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Citations de Béatrice Ruffié-Lacas (16)


- Nous allons prendre le chemin de fer ! La mécanique... les roulements... les engrenages... l'odeur du charbon... de la graisse... les piston... la chaudière...
- Ah oui...le cheval mécanique...humpf !
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Un mec divorcé, c'est comme un jeans d'occasion : quand tu l’achètes, il te fait un cul d'enfer, mais il suffit de le porter 2 heures pour qu' il reprenne la forme de son ancienne locataire
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Les adolescents sont un public différent des primaires, et je suis bien décidée à lui toucher un mot sur son attitude, mais pas devant ses camarades. Même si j’essaie de l’ignorer superbement et avec aplomb — je suis Grace Kelly, je suis Grace Kelly, je suis Grace Kelly… —, je sens son regard goguenard peser sur moi et ça m’exaspère à peu près toute la matinée.
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- Quoi? tu ne t’es jamais demandé qui est la personne qui tient la ficelle du cerf-volant?
Il secoua la tête, visiblement amusé.
- Tu as tort. Derrière toutes les libertés, il y a un fil à la patte.
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Peut-être qu’elle avait raison finalement quand elle me disait que le bon, je le reconnaîtrais...
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Sans vouloir m’étendre de manière trop imagée sur ce que j’ai fait de ma nuit — pour ça, il y a le Kamasutra ou YouPorn, selon l’érudition littéraire —, je peux dire en toute honnêteté que c’était magique.
Je n’ai pas encore dit oui à sa proposition. La seule chose dont je suis certaine pour le moment, c’est que je suis partante pour un second rendez-vous. Et vite ! Bien entendu, je ne suis pas du tout accro, amoureuse ou tout ce genre de trucs oiseux et infantiles qui ne me concernent plus. J’ai vingt-neuf ans, j’ai arrêté de croire aux licornes et aux cœurs à paillettes ! Pourtant, je dois avouer que, oui, c’était fichtrement bien et que, oui, j’ai envie de le revoir. Sexuellement parlant, cela va de soi.
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Le problème, c’est que, le privé, c’est le mal. Je suis un pur produit de l’institution publique, et j’ai très bien réussi. Je pense très sincèrement que ceux qui travaillent dans ce type d’établissement ne font que renforcer les clivages entre une éducation « pour riches » et un apprentissage « pour pauvres ». Je suis une femme de conviction, moi ! En plus, en admettant que j’accepte, je n’imagine même pas la tête que ferait mon père, dernier communiste convaincu, si je lui annonçais que je quitte l’État providence pour le capitalisme triomphant. Il prierait sans doute saint Lénine toute la nuit pour qu’il me fasse rentrer dans le droit chemin.
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Ils sont petits, bêtes et souvent méchants. Parfois même TRÈS méchants. Ils ne contrôlent ni leur attention ni leurs mouvements, et, dans les petites classes, ils ne contrôlent même pas leurs sphincters. Souvent, ils puent. Parce que leurs parents ne les lavent pas tous les jours. Parce qu’ils se sont tartinés de poisson pané à la cantine, parce qu’ils se sont pissés dessus ou parce qu’ils ont vomi. Il faut savoir qu’ils vomissent tout le temps, parfois parce qu’ils sont malades, mais le plus souvent parce qu’ils ont essayé de se mettre les doigts au fond de la gorge… pour voir. Et puis ils crient. Sans arrêt. Parce qu’ils sont contents. Parce qu’ils sont en colère. Parce qu’on leur a pris un jouet. Parce qu’ils sont fatigués. Non, vraiment, les enfants, c’est chiant.
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Le petit garçon hausse les épaules.
— On jouera aux voitures ensemble, et je lui prêterai mes tracteurs avec les gyrophares.
— Au début, il va juste rester allongé dans son lit sans rien faire, tu sais.
— Et toi, on te dira sans arrêt : « Chut, ne réveille pas ton frère ! »
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Finalement, je ne résistai pas, et je décidai de me saisir de l'objet de mon appétit, avant de m'enfoncer, hagard et décontenancé comme après un premier rapport sexuel, dans la nuit noire et le brouillard épais.
Après Annie, je passais beaucoup de temps dans ma chambre, à consulter mes reliques, à les triturer, les observer : j'en profitais.
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Je repense à ma journée, au job de mes rêves, à l'ex-homme de mon lit, à ma grande sœur et à sa vie parfaite. Rien n'est jamais acquis
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S’il me traitait différemment maintenant que je lui refuse mes charmes ? Ou même, pire, s’il ne m’avait engagée que pour mieux me virer, maintenant que je ne veux plus de lui ? D’ailleurs, est-ce que je ne veux vraiment plus de lui ? C’est bien là le nœud du problème. Avachie sur le canapé à tourner toutes ces questions dans ma tête, je finis par me rendormir dans une position aussi improbable qu’inconfortable. Quand le matin arrive et que le réveil se met à marteler mon cerveau, il n’y a pas que lui qui est en bouillie.
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Apparemment, les gens qui arrivent à l’heure sont moches. Je suis entourée de femmes de quarante ans à l’air revêche et de messieurs très sérieux avec des attachés-cases. La foule des étudiants échevelés que je croise d’ordinaire doit être encore au lit, et j’avoue qu’en voyant la joie indescriptible qui m’entoure, je les envie quand même un chouïa.
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J’ai toujours adoré les séries girly avec les super copines qui se disent tout sur tout et s’aiment « à la vie, à la mort ». Mais, franchement, dans la vraie vie, très peu pour moi. J’ai déjà assez de mal à avoir des sentiments sans la nausée qui va avec, alors étaler mes états d’âme entre deux mojitos, honnêtement…
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L’appel mystique auquel les parents aimeraient se raccrocher, c’est un peu l’histoire du monstre du Loch Ness : on y croit ou pas mais, en attendant, personne ne l’a encore jamais vu « en vrai ». Ma vocation, personnellement, c’est qu’après des études en fac d’histoire de l’art et presque deux ans de chômage, j’ai dû trouver un moyen de gagner ma vie autrement qu’en servant des hamburgers.
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L'opération avait débuté depuis plus de quarante minutes, et Annette et les deux autres infirmières regardaient anxieusement leurs montres. Il s'agissait d'une intervention de routine, l'ablation d'une hernie ombilicale infectée sur un enfant de sept ans, qui aurait dû durer à peine plus d'un quart d'heure. Mais le chirurgien avait semble-t-il décelé une anomalie, et des complications de dernière minute l'avaient amené à procéder à l'ablation d'une partie de l'intestin.
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