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Critiques de Benjamin Markovits (12)
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Imposture

Ma soeur, enthousiasmée par les critiques sur cette trilogie de Benjamin Markovits autour du poète Lord Byron, a acheté tout de go les trois volumes qui la composent; cependant, amère déception pour elle à la lecture. Comme je démontrais mon intérêt et ma curiosité à l'égard du libertin personnage, elle me les a gentiment offerts pour mon appréciation.

Et bien, j'ai beaucoup apprécié cette plongée romanesque dans le XIXe siècle londonien, dans le style austenien mais en plus audacieux. Certes, je m'attendais à lire une biographie romancée de Lord Byron, ce qui n'est pas le cas avec ce roman historique. L'auteur a réussi un bel exercice d'écriture à l'ancienne à partir de faits vécus par le poète britannique alors qu'il venait tout juste de se séparer de sa femme et de sa fille. J'ai débuté le deuxième tome (Un arrangement tranquille), lequel nous ramène au début de sa rencontre avec sa future épouse.

Si vous aimez cette ère du début du XIXe siècle, aux situations compliquées par une société rigide, ce roman empreint de dialogues au ton précieux et chantourné est pour vous.
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Week-end à New York

"Ce qui me déprime, c'est d'être bien meilleur en tennis qu'en n'importe quoi d'autre. Vraiment, bien bien meilleur - ce n'est même pas comparable. Et d'après tout un ensemble de critères parfaitement raisonnables, je ne suis pas si bon que ça en tennis".



Voilà qui pourrait être une réplique d'un film de Woody Allen ; elle en a toute la saveur, la tonalité et l'humour désespéré. D'ailleurs, tout ce livre lorgne du côté du cinéaste, dans le fond comme dans la forme avec cette unité de temps (un week-end) et de lieu (New-York), sur fond de réunion familiale. Donc, si vous n'êtes pas sensible à l'art de Woody Allen, passez votre chemin. Dans le cas contraire, bienvenue chez les Essinger, une famille compliquée mais... n'est-ce pas le cas de toutes les familles ?



Comme chaque année, Paul Essinger, joueur de tennis professionnel s'apprête à entrer en lice au premier tour de l'U.S Open. Et comme chaque année, les membres de sa famille se sont donné rendez-vous pour passer le week-end à New York et aller le voir jouer le lundi, et au-delà s'il poursuit son parcours dans le tournoi. A trente-trois ans, Paul qui n'a jamais flirté avec le top du classement a des envies de retraite. Sa compagne, Dana appréhende comme à chaque fois la réunion de la tribu ; à la fois intimidée et agacée par des codes qui la tiennent encore à l'écart. Il y aura donc Bill et Liesel, les parents de Paul ainsi que Jean, Susie et Nathan, son frère et ses sœurs avec leurs enfants. Au fil des heures, l'auteur alterne les scènes de groupe, et les apartés, faisant apparaître la complexité de faire exister des individualités au sein d'une famille qui semble faite d'un bloc pour l'extérieur. Et révèle ainsi un sens de l'observation sans concession et une connaissance réjouissante des réalités des liens familiaux.



Car chacun des membres de cette famille est dans un moment de questionnement intense quant à sa vie et à son avenir, et par là-même revisite les liens qui le rattachent à son entourage. En ce sens, le roman est brillamment construit, révélant peu à peu l'intimité des uns et des autres, la façon dont ils appréhendent leur relation aux autres membres de la famille, les petits secrets, les jalousies de l'enfance pas tout à fait guéries, les blessures du passé jamais totalement refermées. On a vraiment l'impression d'une plongée au cœur des névroses familiales sans toutefois verser dans la psychanalyse. On pourra reprocher des passages un peu bavards, certes mais c'est aussi la rançon de la précision dans l'analyse des sentiments. On pourra trouver que l'entrainement de Paul a l'air bien tranquille à l'entame d'un tel tournoi ; on est assez loin de la méthode Nadal. Ceci dit, le contexte tennistique n'est pas anodin. Le tennis peut parfois être une assez jolie métaphore de la vie, j'ai déjà eu l'occasion de le constater... "On ne sait pas pourquoi certains coups de raquette sont parfois efficaces et parfois non. Il y a des détails techniques à corriger mais même ça, ce n'est qu'un moyen de différer le doute, de le repousser à une autre étape du processus parce que qui sait pourquoi on a le coude à un certain angle et parfois non alors que, systématiquement, pendant l'entraînement, on cherche toujours à faire pareil". Si vous pratiquez, vous comprenez.



Lecture fort intéressante et instructive, à l'approche des agapes familiales de Noël, avec ou sans raquette en main...
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Un arrangement tranquille

« La sensation, lui avait-il dit, est le grand but de ma vie. Sentir que l'on existe, même si l'on souffre. »

Lord Byron épouse en 1815 Annabella Milbanke, jeune fille de bonne famille à la vertu irréprochable, autant pour se donner un statut de respectabilité que pour se plier aux exigences de sa demi-soeur Augusta, mariée au colonel Leigh. Une union bancale qui ne durera qu'un an, aux termes de laquelle naîtra une fille, Ada.

Un arrangement tranquille, c'est ce qui concluera ce court mariage désastreux entre le poète à l'esprit fantasque et versatile, sommé de s'exiler, et Lady Byron, dont la famille, les amies et les hommes de loi consultés vont se liguer afin de lui conserver un reste d'honneur.

De périphrases en circonlocutions, l'écriture de Benjamin Markovits reproduit l'essence même des pensées d'Annabella et de ses contemporains sur la dépravation des moeurs telle que perçue dans cette société du début du XIXe siècle. Tout est joliment dit, décrit et respecte ainsi la lettre de l'époque.

Cette trilogie sur Lord Byron évolue à rebours du temps et c'est, entre autres, ce qui lui confère son charme.

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Week-end à New York

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, alors que vous aimez profondément les membres de votre famille, vous étouffez parfois lorsque tout ce petit monde est réuni ?

Moi, oui. Et apparemment, Benjamin Markovits aussi. Mais lui est un écrivain talentueux et cette réunion de famille à New-York devient un petit bijou littéraire sous sa plume.

Il raconte le quotidien, les chamailleries, les maladresses, avec beaucoup de finesse et finalement, c'est souvent drôle.

Markovits met tant d'intelligence, d'indulgence et de tendresse à raconter ce qui peut blesser qu'on se surprend à vous dire : mais oui, c'est exactement ça !

Et puis New-York, Central Parc, en toile de fond, pour un petit côté cinématographique très agréable.

À lire si vous aimez les chroniques de vie douces amères.

À lire si vous aimez Woody Allen.



#WeekEndANewYork #BejaminMarkovits #EditionsChristianBourgois #lecture #livres #chroniques



Le quatrième de couverture :



Paul Essinger, joueur de tennis professionnel, est qualifié à l’US Open. Comme pour chaque tournoi, sa famille se réunit à New York pour l’encourager. Ses parents, son frère, ses sœurs et ses neveux arrivent du Texas, de Harvard ou encore d’Angleterre. Aux yeux de Dana, l’épouse de Paul, la tribu Essinger paraît très brillante et soudée, voire inaccessible tant elle compose un tableau idéal. Pourtant, chacun d’eux va vivre cette nouvelle épreuve avec des ambitions et des aspirations différentes. Révélations qui tournent court, légers accrocs et désaccords majeurs rythment ce week-end décisif.



À travers une écriture vive et nerveuse, Benjamin Markovits capture toute la complexité des familles (apparemment) heureuses.
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Week-end à New York

La famille comme persistance de l'enfance dans une régression plus ou moins inquiète. Dans ce roman enlevé où les dialogues s'enchaînent aux différentes pensées des personnages, Benjamin Markovits excelle à restituer l'atmosphère changeante d'une réunion de famille. Entre dissensions et affection dans cette famille où le débat prime, Week-end à New-York saisit les différentes facettes de l'ambition et nos difficultés à y trouver notre place.
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Amours d'enfance

Envoûtée depuis quelques jours par la trilogie de Benjamin Markovits, ce dernier tome, Amours d'enfance, relate les idylles adolescentes de Lord Byron et la fin de sa vie à Missolonghi, dans son engagement pour l'indépendance de la Grèce face à la Turquie.

L'auteur a eu la brillante idée d'intercaler au récit de Lord Byron son propre cheminement d'écriture et ses combats intérieurs pour en arriver à pondre une oeuvre qui se tient.

Entre la voix de Byron et celle de Markovits, s'ajoute celle du professeur de lycée Peter, auteur fictif des trois volumes, mort avant d'être publié et dont l'immense présence plane dans chaque page de l'histoire.

Une réelle oeuvre de fiction historique que je recommande aux amateurs de ce XIXe siècle, dont la prose romantique fait encore rêver...
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Imposture

J’ai suivi par la pensée Byron dans un voyage pédestre en Suisse, ce roman me proposant de le retrouver, je n’ai pas résisté.

En prologue l’auteur raconte avoir reçu un manuscrit d’un de ses anciens collègues dont la personnalité l’a longtemps fasciné, cet enseignant spécialiste des romantiques anglais l’a fait son héritier. Le personnage était ambigu puisqu’il avait reconnu être l’auteur d’un faux. Que raconte ce manuscrit ?

En 1819 parait dans une revue un texte le vampire , l’éditeur laisse croire que ce texte anonyme est de Lord Byron. Succès garanti, le public se jette sur le texte qui sent le souffre, Lord Byron est en butte à l’opprobre publique en raison de son divorce houleux. Chacun sait que le parfum de scandale fait vendre...

L’auteur réel du "vampire" est John Polidori un jeune médecin sans patients, sa soeur Frances, dont il est amoureux, a épousé un monsieur Rossetti qui sera le père du poète et peintre Dante Gabriel Rossetti. Trois ans plus tôt il a accepté contre l’avis de son père, d’être le médecin et le compagnon de voyage de Byron.

Après la France et une randonnée dans les Alpes Suisses, Byron se fixe à Cologny au bord du Léman dans une magnifique villa qui restera célèbre : la villa Diodati. Là il retrouve le poète Shelley et son épouse Mary.

Le séjour a été un calvaire pour Polidori, il a des velléités d’écriture, il est copieusement moqué pour cela. Lord Byron en a fait son souffre-douleur et Shelley ne l’a pas épargné.

Lors d’une après-midi pluvieuse ils décident tous les quatre d’écrire chacun une nouvelle fantastique, la postérité retiendra celle de Mary Frankenstein et celle de Polidori Le vampire. Le séjour prend fin amèrement pour Polidori puisqu’il est remercié par Byron.

Lorsque Polidori voit son oeuvre publiée anonymement il est amer et se sent trompé et il développe une telle rancoeur que lorsque Eliza, jeune femme romantique et à l’imagination fertile, le prend pour Lord Byron, il ne la détrompe pas. L’imposture lui semble normale, n’a-il pas lui aussi du talent ? et puis Byron n’essaie-t-il pas de s’approprier « le vampire » ?



Tout est permis au romancier, y compris de détourné l’histoire à son profit, B Markovits ne s’en prive pas. L’intrigue est riche et somptueuse mais la construction est complexe, les retours en arrière sont nombreux et parfois Markovits s’amuse à nous perdre dans ses digressions.

Le thème de l’imposture se prête bien en effet aux ambiguïtés, au jeu de miroirs, la réalité est pliée à la convenance de l’auteur, vrai et faux s’entremêlent et la composition du récit est à facettes multiples. La lecture demande une attention soutenue, le plaisir est à la hauteur de l’effort.

Ceci est le premier tome d’une future trilogie sur Byron dont Benjamin Markovits est spécialiste, je serai au rendez-vous.






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Week-end à New York

La famille Essinger se réunit à New-York chaque année pour venir assister au tournoi de tennis de l’US Open dans lequel joue Paul. La famille Essinger, ce sont les parents Bill et Liesel et les enfants Nathan, le fils ainé, puis les filles Susie et Jean. Et bien sûr Paul pour qui tout le monde est présent. C’est aussi les filles de Nathan, Margot et Julie, le fils de Susie, Ben, et Dana, la femme de Paul et leur fils Cal.



Ce week-end est l’occasion pour chacun de se retrouver et de reprendre la place qui lui est assignée au sein de la famille. De remettre ses choix en perspective, d’envisager l’avenir, de faire le point sur les vies de chacun des membres de la famille, de dévoiler des secrets, de régler certains désaccords. Au milieu de cette tribu, Dana se sent à la fois étrangère et spectatrice d’un groupe soudé, alors qu’elle peine à conserver le lien avec Paul qui envisage de son côté de prendre sa retraite des tournois à trente-trois ans.



Le roman de Benjamin Markovits est une étude psychologique fine des relations familiales. L’auteur dissèque les liens entre les trois générations et questionne sur la place de l’individu au sein d’un groupe particulier, celui de la famille.



Chacun des personnages est à un moment charnière de sa vie : Paul et son envie de quitter le monde du tennis, Jean qui entretient une relation avec un homme marié, Susie qui est enceinte pour la troisième fois, Nathan qui vient de se voir proposer une haute fonction et Bill et Liesel qui ne sont pas tout à fait d’accord sur leur envie de déménager et de prendre une retraite méritée. Sans compter Dana, dont le statut de pièce rapportée lui pose question quant à la place qu’elle occupe.



Ces questionnements et ces changements rebattent les cartes des relations familiales et les alliances qui se sont forgées naturellement au fil des années.



J’ai beaucoup apprécié la maîtrise des dialogues, très fluides, comme si le lecteur assistait vraiment aux discussions entre les personnages et les voyait s’entremêler, ce côté un peu « Woody Allenien » de mélanger les dialogues.



Je reconnais aussi quelques longueurs au récit avec de grands moments d’introspection et de retour en arrière, qui même s’ils éclairent l’histoire de la famille (Liesel est allemande, Bill est juif) s’étirent parfois un peu trop.



Mais c’est une lecture globalement agréable et une famille attachante avec laquelle je me suis plu à me balader dans New-York et à aller bruncher !

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Week-end à New York

Ce n’est jamais simple pour moi de parler d’un roman qui ne m’a pas complètement conquise.



Si j’ai apprécié l’ambiance Woody Allen du récit, j’ai eu beaucoup plus de mal à m’attacher aux personnages qui me semblaient tous assez perturbés.



L’auteur nous brosse le portrait d’une famille qui se retrouve réunie pour applaudir en cas de victoire le héros de la famille, une petite star du tennis.



Une famille qui a bien du mal à communiquer même si le dialogue entre tous est omniprésent dans cette histoire.



On se balade à travers New-York en compagnie des différents membres de la famille en attendant le match qui risque bien de remettre en cause le futur de cette famille.



Benjamin Markovits dissèque plutôt bien le thème de la famille, son écriture est même plutôt agréable mais cette fois je ressort mitigée de ma balade new-yorkaise, une belle découverte néanmoins.


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Week-end à New York

Ma déception du moment. Ça me semblait pourtant assez prometteur : du tennis (que j'adore), une histoire de famille et la ville de New-York.

Alors oui, un des personnages est tennisman professionnel.

Mais comme à peu près tous les autres personnages, il ne m'a pas semblé du tout sympathique. Seule Liesel, sa mère, s'en sort à peu près, et encore, dans l'excès.

Ça babille au début comme dans un Woody Allen, les conversations se croisent, les histoires aussi avec quelques retours en arrière.

Ça déambule ensuite dans New-York, ça choisit un restaurant, ça fait la queue à l'entrée de Flushing Meadows.

Je découvrais l'auteur, et ne suis pas particulièrement tentée par un deuxième ouvrage.

J'ai choisi ce roman pour la rentrée littéraire mais je pense que mon choix n'a pas été tout à fait opportun.
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Un arrangement tranquille

Je vous ai déjà proposé de lire le premier tome d’une trilogie, Imposture, L’auteur nous contait l’aventure de John Polidori, médecin de Lord Byron, qui le suivi dans son voyage et son séjour en Suisse alors que Byron fuyait l’Angleterre atteint par le scandale de ses rapports trop tendres avec sa demi-soeur.



Benjamin Markovits est un fieffé malin, pas question pour lui de poursuivre la saga du héros de la poésie Européenne dans un ordre chronologique, ni de faire le portrait du poète, c’est de biais qu’il se propose de nous le dévoiler.

Avec Un arrangement tranquille nous remontons le temps, le temps où il fit sa cour à Annabella et obtint gain de cause.

Le roman commence comme un pièce de Marivaux mais se poursuit sur un mode nettement plus acide.

Annabella la future Lady Byron a dix-neuf ans, il lui faudra trois ans pour faire tomber Byron dans ses filets, en tout cas c’est ce qu’elle imagine. Le mari dont elle rêve n’a pas les traits de Byron mais elle aspire à la célébrité et est suffisamment ambitieuse pour accepter de l’atteindre par procuration. C’est aussi une joueuse d’échec et elle va manipuler habilement ses pions.

Les rencontres avec Lord Byron se succèdent, enfin vient la première demande en mariage par l’entremise de Lady Melbourne, demande qui est repoussée " Je serais résolument indigne de l’estime de Lord Byron si je devais m’abstenir de dire la vérité sans ambiguïté. Croyant qu’il ne sera jamais l’objet de la profonde affection qui ferait mon bonheur dans la vie domestique... "

Qu’en terme délicat ces choses-là sont dites mais est-elle réellement amoureuse ? Pas vraiment nous laisse entendre l’auteur, il entre plus de calculs que de sentiments dans ce marivaudage.



Pourtant le mariage se conclu quelques mois après, cérémonie étrange, parodie de mariage, Annabella est punie de sa coupable naïveté et sa cage se referme avec un bruit sec. Sur les premières semaines de vie commune plane l’ombre d’ Augusta la demi-soeur de Byron, son époux se dévoile plus retord qu’elle même, souvent indifférent, cruel parfois, mais amoureux jamais ! Elle aurait du se rappeler sa première rencontre avec Lord Byron et sa soeur " Lord Byron contribuait indéniablement à attirer sur Mrs Leigh les regards de l’assemblée (...) le célèbre poète au pied infirme, s’efforçait de guider sa soeur au gré des pas de la toute dernière danse en vogue, tandis que la musique accompagnait à contretemps leur étreinte affectueuse et titubante."



C’est un trio qui se constitue, le mari, la femme et la soeur, un subtil jeu de pouvoir se développe entre eux et Annabella y prend sa part. C’est un combat qui va s’engager et le scandale est inévitable.



J’ai retrouvé avec un grand plaisir la plume de Benjamin Markovits, la construction est élégante et l’écriture raffinée, Le poète n’est pas épargné par Markovits qui fait un portrait sombre de cet homme en proie à des sentiments que la morale réprouve, manipulateur, sans scrupules, et d’une Annabella plus blessée dans sa vanité que dans son affection.

J’attends avec impatience le dernier volet de cette trilogie
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Week-end à New York

Un joueur de tennis en déclin invite sa famille pour son (ultime ?) participation à l'US Open. Les points de vue vont alterner entre les différents membres de la famille et on va découvrir cette famille et ses non-dits. Roman très dialogué (cela pourra énerver certains) avec quelques petites imprécisions de traduction mais qui aurait néanmoins mérité un accueil plus enthousiaste par la critique.
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