AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Aude Réco (18)


Alexandra, elle, admettait avoir déjà survolé deux ou trois fois la zone pour y balancer des cadavres encombrants
Commenter  J’apprécie          90
Aude Réco
"Les Sempi avaient en partie disparu après s'être entre-tués à coup d'offensives magnétiques qui rendaient les appareils, dont leur cœur artificiel, complétement zinzins.
Commenter  J’apprécie          80
« Les Sempi avaient en partie disparu après s’être entre-tués à coup d’offensives magnétiques qui rendaient les appareils, dont leur cœur artificiel, complétement zinzins.«
Commenter  J’apprécie          70
Emmitouflée dans ses couvertures, elle ferma les paupières en espérant trouver le sommeil. Très vite, le temps devint long. Le bruit de la pendule égrenait les secondes avec une régularité qui irritait Ellen. Avec la promesse d'une issue inéluctable : le mariage. A bout du chemin de la nuit, se dressait forcément l'autel. Peu importaient les prières. Dieu, dans son infinie sagesse, ne pouvait qu'encenser cette union. Et Ellen n'irait jamais à l'encontre de ses décisions car, quoi qu'il puisse arriver, le destin de tout un chacun se voyait tracé dès sa naissance.
Commenter  J’apprécie          50
- Vous trouvez que je ne suis pas assez amoché? fulminai-je. Et vous m'avez peut-être décroché la mâchoire en plus.
- Ca, permets moi d'en douter. Tu ne pourrais plus parler, et, crois-moi, ça nous ferait des vacances.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne crois pas aux fantômes, je ne crois pas aux fantômes, répète-t-elle depuis la veille. Elle tente surtout de s'en convaincre.
Commenter  J’apprécie          20
Il n’existait qu’une seule façon de le savoir. Il avait étudié l’arithmétique, la mythologie grecque, les langues anciennes, l’escrime et tant de matières encore ! Mais aucune école n’apprenait à aimer de la manière la plus juste qui fût.
Commenter  J’apprécie          10
Une angoisse l’oppressa, s’articulant en lui et rampant dans chacune de ses pensées. Une obsession. Sans doute. La beauté pragmatique de lady Mill, sa physionomie hypnotique, sa voix indécise, pourtant mélodieuse, lui inspiraient une pleine confiance, mais c’était comme si une forme ombragée attendait dans son dos le moment opportun pour l’engloutir.
Commenter  J’apprécie          10
Le fiacre roulait toujours lentement et s’engageait dans un village que Griffin reconnut en ouvrant son rideau. Des chaumières et fermes s’organisaient en rues plus ou moins étroites, vagues sentiers de terre calcaire. Le clocher d’une église apparaissait en arrière-plan, ainsi qu’une école, et découpait le ciel d’un blanc éclatant. Près de l’entrée, un bureau de poste devant lequel on ne se bousculait pas. Les lieux, nichés au cœur des collines ondoyantes, respiraient la quiétude, ou plutôt l’ennui selon Griffin. Pareils à tout autre, ils proposaient le même paysage sauvage. L’Irlande possédait son charme, froid, farouche, vertigineux, mais de ce village ne se dégageait que la mélancolie.
Commenter  J’apprécie          10
Il paraissait que, plus jamais, le soleil ne caresserait sa peau ni ne réchaufferait son cœur.
Commenter  J’apprécie          00
Ainsi, il se repentirait jusqu’à ce que l’on acceptât sa fin et lui permît de quitter la terre des Hommes pour le Sidh, havre de paix. 
Commenter  J’apprécie          00
C’était comme pénétrer une bulle où prédominaient le néant, la crainte, la douleur.
Il avait fait cirer ses souliers, demandé que l’on amidonnât son col de chemise avant de se contempler dans le miroir. Il avait fière allure, celle du parfait gentleman, mais son visage cadavérique, ses yeux vitreux, ses joues creusées et ses cheveux ternes le rendaient repoussant. Il arrivait parfois que les codes de l’aristocratie britannique lui échappassent, mais il s’en accommodait au prix de nombreux efforts. Sa sensation de ne pas appartenir à cette classe sociale grandissait avec les années, aussi s’interrogeait-il de plus en plus sur ses origines véritables. Sa mémoire défaillante ne l’aidait guère dans son entreprise. Il lui semblait que sa vie remontait à plus longtemps qu’il y paraissait. Combien ? Il n’aurait su le dire, mais cette sensation étrange ne le quittait pas.
Commenter  J’apprécie          00
Elle ressentait comme une douce sécurité à son contact, celle dont la privait un foyer qui ne prenait pas son mal très au sérieux. Sa gentillesse se lisait sur les traits harmonieux de son visage. Sans doute souhaitait-elle qu’on la remarque en compagnie d’un jeune homme ? Elle retint une moue. Elle se connaissait assez pour savoir que cet inconnu ne la laissait pas indifférente. Des frissons remontèrent le long de son dos à cette perspective nouvelle et terriblement excitante. Il flottait comme un parfum d’aventure. Cet individu présentait un charme certain et l’amusait sans rien demander en retour qu’une promenade d’hiver. Elle pouvait bien lui accorder cette faveur, après tout.
Commenter  J’apprécie          00
Être femme ne signifiait pas se comporter comme une bécasse ou une mal dégourdie.
Commenter  J’apprécie          00
Une fatigue presque continuelle la submergeait dès le lever. Le seul moment où elle profitait d’un peu de répit était en fin d’après-midi, après la sieste. Autrement, elle luttait contre le sommeil et il lui était difficile d’entretenir une vie sociale. De nombreux jeunes hommes cherchaient à la courtiser, mais par souci de discrétion, son père, lord Mill, leur refusait toute entrevue. Il taisait le mystère que représentait sa chère enfant, car nul ne savait quel mal la rongeait.
Commenter  J’apprécie          00
"Je dormais sur un nid de vipères. Laquelle me mordrait en premier, j'avais bien ma petite idée et tandis que mon esprit élaborait mille et une stratégies, mon corps, lui, se réjouissait de cette possible confrontation."
Commenter  J’apprécie          00
Honnêtement, les junkies auraient pu sniffer du cacao en poudre que ça aurait produit un effet identique selon Alex, mais puisqu’on la payait pour rapatrier cette foutue ville… 
Commenter  J’apprécie          00
Se lancer sur la piste d’une cité volante qui s’était barrée quarante-huit heures plus tôt n’avait pas la même saveur que de fréquenter les stands de tir, de dézinguer de la vermine ou une rotule de temps en temps!
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Aude Réco (59)Voir plus

Quiz Voir plus

Thérèse Raquin

Où est née Thérèse Raquin?

en Algérie
Au Maroc
En Tunisie
en Libye

24 questions
1292 lecteurs ont répondu
Thème : Émile ZolaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}