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Critiques de Barbara Yelin (69)
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L'empoisonneuse

Ce drame historique est basé sur l'histoire de Gesdre Margarethe Gottfried (1785-1831). Surnommée l'ange de Brême, elle a assassiné 15 personnes en ajoutant de l'arsenic à du saindoux.

Ce fut la dernière exécution publique en Allemagne. Le graphisme est ici essentiel pour nous plonger dans l'ambiance sombre de cette tragique histoire. Une réussite !
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L'empoisonneuse

"Une femme n'est finalement rien d'autre qu'un degré intermédiaire entre l'enfant et l'homme, donc pas vraiment une personne, tout au plus un être immature." Poids du patriarcat bourgeois et clérical, déni de reconnaissance de la maladie psychiatrique, la condition féminine dans l'Allemagne du 19e siècle dans toute son horreur. La mine de plomb souligne l'aspect mortifiant du propos.
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Irmina

Très joli coup de crayon, j'ai vraiment adoré les pages entières et doubles pages très vivantes même sur des décors germaniques froids.

C'est l'histoire d'une femme allemande née dans un monde difficile et à une époque trouble. Un voyage d'études en Angleterre lui fait découvrir un autre monde et un homme originaire de la Barbade. Cette bande dessinée serait parfaite pour illustrer ce qu'on appelle des destins croisés. Elle dégage beaucoup d'émotion.
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Une vie comme un été

Je ne sais pas quoi penser de cette BD, découpée en une quinzaine de chapitres. Passé et présent se fondent ensemble dans des cases très belles. Mais malgré tout, je n’ai pas été vraiment touchée ou émue. Il manquait quelque chose, mais je ne saurais dire quoi exactement.



Le dessin est beau, le thème propice à l’émotion, pourtant la magie n’a pas opéré avec moi. J’ai ressenti peu d’empathie pour cette femme.
Lien : https://www.tribulationsdune..
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Irmina

Une jeune femme, Irmina âgée de 19 ans fait des études de dactylo à Londres alors qu'elle est allemande pendant l'entre deux guerres et la montée du nazisme. Elle y tombe amoureuse d'un jeune étudiant noir en droit. Une belle fresque de cette période avec en toile de fond le racisme. Intéressant dans les dessins qui semblent être que de simples ébauches au crayon.
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Irmina

Une histoire triste et cependant une belle lecture dont les questions résonnent en nous bien longtemps après la dernière page refermée.

Irmina, jeune allemande ambitieuse part étudier en Angleterre au milieu des années 30.

La montée en puissance du fascisme, les politiques développées en Allemagne vont contrecarrer ses plans bien plus que l’on ne pourrait l’imaginer à priori.

La grande histoire bouscule les vies, les personnes, parfois de manière brutale, violente, dans ce cas par un travail de sape insidieux : des renoncements, des embûches qui ont fait que l’héroïne a conduit sa vie d’une manière bien éloignée de ses rêves, de ses idéaux.

Plus tard, les regrets vont l’envahir, une nostalgie, un peu de honte aussi, je crois…

Une bd qui m’a laissée triste et pensive, sur le rôle de chacun face au cours de l’histoire et c’est à Julos que je laisse le mot de la fin :

« C’est celui qui est tout en bas

Qui est bien plus fort qu’il ne croit

Si nous le voulons, toi et moi

Le cauchemar s’arrêtera »

A chacun d’entre nous d’user au quotidien de ce pouvoir des sans voix.

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L'empoisonneuse

Crayon de bois et fusain sont les outils utilisés par la graphiste Barbara Yelin pour illustrer l'histoire sombre de l'empoisonneuse Gesche Gottfried, exécutée en 1831 sur la place publique à Brême. Dans le scénario documenté par les archives de la ville, Peer Meter retrace cette histoire du point de vue d'une jeune écrivaine envoyée à Brême par son éditeur en vue de réaliser un guide de la ville. Malgré elle, elle est confrontée à ce fait divers qui émeut les habitants de cette ville du nord de l'Allemagne. Inculpée en 1828, Gersche Gottfried avoue le meurtre de 15 de ses proches, et des tentatives d'empoisonnement sur 19 autres personnes. Mais les rumeurs qui parviennent aux oreilles de la jeune écrivaine l'interrogent. Gersche n'était-elle pas malade mentale ? La ville ne se déculpabilise-t-elle pas de ses propres erreurs en condamnant la meurtrière à la décapitation ? Un roman graphique réussi qui - en s'appuyant sur un fait divers réel - interroge la place de la femme au début du 19ème siècle, la morale dominante des notables, la force des secrets et non-dits, la peur de la confrontation avec la psychologie humaine.
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L'empoisonneuse

Ce célèbre fait divers allemand fait froid dans le dos. Le trait est très surprenant, en noir et sépia, parfois juste crayonné ( pour atténuer l'horreur des gestes?), il rend bien l'atmosphère pesante, pré-industrielle de la ville. L'histoire est assez sombre, dérangeante, car on ne comprend pas les motivations de cette femme. Était-elle malade comme semble le penser l’héroïne? Ou bien était-elle une intrigante froide et cupide comme le pensent les brêmois, imperméables à l'idée d'une quelconque maladie mentale... ?
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Irmina

L'histoire d'Irmina, la grand-mère de Barbara Yelin, est avant tout une page de l'Histoire, mais une toute petite.

L'histoire de ceux qui ont vécu l'Histoire.



C'est à travers les pas d'Irmina, qu'on découvre l'Allemagne des années 30, de sa plongée vers la guerre et de l'impact sur les habitants.



Et c'est là véritablement la force de cet album.

En soi, la vie d'Irmina n'a rien de palpitante, mais c'est la vision souvent oubliée, l'autre facette de la guerre qui est présentée ici.

Comment vit-on, pendant la guerre ?

Comment vit-on, en Allemagne, pendant la guerre ?

C'est le côté "document" qui s'avère important, et de se souvenir que la guerre, ça n'est pas juste des soldats et des combats, des personnages célèbres et des héros anonymes.

C'est aussi des gens, normaux, qui tentent de survivre.

Comme Irmina.
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Irmina

Etre une jeune allemande dans les années 30 puis pendant la guerre... Une épopée riche en émotions, en petites lâchetés et en grands renoncements.Tristement captivant.
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Irmina

Un roman graphique magnifiquement dessiné, encore une fois proposé et conseillé par ma super bibliothécaire Margot !

Et j'ai beaucoup aimé, je vais finir par croire qu'elle me connaît plus que moi-même. Ben oui çà fait plusieurs ouvrages dont je n'aurais jamais ouvert une page qu'elle me propose et que j'aime. Vous allez me dire "c'est son métier" mais elle fait jackpot quasi à chaque fois !



Revenons à notre bande dessinée : une énième histoire sur la 2nd guerre mondiale mais qui cette fois est d'un point de vue plus original, celui d'une allemande. Irmina est une jeune femme fougueuse, libre dans sa tête, qui veut vivre comme elle l'entend. Elle se lit d'amitié avec un jeune étudiant noir originaire de la Barbade, et assume ses choix et ses émotions. Néanmoins, tout ne va pas se passer comme elle l'aurait souhaité et c'est malgré elle qu'elle va être emportée dans un tourbillon, celui de la guerre, et vivre, côtoyer de prêt les nazis.



J'ai été triste pour elle, que sa vie soit différente de celle qu'elle avait imaginée jeune et en même temps un peu en colère qu'elle ne réagisse pas et soit un peu spectatrice de son destin. Je ne lui en veux pas car le contexte était vraiment compliqué et cela pour toute femme lambda allemande.



Très très belle histoire et des dessins magnifiques qui nous plongent dans une ambiance délicate. Un pavé que je ne regrette pas d'avoir ouvert !
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L'empoisonneuse

Une bonne BD allemande qui prouve que ce pays a rattrapé son retard en la matière.



Arrivée par hasard dans la ville de Brême en pleine préparation de la dernière exécution publique d'une femme en Allemagne, l'héroïne découvre les limites de la société Brêmoise de l'époque. La place laissée alors aux femmes et l'inhumanité du traitement des malades mentaux alors non reconnus sont bien décrits.



Le scénario est riche est bien documenté, tout en restant très humain.

Le dessin est simple mais expressif et maîtrisé

Très bien.
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L'empoisonneuse

Une bonne BD allemande qui prouve que ce pays a rattrapé son retard en la matière.



Arrivée par hasard dans la ville de Brême en pleine préparation de la dernière exécution publique d'une femme en Allemagne, l'héroïne découvre les limites de la société Brêmoise de l'époque. La place laissée alors aux femmes et l'inhumanité du traitement des malades mentaux alors non reconnus sont bien décrits.







Le scénario est riche est bien documenté, tout en restant très humain.



Le dessin est simple mais expressif et maîtrisé



Très bien.
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Irmina

Avec ses pinceaux, la dessinatrice allemande laisse se mêler les couleurs pour restituer les souvenirs lointains d’une survivante.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Irmina

Milieu des années 1930, Irmina est une jeune allemande pleine d'ambition. Elle se rend à Londres pour une formation de secrétariat international. Elle y rencontre Howard Green un homme de couleur.

.

Irmina paraît forte, déterminée, indépendante et désireuse de respect et justice.

Son retour en Allemagne et choix l'amèneront à une vie, certes centrée sur elle et ses désirs, mais bien différente de celle qu'elle souhaitait.

Une bd intéressante qui fait voir ce qui peut être du côté des femmes et des familles, les hommes étant partis, posant là les notions de choix, obligations, peur de dénonciation, refus de voir l'horreur...
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Le fantôme de l'eau d'Horrowby Hall

Un capricieux fantôme



Alors que Noël se profile à l’horizon, les Aventuriers de l’Etrange nous proposent un délicieux album, adaptation d’un fantastique conte de l’écrivain américain John Kendrick Bangs…



Depuis de longues années, chaque nuit de Noël, le fantôme d’une capricieuse jeune fille vient hanter l’une des chambres du Manoir d'Harrowby Hall… Les propriétaires de la demeure ont bien tenté de mettre un terme à la malédiction mais rien n’y fait ! Que la chambre soit vide de résidant, et c’est au propriétaire lui-même, où qu’il se trouve, que le fantôme s’en prend !



Tout à la fois classique et baroque, le récit s’avère tout juste jubilatoire tant les efforts dérisoires des Oglethorpe pour mettre fin à leur malheur se retrouve à chaque fois contrecarrés… Mais c’est bien le travail fascinant de l’illustratrice allemande Barbara Yelin, à qui on doit notamment l’Empoisonneuse, qui s’avère impressionnant, d’autant plus que la technique d’impression conjuguée à un formidable travail éditorial confère à l’album un charme saisissant…



Si vous êtes encore à la recherche d’un cadeau à glisser sous le sapin, ce superbe et envoûtant Fantôme de l'eau d'Horrowby Hall semble être le présent idéal pour tout amateur de récits fantastiques somptueux et iconoclastes…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Irmina

Si on a beaucoup glosé sur les bourreaux, le comportement de l'ensemble de la population allemande sous le nazisme pose question, comment d'une manière générale des gens ordinaires peuvent-ils cautionner des régimes criminels ? L'histoire de l'héroïne éponyme inspirée de la grand-mère de l'autrice, est à ce titre exemplaire. Jeune fille d'extraction modeste, indépendante et ambitieuse, Irmina débarque à Londres en 1934 pour poursuivre des études de secrétaire, et, en parallèle à sa vie d'apprentie dactylographe noue une relation avec un étudiant en droit d'Oxford, jeune homme de couleur venu de La Barbade. Mais le manque d'argent et l'aggravation des tensions politiques poussent la jeune femme à quitter l'Angleterre. La perte de contact avec son petit ami achève de la fixer en Allemagne où, toujours en quête d'ascension sociale, elle accepte d'épouser un architecte membre de la SS. A partir de là, Irmina, sans enthousiasme ni état d'âmes, traverse la guerre en fermant les yeux, refusant de voir le génocide des Juifs et l'ampleur du chaos dans lequel sombre son pays. Elle terminera le conflit veuve avec un enfant, murée pour toujours dans le silence, son attitude reflétant celle de la majorité de ses compatriotes et de la plupart des gens en situation de conflit. Les politiques meurtrières ne peuvent prospérer que par opération conjointe de l'égoïsme le plus banal et du déni. Une bande-dessinée salutaire, illustrée de beaux camaïeux de couleurs sombres ou lumineuses que je conseille à tous les publics dès l'adolescence, en particulier aux collégiens et lycéens comme support pédagogique.
Lien : https://leventdanslessteppes..
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Irmina

Une très jolie BD sur la montée du nazisme en Allemagne dans les années 30. Comment réagir face à un régime qui ne nous convient pas.

Un drame sur le conflit entre l'intégrité personnelle et les compromis auxquels peut conduire l'ambition.

(Nathalie et Bénédicte)
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L'empoisonneuse

Une escale imprévue à Brême fait resurgir un événement douloureux du passé. Une vieille dame y raconte sa venue lorsqu'elle était jeune fille. Elle y fût envoyée pour écrire un recit sur la ville. Au lieu de celà, elle se retrouva prise dans la tourmente du procès de l'empoisonneuse. Attirée par la couverture et le titre du livre, je me suis imaginée une histoire fictive et un peu plus rocambolesque. Je fus déçue de découvrir qu'il s'agit en fait d'une BD historique inspirée d'une histoire vraie. J'ai toutefois apprécié le dessin pour la retranscription des émotions et de l'atmosphère plombante.
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Une vie comme un été

Sublimé par les aquarelles de la dessinatrice berlinoise Barbara Yelin, ce portrait de femme, brillante et inventive, nous pose à tous des questions vertigineuses: sommes-nous là pour créer? Aime-t-on suffisamment? Et le jour venu, saurons-nous répondre «oui, j’ai été heureux»?
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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