Citations de Aurélia Aurita (66)
Fatalement, lorsqu'on passe un certain moment dans un endroit clos, se créent des sympathies et des antipathies.
Le monde se divise en deux catégories d'amants. Il y a ceux qui lèchent pour rentrer... et ceux qui lèchent pour donner du plaisir... De même, il y a les filles qui se contentent d'écarter bêtement en attendant les cloches de Pâque... Et les autres attentives au moindre soupir de leur partenaire, amantes dévouées faisant passer le plaisir de l'autre avant le leur.
Sur le pointillé des formulaires, c'était le Lycée Autogéré de Paris. Mais pour tout le monde, c'était LAP.
LAP, pas «L.A.P».
LAP ! comme une onomatopée.
LAP : le bout de la langue fait un petit bond le long du palais, puis les lèvres s'unissent pour exhaler un soupir.
LAP ! C'est le dernier son qu'on entend avant de se faire engloutir.»
Chenda : "- Je ne sais pas si c'était une crise d'angoisse ou quoi, je me souviens juste de ces mots qui resonnaient dans ma tête :" abandon, abandon". J'ai 25 ans, Frédéric en a 45. Nous ne vieillirons pas ensemble, cela me terrifie. Quand ce n'est pas ça, alors c'est la peur qu'il me quitte. Quand ce n' est pas ça, alors c'est la peur que moi je me lasse. Bref, depuis qu'on est ensemble, j'ai toujours peur. J'en ai marre de penser comme une petite vieille !"
- OUI j'ai pris mes billets d'avion en fonction de mes règles, ET ALORS?!? Tu peux pas comprendre comment c'est chiant d'avoir ses règles en vacances!!!
Mais c’est ainsi. La connerie humaine donne, paraît-il, une idée de l’infini.
Ce qui est bien avec un homme qui travaille à la maison, c'est qu'on peut baiser à n'importe quelle heure de la journée !
Nous partagions, entre autres choses, la mémoire des attaques misogynes, goujateries et insultes reçues parce que nous avions l'outrecuidance de parler du sexe d'un point de vue féminin. (p.181)
S'il faut bien manger pour vivre, autant vivre pour bien manger.
[en parlant de son premier Noël avec son amoureux] C'est mon premier Noël sans ma famille !
PAS DE SAPIN CETTE ANNÉE, JUSTE SA PINE !
Le mauvais jeu de mots (de Noël)
Les éditions Vantalon ferment. C’est fini !!! On s’est battus pour nos auteurs, mais le marché du livre est en crise comme chacun sait. Cependant, le combat continue ! Un investisseur nous a fait confiance et Vantalon a été racheté. On déménage deux rues plus loin. Un arbre meurt, un autre naît. Ma pauvre petite, mais les caisses sont vides. Tu penses bien que le racheteur n’a pas repris le passif. En effet, c’était un joli buzz. Tu as fait du quick win avec ton livre, mais ta chaîne du succès est défectueuse. Mais comme disait le philosophe : Être dans le vent, c’est avoir un destin de feuille morte. Écrire, c’est prendre des risques.
Ma perspective utilise les paradigmes ad hoc afin de déconstruire les approches traditionnelles. Déconstruire, oui mais ce qui compte quand même, c’est le lien social. Je dirais même plus : le sociétal.
Tenez, avec ça vous allez comprendre. Voilà notre organigramme ! On a tout restructuré il y a un an. Maintenant, c’est bien dégagé derrière les oreilles. Ce qu’on a perdu en graisse, on l’a gagné ne muscle. Le mammouth est devenu un félin prêt à bondir. Vous ne comprenez pas ? C’est pourtant simple. C’est MA-TRI-CIEL. Vous les jeunes, il faut vraiment tout vous expliquer.
Moi aussi, j'aime la fraise et le chocolat.
L’histoire que vous venez de lire est une fiction, car je n’ai jamais, bien évidemment, de toute ma vie, repassé une seule des chemises de Frédéric.
Quel affreux dilemme! Regarder son visage en train de jouir ?...
... Ou bien regarder dans le miroir son visage en train de jouir ?
C'est pas pareil!!!
C'est pas tous les jours qu'on a dans son lit une sexploratrice !
Est-ce que c'est ça la passion ? J'ai jamais vu ça que dans les films, moi ! J'ai l'impression d'être une serpillère d'amour... Heureusement qu'il est gentil et qu'il n'en profite pas... Parfois, je ne me reconnais pas... Un rien m'enchante, me transporte... Et un rien me donne envie de ma jeter par la fenêtre !!!
- Avant de te rencontrer, je disais encore "faire l'amour" !!!
- Oui, et maintenant tu baises, tu fourres, tu tringles, tu m'enfiles et tu ne jouis plus, tu décharges !!!
Mais tu sais ce qu’on dit : une femme sans mari est un champ sans pluie.