Aurore Morgenstern

Grégoire est un musher de 39 ans version solitaire et asocial qui ne vit que des expériences de couples douloureuses. En même temps, faire semblant n'a jamais été bon pour construire une relation. Alors il se complait dans la solitude de sa montagne avec sa meute et sa mère qui n'habite pas loin.

D'ailleurs cette maman a décidé de lui faire louer une chambre pendant la période des fêtes histoire de mettre du beurre dans les épinards de son fils.

Sur le pas de la porte, il va rencontrer Steven, un jeune citadin solaire comme tout et extraverti, tout son contraire.

Si le jeune homme pensait passer les fêtes avec son amoureux, c'est tout le contraire, il va y avoir séparation brutale, autant dire que le séjour s'annonce mal, mais les miracles de Noël existent non ?





J'ai passé un chouette moment avec cette histoire. J'ai aimé le côté opposé des deux hommes qui au final se complètent parfaitement. Steven va libérer Grégoire du poids qu'il portait par lui-même et lui retirer les chaînes auto-imposées. Le tout avec adoration je dirais. Un vrai coup de foudre. Moi qui suis un peu dérangée par les personnes intrusives, la mère de Grégoire est une bouffée d'amour pour ces deux hommes. Ils portent des blessures et ils vont se guérir.

Alors oui ça va très vite, mais c'est une nouvelle alors ça passe (enfin pour moi), il y a tout ce qu'il faut autant dans l'humour que dans les sentiments et je dois dire que j'ai souffert un peu au point de retirer mes lunettes tellement ça m'a séché (Bonjour Madeleine et ses Kleenex). Bref une lecture à lire au fond du canapé sous plaid et à tout simplement savourer.

Grégoire vit tranquillement sa vie d’ours dans les montagnes enneigées. Abandonné par son ex-copine, à 39 ans, la solitude lui convient parfaitement. Il gagne sa vie en organisant des balades en traîneaux pour les touristes avides de nature et de sensations et ça lui suffit.

Sauf que sa mère en a décidé autrement et a transformé son chalet en chambre d’hôtes. Il s’attend bien malgré lui à accueillir un petit couple de la ville. Cependant, derrière la porte, ça n’est pas deux, mais un jeune homme qui se tient, tout frigorifié et perdu …

Steven pensait passer un séjour de rêve avec son petit ami, mais à peine arrivé, il se fait salement larguer par téléphone. Qu’à cela ne tienne, la semaine est déjà payée alors autant en profiter ! Et il prend vite ses marques dans ce foyer qui s’avère de plus en plus chaleureux au fil des heures.

Grégoire qui peine d’habitude à discuter se sent étonnamment très à l’aise avec ce petit jeune. Un peu trop d’ailleurs, car à bien y réfléchir, ses échecs amoureux avec les femmes et il le sait, au fond de lui, le Grégoire, c’est peut-être parce que justement, ce sont des femmes.

Allez, un petit sauna pour se détendre et ça va passer … ou pas !

Une petite romance bien sympathique, à la montagne, dans un chalet, dans un sauna avec une toute petite serviette.

Les sentiments s’emballent très très vite. Bah oui, Steven a un cœur d’artichaut, il le dit lui-même, et toutes ces petites attentions sympas de son hôte lui font vite oublier son chagrin. Grégoire, quant à lui, attendait un signe pour sortir de son placard qui prendra la forme d’une entremetteuse qu’il n’avait pas vu venir.

On passe un bon moment de lecture avec des personnages principaux « grumpy/sunshine », un malamute à gratouiller, une mère espiègle, un décor chaleureux et une fin surprenante.

Premier bémol pour moi, ce n'est pas du tout une romance de Noël. Ca se passe en hiver, au moment de Noël mais je n'ai retrouvé aucun ingrédient ni aucun code d'une romance de Noël. Donc le ressenti final est assez déceptif et se rajoute à ce ressenti un manque d'approfondissement qui m'a empêché de croire à la romance. Notamment sur le côté instalove pour lequel j'ai du mal, même si ça passe en romance de Noël. Ici c'est malgré tout trop rapide (l'histoire se déroule sur une semaine, Steven se fait larguer dans le chapitre 1 et la première rencontre n'est pas idéale) pour que j'adhère.



🐺 Deuxième point, j'ai du mal avec les personnages intrusifs, et encore plus quand il s'agit de la famille. Mais alors là, la mère c'est le bouquet. J'ai cru bondir quand elle se permet d'outer son fils. Mais surtout, c'est toute la fin du livre à laquelle je n'ai pas cru. Plutôt que de laisser les personnages se découvrir et avancer doucement, l'auteur a voulu amener un plot twist (oui aux fameux 80%) de manière trop maladroite pour que j'y crois. Ces mois de silence et la manière dont tout se règle m'a paru assez improbable, et d'autant plus quand on sait le rôle de la mère de Grégoire là dedans.



❄️ Grégoire et Steven sont tout de même attachants et le côté musher, neige et perdus dans la nature était sympa. La plume est chouette et leur rapprochement est sympa à lire. Mais il manquait trop de choses pour moi pour me faire adhérer. Avec quelques ajustements et plus de développement, je pense vraiment que l'histoire de Grégoire et Steven aurait gagné profondeur et crédibilité.

Dire que j’ai passé un bon moment ne serait pas rendre justice à ce texte. Je me suis régalée.

Le résumé était très tentateur, laissez-moi vous confier un secret : c’est encore pire que ça, c’est totalement addictif !

Je suis tombée sous le charme de ce duo si touchant. Quand on dit que les opposés s’attirent, c’est on ne peut plus vrai ici.

J’ai aimé le côté « ours » de Grégoire. Malgré son aversion pour le monde, il fait des efforts et quand il se livre, tout s’explique. Il est très attachant de par son caractère et son passé.

A l’inverse, Steven est plus ouvert et extraverti. Pourtant, il cache lui aussi des fêlures qui le rendent tout aussi touchant que Grégoire.

Leur duo fonctionne à merveille. L’alchimie est là, à bien des égards. Au fil des pages, la sensualité s’installe, la température grimpe et le lecteur peut se satisfaire de la tournures des évènements.

Est ce que j’ai fortement râle sur la fin de cette lecture ? Absolument !

Je me suis même demandé à quoi avait bien pu penser Aurore… mais une fois ma liseuse refermée, j’étais rassurée.

Cette histoire est une pure romance de noël comme je les aime et je ne peux que vous conseiller de la lire.

Ah Noël, enfin la période juste avant cette fête familiale est parfaite pour se retrouver avec son amoureux dans un chalet isolé du monde. Enfin ça c'est ce que pense Steven qui avait réservé une jolie chambre d'hôte pour son compagnon et lui. On est sur schéma assez classique pour une romance de Noël, le petit ami / petite amie qui décide de répondre juste avant les fêtes. Ce n'est pas nouveau, et même si ça marque bien une romance de Noël, est-ce que pour une fois dans notre année, on peut apprécier les clichés ?



Je n'aime pas les romances trop clichés, où c'est toujours le même schéma. Mais il y a bien une période dans l'année où j'adore ça, c'est à Noël. On peut apprécier ces clichés parce qu'ils sont joyeux, doux et sans drame. J'aime les clichés à Noël et puis soyons honnête, un livre de Noël n'a pas besoin d'être original à 100%, ce qui permet de l'aimer c'est l'ambiance qu'il y a, la magie qu'on ressent, l'amour entre les personnages.



Ici, nous avons cette ambiance un peu magique. Nous ne sommes pas exactement à Noël, mais on a cette magie qui s'installe un peu. Steven vient de se faire larguer et mine de rien, cette ambiance va lui permettre de passer à autre choses, enfin avec l'aide de Grégoire aussi. C'est un personnage que j'ai bien aimé. Il est simple, sans trop l'être. On ne tombe pas dans le cliché du personnage simplet, non simple mais dans le bon sens du terme. Il a une certaine fraîcheur qui fait qu'on s'attache un peu à lui. On se dit que son ex est un imbécile, mais qu'au final il a raison d'être parti si c'est pour que Steven tombe sur l'amour de sa vie, j'ai nommé : Grégoire.



Grégoire est le personnage que j'aime particulièrement. Un homme un peu grognon sur les bords, qui adore son chalet et passer du temps seul. J'ai d'ailleurs l'envie de me perdre un jour en pleine montagne sans aucun moyen pour me contacter et me déranger. J'adore la montagne et il est vrai qu'avoir ce décors lors de mes lectures m'enchante tout particulièrement. J'ai aimé être plongé dans cette montagne blanche avec Steven et Grégoire.



Le personnage de Grégoire m'a séduit et j'ai adoré le voir s'ouvrir à Steven, mais également à sa mère. Même si le thème du Coming Out me saoule régulièrement dans mes lectures, ici je ne l'ai pas trop ressenti. J'ai trouvé que c'était assez anecdotique, pas de truc larmoyant ou autre. Juste un moment ordinaire et franchement ça fait du bien dans une romance où le CO est un des thèmes.



C'est un personnage qui semble souffrir de cette solitude par moment et même si on le voit pas clairement, on peut le deviner à travers son comportement. Et puis il a un côté un peu Grinch sympathique. D'ailleurs j'ai bien aimé la scène du début du roman avec toutes les décorations.



C'est une lecture que j'ai apprécié par son ambiance et par ses personnages. J'ai aimé les voir évoluer ensemble, les voir apprendre à se connaître et à s'aimer le temps d'une semaine. J'ai presque été frustré de n'avoir à lire que cette semaine là, j'en aurai bien demandé plus. En tout cas, j'ai passé un bon moment avec les personnages et l'ambiance du livre. Assez rapide à lire, il est bien pour cette période de fin d'année et joue bien son rôle de donnée un peu de douceur dans notre vie.

Greg aime vivre en marge de la société dans son chalet en pleine montagne avec ses chiens. Il a peu de contact humain, mais ça lui va très bien, mais cette année, sa mère s’est mise en tête de faire une annonce sur Internet pour l’ouverture d’une chambre d’hôte à la période de Noël, ce qui ne l’enchante pas du tout.



Steven, un jeune citadin, débarque dans l’idée de vivre, une semaine, merveilleuse auprès de son petit ami, mais quand il arrive tout ne se passe pas comme il l’avait prévue.



Leur duo va fonctionner à merveille, on va en apprendre plus sur ses hommes au fil des pages et comprendre certaines réactions et comportements. Le côté ours de Greg est vraiment touchant, leur alchimie est instantanée et la glace fond très rapidement entre eux.



Une romance MM certes courte, mais qui m’a fait passer un excellent moment.

J’avais déjà trouvé le premier tome très fort. La deuxième grosse enquête est encore plus prise de tête. On retrouve les personnages du tome 1 avec de nouveau personnages. Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas trop de nouveau. Donc on se retrouve vite. Deuxième point positif, c’est l’évolution des personnages et des intrigues secondaires. On ne suit pas que l’enquête qui est propre à chaque livre. Et c’est un gros plus pour moi. J’ai envie de dire plein chose sur mes personnages favoris et développé pourquoi j’ai adoré leur évolution. Mais ça serait dommage que vous sachiez à quoi vous attendre. Je vais quand même essayer en simplifier. Notre couple principal est toujours aussi chou, avec des moments très chaud. Nous suivons aussi l’avancer d’autre relation qui évolue de façon inattendu ou attendu pour d’autre. Des personnages secondaires deviennent plus présents et j’ai un nouveau favori. Jonathan. Je suis curieux d’avoir votre avis et surtout si vous aussi vous avez harceler ou eu envie d’harceler Aurore de : Non, tu ne peux pas avoir fait ça !

Préparez vos valises, embarquement immédiat pour la Suède !

Avec cette romance, c’est le dépaysement garanti. L’auteur coche toute les cases de ce l’on attend de ce genre de littérature. C’est doux, romantique, léger et tellement bon !

J’ai beaucoup aimé cette proposition pour cette période de fêtes. La relation entre les deux frères est touchante, le personnage d’Erik est attachant et sa romance inattendue est mignonne à souhaits.

La plume de l’auteur vous emporte totalement dans cette histoire et nous transporte dans son univers.

L’invitation au voyage est très réussie grâce aux descriptions et j’avoue avoir eu envie de découvrir tous ces lieux « pour de vrai ».

j’ai passé un très bon moment avec cette lecture sans prise de tête, toute douce mais tellement chaleureuse.

Bienvenue dans le monde (inclusif) des Bisounours !

J’avais choisi ce livre dans mon abonnement Kindle, à cause de son titre ! Eh oui : à l’époque, je participais assidument à plusieurs challenges sur les plateformes littéraires, or un tel titre était intéressant pour un certain « Scrabble » (sur Livraddict), mais très vite ce livre s’est perdu dans les tréfonds de ma PAL (élargie pour le coup aux livres en emprunt).

Et voilà : tout à coup je l’ai repris car j’avais envie quelque chose de pas trop long et de léger. Sur ce point, j’ai été servie…



Lysandre est quasi-aveugle de naissance, mais à 30 ans et avec l’aide (surprotectrice) de ses parents, de sa sœur aînée, et de deux amis d’enfance avec qui il travaille désormais, il a réussi à se créer une vie indépendante. Mais aussi très isolée : à l’exception des quelques personnes précitées, il ne fréquente personne, et ne se rend qu’avec une patience infinie mais sans y croire aux différentes activités « adaptées » que sa sœur ne cesse de lui proposer, sans jamais y trouver son bonheur. Jusqu’au jour où il pousse la porte de cet atelier d’art « différent » tenu par deux frères, où Lysandre va pouvoir laisser s’exprimer sa passion par la sculpture d’argile…



Bon, bon, bon…

Oui c’est léger, en lisant ce roman on a l’impression de laisser fondre lentement une sucette à un quelconque parfum hyper-sucré et un peu écoeurant à vrai dire. On ressent très, très fort le souci de l’autrice pour l’inclusion des personnes handicapées et/ou homosexuelles – avec une certaine, et apparemment inévitable surenchère, qui frise parfois l’amalgame. Hélas, à force d’en faire autant, elle finit par desservir son propos.



Comment dire ?

L’autrice insiste très fort sur l’inclusion, disais-je donc, sur le fait de traiter notre presque-aveugle comme une personne « normale », etc., etc., mais à force de répéter toutes les trois lignes qu’il est « différent », on finit par se dire qu’elle-même n’a pas bien compris qu’il faut le laisser vivre sa vie, à notre Lysandre ! Car oui, outre le fait qu’elle ne cesse de rappeler sa différence tout en insistant pour qu’on le considère comme un homme à part entière, elle est constamment dans une certaine surenchère. Par exemple, j’ai eu l’impression après quelques pages seulement que ce Lysandre, aussi sympathique qu’il soit, est tout le temps fatigué. Elle explique et réexplique qu’il a une vie indépendante, sans luxe mais il peut payer ses factures grâce à son mi-temps dans la boîte de ses deux amis d’enfance. Et puis paf : il fait tout à coup 10 heures de plus pour un projet particulier (ce qui, même dans une France aux 35 heures, ne fait pas encore un temps plein) et passe plein de temps à l’atelier de sculpture sur un autre projet qui lui tient à cœur… et tout cela l’épuise au point de devenir un « mort-vivant » (si, si, elle a osé l’écrire ainsi). Mais n’est-ce pas le lot de chacun dans ce monde de fous ?



Le problème c’est que, avec de tels propos, on ne comprend plus très bien si elle décrit les choses ainsi pour souligner une certaine « normalité » de Lysandre, ou si son héros est vraiment une petite nature si vite fatiguée par quelques heures de plus dans sa routine bousculée, ou si tout cela est lié à son handicap (même si je doute que la cécité ait un lien direct avec un risque de surmenage pour si peu…). Certes la comparaison est mauvaise, mais elle est spontanée : moi avec mon temps plein et mes activités (artistiques, tiens, tiens !) en plus du boulot, quand je rentre chez moi le soir, j’ai encore une famille à gérer, je suis régulièrement au bord de l’épuisement, pourtant aucun patron de ne m’a jamais forcée à prendre des vacances quand je suis un peu pâle – ou alors je serais tout le temps en congé, c’est un bon plan ça ! Mais bon, je ne suis pas aveugle, ni même malvoyante (je ne sais plus rien lire sans mes lunettes aux verres de plus en plus forts, mais ça, c’est aussi le lot de beaucoup), donc je suis « normale » et voilà, c’est « normal » si je suis parfois épuisée, personne ne va écrire un roman sur ma vie (et tant mieux !).



Au final, qui est Lysandre ? Un homme « normal » qui a juste un handicap visuel, ou une pauvre petite chose dont il faut toujours s’occuper et qui a besoin de beaucoup, beaucoup dormir parce que c’est un malheureux handicapé ? Après avoir refermé ce livre, je ne sais toujours pas très bien ce que l’autrice a voulu faire passer au sujet de son héros…

Pour le dire autrement, il y a un souci constant de surprotéger ce pauvre Lysandre tellement malheureux à cause de sa cécité et pourtant tellement « normal » malgré tout ; un souci de surprotection que l’on ressent chez ses parents, chez sa sœur, chez celui qui deviendra son amant et qui est d’un dévouement à tomber… et au final chez l’autrice elle-même, qui en rajoute des couches et des couches, au risque de donner la nausée au lecteur même le plus intéressé par un tel sujet à la base !



Ajoutons à ça que ce livre sent très, très fort la jeune autrice – et là je ne parle pas de son âge, mais de sa probable expérience d’écriture, au moment où ce livre a été publié (ça date quand même de quelques années). Elle aligne des phrases et des phrases qui disent les choses – Lysandre fait ceci, fait cela, on a la description complète de son brossage de dents après la douche etc. ! – mais ne montre jamais, ne saisit pas d’instantané où on serait vraiment plongé dans la vie (même quotidienne) de son héros d’une manière vraiment vivante, vraiment… visuelle ! Elle est quasi-constamment dans une description un peu scolaire du moindre mouvement de ses protagonistes, ce qui crée malgré tout une certaine distance, tandis qu'on ne « vit » pas les choses avec eux ! Le summum est atteint, comme c’est souvent le cas de tels défauts, dans les dialogues : notre Lysandre se met à faire des discours façon tragédie grecque… mais ça ne marche pas une seule seconde ! car personne ne parlerait jamais ainsi, ni aussi longtemps sans s’interrompre (ou être interrompu) dans une relation normale, quelle qu’elle soit ! Et ainsi, le lecteur un peu averti n’y croit plus du tout…



Bref, oui, ce livre est sympathique et aborde un sujet de société potentiellement intéressant (et désormais très « à la mode »), mais si vous voulez une romance M/M qui aborde la cécité d’une façon réellement touchante et sans aucun cliché, alors foncez plutôt sur « L’horoscope amoureux, tome 1 : Leo loves Aries » d’Anyta Sunday. Ici, à force de vouloir en faire trop sur l’inclusion, en plus avec une surenchère (qui frise parfosi l’amalgame) entre handicap et homosexualité, l’autrice mise sur la carte Bisounours, avec un manque criant de réalisme qui finit par lasser, et même un peu écoeurer, ce qui était pourtant -j’imagine- l’exact effet inverse de ce qu’elle escomptait en écrivant un tel livre. Dommage.

Maël et Dwayne, son demi-dieu café-crème, vivent toujours leur bonheur sans nuage dans la maison qu'ils viennent d'acheter ensemble. Question boulot, tout roule aussi, Maël et Soledad, sa coéquipière/meilleure amie sont à la tête d'une petite équipe de policiers soudés, que Jonathan vient renforcer maintenant qu'il commence à maitriser sa prothèse (voir le tome précédent).



Quand le corps d'un flic des mœurs en infiltration auprès d'une famille mafieuse de la ville est retrouvé avec une carte à jouer représentant la Dame de pique près de lui, l'équipe de Maël est appelée car déjà en charge d'une affaire où un malfrat avait été retrouvé assassiné, la même carte à jouer près de lui. D'indices en révélations, de mensonges en demi-vérités, Maël et son équipe vont devoir remonter la piste afin de sauver un jeune innocent dont la tête semble être mise à prix. Et il aura bien besoin de ses compétences un peu spéciales, d'autant qu'il semble en développer de nouvelles...



J'avais lu les deux premiers volumes il y a déjà un petit moment et j'ai retrouvé avec plaisir la plume d'Aurore et les enquêtes de Maël et de son équipe. L'enquête est plutôt bien ficelée, une fois de plus, bien que le pot aux roses soit finalement deviné par notre inspecteur/sorcier assez rapidement, il faut toutefois remonter la piste et dégotter des preuves et des indices. La relation avec Dwayne est plutôt stable, le légiste ne participant pas vraiment à cette enquête, se contenant de partager le quotidien de Maël, que ce soit dans la cuisine ou sous la douche, et oui, ils sont chauds-bouillants.



Le reste de l'équipe n'est pas en reste, du moins Soledad et la grossesse de sa compagne, et Jonathan qui se pose pas mal de questions face à Kelly, les autres membres n'étant pas trop mis en avant, à part peut-être Julian et sa rivalité avec Jonathan, pas vraiment approfondie. Papa Maël reprend les rênes du service avec fermeté et Sky fait un petit tour dans le coin.



Bref, j'ai passé encore une fois un moment très agréable avec ce roman, qui se partage entre enquête et romance, mais qui m'a semblé par moments un peu longuet à cause de très nombreuses descriptions du quotidien. Je serais en tous les cas au rendez-vous d'un tome supplémentaire, les tergiversations de Maël devant la proposition de la sœur de Dwayne devraient fournir matière à l'aventure...

Cette deuxième nouvelle nous fait rencontrer Anatolios et Célestin. Tout commence en douceur, on prend nos marques avec les deux personnages. On a un joli aperçu des mentalités et caractère. Et bam, la suite est plus mouvementée. Je n’irais pas plus dans les détails, l’effet d’inattendu rend le moment très fort. J’ai aimé le coté psychologique de la nouvelle. Il est fort et renforce le coté crédible et prenant. Ceux qui ont lu ou qui lirons ne seront peut etre pas d’accord avec moi, mais je trouve que la nouvelle a beaucoup de douceur. Qu’elle a un petit côté réconfortant. Ils ont su m’atteindre et m’émouvoir.

Cette nouvelle m’a surpris. Ce que je reproche souvent c’est leur rythme que je trouve trop rapide. Vous me direz qu’en peu de page, la marge est plus délicate.

Pour moi, le pari est réussi. On a deux personnages touchant et adorable. Une approche de la maladie qu’on n'a pas l’habitude de voir. J’ai apprécié ce levé du tabou et la force qui émane des personnages. Ce qui a été beau, c’est leur différence et complémentarité. On lit un magnifique contraste qui donne beaucoup de caractère au texte. Et c’est surement ça qui fait que les personnages sont très attachants.

Je vois l’expérience et le soin au détail qui caractérise les livres d’Aurore. Les petits détails qui font toute la différence et vous commencez à avoir l’habitude avec mes avis, mais j’adore quand c’est réaliste.

Une fois n’est pas coutume j’ai littéralement succombé à la plume si fine de Aurore Morgenstern. Il faut dire qu’elle a sa fois bien à elle pour entraîner ses lecteurs dans une enquête complexe où les nerfs des protagonistes mais également ceux du lecteur seront mis à rude épreuve. Ce n’est pas tout. Avec une grande aisance elle a réussi à faire évoluer tous ses personnages de la saga. C’est tout simplement remarquable. Si vous cherchez une une palpitante série policière efficace qui vous tienne en haleine du début jusqu’à la fin et vous fasse vibrer dans tous les sens du terme. Alors Last memories est exactement ce qu’il vous faut. Croyez moi, vous n’allez pas le regretter. Quand à moi, je trépigne d’impatience de découvrir la suite des aventures de Maël, de son demi-dieu café-crème et de leur entourage.
Lien : https://wp.me/p5AuT9-cTr

Nous voilà de retour à New York en compagnie de duo de choc et de charme.

Retrouver Maël est un vrai bonheur. Il est ici à l’honneur pour une enquête remarquablement bien menée. Le mystère et le suspens sont habillement entretenus jusqu’à la résolution de l’intrigue. Avec son style fluide, l’auteur nous emporte totalement dans les méandres de l’enquête. Personnellement, je me suis surprise à craindre à plusieurs reprises, un retournement de situation fatal au témoin principal. Témoin à qui il est très facile de s’attacher vu les évènements qu’il traverse.

Dans ce tome, j’ai apprécié de découvrir le couple Maël/Dwayne d’un point de vue plus domestique. J’ai trouve ces passages plus intimistes que les scènes purement romantiques. Cet aspect-là de leur vie montre à quel point Maël à évolué, même s’il garde certains freins encore. Le lecteur ne peut que ressentir les changement à venir pour ce duo si touchant.

J’ai également beaucoup aimé la relation Maël/Jonathan. Tel un grand frère, Maël épaule son ami dans tous les aspects de sa vie. J’ai trouvé les passages les concernant très attendrissant. Tout l’amour qui les unit se ressent parfaitement.

En conclusion, un très bon troisième opus dans la parfaite lignée des deux précédent. J’ai hâte de découvrir la suite et de voir où l’auteur va nous emmener.

Une suite à la hauteur de mes espérances. Ce qu’il me plait le plus dans cette saga, c’est que non seulement Aurore Morgenstern a sa façon bien à elle pour attraper ses lecteurs dans ses filets et les rendre littéralement accro. Que cela soit de son intrigue bien ficelée ou de ses personnages. Mais en plus avec une grande habilité, elle a su trouver l’équilibre parfait entre la romance et l’enquête policière. C’est tout simplement extra ! Alors si vous cherchez une palpitante romance policière sur fond surnaturel qui est aussi bien riche en rebondissements qu’en émotions vives, qui vous tienne en haleine du début jusqu’à la fin et qui vous fasse vibrer dans tous les sens du terme. Alors L’ordre et la justice est exactement ce qu’il vous faut. Quand à moi, je vais de ce pas lire la suite des aventures de Maël, de son demi-dieu café crème et de leur petite troupe…
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Une série que j'aime bien malgré ses maladresses (mais que font les correcteurs de langue des maisons d'éditions? confondre 'institution' et 'investiture' ...). L'enquête policière au sein de la mafia new-yorkaise est plutôt bien ficelée, les personnages ne tombent pas dans la caricature et les pouvoirs de Maël sont moins au cœur de l'affaire que dans les tomes précédents, ce qui renforce la crédibilité de l'ensemble.

C’est le deuxième livre que j’ai l’occasion de lire d’Aurore. Elle a visé dans mes genres favoris, la magie et le policier. J’aime beaucoup cette alliance de genre. Elle permet des enquêtes plus intéressantes avec souvent une autre approche. Surtout que dans le monde crée, le fait que Maël soit un sorcier est un secret.

J’ai bien aimé comment la magie a été développé, même si on a encore plusieurs questions sans réponse. Je n’ai pas souvenir d’avoir lu ou vu dans un film ce fonctionnement et utilisation de la magie. J’espère la voir encore plus présente dans le tome 2.

J’ai trouvé l’enquête bien développé et crédible. Suffisamment d’indice sans que ça soit trop évident de comprendre qui est le meurtrier et quel est son mobile. Je devrais même dire qu’il y a eu plusieurs rebondissement et l’enquête a pris des directions que je n’avais pas prévu.

Les personnages sont intéressants, avec une touche de folie qui m’a souvent mis le sourire. Maël qui réfléchit trop et vous allez le voir, ça ne l’aidera pas toujours en dehors de son enquête. Sa partenaire qui avec son tempérament explosif arrive à faire bouger les choses. J’ai reconnu plusieurs de mes amis en elle avec les moments ou elle passe à l’espagnol. La mère de Maël est incroyable de par son humour et son don pour embarrassé son fils. Pour finir, le demi-dieu Dwayne, alias le légiste en chef. Certain aspect de leur relation m’a un peu marqué, je l’ai trouvé un peu rapide. Même si je dois avouer que l’avancé de l’histoire a atténué mon ressenti. Et après tout, ne rêvons-nous pas du célèbre coup de foudre.

Pour résumé, j’ai aimé ma lecture, une enquête intéressante et des personnages qui ont su me faire rire.

Un roman plaisant à lire.



J'ai aimé le bon équilibre entre tous les aspects du roman : enquête policière, fantastique, action, romance. Tout comme l'opposition entre l'attitude très prudente de Maël et les certitudes de Dwayne.

La part de surnaturel apportée par les pouvoirs de Maël ajoute beaucoup d'intérêt à l'intrigue.

Les protagonistes principaux m'ont beaucoup plu et les personnages secondaires sont intéressants.

Les scènes de sexes restent plus légères que dans beaucoup de romans M/M et pour moi c'est un atout supplémentaire.

L'écriture est agréable.



Bref : j'ai passé un bon moment, je n'hésiterais pas à lire la suite et je conseille cette lecture.

Chronique deMoana :



Je connaissais déjà plusieurs des histoires d’Aurore Morgenstern sorties en auto-publication donc quand j’ai vu que Juno Publishing sortait un de ses livres que je n’avais pas encore lu, j’ai tout de suite voulu le découvrir. L’enquête policière est plutôt intéressante et j’ai bien aimé le mélange avec la magie, elle met un peu de temps à avancer car l’accent est mis sur la romance. Malheureusement, ma lecture a été assez mitigée, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages et plusieurs aspects de l’écriture de ceux-ci m’ont mis mal à l’aise.



En ce qui concerne les personnages, j’ai trouvé qu’ils faisaient tous assez clichés de par leurs caractères et leurs interactions entre eux. Maël, qui est le personnage principal, avait pour moi bien trop souvent des propos machistes et les doutes qu’il pouvait avoir m’ont plus fait ressentir de l’agacement envers lui que de l’empathie. Soledad m’apparaissait comme un cliché de la femme lesbienne mélangé au cliché du personnage d’origines latines au sang chaud qui se met en colère pour un oui pour un non et qui utilise des mots espagnols de temps en temps. D’ailleurs, peut-on parler du fait qu’elle soit furieuse que Maël ait dévoilé son secret (pas vraiment par choix) à Dwayne et non à elle ? Alors que, selon elle, comme ils se connaissent depuis plus longtemps elle aurait dû être la première informée ? Cela dit en passant, Maël et Soledad ne se connaissaient que depuis 1 semaine à ce moment-là… J’ai d’ailleurs trouvé son comportement, ainsi que celui de Mélina (mais dans une moindre mesure car c’est la mère de Maël), très déplacé quand il s’agissait de Maël et de ses relations intimes. Dwayne, que je pensais apprécier, se révèle être un mâle alpha surprotecteur tout ce qui a de plus insupportable (ce qui, je sais, plaît à de nombreuses personnes). Maël a beau le trouver parfait, je dois avouer que je n’ai pas compris en quoi. Par ailleurs, je n’ai pas aimé Marcus et son incapacité à prendre une décision qui ne lui soit pas dictée/suggérée et Seth est un personnage qui aurait mérité d’être mieux développé. Je pense que le seul personnage pour lequel j’ai éprouvé de la sympathie est Howard et j’aurai aimé en apprendre plus sur lui.



Il y a trois aspects dans « Un sorcier à New-York » que j’ai trouvé assez malaisants : l’utilisation de mots espagnols dès que Soledad parle, le deadnaming (utilisation du prénom de naissance d’une personne transgenre sans son autorisation) de Johanna et l’association constante de la couleur de peau de Dwayne à de la nourriture (et plus particulièrement au café). Avant de commencer cette partie, je tiens à préciser que j’ai lu plusieurs articles écrits par des personnes de couleurs pour mieux définir le malaise que je ressentais. Il est très maladroit (et assez cliché) que de faire employer des mots espagnols sans raison apparente à un personnage d’origines latines. Encore plus quand c’est pour dire des insultes ou parler à une autre personne qui, au premier abord, ne semble pas d’origines latines. Le passage où l’on découvre le personnage de Johanna m’a beaucoup énervé. Il faut savoir que Johanna est la cousine transgenre de Dwayne. A peine Maël vient-il de la rencontrer que Dwayne révèle à son amant qu’elle a été assignée homme à la naissance en lui donnant son deadname. Je n’ai pas du tout apprécié que Dwayne révèle à Maël que sa cousine soit transgenre sans l’autorisation de celle-ci mais l’utilisation de son deadname *2 fois* pour le lui dire est un manque de respect et de considération immense envers les personnes transgenres. En outre, la référence constante à la couleur de peau de Dwayne en utilisant les termes « café-crème » est également très désagréable. La langue française est assez riche pour qu’on puisse définir la peau des personnages de couleurs par autre chose que de la nourriture. De plus, quand on sait le côté colonialiste, dégradant voir fétichiste que l’emploi de ces mots peu avoir, en particulier aux Etats-Unis d’Amérique, que Maël passe son temps à l’appeler « Dieu café-crème » me rendait très mal à l’aise. Je ne sais pas si l’autrice a voulu faire des traits d’humour en caricaturant certains de ses personnages mais je trouve que beaucoup des maladresses commises auraient pu être évitées.



Pour terminer, je dirai que cette histoire (publiée une première fois en 2018 en auto-publication) aurait mérité un travail éditorial bien plus approfondi de la part de la maison d’édition. Je possède l’édition sortie en 2018 en plus de celle de 2022 et j’ai l’impression qu’à aucun moment le texte n’a été modifié ce qui lui cause fortement préjudice. Je suis assez frustré par cela car l’histoire pourrait être très intéressante mais les différents malaises que j’ai ressentis m’empêchent de l’apprécier.
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Six mois après les évènements survenus dans le premier tome, nous retrouvons Maël le sorcier et Dwayne, son demi-dieu café crème de légiste en chef. Les deux hommes vivent ensemble et Maël apprend encore à dompter sa peur de la déception et de l'engagement.



Quand Maël et Soledad, sa coéquipière, sont appelés sur une scène de crime, il est surpris de la violence et de la cruauté que dégagent la scène, et surtout, de la réaction de sa partenaire : tout lui rappelle une affaire sur laquelle elle a enquêté quelques années plus tôt. Le hic, c'est que le coupable est en prison...



Et si le meurtrier semble plus qu'évident, son mobile et son état d'esprit au moment du crime laissent présager une enquête difficile et dangereuse, ou Maël va avoir besoin de toute l'aide de son équipe, à laquelle va se rajouter de nouvelles recrues.



Ayant apprécié le premier tome, j'ai enchainé aussitôt avec le suivant, qui était bien au chaud dans ma PAL. Et ce tome réussit haut la main le passage parfois difficile du tome deux d'une série. Ici, nous retrouvons avec plaisir les personnages dont nous avons fait la connaissance dans le premier tome, nous suivons l'évolution de leur vie, leur quotidien, tout en plongeant dans une enquête totalement différente du tome précédent, plus ancrée dans ce qui fait la spécificité de Maël. Le noyau dur autour du sorcier s'agrandit, avec l'ajout de nouvelles têtes, dont certaines sont mises dans la confidence, et d'autres pas encore.



Encore une fois, l'auteur sait doser le suspens de l'enquête policière (sanglante et anxiogène à souhaits), la romance entre Maël et Dwayne (entre quotidien et scènes torrides), la réalité d'une enquête (ou tout ne se résout pas d'un coup de baguette magique, comme dans certaines séries) qui peut trainer et nécessiter de longues investigations fastidieuses, la vie sociale des héros et leurs interactions...



Ce tome date de fin 2019, je me demande si l'auteur compte poursuivre cette série, je serais au rendez-vous si un tome 3 sort un jour.