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Critiques de Béatrice Taupeau (1201)
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Le secret du mari

Cela commence comme un roman à l'eau de rose, le destin croisé de trois femmes dont les vies s'entremêlent malgré elles.....trois personnages féminins, Cécilia, mére de famille parfaite, reine des Tupperware et des goûters maison, épouse de John Paul dont la lettre à "n'ouvrir qu'après sa mort, " oubliée au grenier, bientôt ouverte .....va précipiter leur destin, sinon déliter certains liens, bouleverser le cours de leur vie.......

Tess, en déséquilibre amoureux et Rachel, une grand- mére meurtrie par le décès de sa fille Janie des années plus tôt, qui renaît grâce à son petit fils Jacob .

Fallait-il ouvrir cette missive à l'enveloppe jaunie ?

Quelle décision prendre?

Fallait -il se taire et protéger ses enfants ou dénoncer celui qui vit avec vous depuis vingt ans ?

Roman à l'américaine qui pourrait être décliné en feuilleton avec une chute pour le moins surprenante dont je ne révélerai rien.......

Pas mal malgré quelques longueurs, agréable, facile à lire, passionnant surtout vers la fin, amusant, troublant, léger parfois avec des personnages vrais et attachants, mêlant d'une façon très habile ,émotion intense et suspense, secret, jusqu'à la fin, l'auteur usant d'un sens acéré de l'observation.

Rien à voir avec les ouvrages dont j'ai l'habitude d'où peut - être la maladresse de mon commentaire .

Merci à Marie , ma libraire de "la taverne du livre".

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Le secret du mari

Livre emprunté à la biliothèque avec la demande de le lire vite car la liste est longue!

Je commence donc "Le secret du mari" en rentrant chez moi.

C'est un grand succès de librairie en Amérique et dans les pays anglophones. Les évènements se passent en Australie.

C'est une belle fenêtre sur une société, ma foi, bien différente de la nôtre.

Cecilia découvre, dans son grenier, une lettre de son mari à n'ouvrir qu'après sa mort.

Manque de pot, j'avais deviné le contenu de la lettre avant de le lire.

Je déteste ça.

Dans ce livre, on change de personnages à chaque chapitre.

Après une centaine de pages, on s'aperçoit que tous les protagonistes ont un lien entre eux mais j'ai eu la désagréable impression de zapper d'ambiance en ambiance tout au long du roman.

Je conçois que ça peut plaire à certains, pas à moi.
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Le secret du mari

Tess vit à Melbourne avec son mari Will, son fils Liam .Sa cousine, Felicity, n'est jamais loin , comme ce fut le cas tout au long de sa vie.



A Sydney, Cecilia, John Paul et leurs trois filles sont une caricature du bonheur , tandis que Rachel ne se remet pas du futur départ de son petit fils à New York.



Évidemment, tout se petit monde se connait...



Allez , pas de demi mesure , c'est un coup de cœur . Et des meilleurs , de ceux que l'on n'attend pas et qui vous irradient lentement et irrémédiablement.



Mêlant la vie de plusieurs familles , toutes plus ou moins impliquées autour du "secret du mari", l'auteure réussit d'une part à nous tenir en haleine et à nous plonger dans les soubresauts de ces familles , de façon intelligente , sans vouloir trop en faire comme certains écrivains ont tendance .

Rien de sensationnel sans doute, mais une belle intrigue , bien construite, des " vies" qui ne tiennent qu'à un fil , des couples prêts à voler en éclats contre toute attente. Et des personnages , attachants, fragiles, humains, truffés de faille, écorchés par la vie ou en passe de l'être.

L'épilogue, véritable livre ouvert sur la vie distille en plus une morale nous laissant la porte ouverte sur nos vies mais aussi le cerveau en ébullition.

Une rencontre qui fait du bien !!!



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Neuf parfaits étrangers

Des personnes très différentes se retrouvent dans un centre de remise en forme tenu par une femme originaire de Russie. Il y a quelques années elle a eu un accident cardiaque. Femme d’affaires, elle a tout laissé tomber et monter ce projet de redonner confiance aux gens à la dérive. Elle a embauché son sauveteur de l’époque, un jeune chinois et une autre jeune femme au caractère bien trempé. Si vous pensez à aux massages, spa, art culinaire et bien être traditionnel, le tout à la recherche de la sérénité, passez votre chemin, on en est loin et les neufs personnages vont vite s’en rendre compte. Il y a les parents avec leur fille adulte, une jeune mère de quatre filles, divorcée, qui se trouve grosse, une auteure de romans à l’eau de rose, le très jeune couple qui est allé un peu loin dans la modernité, un homme d’affaire et un ancien sportif.



Ils n’ont rien en commun mais ils vont devoir faire preuve de solidarité pour le final de cette cure.



Les bagages seront fouillés et vidés des gourmandises et boissons cachées, des portables et autres objets connectés.



La directrice du centre innove avec un nouveau concept : se servir des failles et secrets des curistes pour les pousser à bout et les faire lâcher-prise pour un nouveau départ.



Après une étude détaillée des différents personnages, la cure commence et ce n’est pas triste. Masha, la directrice s’apercevra que l’on ne peut anticiper les réactions des gens en les mettant en difficulté.



J’ai beaucoup ricané. La plume de Liane moriarty grince, décape et fait déraper l’histoire.



Se servir un petit apéritif (même sans alcool) et de quoi grignoter avant de dévorer ce pavé sans modération.






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Le secret du mari

A Melbourne, Tess voit son monde s'effondrer. Son mari et sa cousine Felicity lui annoncent qu'ils s'aiment ! Sous le choc, elle prend le premier avion pour Sydney et se réfugie avec son petit garçon chez sa mère.

A Sydney justement, Rachel vit dans la douleur depuis que sa fille Janie est morte assassinée quand elle n'avait que 17 ans. Les années n'ont pas effacé son chagrin et sa haine à l'égard du meurtrier qui court toujours. Sa seule joie est de s'occuper de son petit-fils, Jacob. Mais son fils et sa bru partent s'installer à New York et Rachel va devoir retourner à sa solitude.

Quant à Cecilia, c'est par une lettre que sa vie va être dramatiquement chamboulée. Jusqu'ici elle menait une vie parfaite : un mari aimant, trois magnifiques fillettes, un emploi à mi-temps chez Tupperware et un sens de l'organisation à toute épreuve. Jusqu'à cette lettre trouvée par hasard au grenier. Une lettre de son mari, John-Paul, à n'ouvrir qu'après sa mort...La tentation est trop grande, Cecilia ouvre la lettre et découvre le terrible secret de l'homme qui partage sa vie.

Trois femmes bouleversées mais prêtes à se battre, trois femmes toujours debout malgré les épreuves, trois femmes qui vont finir par se rencontrer...pour le meilleur et pour le pire.



Gros coup de cœur pour cette comédie de mœurs qui fait sourire mais ménage aussi des moments d'émotion et pour ces trois femmes confrontées au pire et qui tentent malgré tout de maintenir le cap.

Tess, la sérieuse, la discrète, phobique sociale qui combat ses penchants à l'introversion. Tess qui croyait en son bonheur et n'a pas vu le coup venir, porté par deux êtres qui lui sont chers, son gentil mari et sa cousine adorée, presqu'une sœur. Et Tess qui se lâche, retrouve sa folle jeunesse, se laisse séduire, se révèle dans les bras d'un amant de passage.

Rachel, la blessée, la meurtrie. Rachel qui n'a pas su remonter la pente depuis l'assassinat de sa fille. Elle a délaissé son fils, détesté sa bru, s'est coupé du monde. Seul Jacob trouve grâce à ses yeux et il va partir loin d'elle. Pour rester debout, elle a choisi la haine, la haine de celui qu'elle croit coupable et l'espoir de le voir un jour derrière les barreaux.

Cecilia, la parfaite, la toujours disponible, la wonderwoman impliquée sur tous les fronts, maîtresse de maison accomplie, épouse et mère aimante, meilleure vendeuse de Tupperware de la région, parée à faire face à toutes les circonstances. Sauf peut-être au secret de son mari. Cecilia à l'heure des choix, prête à tout pour sauver sa famille, quoique...

Trois femmes à un tournant de leur vie qui vont vivre et nous faire vivre des tensions, des drames, des chagrins, mais aussi de la tendresse, de l'amour, du rire. Le deuil, la culpabilité, l'amour, la trahison, le pardon, la famille, le couple...tant de thèmes traités avec justesse, humour et émotion pour une histoire, ou plutôt des histoires pleines de sensibilité et de sincérité. Une belle découverte.
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Neuf parfaits étrangers

Lire "Neuf parfaits étrangers" c'est comme regarder une série télé du genre comédie de moeurs. C'est bien divertissant, c'est gentil, et donc, en ces temps troubles, ça change les idées.
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Petits secrets, grands mensonges

Un roman qui se lit comme on regarde une série télévisée.

Une banlieue huppée d'une grande ville australienne, une école maternelle et les familles qui tourne autour entretenant des relations amicales ou non.

Dès le départ, on apprend qu'un drame s'est produit lors d'une soirée quizz organisée par l'école.

Que s'est il passé ? Qui est la victime ? Qui a fait quoi ?

On revient quelques mois en arrière et on suit, chapitre après chapitre, l'histoire de 3 mamans devenues amies. Régulièrement on retrouve le témoignage après drame des personnes ayant participé à la soirée en question. On passe donc du passé au présent : passé grâce auquel on découvre ce qui s'est réellement déroulé, et témoignages-commérages du présent qui permet d'avoir l'opinion, l'avis, des personnes de l'entourage.

En partant d'un fait divers fictif, l'auteur amène ici le sujet douloureux de la violence sous-jacente et insidieuse, du harcèlement moral et/ou physique, ainsi que les conséquences et les cicatrices que peut laisser cette violence.

Un roman en apparence léger, mais qui s'avère plus profond qu'il n'y parait.

Une belle découverte, malgré quelques longueurs !
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Le secret du mari

On suit quelques familles en Australie, durant la semaine pascale, chaque chapitre correspondant à un jour de cette semaine. Nous avons d’abord Cecilia, perfectionniste, traquant la moindre imperfection, animant ses réunions Tupperware de mains de maître, répondant au passage aux questions de sa fille qui se passionne, après une période dinosaures, au mur de Berlin.



Cecilia y était, à Berlin, lors de la chute du mur et elle en a rapporté un petit morceau qu’elle retrouve au grenier et découvre en même temps une vieille lettre écrite par son mari « à n’ouvrir qu’après ma mort. » et la question est : je l’ouvre ou je ne l’ouvre pas, très Shakespearien, n’est-il pas ?



Dans cette histoire, branchée catholique souvent, on trouve un autre drame, qui remonte à des années : la fille de Rachel et Ed est retrouvée assassinée, un chapelet à la main. Après la mort de son époux, Rachel ne rêve que de vengeance à défaut de trouver le vrai coupable…



Au passage, on trouve aussi Tess qui revient dans sa ville natale, car son mari lui a appris qu’il était tombé amoureux de sa cousine…



Ce roman est certes plaisant, mais je suis passée complétement à côté si je me réfère aux critiques enthousiastes que j’ai pu lire ça et là… j’ai trouvé l’histoire fade, les personnages caricaturaux et elle ne « me marquera certainement pas de manière durable », comme me le promettait la quatrième de couverture…
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Le secret du mari

Je voulais le lire depuis longtemps ce bouquin. C’est que j’en avais tellement entendu parler. Et bien, je ne suis pas déçue. Un livre qui se lit très rapidement, comme si nous écoutions un film ou une série télé. Une bonne dose de considérations quotidiennes qui se mêlent à quelques éléments troubles d’une vie qu’on croit sans anicroches. Bien qu’au début, le lecteur peut sembler perplexe à la narration à trois voix, il doit seulement se laisser porter par l’histoire…. Et l’intensité s’installe peu à peu, obligeant presque le lecteur à tourner les pages encore et encore pour arriver au bout de cette histoire. Sincèrement, ce livre ne refait pas le genre, mais il est très efficace. Un bon moment de lecture, et en plus, il nous amène en Australie, et ce n’est pas commun, en tous cas, pour moi qui ait lu que très très très peu de roman qui se déroule là. Bref, un bon roman.
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Petits secrets, grands mensonges

Replongeant dès le début dans une ambiance à la " Desperate Housewives", comme dans " Le secret du mari", j'étais un peu déçue, pensant que l'auteur ne s'était pas beaucoup renouvelée. Erreur de ma part !



On oscille en fait entre comédie sociale et drame, avec comme fil conducteur, à chaque chapitre, les remarques des uns et des autres, au cours d'une enquête pour meurtre.



Eh oui, un meurtre qui s'est, semble-t-il ,commis lors d'une soirée quiz organisée par des parents d'élèves d'une école primaire. L'auteur, très maligne, distille quelques informations sibyllines au fur et à mesure, pour mieux mettre notre curiosité en alerte.Et elle remonte le temps, pour nous présenter les personnages avant cet acte tragique final. Que ce soit la fringante et franche Madeline, la belle et douloureuse Céleste, la fragile et sensible Jane, on s'attache très vite à ces mères, à leurs soucis et leurs secrets terribles.



Telle une directrice de théâtre, Liane Moriarty fait jouer à ses héroïnes des dialogues percutants, des apartés touchants et des monologues intérieurs dévastateurs. Nous suivons leurs mouvements sur la scène avec délectation , happés par l'intrigue jusqu'au dénouement...Une pièce réussie.





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Le secret du mari

Comment réagiriez-vous face à une effroyable révélation ou à un drame ? La vie continuerait, répond Liane Moriarty dans Le secret du mari. Ce qui n’exclut pas les doutes ou les questions. Mais, la vie continuerait. Il faudrait emmener les enfants à l’école ou se lever chaque matin, pendant que la tragédie se resserre autour de vous.

Cecilia, mère de famille trouve par hasard une lettre de son mari « à ouvrir après ma mort ». L’embarras de son époux lorsqu’elle lui en parle attise sa curiosité. Forcément !

Tess croit d’abord à une plaisanterie, son mari et sa cousine-meilleure-amie viennent de lui annoncer qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. Ce n’en est pas une, évidemment !

Rachel apprend que son fils et sa belle-fille vont quitter Melbourne pour New York, la séparant de Jacob, son petit-fils, sa seule raison de vivre depuis l’assassinat de sa fille Janie. Elle en veut à sa belle-fille. Bien entendu !

Quel que soit le drame qui couve, ou qui a explosé, les trois femmes doivent accomplir les gestes du quotidien, même si mentalement, elles sont en miettes. C’est l’originalité de l’intrigue. Et pourtant, et c’est suffisamment rare pour être signalé, un passage m’a arraché un cri d’horreur. L’épilogue en a rajouté une couche dans le cauchemar.

Le rythme de l’ouvrage est lent, laissant le temps au lecteur des comprendre chacune des phases que subissent les trois femmes, et surtout leurs questionnements intérieurs, complexes parce qu’elles ne sont ni des monstres ni des saintes.




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Le secret du mari

Ma première lecture de Liane Moriarty.

Nous découvrons trois femmes, trois histoires, trois destins différents.

- Tess : Une femme trahie par son mari et sa meilleure amie. Elle quitte tout pour rejoindre sa mère malade, en emmenant son fils avec elle.

- Rachel : Une femme hantée par sa fille décédée.

- Cécilia : Une femme troublé par la découverte d'une lettre écrite par son mari qui lui est destinée. Elle est autorisée à l'ouvrir qu'après la mort de celui-ci. Y a t'il un problème car il est bien envie et en bonne santé. Que contient cette lettre ?

J'ai aimé l'atmosphère du livre et son intrigue, qui se déroule sur une semaine. Malgré un démarrage lent, à partir de l'ouverture de la lettre, tout s'enchaîne et s'accélère. De terribles secrets vont être révélés, des familles bouleversés, les trois histoires vont s'entremêlées avec des personnages qui deviennent peu à peu intéressants et attachants.

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Le secret du mari

Un roman encensé par la critique et par des nombreux lecteurs. J'ai du mal à foncer dans ce genre de best-seller, je suis souvent la chieuse de base très déçue. Je partais droit à la déception car Le secret du mari je l'ai vite deviné alors que Liane Moriarty le dévoile à la moitié du récit. Mais j'attendais que l'auteure me surprenne et comprendre l'engouement du public. Je suis loin d'être déçue car je rejoins le coup de cœur général. Un jugement hâtif encore une fois chez moi dont je reconnais volontiers le défaut.

L'auteure australienne a su m'embarquer là où le voulait. Elle a su me surprendre au bon moment. Et quel final, invraisemblable certes mais j'accepte volontiers.

Le secret du mari, je pense il faut le préciser c'est avant tout le destin de trois femmes qui se croisent à un moment compliqué de leur vie : Cecilia, Rachel et Tess. Trois femmes qui vont devoir faire des choix….

Et tout commence avec la parfaite Cecilia, qui a la vie parfaite, le mari parfait, les enfants parfaits…. et débarque la lettre qui fera tout vaciller. Rachel est une femme qui se perd dans sa douleur et n'accepte pas son changement de vie. Et nous avons cette pauvre Tess qui se voit blessée par les personnes qu'elle aime le plus au monde. Trois femmes et un chemin en commun qui tournera autour des secrets.

Je trouve que l'auteure a su manier sa trame à fond en faisant croire à une problématique basique. J'ai eu peur parfois du trop facile. Mais l'auteure a su aller plus loin que son sujet facile mais casse gueule. J'ai eu un très bon effet boule de neige et ses conséquences.

En tout cas, c'est un premier essai pour cette auteure dont je vais me pencher sur les autres sorties littéraires. SI on est dans la même veine avec une maturité, je signe de suite.

Une très belle découverte. Un très beau coup de cœur!

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Petits secrets, grands mensonges

vu le nombre de critiques dithyrambiques , je ne vais pas soulever les foules en disant que j'ai aimé. Je me suis délectée des histoires de ces femmes, mères de familles et j'ai pris un grand plaisir à les regarder de près tout en étant, heureusement, à l'extérieur, de leur vie .

Ici les historiettes, les futilités, la légèreté côtoient des histoires lourdes, traumatisantes, des drames.

On voit ces mères de famille, oui, on les voit car il est très facile de les imaginer à la sortie des écoles, comploter, se monter le bourrichon et on constate avec quelle facilité un incident peut prendre de l'ampleur.

La construction du livre permet de savoir qu'il y a eu un drame puisqu'il y a une enquête en cours et que les chapitres sont jalonnés par des bribes d'interrogatoires qui sont d'ailleurs jubilatoires.

Ce livre se lit avec beaucoup de plaisir , livre idéal pour ce week-end pluvieux!
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Le secret du mari

Ce roman commence un peu comme une version écrite de "Desperate Housewives", Cécilia ayant trouvé par hasard au grenier une lettre de son mari qui lui est adressée, à lire après sa mort.



Je pense à la série américaine car quand elle s'interroge ( faut-il ou pas ouvrir cette lettre ?), elle passe en revue ce que chacune de ses amies lui conseillerait.Avec humour et un ton assez décapant.D'autre part, Cécilia est la parfaite mère et femme d'intérieur, une autre Bree Van De Kamp, à la limite de la manie.Tout est organisé au millimètre près.



Sauf que nous sommes en Australie ( encore que ce côté " exotique" n'apparait pas vraiment) et surtout que les évènements déclenchés par cette découverte font prendre à l'histoire une toute autre dimension.



Déjà, le lecteur est surpris car d'autres personnages, deux familles en fait, entrent dans l'intrigue, sans lien apparent.D'une part, Tess et son petit garçon Liam, qui reviennent à Sidney après une crise conjugale et Rachel, souffrant toujours de la mort de sa fille.Evidemment, on se doute que leurs destins sont croisés et j'avoue que le fameux secret du mari, on le devine assez vite.Mais l'intérêt du livre n'est pas vraiment là.



Il y a deux parties: l'avant- secret et l'après- révélation.J'ai justement trouvé très intéressant d'assister aux diverses réactions des uns et des autres, une fois le secret révélé.Les tourments de Cécilia, les soupçons injustes envers Connor, la torture morale de John-Paul...Toutes les vies basculent et l'accident terrible précipitera encore les choses.



Le livre se révèle très attachant, il est source de réflexion sur des sujets graves: le sentiment de culpabilité, le choix de se taire ou d'accuser,la perte et le deuil jamais accompli, le devoir ou pas de protéger sa famille coûte que coûte.



J'ai beaucoup aimé la fin, très ouverte et faisant s'interroger le lecteur sur les possibles d'un destin, à travers les autres hypothèses de vie des personnages proposées .



Un premier roman très réussi !





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Petits secrets, grands mensonges

Entre deux nouvelles de Karine Giebel ("Chambres Noires"), j'avais besoin de me décrisper un peu les zygomatiques avec une lecture-détente, un "roman de vacances" que j'ai d'ailleurs emporté à la plage les rares fois où j'y suis allée.

C'est je crois le sixième roman de Liane Moriarty auquel je m'attaque, je sais donc en gros à quoi m'attendre concernant le style et le type de personnages, je n'ai pas été déçue par celui-ci. Evidemment ce n'est pas de la grande littérature, ça fourmille de clichés sur les femmes de la petite bourgeoisie australienne (ou d'ailleurs !), mais ça répondait à mes attentes du moment donc c'était parfait.

Le premier chapitre donne le ton : un drame s'est produit lors de la soirée quizz de l'école de Pirriwee, mais le lecteur ne découvrira qu'à la toute fin qui sont la victime et le coupable. Toute l'intrigue se construit à rebours, on part de six mois avant la soirée en question et on remonte petit à petit le fil jusque là.

Une petite société assez idyllique, ce quartier de Sydney proche d'une magnifique plage, avec son école de rêve où tout le monde se connaît, son café le "Blue blues" où l'on se retrouve pour papoter entre copines en dégustant les délices concoctés par Tom, le barman, ses jolies maisons où vivent des familles unies et aisées... Stooop ! Tout n'est pas si rose que ça derrière les apparences, et Jane, la nouvelle venue et son fils Ziggy vont bientôt le comprendre. Ziggy qui va très vite s'attirer les foudres d'une partie des mamans de la maternelle à cause d'un incident survenu lors de la journée d'intégration. A cinq ans, il fera même l'objet d'une pétition demandant son retrait de l'école ! Mais qu'a-t-il bien pu faire de si terrible ? Ou pas, d'ailleurs... . Quant à Jane, elle cache bien des tourments sous ses dehors sérieux et un peu austères, même si elle est bien vite "adoptée" par Madeline et Céleste, deux autres mères dont elle a fait la connaissance . Madeline, c'est une tornade, elle se mêle de tout, adore provoquer des conflits et a beaucoup de mal à gérer sa fille aînée issue d'un premier mariage, une ado très attirée par la nouvelle compagne de son papa et les bonnes causes défendues par celle-ci. Madeline, c'est le prototype de la peste sympa, sa bonne humeur et sa générosité font "passer" tous ses petits défauts. Céleste, elle a tout pour elle : elle est superbe, riche à ne savoir que faire de l'argent de son mari, et le mari en question, Perry, est l'homme idéal au premier abord (mais pas au second !). Elle est maman de jumeaux, également dans la même classe que Ziggy et Chloe, la benjamine de Madeline.

On va suivre principalement ces trois héroïnes et leur famille, découvrir les "petits secrets et gros mensonges" dont sont tissés leur vie, et peu à peu comprendre ce qui a amené la tragédie. Chaque fin de chapitre est ponctué par les profondes réflexions d'autres parents, personnel de l'école, voisine ou enquêteurs. Ils m'ont bien fait rire, ces sentences et ces jugements abrupts, ça m'a rappelé certaines phrases que j'ai moi-même pu entendre devant la grille d'une école ou à la bibliothèque par exemple.



Alors c'est certes un roman plutôt léger, mais on y aborde quand même des thèmes sérieux : le harcèlement scolaire, les ravages des rumeurs, la violence conjugale ou la difficulté à élever un enfant seul. L'intrigue trouve sa place très naturellement dans ce quotidien somme toute banal, mais on est quand même surpris par le dénouement, j'étais tombée juste pour la victime, mais j'étais loin du compte pour le reste... bonne surprise.

Si vous cherchez un bouquin sans prise de tête, qui se lit vite et qui vous fera sourire sans niaiseries, si vous n'êtes pas trop exigent(e) au niveau de l'écriture et de la psychologie des personnages, celui-ci vous satisfera sans doute. Par contre si vous attendez de l'introspection profonde et un style impeccable, fuyez !



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Le secret du mari

Cécilia est la femme que nous rêvons toutes de devenir. Mariée à un très bel homme d’affaire, mère de trois filles adorables, elle gère sa maison d’une propreté implacable, ses enfants, parent d’élève à l’école de ses filles, et son activité professionnelle de conseillère à domicile. Elle organise les fêtes familiales, les fêtes scolaires, anime le quartier. Cécilia est parfaite vous dis-je !



Une de ses filles s’est entichée de l’histoire du mur de Berlin et Cécilia lui a promis de dénicher un bout du mur, souvenir de ses voyages. Elle sait parfaitement où sont rangées ses affaires dans le grenier. Mais une boîte appartenant à son mari tombe et s’éventre et Cécilia trouve une lettre écrite par son mari à n’ouvrir qu’après sa mort.



Le doute et la curiosité s’installent.



En parallèle de la vie de Cécilia nous découvrons deux autres femmes plus ordinaire : La secrétaire de l’école qui vit avec le souvenir du meurtre de sa fille adolescente. Seul son petit fils lui procure de la joie et du bonheur mais les parents ont décidé de partir loin, très loin.



Tess apprend que son mari et sa cousine s’aiment. Elle repart vivre chez sa mère avec son fils.



Toutes les trois habitent le même quartier. Le décor est planté. L’intrigue aussi.



Superbe portraits de trois femmes tellement différentes dont le destin va être lié.



Les hommes faisant partie de leur vie sont intéressants mais moins combattants. Ils se laissent un peu vivre, évitent les confrontations, bref des hommes.



Le titre de ce livre me rebutait un peu, j’avais tort. De scènes cocasses en scènes dramatiques je ne me suis pas ennuyée, bien au contraire.
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Petits secrets, grands mensonges

Les femmes de Petits secrets, grands mensonges ressemblent à mes copines. Pas à moi, car je n'ai pas d'enfant, mais à mes copines certainement.



Plus ou moins belliqueuses, lunaires, donneuses de leçons ou épanouies, elles ont en commun d'avoir des enfants qui font leur rentrée à la maternelle huppée de Pirriwee Beach. Sauf que tout ne se passe pas comme prévu... Ni à la maternelle de Pirriwee Beach, ni dans leur vie.



A la maternelle, c'est un drame qui a lieu lors de la traditionnelle soirée quizz des parents. Il ouvre le roman, sans qu'on sache exactement en quoi il consiste, puis on découvre les événements qui y ont mené pendant les six mois précédents.



Dans leur vie, ce sont les petits secrets et les grands mensonges du titre qui règnent, et qu'on va découvrir progressivement. Evidemment, j'espère que mes copines n'ont pas dans leur vie de tels secrets et mensonges !



Mais, si je n'arrête pas de faire référence à elles, c'est parce que les héroïnes de ce roman sont devenues en 24 heures mes copines ! Elles m'ont amusée, touchée, ouvert les yeux, étonnée, déroutée...



Si j'ai dévoré ce roman en une journée, c'est certes grâce au suspense de la soirée quizz, à la construction astucieuse avec des flashbacks et des morceaux d'interrogatoires intercalés et à la multitude des thèmes abordés, notamment harcèlement scolaire, violences conjugales, pouvoir des ragots, familles recomposées... Mais c'est surtout pour ces portraits de femmes, magnifiques (les portraits comme les femmes).
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Le secret du mari

Un Desperate Housewives à l'australienne, dit-on ça et là de ce roman.

D'accord mais alors, en plus soft, en moins loufoque, en plus subtile aussi mais en beaucoup moins drôle ...



J'ai lu aussi ça et là que ce livre était bourré d'émotion.

Peut-être, mais j'avoue que je suis passée un peu à côté alors. A aucun moment, je n'ai réussi à compatir aux tracas de nos trois héroïnes. Un petit peu plus avec Tess, la timide qui se fait littéralement piquer sous son nez son mari par sa cousine. Cécilia, la représentante dynamique en Tupperware, parfaite épouse et véritable moulin à paroles m'a excédée. Quant à Rachel, engluée par le deuil de sa fille, m'a plutôt ennuyée...



Quant au suspense, j'avoue qu'une fois le secret du mari divulgué (et ça vient assez tôt dans l'histoire), j'ai eu l'impression d'un soufflé tout raplapla, même si bien sûr, je suis restée curieuse des répercussions de ce terrible secret qui-te-déglingue-ta-vie-à-jamais.



Me voilà bien sévère !

J'ai tout de même passé un bon moment.

L'auteure passe à la moulinette histoires de couples et vie quotidienne. On peut s'y retrouver et en sourire car les mots incisifs sonnent souvent juste.

Le portrait psychologique des personnages est également une belle prouesse de la part de Liane Moriarty.



Mais voilà, je ne suis pas fan de ce genre de livre-détente.

Alors..tant pis.
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Petits secrets, grands mensonges

J’avais envie d’un peu de frivolité…

Eh bien, si au départ, j’en ai eu tant que je voulais, après, les choses se sont corsées et je suis tombée en plein drame de harcèlement chez des enfants de la maternelle, de femme battue, d’adolescente en crise, et de réminiscence de quasi viol.



N’empêche, j’ai adoré !

Liane Moriarty excelle ici dans la caricature des jeunes parents surinvestis dans l’éducation de leur progéniture, surveillant les faits et gestes de l’instit et des autres enfants, médisant sur les parents trop laxistes, sur les mauvaises mères, s’attendrissant sur les pères cool, jeunes parents débordés par leur carrière ou extrêmement attentifs à leur physique (sportif, manucuré ou au brushing stylé, au choix).



Nous sommes dans un quartier hyper classe de Sidney, au bord d’une des plus belles plages du monde. L’école est évidemment dans le même ton, et les parents font partie de la panoplie.

Quand arrive Jane flanquée de son petit garçon de cinq ans, ce beau monde se sent menacé dans son intégrité de caste. Heureusement pour Jane, Madeline et Celeste la prennent sous leur aile, bien que celles-ci soient elles aussi nanties de quelques problèmes, dont un de taille…



L’histoire commence de façon très légère, je me suis même demandé où j’avais mis les pieds, genre série américaine très dadame superficielle accro aux cancans (il parait que la série tirée de ce roman existe), mais j’ai bien vite compris l’intention de l’auteure qui a voulu nous faire rire à leurs dépens tout en mettant le doigt sur la dimension humaine et finalement universelle.



Psychologie, humour et drame, le tout dans un décor de rêve : conditions idéales pour que de petits secrets et de grands mensonges fermentent pour finir par exploser.

Jubilatoire !

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