasi permanente – enfin, surtout au début, qui m’a moins parlé que tout le reste. Cela dit, cela fonctionne toujours bien, et sans doute pour une bonne part en raison du dessin de Kaneko Atsushi, toujours aussi remarquable : cette maîtrise du noir et des contrastes au sein des planches vaut bien celle d’un Frank Miller, mettons.







Je note cependant, ou du moins ai-je cette impression, que le dessin évolue au fil de ces trois volumes ; ou, plus exactement, c’est là encore le sixième tome qui se distingue, avec un dessin qui m’a fait l’effet d’être plus « rond » ? Il y perd peut-être un peu en personnalité ce qu’il y gagne en fluidité – à voir ce qui importe le plus à ce stade de la BD.







Il y a toutefois un aspect récurrent du graphisme de Deathco que j’ai envie de mettre en avant, ici, s’il n’a rien de neuf, et était déjà sensible dès le premier tome : le jeu sur les onomatopées, qui ne figurent que dans des phylactères – dont la disposition savante, la variété et l’abondance contribuent sans doute pour une bonne part au dynamisme des planches, de manière surprenante, et en tout cas à l’ambiance globale. Je ne sais pas ce que cela donne en VO, mais je suppose que cela doit du coup avoir un rendu assez différent du caractère très stylisé des onomatopées en katakana, principe qui m’a l’air assez récurrent dans nombre de mangas que j’ai lus ; en tout cas, sous cet angle, Deathco est aux antipodes, mettons, de No Guns Life de Karasuma Tasuku… et finalement bien plus convaincant en ce qui me concerne.







Si le premier tome de Deathco m’avait tout d’abord laissé un peu indécis, je me suis pris au jeu au fur et à mesure, et j’ai beaucoup apprécié ces volumes 4, 5 et 6, en m’attardant sur chaque planche. Si le tome 6, ou surtout son début, m’a un peu moins emballé en raison de son caractère passablement bourrin, j’y ai finalement retrouvé ce que j’aimais dans Deathco, même, le cas échéant, au travers d’un graphisme un brin différent.







Ne reste donc a priori plus qu’un tome pour conclure cette série – à bientôt, donc…
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Deathco, tome 4

Je suis toujours aussi dingue de ce manga atypique ! Je craignais la redondance des situations, et pourtant l'auteur parvient à nous emmener toujours plus loin, et à renouveler notre intérêt.

Cette fois on en apprend plus sur "Madame", ce personnage dont on avait, jusqu'à présent, bien du mal à imaginer être une reaper hors-pair.

Une situation qui va nous amener à des confrontations qui promettent d'être passionnantes...
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