Aurore Morgenstern

Morgan Orsini est kinésithérapeute, il se voit imposer sa manière d'exercer contre ses principes et sa fois en ce qu'il pense être le plus juste pour ses patients. On lui intime l'ordre de prendre quelques vacances, que cela ne tienne !

Sa colère est telle envers la clinique qu'il part se ressourcer auprès de sa petite sœur Angelina, la seule famille qui lui reste.

Toutefois, le temps semble avoir déraillé et la réalité avoir pris un raccourci pour effectuer un bon en avant de plusieurs mois entre rêves et cauchemars.

Un accident, une mémoire morcelée et un corps endormi, c'est un tragique événement qui touche Morgan et le dévaste.



J'ai fait la connaissance de Morgan, ce mec grognon que la vie n'a pas épargné, les raisons vous les découvrirez pendant ce récit intense. Le bel italien a un caractère de merde, colérique et exécrable. Il a vue sa vie éclatée en mille morceaux.

C'est une décente morale et physique et un rejet pour un certain corps médical. Un blocage le maintient dans un état de paralysie. Cependant, saura-t-il ravalé son orgueil pour le découvrir ?



L'introspection sera longue et laborieuse, un travail autant physique que moral pour cet esprit en déroute, habité par la solitude.



Le personnel en charge est d'une patience exceptionnelle, il doit faire face à de nombreux rejets en particulier le psychomotricien. En réalité, ce refus cache une faille profonde que Morgan a enfouit, l'empêchant de s'ouvrir. Il est têtu, or le spécialiste l'est tout autant. Leur échange est intéressant, avec une pointe acerbe et humoristique.

Dominique est patient, prêt à subir les foudres de son malade pour l'aider dans sa guérison. Il est à l'écoute et bien plus encore...



Il y a aussi Damien, son collègue et ami. Il est doux, attentionné et présent à chaque étape. Un confident qui sera mis à mal.



Durant l'hospitalisation, plusieurs phases sont décrites comme la dépression insidieuse, silencieuse et destructrice. Tel un serpent, elle glisse sous la peau, éclatant les remparts érigés et elle fissure petit à petit un équilibre déjà branlant.



D'ailleurs quand le ras de marée sensoriel afflue enfin, la culpabilité s’abat et avec elle un espoir de renouveau. Lors des révélations déstabilisantes, Dominique insuffle à Morgan la force pour surmonter cet ouragan dévastateur, tout en lui ouvrant de nouvelles perspectives vers lesquelles il ne se serait jamais investi.



La plume de l'auteur est un vrai délice de fluidité. Cette histoire est prenante et agréable. Les détails médicaux sont expliqués avec soin, approfondis au besoin.

On ressent très bien l'animosité, le désarroi et la colère de Morgan ainsi que ses humeurs, ses peurs, ses doutes qui sont excellemment retranscrits dans son quotidien.

Le récit est sans précipitation, j'aime beaucoup car Donnola Nera prend son temps d'insérer les sentiments avec tact, de montrer toutes les étapes de cette reconstruction.

C'est un combat contre soi-même, réapprendre à unir le cœur, le corps et l'esprit. De laisser entrer à nouveau le bonheur, l'amitié et l'amour pour vivre, sentir la connexion d'aimer et de se sentir aimer.



Antinomia est à explorer et ressentir !



Point négatif : il me manque un peu de contact physique percutant.

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment de vide qui survient quand on a tout perdu ? Et bien c'est ce que vie Morgan depuis son accident de voiture. Ce kinésithérapeute au caractère d'ours mal léchée va perdre en l'espace de quelques instants la seule personne qu'il chéri du plus profond de son être et une partie de lui même... Si une de ses pertes n'est que temporaire l'autre est irréversible.



On va vivre avec se titre des moments très durs, beaucoup de thèmes très différents et difficiles sont abordés. Nous avons le deuil, le chagrin, le regret, l'handicape, l'amour et la sexualité. Tout ses thèmes sont traités en profondeur et ne sont pas abandonnés en cours de route au détriment des autres et ça c'est vraiment très fort, surtout que certains sont complètement aux antipodes les uns des autres.



La notion de deuil ne s'effrite pas avec le temps comme il se vie dans la vraie vie ce qui apporte se côté réaliste à l'histoire. Le développement sentimental est long avec un vrai travail d'attente sur le passage à l'acte charnel. On n'oublie pas que Morgan est hetero à la base et c'est quelques chose de rafraîchissant, ça peut paraître long pour certain mais pour moi cela dégage un vrai sentiment d'amour qui correspond parfaitement à la situation.



La relation sentimental évolue en priorité et c'est un point qui me touche beaucoup ! Surtout que comme dit plus haut c'est totalement approprié et nécessaire à la situation et ça colle avec les questionnements de Morgan.



Morgan c'est ce trentenaire grincheux qui veux vivre sa vie tranquille sans les soucis qu'apporte une quelconque compagnie, la seule personne qui le supporte c'est sa sœur donc c'est pour vous dire à quel point monsieur est caractériel. Après la perte de cette dernière et la perte momentané de ses jambes du à un choc psychologique il ne lui reste qu'une barrière de protection, son côté grincheux.



On ressent absolument toute la détresses de cet homme qui n'arrive plus à trouver une raison de continuer à avancer. Quand il est perdu dans ses pensées on plonge avec lui et on se déconnecte de la réalité. On est plongé avec lui dans le flou total qu'apporte sa légère amnésie, donc comme lui on découvre ses amis qui nous étaient jusque là inconnus, on apprend à les connaître en se rappelant d'eux.



C'est la qu'on découvre Damien son collègue qui en pince pour lui depuis un certain temps, il est certe très attendrissant mais je dois être un monstre car dès l'arrivée de Dominique je n'ai ressenti aucune peine pour Damian ! J'ai tout de suite été team Domi.



Dominique est un psychomotricien, autrement dit, le pire cauchemar de Morgan. Pourtant c'est un jeune homme droit, souriant, sexy, doux et charmeur cependant, même si je l'aime beaucoup il y a quelque chose qui me dérange avec Dominique, il est attentionné, romantique, jaloux, franc, possède un passé douloureux et il est follement amoureux de Morgan mais j'aurai aimé en voir plus sur lui et son passé et découvrir son point de vue sur son début d'amour naissant pour mister grognon.



Malgré ça, Dominique est un personnage que j'ai beaucoup aimé ! Heureusement qu'il est là pour faire tomber en douceur et dans le respect les barrières de notre grand râleur. Avec Morgan leur relation est belle et sincère. Elle évolue à son rythme dans un quotidien difficile pour n'en ressortir que plus belle et forte ! J'ai adoré plonger dans leur histoire, j'ai trouvé la plume de l'autrice assez fluide pour me faire rentrer facilement dans l'histoire c'est un très belle découverte et j'ai hâte de lire d'autre de ses titres.



Je ne peux que vous conseiller cette lecture si comme moi vous aimez les histoires qui prennent leurs temps, qui font passer de beaux messages en traitant de thèmes difficiles et en mettant les sentiments aux premiers plan d'une relation amoureuse.

Préparez vos valises, embarquement immédiat pour la Suède !

Avec cette romance, c’est le dépaysement garanti. L’auteur coche toute les cases de ce l’on attend de ce genre de littérature. C’est doux, romantique, léger et tellement bon !

J’ai beaucoup aimé cette proposition pour cette période de fêtes. La relation entre les deux frères est touchante, le personnage d’Erik est attachant et sa romance inattendue est mignonne à souhaits.

La plume de l’auteur vous emporte totalement dans cette histoire et nous transporte dans son univers.

L’invitation au voyage est très réussie grâce aux descriptions et j’avoue avoir eu envie de découvrir tous ces lieux « pour de vrai ».

j’ai passé un très bon moment avec cette lecture sans prise de tête, toute douce mais tellement chaleureuse.

Première lecture 2022 et je crois que je peux déjà dire que c’est mon premier coup de cœur de l’année.

Le style de l’écriture me plait, les différents points de vue apporte beaucoup à l’histoire.

L’univers est très intéressant, on reste dans notre monde et on découvre le Grand Cerf et tout l’univers magique qui gravite autour de lui. J’aurais voulu en découvrir encore plus de la magie de ce monde, ce que l’on a pu voir est déjà incroyable, surtout que l’univers peut encore être exploiter, reverrons-nous les personnages ou allons-nous découvrir d’autre personnage comme Grand Cerf ?

Les personnages, il y a beaucoup à dire sur eux. Jordan notre héros principal est l’exemple parfait l’anxiété social. Son histoire est très dure, on comprend beaucoup de chose même si rien n’est totalement dit. Son patron Santiago est lui complètement barré, joviale et il a le coté sociable pour 10. Malgré son côté un peu dingue, je le vois comme un vieux sage et plus on avance plus cette impression s’accentue. Pour finir Grand Cerf, il est la puissance à l’état brut, un côté très brut, nature, mais aussi une grande tendresse. Un homme avec un grand H.

Jordan, un jeune homme instable qui ne reste jamais plus de quelques mois dans les petites villes lui fournissant les petits boulots lui permettant de survivre, a trouvé un emploi de barista dans un coffee shop spécialisé dans les space cakes, dont le patron consomme peut-être avec excès ses produits. Situé dans une petite ville proche de la forêt et de la montagne l'endroit semble avoir atténué au garçon son besoin de se scarifier.

Le jour ou un homme magnifique au look de mannequin s'approche du comptoir la vie de Jordan est sur le point de changer …





Dans l'attente de livres que je ne recevrai pas avant ce week-end, c'est le deuxième que je pioche dans ma PAL, et qui aurait mieux fait de rester tout au fond. Un petit livre de 250 pages où un dieu antique s'éveille dans notre monde ça aurait dû être une lecture légère de délassement n'est-ce pas ?

En fait, pour moi c'est une véritable catastrophe, un dieu de la nature immémorial qui était resté en stase des milliers d'années mais qui a un look de mannequin portant des vêtements "hors de prix", carrément un "GQ Man" selon l'autrice … et qui a un comportement typique de notre époque, carrément un "stalker" selon Jordan, question magie et mystique on repassera !

Jordan le héros, lui est un flippé de première, atteint de phobie sociale et adepte des scarifications - du classique, une romance entre un pauvre gars misérable et un homme riche et sûr de lui, ici c'est un dieu, mais ça ne change vraiment pas grand chose au récit, nous avons seulement affaire à une romance du style "je t'aime mais ne te mérite pas, je ne peux y croire".

Une autrice qui donne un titre anglais, j'aurais dû me méfier d'avantage, très souvent ça ne témoigne pas de talent - un peu de mystique superficielle, un très très léger soupçon de zeste d'écologie, et une romance larmoyante, le seul sujet développé, un livre sans originalité ni intérêt.





Une écriture assez pauvre, un sujet sans intérêt, finalement un livre dont la seule qualité est de nous inciter à se questionner sur la superficialité et la vacuité de notre société où peuvent être édités ce type d'œuvre …

Jordan est un jeune homme écorché (et pas cassé! C’est hyper important si vous voulez pas avoir des ennuis !!) une enfance pourrie, des relations amoureuses qui n’en ont que le nom puisqu’il était plus un objet qu’un petit ami ou alors il est tombé sur des gros gros connards.

Alors maintenant qu’il est dans une petite-fille avec un job sympa, des gens sympa et un patron qui est plus un ami, il arrive à travailler sur sa phobie sociale. Ça met du temps mais entouré comme il est c’est pas grave.



Ceruneros ou le Grand Cerf, enfin moi je milite pour qu’on l’appelle le Papa de Bambi, est sorti de son sommeil après pas mal d’années (il avait sûrement pas mal de sommeil en retard!). Il est patient, aimant et attentionné. Bien sûr il est possessif et jaloux mais il n’est pas hautain ou prétentieux ni dominant. Jordan est son égal et il n’y a pas à discuter. Il est compréhensif de la nature humaine (tellement plus que moi!😂)



Leur relation se fait doucement mais elle est super mignonne. Elle respecte la phobie sociale de Jordan. Et elle est doudou!



Santiago et ses space cake me font rire. C’est un grand frère qui prend soin de Jordan.



J’ai pas mal ri, j’ai eu peur a un moment, j’étais toute contente et tout mignonne. Bref un vrai moment de bonheur.



Je ne connaissais pas l’auteure et c’est mon premier livre d’elle et je dois dire: bonne pioche! J’ai mis ses autres livres dans ma PAL.

Elle s’y connaît dans le sujet qu’elle traite et la plume est très belle et douce.

On peut aussi avoir des échanges très intéressant avec et je suis très très contente de cette rencontre de fin 2021, début 2022!

Into the woods est une romance assez sympathique et empreinte de fantastique qui ressuscite un dieu celte endormi. Le "héros" est un homme terrifié par un passé douloureux que l'on devine à chacune de ses scarifications. Néanmoins, je trouve que les personnages manquent de profondeur.

Si l'aspect 'retour à la nature' est agréable, ce n'est pas le livre de l'auteure que j'ai préféré jusqu'ici.

Quel plaisir de retrouver la plume d’Aurore !

Nous la retrouvons ici avec un roman qui change de ses écrits habituels et ça, j’adore !

Dès les premières pages, nous faisons la connaissance de Jordan. Si très rapidement, ses particularités apparaissent, je me suis prise d’affection pour lui. Malgré sa phobie sociale et ses insécurités, il lutte pour conserver un semblant de vie normale. J’ai aimé ce trait de caractère chez lui. Barista au Forest, il a enfin trouvé un équilibre.

Qui dit Forest, dit Santi ! Et que dire de cet homme, si ce n’est qu’il est la bonté personnifiée. Il offre à Jordan la havre de paix dont il a besoin pour reprendre sa vie en main. Il est le garant de sa sécurité tant mentale que physique. Tel un grand frère, il son phare dans la nuit, son pilier, veillant avec tendresse et bienveillance sur son cadet. Il le guide et l’épaule dans ses choix tout en respectant ses craintes et ses doutes. Santi donne sans compter.

Impossible de ne pas parler d’Emilio. Même s’il est moins présent dans l’histoire, il a toute son importance dans le quotidien de Jordan. Il lui apporte toute sa douceur et sa candeur d’enfant. J’ai aimé ce petit bout d’homme.

Vient enfin Cerunéros. Tout un poème cet homme… Je dois avouer que sa technique de drague m’a fait rire. Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, il bouscule tout l’univers de Jordan. Après une mise à jour de Santi, il prend en compte et accepte les peurs du jeune homme. Il devient son protecteur et le respecte à tous points de vue.

Ici, la romance, tout comme la relation de base entre Cérunéros et Jordan, se construit petit à petit. L’un faisant preuve de patience quand l’autre travaille sur sa confiance en lui et en les autres. Ce slow-burn est doux, tendre et poétique. J’ai aimé la façon dont les liens se créent et se renforcent. Avec ce conte écolo magique, l’auteur nous emporte complètement dans son univers et dans cette petite ville dont on ne connaît pas le nom.

L’essentiel est ailleurs. Ce roman est avant tout une belle déclaration d’amour entre deux amants, entre les membres d’une famille, envers la nature.

J’ai particulièrement apprécié l’épilogue qui, pour moi, ponctue à merveilles ce roman. Nous en apprenons un peu plus sur les protagonistes de cette histoire, sur leur destinée.

Pour ce roman, j’ai trouvé la plume de l’auteur très poétique et en totale adéquation avec l’esprit du texte. Tout comme la couverture, qui est superbe et colle parfaitement à ce que l’auteur nous offre.

N’hésitez plus et foncez découvrir Into the woods !

Dans une ville où certaines divinités de la nature sont oubliées, un être divin s'élève à la recherche de son destiné... Guidé par un lien unique, il trouve l'objet de ses désirs, mais ce fameux compagnon bousillé par la vie ne l'entend pas vraiment de cette oreille. Vous voulez en savoir plus ? Entrez au Forest !



J'ai beaucoup aimé l'histoire qui prend forme dans ce titre, le côté nature et divinité de la forêt m'ont beaucoup plus, c'est abordé avec tellement de douceur, de retenu et de magie; qu'on ressent en lisant une certaine harmonie globale qui apporte en nous un certain calme intérieur qui ne nous quitte pas tout le long de la lecture. Même si j'ai, au début, pris un certain temps à m'habituer aux différents temps employé pour chacun des personnages... Une fois habitué j'ai bien ressenti une certaine fluidité de lecture propre à l'histoire qui peut surprendre mais qui change de la routine.



Les différents personnages énoncés dans l'intrigue sont tous plus intéressants les uns que les autres. Chacun a leurs manières, ils apportent une réelle profondeur à l'histoire qui nous pousse à vouloir en savoir plus sur eux, les aimer et à aller au bout de l'histoire.



Cependant, j'avoue avoir eu du mal avec Jordan, je n'ai pas réussi à aimer ce personnage, son évolution est pourtant belle et significative mais son côté trop fragile et instable aux niveaux de ses émotions m'ont vraiment freinés. J'avais l'impression avec lui de faire un pas en avant puis dix en arrière, une seule envie ma tiraillée, le secouer... J'ai eu du du mal à comprendre toutes ses angoisses donc inconsciemment une barrière c'est crée entre lui et moi.



Par contre, pour Santi, c'est une autre histoire... J'ai adoré ce personnage ! Je peux même dire que c'est mon chouchou dans cette histoire. j'ai tout de suis ressenti une vrai affection pour lui, c'est un homme extraordinaire qui brille par sa différence et son côté perché, à la fois sur de lui et protecteur, c'est un papa poule sur lequel on peut compter et prendre plaisir à s'évader dans des délires bien particulier. Un personnage attachant qui sais aider notre héros la ou je l'aurais volontiers secoué comme un prunier... Santi reflète tellement de contradiction à lui tout seul et j'adore ça !



Ceruneros quand à lui et bien.... Il est physiquement parfait ! Rien à redire là dessus, par contre niveau techniques de drague le bougre est complètement à la ramasse, de vrais moments de rires avec lui ! C'est un personnage mystérieux qui se dévoile petit à petit à nous, rendant la magie plus réel dans cette lecture, j'ai beaucoup aimé son introduction dans l'histoire et le voir s'imposer petit à petit par son calme et sa sérénité.



Avec ce titre, on est vraiment sur une intrigue qui s'impose dès les premiers chapitres et qui contient une belle romance Slow burn qui nous pousse inconsciemment à aller plus loin dans la lecture. On est vite touché et sensibilisé à cette atmosphère magique presque féerique qui s'élève dans l'univers de ce roman.



En conclusion, j'ai passé un bon moment malgré mon petit soucis avec Jordan, qui est purement personnel. Je recommande vivement ce titre si vous souhaitez vivre une histoire douce et magique, pleine de rêve et d'amour.

Récemment arrivé dans cette petite ville de province, Jordan travaille depuis quelques semaines au Forest, un coffee shop qui porte bien son nom, situé juste en face de l'immense forêt qui borde la ville. Le patron, Santiago, spécialiste des space cakes, père célibataire d'un petit Emilio, l'a embauché après un entretien plutôt surréaliste, en lui parlant de destin... mais après tout, s'il teste quotidiennement les produits qu'il vend, l'homme est plutôt sympathique avec son look de hippie et ça paie le loyer. Le temps pour lui de se poser un peu, avant de reprendre son sac et de partir ailleurs...



Mais Santiago a décidé que ce jeune homme un peu perdu, qui semble fuir toute interaction sociale et qui traine visiblement un passé douloureux, fait partie de sa famille et il le couve d'une tendresse attentive.



Jusqu'au jour où un homme absolument sublime entre dans le café et déclare qu'il veut Jordan... et Santiago, sans doute en plein trip, ne semble pas surpris et réprimande juste l'inconnu en lui demandant d'y mettre un peu plus les formes... Il va alors raconter une histoire abracadabrantesque à Jordan, où se mêlent la nature, un dieu primitif, le monde à sauver, le réveil après un très long sommeil, un culte immémorial, la destinée, une union sacrée le désignant comme l'élu...



Jordan a peur, comment un être comme lui, aussi insignifiant, aussi transparent, pourrait-il être ce prétendant à l'importance aussi capitale ? Mais Santiago est convaincant, et surtout, l'inconnu, César ne semble voir que lui...



La romance entre les deux est mignonne, entre le grand protecteur et le jeune homme abimé par la vie. Santiago et Emilio apportent ce lien familial qui fait tant défaut à Jordan, dont il m'a manqué juste un peu d'explications sur son histoire passée.



L'auteur, d'une plume douce et fluide, nous livre une jolie romance, entre conte de fées et fable écologique, mêlant légendes, cultes anciens, magie, mais aussi phobie sociale, scarification, traumatismes, ... C'est doux malgré certains thèmes difficiles évoqués, poétique, tendre, et je me suis surprise à rêver que la clé pour notre planète bien abimée puisse être aussi simple que ça... et pour ça, je remercie Aurore de m'avoir proposé son roman.

Un roman plaisant à lire.



J'ai aimé le bon équilibre entre tous les aspects du roman : enquête policière, fantastique, action, romance. Tout comme l'opposition entre l'attitude très prudente de Maël et les certitudes de Dwayne.

La part de surnaturel apportée par les pouvoirs de Maël ajoute beaucoup d'intérêt à l'intrigue.

Les protagonistes principaux m'ont beaucoup plu et les personnages secondaires sont intéressants.

Les scènes de sexes restent plus légères que dans beaucoup de romans M/M et pour moi c'est un atout supplémentaire.

L'écriture est agréable.



Bref : j'ai passé un bon moment, je n'hésiterais pas à lire la suite et je conseille cette lecture.

Quand Maël prend son poste d'inspecteur à New York, il réalise son rêve : pouvoir résoudre des enquêtes à l'aide de son don et aider son prochain. Parce que Maël, en plus d'être un flic plutôt doué, est aussi un sorcier qui peut se connecter aux morts et revivre leurs derniers instants, ce qui est plutôt pratique dans une enquête criminelle. Mais forcément, ce don doit rester secret, tout le monde n'a pas l'ouverture d'esprit de son ex, Marcus, agent du FBI, qu'il a d'ailleurs pas mal aidé durant leur relation.



Dès le premier jour, Maël doit faire face à son chef, qui lui réserve un accueil plutôt musclé, mais en même temps, il s'y attendait un peu... et faire face à l'homophobie de certains de ses collègues, il sait gérer, surtout quand son binôme est une nana badass à la langue bien pendue qui n'a peur de rien.



Mais quand les cadavres atrocement torturés de flics commencent à pleuvoir, que l'enquête piétine, qu'un légiste bien trop séduisant découvre son secret et se met en tête de vouloir le séduire, que son ex revient dans la course, qu'un défunt un peu trop collant l'oblige à appeler sa mère.... la vie de Maël risque de devenir un peu compliquée...



J'ai passé un super moment avec ce roman, qui mêle habilement enquête policière, fantastique et romance. Maël est plutôt sympa, bien que je l'ai trouvé un peu crédule par rapport à l'attitude de Marcus, mais l'histoire avec Dwayne fonctionne plutôt bien (grâce au légiste qui lui sait parfaitement ce qu'il veut et comment l'obtenir). Les personnages secondaires sont plutôt bien campés et ne servent pas qu'à meubler, la maman sorcière est une maman poule, le binôme avec sa coéquipière est amusant et l'enquête est plutôt bien ficelée, même si par moments, je me suis demandée comment les indices amenés par Maël pouvaient être expliqués dans l'avancée de l'enquête.



Bref, une lecture très agréable d'une plume que j'avais déjà apprécié dans d'autres styles.

Maël a réalisé son rêve de devenir flic à New York, mais il n'avait pas prévu qui serait son capitaine, il devra aussi maintenir secrète son état, sorcier, ce n'est pas toujours accepté, même si ça sert lors des enquêtes, ah, il devra aussi faire avec l'homophobie, heureusement qu'on rencontre aussi des gens cool à N.Y…





Dès son arrivée à N.Y nous découvrons l'environnement de Maël, celui ci est bien défini et les personnages prennent rapidement vie, très vite nous nous retrouvons en train d'enquêter et à cette occasions faisons connaissance avec un "demi-dieu café-crème", accessoirement chef légiste, avec qui Maël commence une liaison qu'il espère s'étaler dans la durée.

Les situations sont bien amenée et les personnages s'étoffent et se multiplient au fil du récit, l'action se mêle assez agréablement à la romance et on évite les scènes de sexes trop stéréotypées et interminables, on reste dans le "suggéré" qui laisse place à l'imagination, et ce n'est pas plus mal.

Après quelques auto-édités très décevants ça fait plaisir de voir que parfois on peut en trouver qui ne sont pas bâclés et témoignent d'une certaine qualité.





L'écriture est fluide, le scénario tient la route, les personnages sont crédibles, un roman policier mêlé de surnaturel avec un zeste d'humour qui se lit d'une traite. Un agréable roman de délassement pour tous.

C’est le deuxième livre que j’ai l’occasion de lire d’Aurore. Elle a visé dans mes genres favoris, la magie et le policier. J’aime beaucoup cette alliance de genre. Elle permet des enquêtes plus intéressantes avec souvent une autre approche. Surtout que dans le monde crée, le fait que Maël soit un sorcier est un secret.

J’ai bien aimé comment la magie a été développé, même si on a encore plusieurs questions sans réponse. Je n’ai pas souvenir d’avoir lu ou vu dans un film ce fonctionnement et utilisation de la magie. J’espère la voir encore plus présente dans le tome 2.

J’ai trouvé l’enquête bien développé et crédible. Suffisamment d’indice sans que ça soit trop évident de comprendre qui est le meurtrier et quel est son mobile. Je devrais même dire qu’il y a eu plusieurs rebondissement et l’enquête a pris des directions que je n’avais pas prévu.

Les personnages sont intéressants, avec une touche de folie qui m’a souvent mis le sourire. Maël qui réfléchit trop et vous allez le voir, ça ne l’aidera pas toujours en dehors de son enquête. Sa partenaire qui avec son tempérament explosif arrive à faire bouger les choses. J’ai reconnu plusieurs de mes amis en elle avec les moments ou elle passe à l’espagnol. La mère de Maël est incroyable de par son humour et son don pour embarrassé son fils. Pour finir, le demi-dieu Dwayne, alias le légiste en chef. Certain aspect de leur relation m’a un peu marqué, je l’ai trouvé un peu rapide. Même si je dois avouer que l’avancé de l’histoire a atténué mon ressenti. Et après tout, ne rêvons-nous pas du célèbre coup de foudre.

Pour résumé, j’ai aimé ma lecture, une enquête intéressante et des personnages qui ont su me faire rire.

Chronique deMoana :



Je connaissais déjà plusieurs des histoires d’Aurore Morgenstern sorties en auto-publication donc quand j’ai vu que Juno Publishing sortait un de ses livres que je n’avais pas encore lu, j’ai tout de suite voulu le découvrir. L’enquête policière est plutôt intéressante et j’ai bien aimé le mélange avec la magie, elle met un peu de temps à avancer car l’accent est mis sur la romance. Malheureusement, ma lecture a été assez mitigée, je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages et plusieurs aspects de l’écriture de ceux-ci m’ont mis mal à l’aise.



En ce qui concerne les personnages, j’ai trouvé qu’ils faisaient tous assez clichés de par leurs caractères et leurs interactions entre eux. Maël, qui est le personnage principal, avait pour moi bien trop souvent des propos machistes et les doutes qu’il pouvait avoir m’ont plus fait ressentir de l’agacement envers lui que de l’empathie. Soledad m’apparaissait comme un cliché de la femme lesbienne mélangé au cliché du personnage d’origines latines au sang chaud qui se met en colère pour un oui pour un non et qui utilise des mots espagnols de temps en temps. D’ailleurs, peut-on parler du fait qu’elle soit furieuse que Maël ait dévoilé son secret (pas vraiment par choix) à Dwayne et non à elle ? Alors que, selon elle, comme ils se connaissent depuis plus longtemps elle aurait dû être la première informée ? Cela dit en passant, Maël et Soledad ne se connaissaient que depuis 1 semaine à ce moment-là… J’ai d’ailleurs trouvé son comportement, ainsi que celui de Mélina (mais dans une moindre mesure car c’est la mère de Maël), très déplacé quand il s’agissait de Maël et de ses relations intimes. Dwayne, que je pensais apprécier, se révèle être un mâle alpha surprotecteur tout ce qui a de plus insupportable (ce qui, je sais, plaît à de nombreuses personnes). Maël a beau le trouver parfait, je dois avouer que je n’ai pas compris en quoi. Par ailleurs, je n’ai pas aimé Marcus et son incapacité à prendre une décision qui ne lui soit pas dictée/suggérée et Seth est un personnage qui aurait mérité d’être mieux développé. Je pense que le seul personnage pour lequel j’ai éprouvé de la sympathie est Howard et j’aurai aimé en apprendre plus sur lui.



Il y a trois aspects dans « Un sorcier à New-York » que j’ai trouvé assez malaisants : l’utilisation de mots espagnols dès que Soledad parle, le deadnaming (utilisation du prénom de naissance d’une personne transgenre sans son autorisation) de Johanna et l’association constante de la couleur de peau de Dwayne à de la nourriture (et plus particulièrement au café). Avant de commencer cette partie, je tiens à préciser que j’ai lu plusieurs articles écrits par des personnes de couleurs pour mieux définir le malaise que je ressentais. Il est très maladroit (et assez cliché) que de faire employer des mots espagnols sans raison apparente à un personnage d’origines latines. Encore plus quand c’est pour dire des insultes ou parler à une autre personne qui, au premier abord, ne semble pas d’origines latines. Le passage où l’on découvre le personnage de Johanna m’a beaucoup énervé. Il faut savoir que Johanna est la cousine transgenre de Dwayne. A peine Maël vient-il de la rencontrer que Dwayne révèle à son amant qu’elle a été assignée homme à la naissance en lui donnant son deadname. Je n’ai pas du tout apprécié que Dwayne révèle à Maël que sa cousine soit transgenre sans l’autorisation de celle-ci mais l’utilisation de son deadname *2 fois* pour le lui dire est un manque de respect et de considération immense envers les personnes transgenres. En outre, la référence constante à la couleur de peau de Dwayne en utilisant les termes « café-crème » est également très désagréable. La langue française est assez riche pour qu’on puisse définir la peau des personnages de couleurs par autre chose que de la nourriture. De plus, quand on sait le côté colonialiste, dégradant voir fétichiste que l’emploi de ces mots peu avoir, en particulier aux Etats-Unis d’Amérique, que Maël passe son temps à l’appeler « Dieu café-crème » me rendait très mal à l’aise. Je ne sais pas si l’autrice a voulu faire des traits d’humour en caricaturant certains de ses personnages mais je trouve que beaucoup des maladresses commises auraient pu être évitées.



Pour terminer, je dirai que cette histoire (publiée une première fois en 2018 en auto-publication) aurait mérité un travail éditorial bien plus approfondi de la part de la maison d’édition. Je possède l’édition sortie en 2018 en plus de celle de 2022 et j’ai l’impression qu’à aucun moment le texte n’a été modifié ce qui lui cause fortement préjudice. Je suis assez frustré par cela car l’histoire pourrait être très intéressante mais les différents malaises que j’ai ressentis m’empêchent de l’apprécier.
Lien : https://followthereader2016...

Enquêtes policières, pouvoirs surnaturels, romance, sexe ? Que des mots pour me combler. Je ne pouvais qu’adorer cette saga. J’ai connu le premier tome assez tard. Mais quand je l’ai commencé, je n’ai pas pu m’arrêter. La plume de l’auteur est tellement agréable, on rentre facilement dans l’enquête, le suspense est à son comble. Pour ma part, je n’ai jamais trouvé la solution avant plusieurs indices. Quant au deuxième, même si je me posais des questions sur le suspect, jamais je n’aurai pu deviner la vérité. C’est dire l’imagination de dingue de l’auteur.



J’aime beaucoup le personnage de Maël mais un peu moins celui de Dwayne qui accepte beaucoup de choses rapidement. J’aime par contre leur dynamique personnelle ainsi que celle avec leurs amis et collègues. Autant j’ai aimé l’histoire avec son père dans le premier tome, autant « la maladie » de sa mère et le comportement de son père m’ont moins attiré.



J’espère en tout cas que cette série n’est pas finie car j’ai hâte de découvrir d’autres idées d’enquêtes de la part de l’auteur et le personnage de Lewis m’intrigue.
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Une suite à la hauteur de mes espérances. Ce qu’il me plait le plus dans cette saga, c’est que non seulement Aurore Morgenstern a sa façon bien à elle pour attraper ses lecteurs dans ses filets et les rendre littéralement accro. Que cela soit de son intrigue bien ficelée ou de ses personnages. Mais en plus avec une grande habilité, elle a su trouver l’équilibre parfait entre la romance et l’enquête policière. C’est tout simplement extra ! Alors si vous cherchez une palpitante romance policière sur fond surnaturel qui est aussi bien riche en rebondissements qu’en émotions vives, qui vous tienne en haleine du début jusqu’à la fin et qui vous fasse vibrer dans tous les sens du terme. Alors L’ordre et la justice est exactement ce qu’il vous faut. Quand à moi, je vais de ce pas lire la suite des aventures de Maël, de son demi-dieu café crème et de leur petite troupe…
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J’avais déjà trouvé le premier tome très fort. La deuxième grosse enquête est encore plus prise de tête. On retrouve les personnages du tome 1 avec de nouveau personnages. Ce qui est bien, c’est qu’il n’y a pas trop de nouveau. Donc on se retrouve vite. Deuxième point positif, c’est l’évolution des personnages et des intrigues secondaires. On ne suit pas que l’enquête qui est propre à chaque livre. Et c’est un gros plus pour moi. J’ai envie de dire plein chose sur mes personnages favoris et développé pourquoi j’ai adoré leur évolution. Mais ça serait dommage que vous sachiez à quoi vous attendre. Je vais quand même essayer en simplifier. Notre couple principal est toujours aussi chou, avec des moments très chaud. Nous suivons aussi l’avancer d’autre relation qui évolue de façon inattendu ou attendu pour d’autre. Des personnages secondaires deviennent plus présents et j’ai un nouveau favori. Jonathan. Je suis curieux d’avoir votre avis et surtout si vous aussi vous avez harceler ou eu envie d’harceler Aurore de : Non, tu ne peux pas avoir fait ça !

Six mois après les évènements survenus dans le premier tome, nous retrouvons Maël le sorcier et Dwayne, son demi-dieu café crème de légiste en chef. Les deux hommes vivent ensemble et Maël apprend encore à dompter sa peur de la déception et de l'engagement.



Quand Maël et Soledad, sa coéquipière, sont appelés sur une scène de crime, il est surpris de la violence et de la cruauté que dégagent la scène, et surtout, de la réaction de sa partenaire : tout lui rappelle une affaire sur laquelle elle a enquêté quelques années plus tôt. Le hic, c'est que le coupable est en prison...



Et si le meurtrier semble plus qu'évident, son mobile et son état d'esprit au moment du crime laissent présager une enquête difficile et dangereuse, ou Maël va avoir besoin de toute l'aide de son équipe, à laquelle va se rajouter de nouvelles recrues.



Ayant apprécié le premier tome, j'ai enchainé aussitôt avec le suivant, qui était bien au chaud dans ma PAL. Et ce tome réussit haut la main le passage parfois difficile du tome deux d'une série. Ici, nous retrouvons avec plaisir les personnages dont nous avons fait la connaissance dans le premier tome, nous suivons l'évolution de leur vie, leur quotidien, tout en plongeant dans une enquête totalement différente du tome précédent, plus ancrée dans ce qui fait la spécificité de Maël. Le noyau dur autour du sorcier s'agrandit, avec l'ajout de nouvelles têtes, dont certaines sont mises dans la confidence, et d'autres pas encore.



Encore une fois, l'auteur sait doser le suspens de l'enquête policière (sanglante et anxiogène à souhaits), la romance entre Maël et Dwayne (entre quotidien et scènes torrides), la réalité d'une enquête (ou tout ne se résout pas d'un coup de baguette magique, comme dans certaines séries) qui peut trainer et nécessiter de longues investigations fastidieuses, la vie sociale des héros et leurs interactions...



Ce tome date de fin 2019, je me demande si l'auteur compte poursuivre cette série, je serais au rendez-vous si un tome 3 sort un jour.

Une série que j'aime bien malgré ses maladresses (mais que font les correcteurs de langue des maisons d'éditions? confondre 'institution' et 'investiture' ...). L'enquête policière au sein de la mafia new-yorkaise est plutôt bien ficelée, les personnages ne tombent pas dans la caricature et les pouvoirs de Maël sont moins au cœur de l'affaire que dans les tomes précédents, ce qui renforce la crédibilité de l'ensemble.