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Critiques de Bernard Afflatet (32)
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Apoptosis

J'ai bien aimé toute la première partie du livre lorsque les deux histoires, celle qui se déroule au 18ème siècle et celle qui se déroule dans un futur proche, s'entrecroisent.

J'ai aimé l'originalité de ce livre de SF dans lequel les époques se rejoignent, liées par un destin commun et une créature extraordinaire.

J'aurais d'ailleurs aimé que cette partie ainsi que les personnages soient plus développés.

Le style est agréable à lire avec quelques traits d'humour bien sentis.

En revanche j'ai moins aimé la dernière partie qui tient plus du manuel de survivaliste que du roman et dont la fin est inéluctable et assez prévisible.
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Apoptosis

Apoptosis 🐙 de Bernard Afflatet en auto édition (dispo sur Amazon)



1798, une famille de saltimbanques découvre une créature bizarre tombée du ciel. De nos jours, Catherine assiste impuissante au suicide collectif de toute l'humanité ou presque... Il y a un lien entre ces deux histoires, mais quel est-il ?



Un roman qui alterne deux histoires à priori sans aucun lien, deux récits qui nous font voyager au fil de l'histoire, de la fin du XVIIIème siècle jusqu'à un futur proche.

Une histoire de SF originale mêlant post-apo et immortalité, une plume fluide et haletante, le livre se lit vraiment très vite, et la fin est imprévisible. Les illustrations, même si je n'en suis pas trop fan, collent bien au récit.

Par contre j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages (à l'exception de Catherine), j'ai trouvé certaines choses un peu trop faciles à accepter par les protagonistes. Et la pharmacienne en moi a tiqué sur certains passages... 💊😁
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P(e)acemaker

Catalina, une jeune femme infirmière, n'a pas entendu sonner son réveil. Catalina n'est vraiment pas du genre à arriver en retard au travail. La cafetière ne fonctionne pas non plus. Journée de m.... on dirait. Pas d'électricité non plus. Et la voiture qui ne démarre pas. Catalina enfourche le vélo de son compagnon Thiago pour se rendre au village et essayer de comprendre ce qu'il se passe. Les rues sont désertes. Même pas un chat ou un oiseau. Et plus inquiétant pas un seul bruit. Quand enfin, la jeune femme voit un enfant, celui ci se volatilise sous ses yeux. Catalina après avoir perdu conscience se retrouve dans un abri avec un vieux monsieur, un certain Albin. Tous deux vont essayer de comprendre ce qu'il se passe.



J'ai bien aimé la fin qui est glaçante à souhait. Le reste du roman est un peu lent pour moi. Beaucoup de discussions entre les deux personnages, d'hypothèses. La note fantastique est intéressante. L'écriture est agréable. mais J'aime quand il y a un peu plus de rythme et d'actions.



Merci à Babelio et aux éditions du 38 pour cette découverte originale.
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P(e)acemaker

Un matin comme un autre, Catalina réalise que son téléphone ne fonctionne plus, tout comme l'électricité et sa voiture. Cela commence à faire beaucoup, mais elle ne croise pas âme qui vive dans son village avec qui discuter de ce qui se passe. Tout à coup, un nuage des plus menaçants qui semble vivant emporte un enfant dans les airs sous ses yeux... Le décor est planté ! Que se trame-t-il et pourquoi est-elle la seule personne vivante dans les environs, à l'exception de ce vieil original nommé Albin ?



L'auteur Bernard Afflatet nous plonge dans ce roman fantastique et original. Je n'ai malheureusement pas réussi à totalement entrer dans l'histoire. Les dialogues me perdaient par moment, soit par manque de clarté, soit par mon manque d'intérêt. Je salue cependant l'originalité du récit et la couleur "locale" qui est donné à ce roman qui se déroule dans un petit village. J'ai également apprécié le fait que l'auteur donne plus d'explications sur la fin du roman via un lien internet et permette de discuter de cette fin avec lui. Malheureusement je n'ai pas été conquise mais je suis sûre que ce livre trouvera son public !

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P(e)acemaker

J'ai été vraiment séduite par la quatrième de couverture, une accroche qui promettait un roman dans l'air du temps, avec en prime de la science fiction.

J'avoue avoir été un peu déroutée au début du roman, lorsque Catalina se retrouve dans cette ville plongée dans le noir, sans électricité. J'attendais davantage d'action, j'ai trouvé le début du roman un peu long à se lancer et le côté ville dans le noir sans électricité trop peu exploité.

J'ai beaucoup aimé le milieu du roman, avec une bonne dose de suspense, la rencontre avec Albin et Joshua. J'ai peur de spoiler en en disant trop mais les scènes se suivent à non rythme et on est bien tenu en haleine.

J'ai adoré la dernière phrase de la fin, qui laisse réfléchir sur le roman, et Bernard Afflatet nous donne des pistes sur son blog pour comprendre ces derniers mots. Un vrai plus, une fin comme je les aime

Mais je reste un peu sur ma faim au final. J'ai aimé l'histoire dans son ensemble mais j'ai moins été séduite par les explications de ces phénomènes. J'ai du lire trop de romans de ce style, j'attendais quelque chose de différent. Il m'a manqué un petit quelque chose.

Néanmoins j'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur, un style très agréable à lire, des personnages sympathiques et surtout des fins de chapitre comme je les aime, avec juste ce soupçon de suspense dans les derniers mots qui donnent envie de lire la suite.
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Caverne : Les disparus du Val

Rencontré lors d'un salon littéraire dans le voyage voisin, j'ai longuement discuté avec l'auteur très sympathique et aussi barré que moi ! J'ai donc acheté plusieurs de ses livres, mais celui-ci est resté longtemps sur ma PAL en attendant un peu de cerveau disponible ! ça y est, lu d'une traite, même si bien dense, il faut s'accrocher et se remémorer ses cours de philo, du coup il fait bien réfléchir ensuite..

Donc, on part d'un sordide assassinat, on a plusieurs histoires en parallèle, des flash-backs... Des disparitions, des vols, des apparitions, des meurtres... Une réflexion sur le temps, l'enfermement, l'illusion...

Pas toujours simple, mais marquant !
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Chroniques amasiennes - Intégrale

Ce livre de 458 pages, paru aux éditions du 38, regroupe les deux tomes de la série.

L’accroche est plus qu’intrigante : un homme qui est ressuscité 200 millions d’années après sa mort….Impossible pour un amateur de SF de résister ! D’autant plus que je connaissais déjà la plume de Bernard Afflatet. Je l’ai découvert avec Caverne, les disparus du val, qu’il m’a gentiment dédicacé lors d’un salon du livre. J’avais beaucoup apprécié son style et le retrouver dans ce livre a été un plaisir.

200 millions d’années …Enorme !!! il fallait absolument que l’auteur décrive cette société et l’aspect physique des gens pour que le lecteur puisse s’immerger dans l’histoire. Il a fait preuve d’une grande imagination et d’une grande rigueur. Les descriptions sont minutieuses et précises, allant jusqu’à donner des détails sur la nourriture. Le côté « technique » est loin d’être oublié également. Beaucoup de détails qui rendent l’univers compréhensible et « réaliste ».Peut-être même un peu trop de détails, ce serait le seul « reproche » que j’aurais à faire sur ce livre. Le passage est nécessaire et intéressant, mais un petit peu long à mon goût.

Ensuite l’aventure prend le dessus et je me suis laissé embarquer à la suite de Brad Bury. Les amateurs de SF ne manqueront de remarquer le clin d’œil à Ray Bradbury, l’auteur de Fahrenheit 451 ou de Chroniques martiennes.

*****

L’aspect physique de ces êtres du futur est finalement très proche du nôtre. Leur crâne est glabre, ils n’ont ni cils ni sourcils, pas de pavillons auditifs. Un léger renflement percé d’une paire de trous minuscules remplace le nez. Leur peau diaphane est vert amande. Mais le plus étonnant, outre leur couleur, est leur langage. Le « on », impersonnel, est de rigueur et les pronoms « je », « tu » et « nous » sont bannis sous peine de sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement.

Car cette société ressemble à s’y méprendre à une dictature. Certes d’énormes progrès scientifiques et techniques par rapport à nous, normal, mais... Il y a d’un côté « l’élite » (membres du Conseil et du parti, grands scientifiques, clergé …) qui a toutes les facilités et commodités, et de l’autre le peuple, les kyriels. Peuple qui gronde. La nourriture commence à manquer et une rumeur circule, le gouvernement serait à l’origine d’une maladie, la deimonite….

Pour calmer le jeu et donner aux kyriels de quoi penser à autre chose, le commandeur Aru décide de « convier » le peuple au réveil de « l’ancêtre » dont le corps datant de 200 millions d’années a été retrouvé un an plus tôt et régénéré à partir d’un échantillon ADN. Mais les choses ne vont pas se passer comme Aru l’avait prévu….

Vous l’avez compris, cet « ancêtre » est un des principaux personnages du livre. Se « réveiller » après être mort ne doit déjà pas être évident, mais faire un tel bond dans le futur…..Lors de son retour à la conscience, il ne se souvient que de son nom ; sa mémoire lui reviendra petit à petit. Mais ce qu’il voit est suffisant pour qu’il se sente « perdu ».Son esprit va-t-il résister à ce décalage temporel ? Va-t-il s’intégrer et devenir un observateur de cette étrange société ? Sera-t-il un simple cobaye ou au contraire un loup dans la bergerie ?

*****

Autant ce livre est agréable à lire, autant il est assez frustrant à chroniquer ! Je ne peux guère parler de l’histoire sans divulgâcher alors que j’aurais envie d’en dire tellement plus ! Pour les progrès scientifiques et techniques, c’est la même chose. J’aime beaucoup ce côté « découvertes » et je n’apprécierais pas qu’on me dise avant lecture « ils arrivent à faire ça, ou ils ont cette possibilité ». Je suppose qu’il en est de même pour vous, futur lecteur.

Quant à la fin, eh bien…elle vaut le coup d’aller au bout du livre, je vous assure ! D’ailleurs, on ne voit pas défiler les pages qui sont finalement vite « avalées ». Le langage est assez déroutant au début, avec l’emploi de ces « on », mais on s’habitue. D’ailleurs je pense que ce côté-là est voulu par l’auteur pour que son lecteur ait l’impression d’avoir vraiment fait un bond dans le futur.

*****

En bref : Un SF que je conseille aux amateurs du genre. Le côté « techniques et sciences » est bien développé, on sent l’intérêt de l’auteur pour les sciences ! Les personnages et « l’univers » sont bien étudiés et très vite on s’attache à Brad et on prend plaisir à le suivre.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à cette lecture !

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Hémisphère

J'ai lu « Hémisphère » par Sara Greem et Bernard Afflatet – Collection du Fou



XXIIe siècle… Une épidémie ravage les États-Unis. Tous les continents se confinent pour éviter sa propagation. L'armée européenne érige un mur d'ondes létales empêchant quiconque de franchir les frontières. Le destin de « l'Hémisphère » est scellé. Il commence à l'instant zéro…



Ce roman post-apocalyptique débute avec une épidémie qui semble faire écho à la crise sanitaire actuelle du coronavirus et se poursuit par le passage à un monde nouveau.



Nommés dans un premier temps « les Confinés », les hommes du vieux continent deviennent « les Désignés ». Face à eux, à l'extérieur, d'autres êtres humains tentent de survivre dans des conditions extrêmes : « les Exilés » qui puisent leur subsistance en prélevant les ressources de la nature.



Dans leur roman, Sara Greem et Bernard Afflatet confrontent deux mondes opposés : L'univers aseptisé des Confinés que le lecteur suit avec Devor-83, un Genevois qui possède un appartement sur le Lac Léman. Comme tous les habitants de l'Hémisphère, sa vie n'est qu'oisiveté et plaisirs. Désoeuvré la plupart du temps, protégé par des androïdes à son service et aussi dépendant d'eux, il s'ennuie et se pose de plus en plus de questions. De l'autre côté du dôme protecteur des Confinés vit Osnour le chasseur, un être intrépide qui ne se résout pas à vivre une existence précaire et incertaine d'Exilé.



L'intrigue qui débute par le risque d'une pandémie fait éclore deux mondes qui s'affrontent. L'un a développé des technologies futuristes et d'asservissements, et l'autre se retrouve plongé dans les affres de la survie, soit deux scénarios qui pourraient menacer l'humanité après une catastrophe mondiale.



Dans leur oeuvre, les auteurs mêlent avec subtilité science-fiction, fantasy et univers post-apocalyptique. En y ajoutant certains rites de la mythologie égyptienne, ils étoffent l'intrigue et les personnages et créent le fil rouge de l'histoire.



Une coécriture réussie, attrayante, pleine de rebondissements et du suspense jusqu'au bout.



Je remercie Simplement Pro, Sara Greem et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.






Lien : http://irisyne.wordpress.com
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Hémisphère

Autant je suis un inconditionnel de la première heure de Sara Greem, autant je ne connaissais pas du tout Bernard Afflatet avant de lire ce roman. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, d’autant que je compte bien réparer cette lacune prochainement.



De prime abord, le contexte post-apocalyptique permet de classer sans hésitation ce roman sur les étagères dédiées à la science-fiction. Dans les faits les choses ne sont pas aussi simples, les auteurs jouent en effet avec les genres, intégrant une forte part de fantasy dans le récit (les Terres de l’Exil font clairement penser à un autre monde que le nôtre), mais aussi des éléments issus de la mythologie et même un fort soupçon de préoccupations écologiques. Mélangez ces différents ingrédients, laissez reposer le temps que l’ensemble se fonde en un tout cohérent et vous obtiendrez Hémisphère.



Le roman s’articule autour de l’opposition entre deux mondes (Hémisphère et les Terres de l’Exil), deux peuples (les Désignés et les Exilés) et leurs modes de vie respectifs. De fait l’intrigue commence par se jouer sur deux axes narratifs distincts qui finiront par ne faire qu’un.



C’est Devor-83 qui nous servira de guide pour découvrir le quotidien des Désignés en Hémisphère ; un quotidien géré par la technologie et les machines afin que d’éviter aux humains d’avoir à se poser la moindre question. Un quotidien formaté et uniformisé, une routine placée sous le signe de la pensée unique (voire même par l’absence totale de pensée). Mais voilà, malgré cette routine bien huilée, Devor-83 est assailli par le doute et des questionnements quant à sa vie et son bonheur.



Suivez Osnour, un chasseur un brin taciturne, pour découvrir les Terres de l’Exil et le quotidien des Exilés. Un quotidien qui pourrait se résumer en un mot : survivre. Des survivants réunis en tribus et pour la plupart adepte d’une religion clanique dont la flamme est entretenue par une prophétesse, l’Annonciatrice. Un mode de vie auquel Osnour et les siens ont de plus en plus de mal à adhérer. Le chasseur est bien plus préoccupé par les sources d’eau qui se tarissent et le gibier qui se fait de plus en plus rare ; mais aussi par ces rêves troublants qui agitent son sommeil.



Les auteurs trouvent un juste équilibre entre la mise en place du cadre et le déroulé progressif de leur intrigue. J’avoue avoir craint pendant un moment un dénouement trop rapide ou trop facile au fur et à mesure que les pages défilaient ; que nenni, Sara et Bernard gardent le cap de bout en bout avec une intrigue qui se déroule sans le moindre accroc.



Si vous avez lu les précédents romans de Sara Greem, vous connaissez sans doute son attachement à la mythologie, ou plutôt devrai-je dire aux mythologies. Après nous avoir initié à la mythologie celte (Les Epopées Avaloniennes), puis à celle des peuples nordiques (La Malédiction De L’Anneau Des Niflungar), c’est l’Égypte ancienne et ses divinités qui sont mises à l’honneur dans le présent roman. Une fois de plus ces éléments mythologiques s’intègrent impeccablement à l’intrigue.



En lisant ce roman vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer, tout est fait pour maintenir l’intérêt du lecteur en éveil. Les personnages, le rythme, le suspense, l’action… tout est fort justement dosé et maîtrisé. Et la recette fonctionne du feu de dieu !



Un roman écrit à quatre mains qui devrait séduire un large public de par la variété des thèmes abordés mais aussi et surtout par sa narration d’une grande fluidité. Chapeau bas aux auteurs, la fusion de leurs efforts est une totale réussite.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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P(e)acemaker

Pacemaker est un roman “local”, ancré dans son terroir (le Gard), qui laisse entrer un fantastique déconcertant.

Hélas, je ne vais pas pouvoir lever le voile sans divulgâcher.

À ceux qui pourrait craindre un ancrage local voir régional je répondrais avec une citation très approximative :

“C’est en étant ancré dans le local que l’on peut toucher à l’universel”

Je ne me souviens plus qui a dit cela, je me souviens que c’était à propos de peinture et c’est tout à fait applicable à “Pacemaker”.



Bernard s’y connait en glissements du réel au fantastique et vice-versa. On part du réel pour glisser dans l’ombre, revenir les pieds sur terre pour mieux se faire happer par l’indescriptible.

Je conseille d’ailleurs un de ses autres romans dans cette thématique : “Caverne - les disparus du val”.



Ce qui m’a plu dans le roman ?



Ce côté fantastique qui est une très judicieuse métaphore de notre société.

Je rends cet avis bien énigmatique en disant que Bernard arrive à matérialiser des forces et tensions qui s’exercent dans notre société.

La culture actuelle exploite nos faiblesses et travers. Bonne trouvaille d’en faire un élément fantastique.

Je citerais “La grande faucheuse” de James Morrow qui s’appliquerait bien :



Les mythes et les épopées mélangent toujours le rêve et le réel. De telles histoires ont le détail réaliste faux mais la métaphore juste.



Vous voilà bien avancé ! Je ne suis pas écrivain et bien incapable de raconter sans dire, de préciser en éludant en même temps.

Je pourrais vous donner des indices en vous disant que cela s’approche de certains épisodes de “Twilight zone” et de “Stranger things” (mais sans la bande d’adolescents et le côté années “80”).



En bémol ?



Le roman démarre doucement et certains dialogues sont un peu artificiels et longs au début (mais il n’est pas facile d’écrire certains moments d’attente et d’enfermement)
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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P(e)acemaker

J'avais lu "Chroniques amasiennes" du même auteur et j'avais été enthousiasmé par la qualité d'écriture et l'imagination maîtrisée de Bernard Afflatet. Je m'étais donc dit qu'il me faudrait une confirmation de ce talent. Eh bien, c'est fait.

Au début, j'ai pensé que je partais dans un scénario post- apocalyptique. Et puis non... Alors, j'ai pensé à un délire dans deux esprits perturbés. Et puis non...Alors, j'ai arrêté de chercher à deviner quoi que ce soit et d'ailleurs, l'écriture s'en est chargée. L'écriture vous saisit, elle vous tient et vous passez de ligne en ligne, de chapitre en chapitre, comme par magie, entraînés dans le courant, elle vous tient l'esprit, il n'est plus question de vouloir anticiper. Les deux personnages principaux sont là, devant vous, vous les écoutez, vous les accompagnez dans leurs épreuves... Voilà, c'est ça un très bon roman. On vit avec les personnages. On ne se contente pas de lire leurs aventures. On vit l'aventure. Et celle là est particulièrement troublante, déstabilisante, étrange, insaisissable et captivante à la fois.

Elle est remplie de symbolisme également et là aussi, j'ai retrouvé Bernard Afflatet. Il ne raconte pas seulement une histoire, il donne à réfléchir. Il nous renvoie à nous-mêmes, à nos comportements, à nos existences. Il donne à voir le monde à travers le regard qu'il lui porte. Et sa lucidité me plaît.

Attention, ça n'est pas forcément agréable à entendre. D'ailleurs, est-ce que la littérature doit être agréable à entendre ? Non, elle doit être agréable à lire mais elle a le devoir de déranger ou de réveiller.

Celle de Bernard Afflatet réveille.

Et le réveil final ne s'oublie pas...

Donc, voilà, j'ai ma confirmation. Un auteur de très grande qualité et il me faudra lire ses autres ouvrages.
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P(e)acemaker

Le commentaire de Martine :

Comme à son habitude, Bernard Afflatet nous présente un thriller issu de son imaginaire et de sa plume, une histoire originale et déjantée comme lui seul, sait bien le faire.

Le récit commence doucement, c’est un leurre, je tourne la page et vlan ! Nous entrons dans le suspense, l’action dévale, l’histoire est tellement captivante, que je n’ai pu laisser le livre de côté, qu’après l’avoir lu au complet. Bernard Afflatet a cet effet dès que nous entrons dans son roman, on est agrippé et propulsé à l’intérieur de ce village où se déroule plein de phénomènes étranges. La tension monte, les personnages sont attachants, le suspense nous garde en apnée jusqu’à la fin.



Bernard Afflatet est un auteur à découvrir, il a un esprit assez mystérieux. C'est un auteur qui aime amener son lecteur à s’intégrer dans l’intrigue et qu’il s'investisse dans le dénouement de son histoire. Il a une plume magique, facile à lire et addictive, que ce soit avec des romans de science-fiction, des thrillers, de la fantasy, du fantastique, je ressors toujours de mes lectures avec un immense sourire aux lèvres, merci Bernard.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Mitania : Au coeur de la légende

Je ne suis pas allé au bout (p 100) :-(

J'attendais un roman avec un peu d'action, là il ne se passe rien ... (jusqu'à la p 100)



Une succession de descriptions (les planètes du système solaire, les montagnes du proche orient, bâtiments emblématiques de la civilisation passée, ...)



La quatrième de couv aurait dû préciser plus clairement qu'il s'agit c'est un roman "phylosiphico-contemplatif", ce n'est pas ce que j'avais envie de lire en ce moment
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Chroniques amasiennes, tome 2

Consultez ma critique du tome 1 : "Chroniques amasiennes, tome 1"



Hélas le tome 2 n'est pas moins descriptif (la mise en place d'une nouvelle société constitue un grand nombre de pages listant les rôles de chacun)



Les personnages ne se sont pas libérés du "on" qui rend les dialogues si froids

La fin est prévisible.

J'ai dû sauter des passages entiers pour "en finir"
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Chroniques amasiennes, tome 1

Une bonne idée : celle du "meilleur des mondes" appliquée à la colonisation spatiale. Les "colons" suivant les différentes phases sont conditionnés à des rôles précis sans aucune échappatoire. Mais une "ouverture" va se faire et devenir une brèche béante au milieu d'un système total.



Des défauts sur la forme :



* extrêmement descriptif (exemple après un chapitre d'action une centaine de pages de description interrompt le récit). Il n'est point besoin de tout décrire.



* Les personnages sont tellement conditionnés qu'ils n'utilisent jamais le "je", mais constamment le "on"

C'est un bon moyen d'indiquer qu'ils sont encore sous l'emprise de leur culture, mais cela rend les dialogues tellement impersonnels

Exemple:

— On ne doit pas s’inquiéter, Moe Phä. On a préparé, ensemble, un message à l’attention de Pö-Henn, n’est-ce pas ? On le diffusera sitôt arrivés sur l’Olympus Mons.

— On remercie la professeure et Gotty Zë-Henn de rester prudents, surtout si l’on doit aller le retrouver dans Sol-Phasis.



J'aurais aimé que les personnages parlent plus librement de suite surtout qu'ils fomentent un soulèvement. Peut-on être "révolutionnaire" et ne pas savoir dire "je" ?



Je ne suis pas arrivé à croire en cette société humaine si avancée et documentée, mais en même temps si aveugle à sa propre condition.
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Caverne : Les disparus du Val

Un roman qui se lit très bien, avec des héros et antihéros attachant. Un livre qui nous fait réfléchir sur notre façon de penser et qui nous montre que l'on peut penser différemment en fonction de l'angle sous lequel on se place. Et en plus il y a plein d'humour.
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Mitania : Au coeur de la légende

Mitania s'analyse en une une odyssée d'anticipation parfaitement réussie.



Le premier roman de Bernard AFFLATET mêle anticipation et science-fiction et il a pour atout d'être fortement documenté ... ce qui nous met en appétit dés le début et en même temps fait froid dans le dos ... Une très belle narration pour une odyssée futuriste et post apocalyptique où bien des interrogations actuelles sont mises en avant (intelligence artificielle, conquête spatiale, avenir de l'humain, notamment).
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Caverne : Les disparus du Val

Un roman policier audacieux qui sort de l'ordinaire et adapte le fameux mythe de la caverne de Platon et restitue fidèlement l'histoire et les paysages aux environs du Pont du Gard ! L'enquêteur itinérant en camping-car est assez atypique en soi mais l'enquête est surprenante à bien des égards !
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Chroniques amasiennes, tome 1

J’ai lu « Chroniques amasiennes » par Bernard Afflatet – Collection du Fou



Dans son livre, Bernard Afflatet fait un clin d’œil aux « Chroniques Martiennes » de l'auteur américain, Ray Bradbury, dont il emprunte une partie du nom pour identifier son personnage principal.



… Les supercontinents se forment par cycles. L’Amasie a succédé à la Pangée. Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans un futur très lointain, à Sol-Phasis. Lorsque le héros, Brad Bury, émerge d’un long sommeil de deux cents millions d’années, il distingue une étrange créature près de lui…



L'auteur nous embarque dans un univers de SF et d’anticipation dans lequel la téléportation, le clonage ou l’holographie sont des technologies abouties. Grâce à la maîtrise des champs magnétiques, les systèmes « d’induction » se sont développés. Qu’ils soient corporels, muraux ou utilisés pour construire des routes à sustentations, ils révolutionnent l’existence de toute la population.



Le gouvernement impose sa loi et le langage que les Phasiens doivent adopter. La conjugaison étatique du « on » est établi. La police cerbérienne présente partout devient encore plus répressive depuis l’apparition d’une mystérieuse maladie, la deimonite.



Bernard Afflatet nous transporte dans sa vision d’un avenir lointain dans lequel il décrit le nouveau monde. Il y traite les découvertes de demain, celles qui vont se développer ou « déraper », physique quantique, sélection et manipulation génétique, robotique etc…



Les intrigues, les nombreuses actions et rebondissements ainsi qu’une écriture fluide contribuent à tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.



L’auteur maîtrise bien son sujet, la principale difficulté étant de rester cohérent lorsqu’on bâtit une histoire qui se déroule dans plus de deux cents millions d’années. Bien que la vie dans ce lointain futur, ne ressemble en rien à ce que nous connaissons actuellement, il parvient à nous faire croire que l’impossible est possible.



Un livre travaillé qui nous emmène dans un univers inconnu et fascinant.





Je remercie Simplement Pro et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.





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Chroniques amasiennes, tome 1

Deux cents millions d'années après… Fascinant, addictif, hâte de m'y replonger !



Voilà une chronique très frustrante à faire car je ne peux pratiquement rien dire de l'histoire si je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Quand j'ai vu le nom de Brad Bury, cela a fait immédiatement tilt dans mon esprit et pourtant je n'ai pas lu « Les Chroniques Martiennes ». Mais j'ai lu « Fahrenheit 451 » qui a profondément marqué l'amoureuse des livres que je suis. Je n'ai jamais pu l'oublier. De plus, même si généralement j'évite les livres de science-fiction, « Chroniques Amasiennes » étaient écrites par Bernard Afflatet, un auteur que j'ai eu la chance de rencontrer dans un Salon du Livre à Toulouse. C'est quelqu'un d'adorable et j'avais énormément aimé un autre de ses livres : « Mitania Au cœur de la légende ». Je remercie Anita Berchenko ainsi que Les Éditions du 38 pour m'avoir fait confiance et envoyé ce service presse que j'ai drôlement bien fait de demander. J'ai trouvé l'histoire géniale et j'attends la suite avec impatience. Bon, je l'avoue les explications scientifiques me sont passées un peu au-dessus de la tête mais j'ai vraiment adoré l'intrigue et les personnages.



Après plusieurs millénaires - 200 millions d'années - Brad Bury reprend conscience et possession de son corps. Dans le même temps, la révolte gronde à Sol-Phasis. Le peuple souffre de la faim et manque de tout. De plus, la population est victime d'une épidémie due à un mystérieux virus, la Deimonite.



L'humanité a bien changé, normal me direz-vous, il s'est quand même écoulé 200 millions d'années. Le monde tel qu'il est devenu a certes fait un incroyable bond en avant côté scientifique et est sans commune mesure avec le nôtre. Mais Bernard Afflatet nous le décrit de telle sorte qu'il est très facile de se le représenter et de s'y plonger. De plus cette Société avec ses croyances est fascinante. L'auteur a un véritable don pour créer un univers futuriste incroyable. Les personnages principaux tels que Brad Bury, en hommage au grand-maître de la Science-fiction Ray Bradbury, Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn sont attachants et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures. Ce qui ne va guère tarder car le second tome est sorti. L'auteur aborde les thèmes de l'amour et du sentiment amoureux, de la liberté. Malgré le temps écoulé et toute leur évolution, les citoyens de Sol-Phasis nous ressemblent par leurs aspirations.



J'ai adoré ce premier tome et je vous recommande la lecture de « Chroniques Amasiennes » même si comme moi vous n'êtes pas spécialistes de Science-fiction. L'auteur a une écriture fluide et agréable, j'ai envie de dire très visuelle. Je verrais bien un film et (à part les explications scientifiques) je me représentais très bien les scènes. Brad Bury est un personnage plein d'humour que je me réjouis de retrouver ainsi que Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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