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Citations de Barbara Dribbusch (21)


Quel luxe de disposer partout d'eau chaude sans être obligé d'allumer du feu dans une chaudière. Ma grand-mère avait peut-être raison de dire que notre génération considérait comme évidentes beaucoup de choses qui,autrefois,n'allaient pas du tout de soi.Il était parfois instructif d'imaginer la vie à une autre époque pour observer le temps présent. ( p 156)
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Le silence de la montagne donne l'impression que le temps s'écoule plus lentement. Je trouve cette idée très apaisante. (p. 235)
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Je me rendais compte à quel point les femmes m'avaient manqué dans ma famille. (...)
J'enviais mes amies qui vouaient un culte à une mère ou une grand-mère qu'elles avaient prises en exemple, des femmes fortes qu'elles avaient admirées. Je serais peut-être plus optimiste, plus heureuse, si j'avais connu dans ma famille des modèles féminins positifs. (p. 177)
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Il vaut toujours mieux affronter le monstre que de s'enfuir à son approche, m'avait dit ma grand-mère. Parfois, il arrive que le monstre ne soit rien d'autre que la peur. (p. 203)
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Nous allons visiter maintenant l'atelier d'activités artistiques. (...)
- A l'atelier, les patients peuvent créer leurs anges gardiens, expliqua Amberg et aussi leurs démons. Quand on arrive à leur donner une figure et à les nommer, les démons sont moins effrayants. (p. 88)
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- La glace ralentit la marche du monde, disait ma grand-mère. Et la neige en recouvre la laideur. Il fait parfois meilleur au milieu de ces éléments que parmi les hommes. (p. 17)
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- Ma mère n'était pas la même en hiver et en été, dit-elle. Ma mère aimait la neige. Elle était plus accessible l'hiver. Plus chaleureuse, aussi bizarre que cela puisse paraître. (..)
-On dit que les mélancoliques sont plus à l'aise en hiver parce qu'ils se sentent moins coupés du monde, expliqua Amberg. En hiver, le monde est au repos, il marche au ralenti, il nous sollicite moins, , si ce n'est pour préserver la chaleur de notre corps, ce qui est vital. Au printemps, en revanche, la plupart des gens s'activent et deviennent plus entreprenants, ce qui peut plonger une personne mélancolique dans la dépression. Elle sent exclue de ce monde. (p. 255)
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Vous êtes en train d'apprendre sur votre grand-mère des choses que vous ne connaissiez pas. Songez au peu de chose qu'on savait sur nos parents et sur nos grands-parents...ça ne nous a pas empêchés de les juger ! C'est terrifiant. Ca nous donne une idée de la facilité avec laquelle les autres nous jugent, sans rien savoir des épreuves et de la culpabilité qui nous ont façonnés. (p. 100)
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- Pourquoi Sophia se tait ? Peut-être pour se protéger, parce que le langage lui semble faux et corrompu, dit Lukas. Imagine que tu ne peux plus croire en rien, qu'il te semble que tout le monde ment. Que ferais-tu ? Dans un tel cas, se taire n'est pas une mauvaise solution. (..)
Elle ne croyait plus en rien ni en personne, pas même en elle-même. Elle ne voulait plus entendre une parole. Les mots avaient perdu toute signification. (p. 214)
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Ma grand-mère. Je savais tellement peu de choses d'elle. (...) Quelle curieuse expérience d'imaginer sa grand-mère quand elle avait vingt-ans ! Dans des vêtements de garçon. Et avec les cheveux bruns. Je ne me suis jamais représenté ma grand-mère autrement que comme une femme aux cheveux gris. elle avait pourtant été jeune, elle aussi, et sans doute plus proche de moi que je ne le pensais. (p. 53)
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Après la mort de ta mère, j'ai traversé une profonde dépression. J'ai perdu tant d'êtres chers au cours de ma vie, Anne, on ne peut pas échapper à la douleur lorsqu'on les a aimés. Mais la douleur est aussi un bon révélateur, elle nous montre que nous sommes capables d'aimer. (p. 327)
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Je trouve qu'il est difficile de juger les autres. Mon père était national-socialiste et travaillait dans l'armement, et je suis sa fille. Souvent, durant mon existence, je me suis rendu compte qu'il était difficile de trancher en matière de culpabilité et d'innocence. 
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- Il vaut peut-être mieux juger les mensonges aux effets qu'ils produisent, continua Amberg. Un petit mensonge peut sauver une vie et, en gros, détruire une nation. D'ailleurs, les Chinois ont une conception très différente du mensonge. Ils le comparent à la ruse. (p. 249)
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Les mélancoliques ont besoin du contact avec la glace. Carl le répétait souvent. Quand le froid extérieur est à l'unisson avec ce que le coeur éprouve, l'esprit peut se fondre dans le paysage. Il ne se sent plus exclu, instable, mais lié au monde. Quel bonheur de voir la neige recouvrir le sol, comme si tout allait recommencer à zéro ! (p. 7)
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Mon grand-père était donc un psychiatre qui écrivait des contes et sauvait des vies humaines. Et mon grand-père officiel, Lucifer était un homme généreux qui avait fait partie
d'un groupe de résistants. Telle était ma famille. Je pouvais en être fière. (p. 332)
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Anne ( la petite fille) , j'ai eu une vie heureuse, malgré les épreuves. La montagne, la neige et la glace m'ont toujours accompagnée. Après la guerre, j'ai été heureuse de travailler sur les glaciers (...)
Au contact de la neige et du froid, je me sentais près des morts, près de Robert, mon frère jumeau, et de Carl, que je pouvais évoquer dans ce monde glacé.
Carl disait que les mélancoliques avaient besoin du froid pour se sentir exister et être capable d'aimer. Si j'ai parfois fait preuve de dureté ou de froideur à ton égard, Anne, c'était peut-être ma façon de t'aimer et de chercher à établir un lien avec toi, aussi bizarre que cela puisse paraître. On transmet toujours à la génération suivante ce qui nous a aidés à survivre (...) (p.331)
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J'ai gardé les documents en lieu sûr. Je trouve qu'il est difficile de juger les autres. Mon père était national-socialiste et travaillait dans l'armement, et je suis sa fille. Souvent, durant mon existence, je me suis rendu compte qu'il était difficile de trancher en matière de culpabilité et d'innocence. (p. 330)
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Je me sentis submergée par une profonde tristesse comme si une main de fer me serrait le coeur. Cette douleur résultait de l'incapacité de notre famille à mettre des mots sur ces blessures, d'année en année, de génération en génération. (...) A présent, il ne tenait peut-être qu'à moi qu'à moi de briser cette chaîne de culpabilité et de manque d'assurance. Pour commencer, il fallait que j'en apprenne davantage sur moi-même et sur ma grand-mère. (p. 226)
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Il fallait que je me lève et prenne cette journée à bras le corps. Cela me ferait le plus grand bien. (p. 138)
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- Le climat et les paysages façonnent le caractère des habitants, dit-il pour conclure. Des conditions climatiques peu clémentes favorisent la clarté d'esprit, c'est peut-être une consolation. (p. 96)
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