Bear Grylls

De nos jours, on évoque souvent le monde extérieur tel une nature "sauvage", comme si elle se montrait farouche, frustre et violente. Mais ce n'est pas le cas. En fait, plus j'en apprend sur la nature, plus je me rends compte qu'elle est en réalité la seule facette de la vie qui parait ordonnée ; lorsque l'on prend le temps de gratter sous la surface de la flore ou de la faune, lorsque l'on prend le temps d'observer les insectes, on remarque un monde silencieux, toujours en mouvement, changeant, en perpétuelle croissance, en harmonie.
De façon ironique, c'est notre monde humain, qui est vraiment "sauvage" ; il n'y a que dans la nature que l'on perçoit une véritable harmonie. Chez les hommes, on ne distingue que la désunion, l'absence d'objectif : à grande échelle, les nations s'affrontent, mais également les peuples, les croyances ; sur une échelle plus réduite, des entreprises polluent les rivières, tandis que certains individus jettent leurs ordures n'importe où. Voici la vraie "sauvagerie", la vraie cacophonie qui règne sur nos vies. Tout autour de nous, nous avons créé cette brutalité en exploitant ce qui nous était confié. Dans la nature, cependant, il n'existe rien de tel ; pas de cupidité, pas de gâchis, pas de jalousie. Et c'est au creux de cette nature que se nichent les vraies miracles de la vie.

Dans la jungle, vous trouverez en abondance tout ce qu'il vous faut pour survivre : nourriture, abri, eau, feu et outils. Laissez-vous porter par ce milieu, ne le combattez pas. Vous faites désormais partie de la chaîne alimentaire, mais rappelez-vous qu'avec votre cerveau, vos aptitudes et votre force, s'ils sont correctement utilisés, vous resterez à son sommet.
Même les serpents venimeux ou les jaguars affamés se contentent en règle générale d'un régime précis et n'en dérogent guère. D'habitude, les serpents n'attaquent que s'ils sont surpris et acculés. Vous pouvez devenir le roi de la jungle si, plutôt que de la craindre, vous apprenez à l'utiliser, à l'aimer. Grâce à cette attitude, vous aurez plus de chance de rentrer chez vous en un seul morceau.
(...)
En fin de compte, le savoir n'est pas l'ingrédient primordial pour survivre dans les environnements extrêmes. Si la connaissance des méthodes de survie se révèle un avantage énorme, en dernier ressort, c'est la volonté de survivre et la capacité d'adaptation qui font la véritable différence.

Devant ses yeux, le fouillis de la végétation créait des monstres menaçants dansant une sarabande infernale. Il crut qu'il allait sombrer dans la folie. Le sentiment de désorientation s'était emparé de lui depuis quelques heures, sans doute à cause de la déshydratation, devenue critique, de la douleur de plus en plus insupportable, et des hallucinations.

Sutout, ne gardez JAMAIS de nourriture dans votre abri ou dans votre campement, car elle pourrait attirer des visiteurs inopportuns qui risqueraient de vous confondre avec elle.

Les belles choses sont rarement faciles d’accès.

Entraînez vous et mémorisez ces noeuds.
N'oubliez pas:
Ne pas être capable de défaire un noeud à un moment crucial pourrais s'avérer fatal.

Un mental positif reste un élément primordial de toute situation de survie.

Il lui fallait rassembler ses troupes, apprendre ce qu’ils avaient pu découvrir, étudier le terrain, l’ennemi, la menace, définir une stratégie et agir en conséquence. D’une certaine façon, il était impératif qu’il reprenne l’initiative, que ses décisions soient les siennes et non en réaction spontanée à des événements, fussent-ils tragiques. Il fallait un plan, sinon il courait à l’échec.

Je n’avais jamais été aussi heureux.
C’est l’effet que fait une bonne décision.