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Critiques de Aude Samama (91)
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3 fois dès l'aube (BD)

Cet album, déconcertant au premier abord, se décompose en trois histoires. Trois rencontres fortuites avec deux personnages identiques, un homme et une femme, dans des contextes à chaque fois différents.



Comme nous le précise d'emblée Alessandro Baricco, même si ces histoires semblent vraisemblables, elles ne pourraient en aucun cas avoir lieu dans la réalité, du fait notamment d'une temporalité perturbée.



Chacune de ces rencontres a pour dénominateur commun le lieu où elles se déroulent, un hôtel dans une ville inconnue. Des histoires qui, en apparence, n'ont aucun lien entre elles. Pourtant, au fur et à mesure de la lecture, l'ensemble prend forme de façon inattendue.



Des entrevues qui s'achèvent au lever du jour et marquent un tournant dans la vie des personnages, symboles d'un nouveau départ.



N'ayant pas lu le roman d'Alessandro Baricco, il m'est impossible de juger la qualité de cette adaptation.



D'autre part, j'ai particulièrement apprécié le charme des peintures à l'acrylique de l'illustratrice Aude Samama qui collent à merveille à l'atmosphère troublante de ce livre.



Le dénouement reste ouvert et chacun est libre d'interpréter l'ensemble comme il l'entend. J'avoue avoir ressenti un léger sentiment de frustration en achevant ma lecture. Néanmoins, l'originalité de la construction de cet album est vraiment réussie.



Une lecture envoûtante avec ces fragments de vie qui s'entrecroisent de manière subtile.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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3 fois dès l'aube (BD)

Ce n'était pas encore le jour, ni tout à fait la nuit. Une lumière douce enveloppait la ville qui s'éveillait tout juste. Dans cet hôtel d'un charme suranné, Paul aperçut la jeune femme y entrer, visiblement un peu éméchée. S'approchant de lui, elle lui demanda un peu de compagnie, le questionnant sur son métier, avant de vomir au pied du canapé sur lequel elle s'était allongée. Il la conduisit alors dans la chambre qu'il venait juste de quitter...

Une rencontre, à l'aube, à l'hôtel Ambassador... Et une autre, dans un hôtel et à une époque différents...



L'aube, un entre-deux, une parenthèse, un instant suspendu. Un moment propice aux rencontres hasardeuses. "3 fois dès l'aube", ce sont trois rencontres entre un homme et une femme qui, toutes, se terminent alors que le soleil pointe ses rayons. Adapté du roman éponyme d'Alessandro Baricco, cet album, sensuel et un brin mélancolique, dépeint des destins croisés. Des rencontres qui, de prime abord, ne semblent avoir aucun lien entre elles mais que l'on comprend au fil des pages. Surprenant et habilement construit, cet album nous plonge dans une ambiance languissante, troublante et mystérieuse de par, notamment, le travail remarquable d'Aude Samama. Ses planches ne sont pas sans rappeler les peintures de Edward Hopper.

Une lecture envoûtante...
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3 fois dès l'aube (BD)

Trois histoires de rencontres, la nuit, dans un hôtel et qui chaque fois se terminent au lever du jour. Des rencontres impossibles qui pourtant prennent vie dans ce récit envoûtant.

Je ne connais pas le roman de Barrico à l'origine de cette adaptation mais j'ai maintenant très envie de le découvrir...
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3 fois dès l'aube (BD)

Ce roman graphique possède un trait inimitable, aéré, simple et languissant.



Les cases carrées et rectangulaires bien ordonnées et les gros plans avec peu de décors et de perspectives, permettent de poser un regard quasi cinématographique sur les personnages avec insistance, dans une sorte de brume étrange et mélancolique.



C'est presque glauque, tellement ces personnages sont mystérieux et solitaires et les rencontres sont plutôt invraisemblables.



Aude Samana et Denis Lapière adaptent ces nouvelles d'Alessandro Baricco avec une justesse soignée, minimaliste et poétique qui en quelques traits disent tout.

Le pastel gras permet d'aller à l'essentiel des traits qu'on veut prêter aux émotions des personnages.

Le rythme est volontairement lent, ralenti et plein de non-dits.

Cela ne se termine jamais vraiment clairement, laissant planer « l'obscurité qui précède l'aube ; ni encore la nuit ni déjà le matin »





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3 fois dès l'aube (BD)

On a l’impression d’avoir fait des rencontres inédites en refermant cet album, et in fine, la certitude de retenir le nom de l’auteur et découvrir ensuite ses textes, même sans les images.




Lien : http://www.actuabd.com/3-Foi..
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3 fois dès l'aube (BD)

Intense, pictural, sensible et sensuel, son dessin à l’acrylique envoûte et charme. Un nouvel album du duo Lapière/Samama qui, décidément, fonctionne très bien.
Lien : http://www.bodoi.info/trois-..
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3 fois dès l'aube (BD)

Trois histoires avec comme point commun un point de départ dans un hôtel et la mise en avant d'une femme à chaque fois avec un moment crucial : la fin de la nuit avec l'arrivée de l'aube. Petite précision : une nouvelle fois, je ne connaissais pas le roman d'Alessandro Baricco.



Ce sera à chaque fois une histoire de rencontre, parfois de rencontre improbable. La première histoire débute dans un hall d'hôtel, un homme va rejoindre sa chambre mais est arrêté par une femme. Drôle de rencontre dans une sorte de hall. Que va t'il se passer entre ces personnages ? Que cherche cette femme ? Qui est cet homme qui semble pommé ? Que va t'il se passer dans cette chambre ? Quel sera la résultat de cette nuit étrange ?



Dans le deuxième hôtel, un couple regagne sa chambre et rencontre le veilleur de nuit. les relations sont tendues au sein du couple et la belle viendra discuter avec le veilleur qui semble habituer à ces situations difficiles qui s'écoulent au long de la nuit, car le peule de la nuit est parfois agité dans ses comportements. Le veilleur recueille les confidences de la jeune femme.



Dans le troisième hôtel, une femme mûre va "enlever" un jeune garçon. C'est en fait un officier de police.



L’auteur nous parle surtout de solitude, de personnages en errance qui cherche à donner un sens à leur quête. Les trois femmes sont des femmes fortes qui cherchent à changer leur destin ou celui des hommes qu'elles rencontrent. C'est aussi l'histoire de rencontre après des temps de solitude. Ce sont des moments d'histoire où tout bascule.



Pour moi cette BD vaut essentiellement et peut-être surtout par la qualité du graphisme proposé par Aude Samama. Ce sont de véritables peintures. On sent une épaisseur dans les cases, une profondeur dans les visages des personnages. La dessinatrice ou la peintre nous propose un univers graphique tout à fait nouveau. Peu de détails dans les cases mais les couleurs attirent notre regard. Gros travail aussi pour représenter la fin de la nuit et l'arrivée de l'aube avec les changements de couleurs mais aussi de luminosité.



Un style très particulier mais très intéressant.



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3 fois dès l'aube (BD)

Je suis perplexe en refermant cette belle bande peinte. Je n'ai pas cherché à comprendre la temporalité éclatée ni à reconnaitre deux protagonistes récurrents de trois passages de vies.

C'est l'ambiance à la Hopper qui m'a saisi, dans les ocre, brun, rouge passé. Les arrière-plans sont flous, fait de touches impressionnistes, un peu à la Cézanne. Les visages expriment par le regard, animé ou éteint. L'homme ressemble à l'acteur Gabriel Byrne. La femme dont on ne connaît pas le nom a des talons hauts, le corps alangui ou est est proche de la retraite, selon les époques.

C'est beau, surtout à l'aube, quand la lumière appelle l'espoir tellement flou la nuit.

Non, je n'ai pas été envoûté, plutôt ramené à un climat ancien, désormais loin du mien.








Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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3 fois dès l'aube (BD)

Trois hôtels, la nuit, où se rencontrent un homme et une femme. Ils passent un moment ensemble, à parler, qui se termine lorsque point l'aube.

J'ai été attirée par le graphisme somptueux de cet album. Mais, en le refermant, je suis restée perplexe, de sorte que je me suis procuré le livre d'Alessandro Baricco, qui a servi de base aux auteurs.

Après sa lecture, je suis revenue vers la bande dessinée et j'ai eu l'impression de mettre des images sur les mots, car Aude Samama et Denis Lapière sont très fidèles à l'original, reprenant des parties du texte ou les paroles des protagonistes. Ils ont pourtant changé les noms choisis par Baricco. Je ne saurais dire pourquoi.

J'ai été enchantée par les dessins d'Aude Samama, au pastel gras (je pense, car je suis loin d'être une spécialiste!), qui créent une ambiance magique. Dès l'ouverture du volume, on tombe sur un hôtel pleine page. Deux lampadaires encadrent cette « belle porte à tambour en bois », focalisant l'attention sur ce détail si important, sur lequel on va zoomer à la planche suivante.

Chaque vignette est un petit tableau en soi, dont tous les détails sont significatifs : j'aime, par exemple, ce coin de comptoir sur lequel sont posés une lampe dont l'abat-jour blanc diffuse un halo de lumière nacrée et un vase avec un bouquet de glaïeuls. Dans le fond, on aperçoit le gardien qui profite du calme nocturne pour se reposer un peu.

Parfois, quelques bandes en noir et blanc nous projettent dans la nuit d'enfer que vit l'adolescent de la troisième partie ou dans l'histoire racontée par le portier.

Ce qui frappe aussi, c'est l'extrême solitude. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux tableaux de Hopper, un de mes peintres préférés. Quant à l'aube qui termine chaque séquence, elle se traduit par du blanc et des couleurs franches, claires, sauf à la fin, où c'est plutôt l'aurore qui embrase le ciel de ses traits orange et pourpre.

Un vrai bijou à lire et à relire.
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À l'ombre de la gloire

Un magnifique album qui laisse songeur et qui, une nouvelle fois, non seulement nous permet d'admirer le style et la plume de Denis Lapière, mais en plus nous présente les sublimes planches pleines de vie, de matière, de Aude Samama !
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À l'ombre de la gloire

Denis Lapière a particulièrement soigné son texte, essentiellement narratif, avec un style romanesque élégant et raffiné. En choisissant les peintures d’Aude Samama, […] il dessine un univers en cinémascope qui enrobe l’action dans un halo sombre et envoûtant.
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À l'ombre de la gloire

Cette BD nous emmène auprès de Victor "Young" Perez et de Mireille Balin



Lui, jeune boxeur juif tunisien, est venu à Paris dans l'optique de devenir Champion



Elle, jeune femme à la beauté fatale, séductrice et ambitieuse, passe du mannequinat au cinéma



Ils se rencontrent à une soirée pour fêter sa Victoire qui le sacre Champion du Monde. Elle est la passion, l'Amour Unique. Il est un amant, certes tendre, mais de passage

l'Ascension de l'une accélère la Chute de l'autre

La Gloire peut être bien cruelle



L'Histoire les rattrape

Pour mieux les oublier

Il est surnommé "le Boxeur d'Auschwitz"

Elle est morte dans l'anonymat

Double tragédie



J'ai découvert le terrible destin de Victor Perez par la BD "Young", publiée aussi chez Futuropolis et en ai été bouleversée. Cet album-ci le complète à merveille même s'il a pour thème cet amour contrarié, abîmé, d'autant plus dramatique par son contexte historique



Le scénario de Denis Lapiere fait s'alterner leurs vies et temporalités, avant de les rejoindre puis séparer de nouveau. Essentiellement narratif, il est mis en valeur par les peintures d'Aude Samama. Même si cela peut figer les actions, elles apportent aussi beauté et délicatesse.



C'est un coup de coeur !
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À l'ombre de la gloire

J'aime bien ces bandes dessinées dont les images sont peintes et celle-ci présente quelques très belles planches de Paris, Marseille ou Tunis.



L'histoire emmêle deux destinées fracassées, celle de Victor Perez, petit juif arabe tunisien, boxeur, qui deviendra champion du monde des poids mouche, et celle de Mireille Balin, jeune mannequin qui deviendra actrice dans les années 30, sera amoureuse de Jean Gabin, Tino Rossi et bien d'autres.



Le livre commence par la fin de leurs vies, puis développe leurs ascensions respectives, chacun d'eux une gloire fragile, Victor n'ayant pu fuir l'Europe à temps pour échapper aux rafles et à la mort à Auschwitz, Mireille ayant choisi son dernier amant en la personne d'un officier autrichien, subissant donc la répression des vainqueurs en 1945, pour terminer sa vie dans la misère à la fin des années soixante.



J'ai trouvé intéressant le parallèle entre ces deux gloires qui ont été grisées par le succès et l'argent, qui auraient pu ne jamais se rencontrer, qui se sont aimées pour, malheureusement, déchoir bien vite.



Encore une fois, c'est vraiment le dessin qui m'a séduit dans ce livre, avec des traits assez épais, des couleurs restituant bien les différents univers, même celui concentrationnaire avec de la neige peut-être pour moins insister sur l'horreur nazie.
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À l'ombre de la gloire

Bande dessinée dénichée par hasard sur les rayons de la médiathèque, j'étais curieuse de lire A l'ombre de la gloire, qui raconte la courte vie du boxeur tunisien Victor Perez, envoyé à Auschwitz suite à une dénonciation.

Ici les auteurs se sont concentrés sur l'histoire d'amour qu'il a eu avec Mireille Balin, actrice très connue à cette époque. La narration les présente comme des amants maudits type Roméo et Juliette , où Juliette est une croqueuse d'hommes intéressée et froide... Mouais , bof.



Certes les planches sont agréables à regarder, mais j'ai préféré de très loin la bande dessinée d'Aurélien Ducoudray , Young : Tunis 1911 - Auschwitz 1945 , qui met réellement en avant la destinée tragique de ce pauvre jeune homme et non la femme fatale.

Au final je me suis plutôt ennuyée et ne la conseillerait pas particulièrement.
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À l'ombre de la gloire

Un bel album, plein de tourments et de sentiments.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
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À l'ombre de la gloire

C'est la couverture qui a attiré mon regard ! Une belle peinture, une accroche "accrocheuse" (c'est le but, vous me direz).

En la feuilletant rapidement, le dessin paraît tout de même un peu figé, ce n'est pas évident de la BD sous forme de peintures à l'acrylique. Mais le scénario de Denis Lapière est bon ! Tout va peut-être un peu vite, on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages, mais leur vie est vraiment intéressante !

Ce boxeur tunisien et juif ,qui vit une courte relation passionnelle avec l'actrice fétiche des Français de l'entre deux guerres, se retrouve déporter à Auschwitz. On parle de la 2nde guerre mondiale bien sûr, mais aussi de l'ascension de deux célébrités qui n'ont qu'un rêve : atteindre le sommet. L'un pour obtenir la fierté de ses parents, l'autre pour la gloire.

Une belle histoire et un beau graphisme (et original dans le milieu de la BD).
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À l'ombre de la gloire

A l'ombre de la gloire, c'est là que se déroule l'histoire d'amour du couple emblématique incarné par le champion du monde de boxe Young Perez et par la femme fatale du cinéma français, la sublime Mireille Balin.

Contrairement à la bande dessinée Young : Tunis 1911 - Auschwitz 1945 signée Aurélien Ducoudray et Eddy Vaccaro, A l'ombre de la gloire se concentre sur cette passion intense et sans lendemain, alors que Young Pérez triomphait sur le ring et que le mannequin Mireille Balin connaissait des débuts prometteurs au cinéma.



Les auteur Denis Lapière et Aude Samama plongent sans ménagement le lecteur dans le dénouement de cette triste histoire, ouvrant leur récit avec le décès de Young Perez, abattu au cours des marches de la mort, en 1945 et avec l'arrestation suivi du viol de Mireille Balin en 1944.



Denis Lapière retrace habilement cette histoire d'amour digne d'un film entre deux personnes que tout séparait: l'origine, la classe sociale, les passions, la vie quotidienne dans la France de Vichy -lui juif tunisien dans l'ombre, elle star adulée sous les feux de la rampe- , et que seule la célébrité avait rapprochés. Une liaison comme une déflagration dans des trajectoires personnelles intenses, Balin toute en mondanités , attachée à sa liberté refusant la demande en mariage de Pérez, ils ne se recroisèrent apparemment pas.

Et c'est finalement l'Occupation qui scellera leur destin, dénonciation, déportation, épuration. Alors que Young Perez, déporté au camp de Monowitz où il doit combattre pour que le commandant du camp Heinrich Schwarz, passionné de boxe, puisse parier et se divertir, meurt début 45, Mireille Balin, grande séductrice qui s'est éprise d'Aloïs Deissböck, un officier de la Wehrmacht  est arrêtée par des FFI, violée en réunion, incarcérée puis tombe dans la déchéance.



Contrairement au scénario qui m'a plu, les peintures d'Aude Samama, le choix des couleurs m'ont en revanche décontenancée. J'ai trouvé l'ensemble beau (magnifique couverture) mais très figé. J'avais davantage apprécié son travail sur Martin Eden.

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À l'ombre de la gloire

Sans complètement manquer sa cible, le scénariste ne parvient pas à sublimer son propos et à offrir une plongée convaincante dans les psychés de ses protégés d'un album. […] Les matchs de boxe, par exemple, manquent particulièrement de mouvement dans le trait.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..
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À l'ombre de la gloire

Cette BD nous donne à suivre deux destins qui a un moment de leur gloire vont se rencontrer et se séparer. Chacun à sa manière va avoir un destin tragique. D’un côté nous avons un petit tunisien juif bagarreur ayant un joli jeu de jambe qui va devenir pour un court moment champion du monde de boxe : Victor Perez, et de l’autre une belle femme qui de mannequin va devenir une célèbre femme fatale pour le cinéma français : Mireille Balin. Ces deux là vont se rencontrer et s’aimer puis s’éloigner. C’est la seconde guerre mondiale qui va sceller le destin de chacun : le camp de concentration d’Auschwitz pour lui et pour punition de sa collaboration horizontale pour elle un viol collectif par des résistants.
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Amato

Une histoire simple, inspirée d'une nouvelle de R.L. Stevenson, Olalla. Oui, simple et courte aventure d'une jeune femme partie se reposer à la montagne d'un mal de bronches, accueillie dans la maison d'une étrange famille.



La qualité première de ce roman graphique réside dans ses illustrations qui sont rien moins que des peintures aux effets saisissants par l'appropriation des couleurs aux situations, la beauté naïve des rares paysages et surtout le trait des visages capables de traduire toutes les expressions.



La jeune femme se trouve installée dans une chambre au mobilier sommaire, mais comportant un tableau figurant un beau visage masculin qui l'envoûte très rapidement au point de déclencher en elle une sensualité puissante traduite en un érotisme diffus.



Elle va se trouver entraînée au coeur d'un scénario où le fantastique se mêle à la réalité pour aboutir à un dénouement quelque peu sommaire mais qu'importe quand le lecteur a eu le plaisir d'admirer tant de belles planches, jusqu'à la dernière page où le visage apaisé de la jeune femme, regard et lèvres tellement expressifs, la main droite posée à la base de son cou, offre une dernière vision de toute beauté.
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