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Critiques de Audrey Dana (18)
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Fa(m)ille

La narratrice nous livre son enfance, son adolescence jusqu'à l'âge adulte.

Elle évolue dans une famille tout à fait fantasque.

La maman vit sur un héritage venu d'Amérique mais hélas, l'argent fond petit à petit. Elle fait la connaissance du papa de la narratrice prêt à reconnaître tous les enfants de la fratrie mais quand le couple dysfonctionne, il disparaît pour vivre une autre histoire avec une autre femme .

Pourtant, notre fillette lui voue un amour sans limite et le père aussi. Ils s'entendent bien mais comme elle l'écrit ne se voient que le 36 du mois.

Tout avait mal commencé pour elle car elle nous livre qu'elle n'a reçu aucune limite.

Elle vit pourtant une adolescence pleine d'émotions d'ado qui s'éveille à la vie amoureuse. Elle étudie très bien au lycée.

Pour se tirer de ses difficultés d'argent, la maman devient assistante maternelle d'enfants dont personne ne veut.

Audrey Dana nous livre un récit très original avec une écriture dynamique, spirituelle.

La famille est complètement hors norme.

La couverture est très belle : on y voit le titre multicolore "FAMILLE" avec la lettre M tombée sous le titre et promenée dans une brouette par une fillette dont le graphisme est très agréable, de ce fait, il ne reste plus dans le titre que le mot " FA ILLE".

C'est un roman que j'ai lu avec plaisir mais je le verrais très bien aux mains des filles ados car les émotions de cet âge me paraissent très bien exprimées.
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Fa(m)ille

L'histoire d'une famille totalement déjantée, racontée avec verve et désespoir par une narratrice qui grandit au fil de ce roman. Enfant désirée, elle raconte le drame de sa vie. Un père volage et qui s'éloigne de sa famille. Mère désespérante, totalement dépassée, mal-aimante ( c'est le moins que l'on puisse dire), démissionnaire, aveugle...

Un début de vie dans le luxe et tout se dégrade peu à peu. Perdu dans la Beauce, sa mère peu à peu transforme le " taudis" familial en maison d'accueil pour des enfants à problèmes, pour l'argent. Mais c'est à peine évoqué...

La narratrice se débat dans cette vie avec un seul but, avoir son bac pour enfin vivre son rêve.

Ce livre m' a déstabilisée. L'écriture sans doute. Des phrases courtes et peu de repères, une histoire dans lequel j'ai eu dû mal à entrer...

Il y a une espèce de folie qui nous entraîne dans une vie violente où les valeurs ne sont plus qu'un mot vide. Et puis je me suis attachée à l'histoire de ces enfants ( 3 filles et un garçon au courage sans faille).

La fin de ce roman me fait donner 4 étoiles à ce roman. Je l'ai trouvée superbe et forte. L'écriture devient puissante et la famille a enfin ses racines.

Je me suis demandée quelle est la part d'autobiographie dans ce récit. Finalement il semble que l'auteure se soit largement inspirée de son enfance.

J'ai aimé découvrir ce livre à la belle couverture bleue. Une histoire intense qui dit les blessures de l'enfance, l'inconséquence de parents, les relations fraternelles, l'ignominie de certains hommes.

Audrey Dana m'a touchée avec ce premier roman assez effarant. Quelle histoire !



Merci à Babelio pour ce masse critique, et aux éditions Equateur pour cet envoi ( accompagné d'un petit mot)



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Fa(m)ille

Pffiou, ce n'est pas un livre réjouissant, il m'a laissée mal-à-l'aise…

Reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio (et je remercie les éditions des Equateurs pour leur envoi), dans ce roman la narratrice raconte son enfance marginale au sein d'une famille plus que dysfonctionnelle.

Un père de passage qui sème les enfants au gré de ses amours. Une mère sans instinct maternel qui se laisse entretenir par ses enfants qui n'en ont pas l'âge : Soeur Lumière, Constance et Louis qui complètent la fratrie et se répartissent les tâches ménagères.

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à certains passages de "Rien ne s'oppose à la nuit" de Delphine de Vigan pour cette enfance dans un milieu et un environnement inadaptés (drogue, pas de règles de vie sociale, charges et responsabilités trop lourdes, insécurité matérielle et affective, mère pour le moins instable).

La force de caractère de l'héroïne n'en est que mieux mise en valeur même si elle se remet en question au contact des enfants placés dans ce drôle de foyer rebaptisé Maryland, enfants ayant traversé encore plus d'horreur.

Je m'interroge sur le titre qui transforme la famille en faille mais aussi dans lequel on enlèverait ou porterait la mère ?

Quoi qu'il en soit, c'est un récit dans lequel la famille est un frein au développement personnel et un gouffre duquel il est quasi impossible de s'extraire.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Fa(m)ille

Un livre révoltant. Pas besoin de verbe, pas besoin d'une véritable phrase. Révoltant. Un seul mot qui résume toutes les sensations que l'on ressent en lisant Fa(m)ille.



Jamais ce livre n'aurait dû être autobiographique car ce genre de comportements ne devrait pas exister. Au fil des pages, on se dit que ce n'est pas possible, que ça, ça ne se produit plus en France. Ce n'est pas possible que des parents fassent des choses pareilles à leurs enfants ! Et pourtant...



Dans ce récit, on vogue sur un navire particulièrement agité, en pleine tempête qui nous empêche de voir l'horizon ensoleillé que l'on attend avec impatience.



Génial. Encore un adjectif pour le décrire. Génial parce que l'auteur a su retranscrire exactement la manière de penser d'une enfant, d'une adolescente et d'une adulte. Chaque mot résonne juste, mais il fait mal.



Nous pouvons aussi noter que l'auteur ne donne jamais le nom du personnage principal. Souci d'universalité ? Anonymat moindre ? En tout cas, c'est réussi, le lecteur est plongé dans cette vie cauchemardesque dont l'affection parentale est l'organe manquant.
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Fa(m)ille

"J’ai 6 ans, je chante, faux, je danse et joue tout le temps. Je ressemble à un garçon. Papa me fait couper les cheveux, très court, il me trouve plus jolie. Moi, je déteste. Heureusement, j’ai de grands yeux vert forêt bordés de longs cils noirs, des yeux de fille. Ça énerve la maîtresse. Elle m’accuse même de les maquiller. Dans ma petite existence, la seule chose qui ait réussi à me mettre à plat est ma tentative de suicide à l’âge de 2 ans. À part ça, RAS".



Adorée par son père qu’elle rêve d’épouser mais ne voit jamais, "élevée" par sa mère excentrique et ultra laxiste, la narratrice mène une vie fantasque à "Maryland", une immense baraque délabrée en plein cœur de la Beauce. L’endroit se transforme rapidement en capharnaüm où elle grandit parmi les marginaux des environs et les gamins perdus de la DDASS, recueillis pour couvrir les frais d’entretien. Dans ce théâtre à ciel ouvert, la petite fille puis l’adolescente se construit au gré des épreuves et des rencontres hautes en couleur…



Audrey Dana connue pour ses talents d'actrice et de réalisatrice signe ici son 1 er roman.. Elle y dévoile son enfance....et quelle enfance! Chaotique, différente, marginale. Sa famille est "originale" (aujourd'hui les services sociaux viendraient de suite): un père quasi absent, une mère comme en apesanteur continue, bref démissionnaires; des enfants plus ou moins livrés à eux mêmes vivant dans une ferme en ruine...

Mais c'est aussi l'histoire d'une faille, d'un manque d'une enfance plus "normale" mais pour laquelle elle remercie ses parents pour l'ouverture d'esprit que cela lui a apporté..

Ce roman se lit comme un scénario , bien construit qui suit l'évolution en âge de l'auteur. Ce roman m'a interpellé, choqué aussi par moments et m'a fait réfléchir sur le sens de la famille et de l'enfance...

A découvrir
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Fa(m)ille

Ouf ! Quelle famille ! Un père aimant mais toujours absent qui a des femmes et des enfants un peu partout, une mère d'origine américaine, Mary, très belle mais plutôt zinzin ; l'auteure nous raconte son enfance, de la petite fille de six ans heureuse et pleine de vie qu'elle a été, à l'adolescente - elle parle très bien de l'adolescence Audrey Dana - plutôt très malmenée par la vie et par les autres.



Dans une maison, "Maryland", située dans la Beauce, à côté d'un champ de betterave à l'odeur insoutenable six mois de l'année, le père de famille a laissé sa femme et quatre enfants ; elle, la mère, souvent couchée ou alors donnant des grandes fêtes, ne trouve pour s'en sortir que les allocations, celles fournies par la DASS par exemple, si bien que cette immense ferme à plusieurs bâtiments se remplit de nombreux jeunes souvent en très grandes difficultés.

" Ironie du sort, l'école est devenue un refuge. Elle me permet d'être loin de tout ça et je ne risque pas de m'ennuyer puisque j'y travaille tout mon saoul. Se concentrer à Maryland relève de l'impossible. Aussi, je bosse partout où je peux, dans les couloirs, dans la cour de récré, à la cafète, à la pause déjeuner, dans le train. Quand je ne me fais pas botter les fesses par les contrôleurs ou carrément dégager à la station suivante. Maman refuse de payer mon abonnement, elle dit que c'est à papa de le faire, et inversement." (p 137)



L'auteure nous transmet donc - à travers ce récit qui pourrait laisser une impression amère et triste, ce qui n'est pas le cas - que l'être humain a des capacités étonnantes pour supporter, choisir et réagir, même face à des circonstances extraordinaires...

" Papa, roi de l'amour à distance. Mais je conviens d'une chose : on peut s'en sortir sans être protégé, pas sans amour". (p217)



Écriture fluide agréable à lire, un texte pas trop pesant bien que très explicite sur les carences parentales dans cette famille, si exceptionnelle ?
Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Fa(m)ille

Coup de cœur



J'ai adoré !





Un premier roman que j'ai dévoré...



En regardant le titre de la couverture du livre, le lecteur peut lire deux titres Famille ou Faille



Pour ma part, je n'avais vu que le mot Famille et c'est bien plus tard, que je me suis aperçue de ce jeu de mot, fort bien trouvé.



Ces deux mots vont tout aussi bien pour cette histoire inattendue.



Ça parle de quoi ?



De la famille et de ses failles... Vaste programme non ?!



L'auteure aborde ce sujet d'une manière tellement naturelle et d'une fraîcheur déconcertante, que j'en reste pantoise.

D'une réalité franche et stupéfiante, le lecteur suit le parcours d'une famille atypique, au quotidien bien tourmenté.

Le texte est écrit à la première personne, une jeune fille nous raconte son enfance jusqu'à l'âge adulte, auprès de parents défaillants et toxiques.



Alors comment grandit-on dans une tribu complètement marginale et disjonctée ?



Il faut une bonne dose d'imagination, de tolérance, de patience, de maturité, de débrouillardise pour vivre dans une famille comme celle-ci.



C'est une fiction biographique contemporaine, Audrey Dana nous raconte sa jeunesse avec une telle intensité et un punch sidérant.



C'est drôle, c'est émouvant, c'est effarant !



C'est une histoire forte, je suis scotchée par cette jeune fille et sa faculté de rebondir, ne retenant que le positif et l'amour de sa famille.



Une belle leçon de vie, merveilleusement écrite, avec beaucoup de sincérité et sans jamais tomber dans le "patho".



Le ton est léger et piquant, ce qui permet d'alléger cette histoire stupéfiante.



Je suis vraiment heureuse d'avoir lu cette petite pépite et j'espère que vous la découvrirez à votre tour, car elle le mérite !



Un roman top
Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Fa(m)ille

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. 



Cette lecture m'a déstabilisée. Une écriture avec des phrases courtes, des mots en anglais, des pensées et des réflexions. Au début, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire de cette enfant. Et puis finalement, on découvre l'univers de cette folle famille, complètement à part. La vie est violente, les enfants n'ont pas de repère, sont livrés à eux mêmes... Les chapitres courts nous permettent d'avancer rapidement dans cette descente aux enfers, finalement entrecoupés de moments d'espoir. C'est finalement une histoire forte et poignante, également touchante que l'on découvre avec ce premier roman d'Audrey Dana. En furetant sur Internet j'ai découvert que c'est une autobiographie de l'auteure. A vous glacer le sang... (viol, attouchements, violence, drogues, "abandon"...). Bravo pour le titre et ce jeu de mots Famille / Faille.



Merci aux éditions des Equateurs et à Babelio pour cette lecture.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Fa(m)ille

Famille qu’on M malgré ses failles



La rencontre de ses parents est à l’image de ce que sera leur vie : incongrue, fantasque, borderline. Quatre enfants naîtront de leur union : Grande sœur Lumière qui était déjà là avant, nichée au creux du ventre de Maman, Constance, l’indésirée, son petit frère, le messie, seul garçon souhaité et elle, la préférée de Papa, qui nous conte à travers ce roman son enfance improbable.

Car même si elle semble tenir le haut de l’affiche aux yeux de son père, ce dernier n’a pas pour autant prévu de se ranger des voitures. Quand toute la petite famille est parachutée dans une vieille propriété de la Beauce, le projet est d’en faire le ranch idéal de Maman : Maryland ! Mais c’était sans compter sur la disparition progressive de Papa préférant Paris, ses femmes et ses tables de jeux et la folie de Maman ...



Comment se construire sans repère stable, avec une mère excentrique qui préfère la compagnie de drogués et autres marginaux plutôt que celle de ses propres enfants et un père trop immature pour prendre ses responsabilités ? C’est ce que nous découvrons au fil des pages de ce court roman.



Reçu grâce à l’opération Masse Critique de Babelio , que je remercie vivement, ce livre dérange autant qu’il divertit. L’écriture est légère, cocasse. Elle se veut drôle, souvent teintée d’humour noir...

Cependant, s’il m’est arrivé de sourire, c’est un sentiment de malaise qui m’a accompagné au fil de ma lecture. Je me suis pris d’affection pour cette petite fille, pour la jeune femme qu’elle devient et sa situation m’a souvent révoltée !



Je conseillerai cette lecture à toutes celles et ceux qui ont une histoire de famille compliquée, parfois hors normes car s’il y a bien un message à en retirer c’est que tant que l’Amour est là, tout le reste est accessoire et ne sert qu’à nous forger, nous construire, à faire de nous des êtres uniques avec nos forces, nos faiblesses, nos failles ...

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Fa(m)ille

Un livre intéressant mais un peu loin des promesses de son résumé !

C’est une bonne lecture même si j’avoue que sa quatrième de couverture promettait quelque chose de loufoque, drôle (dixit Le Parisien) et émouvant. Je n’ai retrouvé aucun de ces aspects lors de ma lecture. Ce livre m’a mise plutôt de mauvaise humeur, mal à l’aise et m’a rendue triste. L’histoire de la protagoniste est terrible, triste et bouleversante et en même temps, son point de vue est intéressant.

Une famille pas comme les autres !

C’est une famille dysfonctionnelle. Une mère qui a fait des enfants sans avoir aucune fibre maternelle. Elle en a quatre de 3 pères différents, elle voulait à tout prix un garçon et manque de peau, il a fallu trois filles pour cela. Elle avait beaucoup d’argent mais il ne dure qu’un temps, surtout si on ne l’entretient pas. Et un père plus souvent absent que présent, un vrai butineur et beau parleur. Malgré tout, elle aime son père et oui, l’absence permet d’idéaliser les personnes. Sa mère, c’est une autre histoire.

Une flopée de thèmes !

On peut dire que la vie de la protagoniste n’a pas été de tout repos. Elle en a vu des vertes et des pas mûres. Ses parents n’étant pas là pour la protéger ou même l’écouter. Ses sœurs et son frère ont chacun leur propre problème à gérer. Comment se construire quand les fondements sont déjà pourris ? Y a-t-il une possibilité de s’en sortir ? Comment être parent quand nos modèles ont été en dessous de tout ? Sommes-nous seulement capables de le voir ? Cette thématique est tellement intéressante et enrichissante pour mes réflexions. Vous aurez compris que la thématique de l’enfance, du modèle et de la famille est au centre de ce roman.

Mais pas que ! Les junkies (toxico, alcoolo…), les enfants de la DDASS qui ont parfois vécu 100 fois pire qu’elle (si on peut comparer) et les pédophiles font tous partie de l’entourage de la protagoniste à se demander ce qui est normal et s’il y a seulement une norme dans tout cela. Malgré une thématique assez noire, l’auteure arrive à impliquer sa.on lectrice.eur dans son histoire.

Une plume à l’humour noire !

L’auteure allie l’humour noir à l’ironie. En général, je suis plutôt bon public mais là je vous avouerais que j’aurais eu besoin d’un peu plus de légèreté à mélanger à toute cette ironie et cette dérision. Puis, ce n’est pas drôle d’autant plus que l’on sait que l’auteure s’inspire de sa propre vie. D’où mon interrogation : comment Le Parisien a pu le trouver drôle ? Ok, j’avoue j’ai du sourire deux trois fois à certaines réflexions de la protagoniste mais à aucun moment, j’ai ri de bon cœur.



En résumé : Une bonne lecture riche en thématiques d’actualité/indémodables ! Mais je pense que j’aurais pu encore plus l’apprécier si je l’avais lu à un moment plus adapté. Même si ça ne m’a pas empêché de la dévorer et de vouloir avoir le fin mot de l’histoire.
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Fa(m)ille

L'actrice signe un premier roman inspiré de sa vie. Une fiction biographique incandescente.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Fa(m)ille

Bonjour bonjour,

Je viens de finir ce roman d'Audrey Dana "Fa(m)ille". Je suis encore sous le choc, comme bloquée dans cet univers atypique- Maryland-(pour ceux qui l'ont lu 😊). Je l'ai trouvé au hasard dans une librairie ancienne ne connaissant pas du tout l'auteure. Famille ou Faille parle d'une famille plus que dysfonctionnelle. Les enfants dont l'auteure car c'est un récit autobiographique sont complètement livrés à eux-mêmes dans un environnement familial effroyable. La quatrième de couverture est à mon sens pas

à la hauteur de cette histoire qui m'a fait ressentir tantôt de la colère, de la tristesse, m'a laissé sans voix. Comment des parents peuvent imposer ça à leurs enfants? Comment l'enfant peut continuer à aimer cette famille? Bref, une grosse claque même pour moi ayant grandit dans une famille à faille. A côté de leur enfance, la mienne était de la rigolade. Je vous recommande cette lecture fluide, pleine de résilience mais attention âme sensible se préparer !

Je vous souhaite une belle journée et de belles lectures 😊
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Fa(m)ille

'une famille dysfonctionnelle. Le père est majoritairement absent, écartelé entre ses différentes familles. La mère, américaine d'origine ne s'occupe de ses enfants que pour leur donner des ordres d fond de son lit. Entre les deux une multitude d'enfants. La narratrice, révoltée qui tente de survivre, les sœurs qui prennent en charge le quotidien, le petit frère, effacé. Et tout autour encore, les enfants recueillis par la mère, Mary.



je n'ai que moyennement apprécié cette lecture.

En fait j'ai surtout été révoltée par l'attitude des parents, aussi irresponsables l'un que l'autre. Aucun geste d'amour de la part de la mère, le père qui ne donne signe de vie que ponctuellement. Les enfants vivent dans une ambiance sexe, drogue et rock n roll qui m'a effrayée.

On sent que l'histoire est fortement autobiographique. J'ai été émue par la fin mais les parents m'ont si fortement irritée que j'ai peu apprécié ma lecture. Heureusement le livre est court.





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Fa(m)ille

Coup de cœur des éditions J’ai lu, j’avais hâte de pouvoir à mon tour lire ce roman. Mon sentiment premier à la fin, c’était assez malaisant.



Je m’explique. La narratrice de ce roman n’est autre que la dernière fille d’un couple un peu bordeline ayant eu 4 enfants : La sœur lumière, l’indésirée, le messie et notre narratrice –la préférée de papa–. Ils vont atterrir dans une maison suite à un héritage. Si cela peut faire penser à un nouveau départ, c’est en réalité un pas de plus vers la fuite du père qui préfère Paris, non pas pour ces jolis immeubles Haussmannien mais pour ces femmes et ces jeux d’argents. Alors entre un père absent et une mère préférant la compagnie de drogués et de marginaux, les enfants vont devoir redoubler d’effort pour avoir la tête sur les épaules et vivre une enfance sereinement. C’est sans compter le domaine qui se transforme vite en Maryland, et ou la mère accueille désormais les sans logements, les marginaux. Comment grandir dans un environnement si néfaste ? C’est à travers les mots de la narratrice que nous allons vivre ce qu’elle vit et pas pour notre plus grand bonheur, et encore moins pour le sien. Comment devenir une femme accomplie sans repères corrects ? Ces enfants ont une force de caractères incroyables



C’est vraiment un roman où j’ai était mal à l’aise au fil des pages. Il se lit certes très vite car l’écriture est fluide et qu’il y a de l’humour, des situations cocasses mais beaucoup de scènes m’ont perturbées tant c’était malaisant.



Alors ce n’était ni une mauvaise, ni une bonne lecture. Je suis mitigée par ce que je viens de lire, mais s’il vous donne envie, je vous conseille de vous faire votre propre idée (qui est toujours la meilleure).
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Fa(m)ille

l histoire est tellement hors norme qu'elle m'est restée incrédible bien que basée sur des faits réels il semble. Soit l'autrice ne veut pas tout révéler soit le style n'est pas assez abouti. On saute d'une période à une autre sans vraiment comprendre les ruptures de temps. La jeune femme garde à son père un amour idéalisé et démarre son récit au moment d'accoucher pour lui faire le bilan de son enfance assez traumatique auprès d'un mère fantasque qui fait vivre à toute la famille des aventures ubuesques, dans la pauvreté, la drogue...
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Fa(m)ille

Ce n'était clairement pas un livre pour moi. En le refermant, je réalise que ce livre représente tout ce que je déteste souvent dans le cinéma français. C'est cru, c'est violent, c'est du sexe et c'est tout. Je trouve qu'il n'y a rien derrière, pas de message. Toutefois, la plume de l'auteure se lit facilement.
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Fa(m)ille

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio.



Une famille pas comme les autres !



Une petite fille de 6 ans heureuse, adorée par son père elle fait des jaloux dans la fratrie.



Un père volage et qui s'éloigne de sa famille, une mère désespérante, totalement dépassée, qui se laisse entretenir par ses enfants qui n'en ont pas l'âge.



La fratrie Sœur Lumière, Constance, Louis et moi-même devons nous répartir les tâches ménagères, car ma mère reste allongée toute la journée.



Un déménagement dans la Beauce une région où macèrent les betteraves dans les sucreries, pour aller dans une maison dont la mère a tant de projet, comme le ranch de son enfance, avec une énorme bibliothèque, une piscine, une salle de jeux une autre de cinéma, des grandes chambres, mais pour le moment, c'est une ruine, sans eau ni électricité.



Et là, le calvaire commence...



L'auteure à une plume fluide et agréable à lire, l'histoire et captivante.



Je suis contente d'avoir lu cette histoire que je n'aurai sûrement pas acheté, mais qui demande à être lu.
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Fa(m)ille

Récit de vie d’une enfant qui devient femme dans un environnement pour le moins chaotique. Après chaque chapitre nous nous demandons « que va-t-il encore lui arriver? ». Chaque mot sonne juste, tout est dit avec pudeur, on ne sent pas d’amertume, alors que...

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