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Critiques de Bernard Afflatet (32)
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Apoptosis

Apoptosis 🐙 de Bernard Afflatet en auto édition (dispo sur Amazon)



1798, une famille de saltimbanques découvre une créature bizarre tombée du ciel. De nos jours, Catherine assiste impuissante au suicide collectif de toute l'humanité ou presque... Il y a un lien entre ces deux histoires, mais quel est-il ?



Un roman qui alterne deux histoires à priori sans aucun lien, deux récits qui nous font voyager au fil de l'histoire, de la fin du XVIIIème siècle jusqu'à un futur proche.

Une histoire de SF originale mêlant post-apo et immortalité, une plume fluide et haletante, le livre se lit vraiment très vite, et la fin est imprévisible. Les illustrations, même si je n'en suis pas trop fan, collent bien au récit.

Par contre j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages (à l'exception de Catherine), j'ai trouvé certaines choses un peu trop faciles à accepter par les protagonistes. Et la pharmacienne en moi a tiqué sur certains passages... 💊😁
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Apoptosis

J'ai bien aimé toute la première partie du livre lorsque les deux histoires, celle qui se déroule au 18ème siècle et celle qui se déroule dans un futur proche, s'entrecroisent.

J'ai aimé l'originalité de ce livre de SF dans lequel les époques se rejoignent, liées par un destin commun et une créature extraordinaire.

J'aurais d'ailleurs aimé que cette partie ainsi que les personnages soient plus développés.

Le style est agréable à lire avec quelques traits d'humour bien sentis.

En revanche j'ai moins aimé la dernière partie qui tient plus du manuel de survivaliste que du roman et dont la fin est inéluctable et assez prévisible.
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Caverne : Les disparus du Val

Que se passe-t-il dans ce Val ? où sont toutes ces personnes mystérieusement disparues ? C'est ce que nous raconte Bernard Afflatet dans son thriller fantastique : Caverne, les disparus du Val.



Le style est agréable à lire, entre simplicité des mots et descriptions fournies. Les détails des lieux, les détails des objets, des personnages, tout fourmille et donne un livre riche.



Ainsi, des points sont développés, comme l’allégorie de la caverne de Platon. Cette partie philosophique s’imbrique dans les recherches du détective tout en donnant du souffle à l’histoire, une profondeur, un schéma pour un décor Historique.

[...]



Les mots pour : intrigue, réflexions philosophiques, personnage de Gigeri et Josselin



Les mots contre : chronologie perturbée



En bref : Une histoire intéressante bien que complexe dans sa chronologie, des personnages attachants, quelques réflexions philosophiques et un humour noir savoureux font de cette lecture un agréable moment que je vous conseille. Toutefois, si vous cherchez de l’action et de l’hémoglobine, ici le thriller est plutôt fantastique... et psychologique.
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Caverne : Les disparus du Val

S’il est vrai que ce titre est catégorisé Thriller Fantastique, ce double effet est souvent difficile à mettre en place, un, prenant forcément le pas, sur l’autre….



« L’Endroit est là; je l’avais sous les yeux et ne le voyais pas! Ce monde n’est qu’un parmi tant d’autres…Ils sont légion, aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, et les vérités que peut loger ton cœur. »



De mon point de vue, j’ai adoré le côté Fantastique. L’auteur fait une jolie proposition avec cette Caverne bien spéciale et d’ailleurs ce qui reste agréable, c’est qu’elle garde tout son mystère même à la fin de cette lecture. J’ai adoré ce que j’y ai rencontré entre passé, légendes, Platon et possibilités infinies. C’est à mon avis ce qui fait tout le charme de cette lecture, il y fait très noir, mais quand la lumière surgit, elle apporte son lot de réflexions et d’espérances. Ce voyage entre obscurité et philosophie était bien agréable à découvrir.



« Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. » (Pythagore).



Le style et la culture de l’auteur est aussi à saluer. On sent une véritable envie de nous embarquer dans un courant ou règne expérience de pensées contre folie pure, et il nous fait voir que ça ne tient souvent qu’à un fil. Son histoire se déroule comme une pelote de laine, et le tricotage est en point de croix osé et farfelu, mais finalement le résultat est digne de ses Nouveaux Créateurs à suivre!



Le spectacle est toujours aussi grandiose. Une porte de lumière, qui se déploie comme un pétale de magnésium en fusion, s’ouvrant sur le monde avec majesté et féérie.



Pour ce qui est, du thriller en particulier, il m’a manqué un peu de construction et la fin est un peu trop « facile » à mon goût, sans compter que j’aurai aimé un psychopathe plus convaincant. Ce ne sont que de faibles bémols, puisque l’intrigue ne manque d’actions et de rebondissements, mais je suis une lectrice exigeante sur tout ce qui touche aux tueurs en série, à force d’en lire des tas….



En bref, une lecture bien sympathique, un lieu de perdition à couper le souffle, et une histoire qui tient la route: un thriller fantastique plutôt réussi en somme!!!!A découvrir!



« -Je navigue sur une mer d’asphalte, s’était-il écrié. Cap sur de nouvelles aventures! «


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Caverne : Les disparus du Val

Siméon Brocciante a décapité son père, sa mère, sa femme et ses deux enfants après avoir transformé ceux-ci en punching-ball et celles-ci en poupées gonflables. Trois gendarmes, le maréchal des logis chef Michel Crouzet, la suédoise de Strasbourg Marion Terboven et le « bleu bite » Josselin Cortignac ont mission de le convoyer de la prison de Nîmes à celle de Privas. Mais à la sortie d'un virage négocié trop vite, le fourgon cellulaire fait une embardée, quitte la chaussée et percute un arbre. Brocciante profite d'un moment d'inattention de ses gardiens pour disparaître à leur vue. Les battues pour le retrouver ne donnent rien. Vingt ans plus tard, l'évadé est toujours dans la nature et l'affaire enterrée. Mais elle obsède encore Josselin Cortignac devenu entre temps détective privé itinérant...

« Caverne » ou « Les disparus du val relève du thriller fantastique. Vaguement inspirée de la fameuse caverne de Platon, l'intrigue, avec ses mondes parallèles, ses disparitions incompréhensibles et ses failles dans l'espace-temps donne à fond dans le fantastique le plus échevelé ce qui ne pourra qu'irriter cartésiens et rationalistes et ravir tous les autres. Le volet « thriller » de l'affaire est nettement moins étoffé et c'est un peu dommage. Les « exploits » du monstre Brocciante, émule d'Hannibal Lecter, auraient mérité un large développement plutôt qu'une simple évocation. Les nombreux rebondissements et la fin assez surprenante font de la lecture de cet ouvrage un agréable moment si on fait abstraction d'un certain nombre de développements et de redîtes inutiles et de quelques petites lourdeurs narratives ou stylistiques. Il faut se montrer indulgent avec ce second roman d'un auteur dont l'originalité, l'imagination et la fantaisie méritent absolument le détour.
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Caverne : Les disparus du Val

Un roman qui se lit très bien, avec des héros et antihéros attachant. Un livre qui nous fait réfléchir sur notre façon de penser et qui nous montre que l'on peut penser différemment en fonction de l'angle sous lequel on se place. Et en plus il y a plein d'humour.
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Caverne : Les disparus du Val

Je tiens à remercier les Editions du 38 pour l’envoi de ce livre numérique qui me détendait après mes matinées de vacances que je passais à travailler pour l’école. J’ai trouvé ce livre assez intéressant et vais tenter de vous expliquer et de vous donner mon avis dans les lignes qui suivent.



Tout d’abord, j’ai vraiment trouvé le style d’écriture de l’auteur très intéressant. Quand on regardait bien, qu’on faisait bien attention, on pouvait voir deux style différent. Le premier étant un genre destiné à l’action, pour que cela donne un sentiment que tout se déroule vite, que l’action est rapide. Le deuxième était un style plus destiné à la réflexion des personnages et du lecteur. Selon les passages du livre, nous pouvons lire l’un ou l’autre des deux styles employés par l’auteur durant son roman. J’ai trouvé que ce procédé littéraire était très bien employé dans ce livre. Cela permet au lecteur, vu que c’est un polar, de réfléchir à la suite logique des événements. Cela permet donc de faire une « pause » dans l’action, de laisser le personnage et les lecteurs se reposer un peu et réfléchir. Ensuite, cela complète par moments la folie de certains personnages que je vous invite à découvrir. Cela n’a donc pas été choisi par hasard par l’auteur et si tel est le cas, cela tombe à merveille. Je trouve, personnellement, que c’est très dur d’écrire un livre en ne gardant que deux styles définis. Nous avons toujours tendance, en tant qu’humains, d’exagérer et de mélanger les styles dans nos écrits, que ce soit pour une histoire, une dissertation ou un rapport de stage. Tout cela est dû à notre humeur, le temps de dehors … Dans un livre, cela est quelque chose d’important de garder le même ton car plus notre histoire va comporter de tons, plus elle sera nulle ou justement, elle sera plus ciblée. Ici nous avions deux tons qui s’accordaient bien avec le genre polar, avec la folie des personnages … Belle plume de l’auteur !

Ensuite, j’ai adoré le mélange du genre fantastique avec celui du thriller policier. J’ai déjà lu du fantastique, j’ai également lu du thriller policier mais jamais je n’avais vu une fusion aussi réaliste entre les deux genres. Evidemment, un mix comme celui-là pourrait faire penser à un fantastique assez important mais non, cette part irréelle est proportionnée, restreinte pour garder la caractéristique assez réaliste de l’enquête … du moins, jusqu’à la découverte du monde fantastique. Je trouve que c’était un pari risqué de la part de l’auteur mais il a su le relever. Risqué car nous avons un genre fantastique qui est un genre destinés, aux rêves ou aux frissons, mêlant une part de surnaturelle tandis que le genre des enquêtes est un genre justement qui essayent d’employer des stratégies d’authentification pour ancrer le récit dans le réel. C’est un peu comme la cuisine sucré-salé. On se dit que c’est immangeable jusqu’au moment où on se trouve dans un restaurant adoptant cette cuisine et que l’on goûte à un des plats. Nous avons une explosion de saveurs dans la bouche et nous voulons en manger plus comme nous voulons lire plus de pages. J’ai vraiment trouvé ce mélange littéraire très goûteux et j’en ai apprécié bien évidemment le goût. Imaginez-vous les deux genres littéraires se mélanger dans votre tête, de se livrer un combat avant de s’unir et ne former qu’un. Je trouve cela juste magnifique.

Pour terminer, dernier élément que j’ai fortement apprécié dans ce roman est la folie de certains des personnages du récit. Vous allez justement me prendre pour un fou mais je refuse de telles paroles venant d’aliénés. Trêve de plaisanteries et laissez-moi m’expliquer. Nous avons dans le livre, plusieurs personnages assez fous. J’ai toujours aimé analysé la folie dans les livres car c’est un élément qui enrichit fortement un personnage et de plus, cela fait directement la distinction entre les bons et les auteurs en difficulté. On croit que c’est facile d’intégrer un personnage souffrant d’un esprit différent du nôtre dans un livre mais que nenni ! Si un auteur veut qu’un fou soit présent dans son livre, il doit tout revoir. Il faut savoir qu’une telle personne change le style d’écriture de l’auteur qui doit le faire s’intégrer dans l’histoire. Il doit montrer au lecteur que ce personnage est un aliéné. C’est tout un art et une difficulté supplémentaire de faite intégrer la folie dans un roman que ce soit un roman irréaliste ou non. J’admire les auteurs qui prennent des risques dans l’écriture de leurs romans et qui réussissent à braver toutes les difficultés, tous les obstacles devant leur chemin. Mettre un grain de folie dans une histoire, ça peut soir l’améliorer, soit la détruire. C’est une arme à deux tranchants et il faut savoir la manier.
Lien : http://leslecturesdekevin.bl..
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Caverne : Les disparus du Val

J'avais lu un autre roman de Bernard : Mitania. C'est un roman qui commence hard-sf et qui bascule ensuite vers un planet-opera tenant à la fois du chemin initiatique et de l'utopie.



Dans "Caverne", on retrouve la marque de fabrique de Bernard, le roman qui mélange bien plusieurs styles de récit. (Note comment je base scientifiquement la généralisation "marque de fabrique" sur une population statistique de ... deux éléments).



On a

* le polar qui nous entraine à la poursuite d'un crime odieux

* le fantastique qui surgit d'un seul coup (je ne peux pas spoiler)

* la quête de l'homme brisé qui permet de mélanger intrigue et fantastique dans la suite du roman

* l'utopie, la rédemption à portée de main ou pas



On retrouve aussi

* un personnage central solitaire qui réfléchit beaucoup. Cela sera mon bémol. le personnage principal intellectualise un peu trop parfois.

* Un terreau. Comme Mitania, qui prenait appui sur le terreau riche de la Norvège, ici aussi on ressent la nécessité de l'auteur d'ancrer le récit dans une région bien réelle (celle du Gard chez lui en fait). Je vais aller lui proposer de déménager en Asie pour son prochain roman.

* Un personnage secondaire féminin que j'aurais aimé voir prendre plus de place.



On ne retrouve pas :

* de hard-sf pour ceux que ça rebuterais



On a en plus :

* davantage de personnages secondaires

* une intrigue qui se passe aujourd'hui



J'ai aimé l'idée centrale du récit qui rend tangible un concept qui nous est parvenu depuis l'antiquité sous la forme d'une idée philosophique.



Note : Cet avis est bridé, car je ne veux pas divulgâcher (comme dise les Canadiens et quel mot approprié non ?) le concept central de l'intrigue. le roman est donc meilleur que ce que cette chronique peut en dire !



Comme Mitania, je recommande chaudement cette lecture aux multiples tiroirs. le roman est riche et je pense que l'auteur aurait pu exploiter les éléments du récit sur plusieurs tomes (j'aime les lectures qui durent quand il y a la bonne matière).



Techniquement l'eBook est très bien fait. Il y a des notes pour expliquer des termes du patois local sous forme de popups (enfin c'est comme ça qu'ils apparaissent sur ma Kobo et c'est bien mieux que les renvois en fin de chapitre).
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Caverne : Les disparus du Val

Rencontré lors d'un salon littéraire dans le voyage voisin, j'ai longuement discuté avec l'auteur très sympathique et aussi barré que moi ! J'ai donc acheté plusieurs de ses livres, mais celui-ci est resté longtemps sur ma PAL en attendant un peu de cerveau disponible ! ça y est, lu d'une traite, même si bien dense, il faut s'accrocher et se remémorer ses cours de philo, du coup il fait bien réfléchir ensuite..

Donc, on part d'un sordide assassinat, on a plusieurs histoires en parallèle, des flash-backs... Des disparitions, des vols, des apparitions, des meurtres... Une réflexion sur le temps, l'enfermement, l'illusion...

Pas toujours simple, mais marquant !
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Caverne : Les disparus du Val

Un roman policier audacieux qui sort de l'ordinaire et adapte le fameux mythe de la caverne de Platon et restitue fidèlement l'histoire et les paysages aux environs du Pont du Gard ! L'enquêteur itinérant en camping-car est assez atypique en soi mais l'enquête est surprenante à bien des égards !
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Chroniques amasiennes - Intégrale

Ce livre de 458 pages, paru aux éditions du 38, regroupe les deux tomes de la série.

L’accroche est plus qu’intrigante : un homme qui est ressuscité 200 millions d’années après sa mort….Impossible pour un amateur de SF de résister ! D’autant plus que je connaissais déjà la plume de Bernard Afflatet. Je l’ai découvert avec Caverne, les disparus du val, qu’il m’a gentiment dédicacé lors d’un salon du livre. J’avais beaucoup apprécié son style et le retrouver dans ce livre a été un plaisir.

200 millions d’années …Enorme !!! il fallait absolument que l’auteur décrive cette société et l’aspect physique des gens pour que le lecteur puisse s’immerger dans l’histoire. Il a fait preuve d’une grande imagination et d’une grande rigueur. Les descriptions sont minutieuses et précises, allant jusqu’à donner des détails sur la nourriture. Le côté « technique » est loin d’être oublié également. Beaucoup de détails qui rendent l’univers compréhensible et « réaliste ».Peut-être même un peu trop de détails, ce serait le seul « reproche » que j’aurais à faire sur ce livre. Le passage est nécessaire et intéressant, mais un petit peu long à mon goût.

Ensuite l’aventure prend le dessus et je me suis laissé embarquer à la suite de Brad Bury. Les amateurs de SF ne manqueront de remarquer le clin d’œil à Ray Bradbury, l’auteur de Fahrenheit 451 ou de Chroniques martiennes.

*****

L’aspect physique de ces êtres du futur est finalement très proche du nôtre. Leur crâne est glabre, ils n’ont ni cils ni sourcils, pas de pavillons auditifs. Un léger renflement percé d’une paire de trous minuscules remplace le nez. Leur peau diaphane est vert amande. Mais le plus étonnant, outre leur couleur, est leur langage. Le « on », impersonnel, est de rigueur et les pronoms « je », « tu » et « nous » sont bannis sous peine de sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement.

Car cette société ressemble à s’y méprendre à une dictature. Certes d’énormes progrès scientifiques et techniques par rapport à nous, normal, mais... Il y a d’un côté « l’élite » (membres du Conseil et du parti, grands scientifiques, clergé …) qui a toutes les facilités et commodités, et de l’autre le peuple, les kyriels. Peuple qui gronde. La nourriture commence à manquer et une rumeur circule, le gouvernement serait à l’origine d’une maladie, la deimonite….

Pour calmer le jeu et donner aux kyriels de quoi penser à autre chose, le commandeur Aru décide de « convier » le peuple au réveil de « l’ancêtre » dont le corps datant de 200 millions d’années a été retrouvé un an plus tôt et régénéré à partir d’un échantillon ADN. Mais les choses ne vont pas se passer comme Aru l’avait prévu….

Vous l’avez compris, cet « ancêtre » est un des principaux personnages du livre. Se « réveiller » après être mort ne doit déjà pas être évident, mais faire un tel bond dans le futur…..Lors de son retour à la conscience, il ne se souvient que de son nom ; sa mémoire lui reviendra petit à petit. Mais ce qu’il voit est suffisant pour qu’il se sente « perdu ».Son esprit va-t-il résister à ce décalage temporel ? Va-t-il s’intégrer et devenir un observateur de cette étrange société ? Sera-t-il un simple cobaye ou au contraire un loup dans la bergerie ?

*****

Autant ce livre est agréable à lire, autant il est assez frustrant à chroniquer ! Je ne peux guère parler de l’histoire sans divulgâcher alors que j’aurais envie d’en dire tellement plus ! Pour les progrès scientifiques et techniques, c’est la même chose. J’aime beaucoup ce côté « découvertes » et je n’apprécierais pas qu’on me dise avant lecture « ils arrivent à faire ça, ou ils ont cette possibilité ». Je suppose qu’il en est de même pour vous, futur lecteur.

Quant à la fin, eh bien…elle vaut le coup d’aller au bout du livre, je vous assure ! D’ailleurs, on ne voit pas défiler les pages qui sont finalement vite « avalées ». Le langage est assez déroutant au début, avec l’emploi de ces « on », mais on s’habitue. D’ailleurs je pense que ce côté-là est voulu par l’auteur pour que son lecteur ait l’impression d’avoir vraiment fait un bond dans le futur.

*****

En bref : Un SF que je conseille aux amateurs du genre. Le côté « techniques et sciences » est bien développé, on sent l’intérêt de l’auteur pour les sciences ! Les personnages et « l’univers » sont bien étudiés et très vite on s’attache à Brad et on prend plaisir à le suivre.

J’espère que vous prendrez autant de plaisir que moi à cette lecture !

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Chroniques amasiennes, tome 1

J’ai lu « Chroniques amasiennes » par Bernard Afflatet – Collection du Fou



Dans son livre, Bernard Afflatet fait un clin d’œil aux « Chroniques Martiennes » de l'auteur américain, Ray Bradbury, dont il emprunte une partie du nom pour identifier son personnage principal.



… Les supercontinents se forment par cycles. L’Amasie a succédé à la Pangée. Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans un futur très lointain, à Sol-Phasis. Lorsque le héros, Brad Bury, émerge d’un long sommeil de deux cents millions d’années, il distingue une étrange créature près de lui…



L'auteur nous embarque dans un univers de SF et d’anticipation dans lequel la téléportation, le clonage ou l’holographie sont des technologies abouties. Grâce à la maîtrise des champs magnétiques, les systèmes « d’induction » se sont développés. Qu’ils soient corporels, muraux ou utilisés pour construire des routes à sustentations, ils révolutionnent l’existence de toute la population.



Le gouvernement impose sa loi et le langage que les Phasiens doivent adopter. La conjugaison étatique du « on » est établi. La police cerbérienne présente partout devient encore plus répressive depuis l’apparition d’une mystérieuse maladie, la deimonite.



Bernard Afflatet nous transporte dans sa vision d’un avenir lointain dans lequel il décrit le nouveau monde. Il y traite les découvertes de demain, celles qui vont se développer ou « déraper », physique quantique, sélection et manipulation génétique, robotique etc…



Les intrigues, les nombreuses actions et rebondissements ainsi qu’une écriture fluide contribuent à tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.



L’auteur maîtrise bien son sujet, la principale difficulté étant de rester cohérent lorsqu’on bâtit une histoire qui se déroule dans plus de deux cents millions d’années. Bien que la vie dans ce lointain futur, ne ressemble en rien à ce que nous connaissons actuellement, il parvient à nous faire croire que l’impossible est possible.



Un livre travaillé qui nous emmène dans un univers inconnu et fascinant.





Je remercie Simplement Pro et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.





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Chroniques amasiennes, tome 1

Deux cents millions d'années après… Fascinant, addictif, hâte de m'y replonger !



Voilà une chronique très frustrante à faire car je ne peux pratiquement rien dire de l'histoire si je ne veux pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Quand j'ai vu le nom de Brad Bury, cela a fait immédiatement tilt dans mon esprit et pourtant je n'ai pas lu « Les Chroniques Martiennes ». Mais j'ai lu « Fahrenheit 451 » qui a profondément marqué l'amoureuse des livres que je suis. Je n'ai jamais pu l'oublier. De plus, même si généralement j'évite les livres de science-fiction, « Chroniques Amasiennes » étaient écrites par Bernard Afflatet, un auteur que j'ai eu la chance de rencontrer dans un Salon du Livre à Toulouse. C'est quelqu'un d'adorable et j'avais énormément aimé un autre de ses livres : « Mitania Au cœur de la légende ». Je remercie Anita Berchenko ainsi que Les Éditions du 38 pour m'avoir fait confiance et envoyé ce service presse que j'ai drôlement bien fait de demander. J'ai trouvé l'histoire géniale et j'attends la suite avec impatience. Bon, je l'avoue les explications scientifiques me sont passées un peu au-dessus de la tête mais j'ai vraiment adoré l'intrigue et les personnages.



Après plusieurs millénaires - 200 millions d'années - Brad Bury reprend conscience et possession de son corps. Dans le même temps, la révolte gronde à Sol-Phasis. Le peuple souffre de la faim et manque de tout. De plus, la population est victime d'une épidémie due à un mystérieux virus, la Deimonite.



L'humanité a bien changé, normal me direz-vous, il s'est quand même écoulé 200 millions d'années. Le monde tel qu'il est devenu a certes fait un incroyable bond en avant côté scientifique et est sans commune mesure avec le nôtre. Mais Bernard Afflatet nous le décrit de telle sorte qu'il est très facile de se le représenter et de s'y plonger. De plus cette Société avec ses croyances est fascinante. L'auteur a un véritable don pour créer un univers futuriste incroyable. Les personnages principaux tels que Brad Bury, en hommage au grand-maître de la Science-fiction Ray Bradbury, Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn sont attachants et j'ai hâte de découvrir la suite de leurs aventures. Ce qui ne va guère tarder car le second tome est sorti. L'auteur aborde les thèmes de l'amour et du sentiment amoureux, de la liberté. Malgré le temps écoulé et toute leur évolution, les citoyens de Sol-Phasis nous ressemblent par leurs aspirations.



J'ai adoré ce premier tome et je vous recommande la lecture de « Chroniques Amasiennes » même si comme moi vous n'êtes pas spécialistes de Science-fiction. L'auteur a une écriture fluide et agréable, j'ai envie de dire très visuelle. Je verrais bien un film et (à part les explications scientifiques) je me représentais très bien les scènes. Brad Bury est un personnage plein d'humour que je me réjouis de retrouver ainsi que Qae Wï-Lorf et Gotty Zë-Henn.
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Chroniques amasiennes, tome 1

Une bonne idée : celle du "meilleur des mondes" appliquée à la colonisation spatiale. Les "colons" suivant les différentes phases sont conditionnés à des rôles précis sans aucune échappatoire. Mais une "ouverture" va se faire et devenir une brèche béante au milieu d'un système total.



Des défauts sur la forme :



* extrêmement descriptif (exemple après un chapitre d'action une centaine de pages de description interrompt le récit). Il n'est point besoin de tout décrire.



* Les personnages sont tellement conditionnés qu'ils n'utilisent jamais le "je", mais constamment le "on"

C'est un bon moyen d'indiquer qu'ils sont encore sous l'emprise de leur culture, mais cela rend les dialogues tellement impersonnels

Exemple:

— On ne doit pas s’inquiéter, Moe Phä. On a préparé, ensemble, un message à l’attention de Pö-Henn, n’est-ce pas ? On le diffusera sitôt arrivés sur l’Olympus Mons.

— On remercie la professeure et Gotty Zë-Henn de rester prudents, surtout si l’on doit aller le retrouver dans Sol-Phasis.



J'aurais aimé que les personnages parlent plus librement de suite surtout qu'ils fomentent un soulèvement. Peut-on être "révolutionnaire" et ne pas savoir dire "je" ?



Je ne suis pas arrivé à croire en cette société humaine si avancée et documentée, mais en même temps si aveugle à sa propre condition.
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Chroniques amasiennes, tome 2

Consultez ma critique du tome 1 : "Chroniques amasiennes, tome 1"



Hélas le tome 2 n'est pas moins descriptif (la mise en place d'une nouvelle société constitue un grand nombre de pages listant les rôles de chacun)



Les personnages ne se sont pas libérés du "on" qui rend les dialogues si froids

La fin est prévisible.

J'ai dû sauter des passages entiers pour "en finir"
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Folies

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un recueil de nouvelles paru l’an dernier aux éditions du 38 sous le titre Folies. Il regroupe les textes d’un panel d’auteurs souvent méconnus autour de la folie. Vaste sujet, qui recouvre tout aussi bien la perte de raison que la marginalité, et que les auteurs du Collectif des éditions du 38 ont traité chacun à leur manière. Cela donne un ensemble de textes hétéroclites qui recèle quelques petites pépites, et c’est plus précisément de deux de ces dernières que j’ai envie de vous parler maintenant.



L'ENCHANTEMENT DE L'E-BOOK, de Bernard Afflatet

Mon premier coup de cœur de ce recueil. L’histoire d’un homme qui lit au format électronique sur liseuse, et qui devient complètement obsédé par sa lecture le jour où il découvre que l’appareil lui propose un ouvrage qui raconte peu ou prou sa propre vie. Son passé, son présent... Alors, douce folie d’un looser qui finit par ne plus sortir de chez lui ? Ou appareil possédé par quelque entité fantastique aux intentions pour le moins malveillantes ? Je suis tombée sous le charme de cette belle idée tout autant que de la manière dont l’intrigue est menée, avec dynamisme et un certain cynisme dont le ton convenait parfaitement. Un auteur que j’ai désormais envie de découvrir plus avant.



MOREAU, de Xian Moriarty

Ou l'histoire tragique d'une jeune étudiante aux prises avec un psychopathe bien décidé à la transformer en hybride mi-humaine mi-lynx. J'ai été littéralement fascinée par l'horreur qui se dégage de cette nouvelle, les mutilations physiques ayant tendance à me révulser, comme ça avait déjà été le cas à la lecture de Mais c'est à toi que je pense, de Gary A. Braunbeck. Mon seul regret finalement, c'est que l'auteur n'ait pas choisi de développer plus avant l'aspect psychologique des choses, en particulier la Folie avec un grand F qui devrait s'emparer de son héroïne, consciente tout du long de ce que l'on fait subir à son corps. Une nouvelle qui eut pu s'avérer grandiose, mais qui s'avère juste monstrueusement sympathique !



Ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant dans ce recueil, c’est son thème. Toutes les nouvelles recensées ici proposent une approche très différente de la folie. Alors après, on aime ou on n’aime pas. En dehors des deux suscitées, les autres ne me laisseront sûrement pas un souvenir impérissable, mais toutes étaient agréables à lire, et ce n’est pas tant le style qui a pêché que le contenu sur lequel je n’ai pas accroché, l’histoire qui ne m’a pas intéressée, tout bonnement. Je précise que c’est quelque chose de très subjectif qui a simplement trait à mes goûts personnels, et que cela ne remet nullement en cause la qualité de ces textes, tous autant qu’ils soient. Je vous engage à vous faire votre propre opinion.



Le mois de l’imaginaire, aux éditions du 38, c’est jusqu’au 31 janvier alors profitez vite des promos !
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Hémisphère

J'ai lu « Hémisphère » par Sara Greem et Bernard Afflatet – Collection du Fou



XXIIe siècle… Une épidémie ravage les États-Unis. Tous les continents se confinent pour éviter sa propagation. L'armée européenne érige un mur d'ondes létales empêchant quiconque de franchir les frontières. Le destin de « l'Hémisphère » est scellé. Il commence à l'instant zéro…



Ce roman post-apocalyptique débute avec une épidémie qui semble faire écho à la crise sanitaire actuelle du coronavirus et se poursuit par le passage à un monde nouveau.



Nommés dans un premier temps « les Confinés », les hommes du vieux continent deviennent « les Désignés ». Face à eux, à l'extérieur, d'autres êtres humains tentent de survivre dans des conditions extrêmes : « les Exilés » qui puisent leur subsistance en prélevant les ressources de la nature.



Dans leur roman, Sara Greem et Bernard Afflatet confrontent deux mondes opposés : L'univers aseptisé des Confinés que le lecteur suit avec Devor-83, un Genevois qui possède un appartement sur le Lac Léman. Comme tous les habitants de l'Hémisphère, sa vie n'est qu'oisiveté et plaisirs. Désoeuvré la plupart du temps, protégé par des androïdes à son service et aussi dépendant d'eux, il s'ennuie et se pose de plus en plus de questions. De l'autre côté du dôme protecteur des Confinés vit Osnour le chasseur, un être intrépide qui ne se résout pas à vivre une existence précaire et incertaine d'Exilé.



L'intrigue qui débute par le risque d'une pandémie fait éclore deux mondes qui s'affrontent. L'un a développé des technologies futuristes et d'asservissements, et l'autre se retrouve plongé dans les affres de la survie, soit deux scénarios qui pourraient menacer l'humanité après une catastrophe mondiale.



Dans leur oeuvre, les auteurs mêlent avec subtilité science-fiction, fantasy et univers post-apocalyptique. En y ajoutant certains rites de la mythologie égyptienne, ils étoffent l'intrigue et les personnages et créent le fil rouge de l'histoire.



Une coécriture réussie, attrayante, pleine de rebondissements et du suspense jusqu'au bout.



Je remercie Simplement Pro, Sara Greem et Bernard Afflatet pour la lecture de ce roman.






Lien : http://irisyne.wordpress.com
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Hémisphère

Autant je suis un inconditionnel de la première heure de Sara Greem, autant je ne connaissais pas du tout Bernard Afflatet avant de lire ce roman. J’espère qu’il ne m’en tiendra pas rigueur, d’autant que je compte bien réparer cette lacune prochainement.



De prime abord, le contexte post-apocalyptique permet de classer sans hésitation ce roman sur les étagères dédiées à la science-fiction. Dans les faits les choses ne sont pas aussi simples, les auteurs jouent en effet avec les genres, intégrant une forte part de fantasy dans le récit (les Terres de l’Exil font clairement penser à un autre monde que le nôtre), mais aussi des éléments issus de la mythologie et même un fort soupçon de préoccupations écologiques. Mélangez ces différents ingrédients, laissez reposer le temps que l’ensemble se fonde en un tout cohérent et vous obtiendrez Hémisphère.



Le roman s’articule autour de l’opposition entre deux mondes (Hémisphère et les Terres de l’Exil), deux peuples (les Désignés et les Exilés) et leurs modes de vie respectifs. De fait l’intrigue commence par se jouer sur deux axes narratifs distincts qui finiront par ne faire qu’un.



C’est Devor-83 qui nous servira de guide pour découvrir le quotidien des Désignés en Hémisphère ; un quotidien géré par la technologie et les machines afin que d’éviter aux humains d’avoir à se poser la moindre question. Un quotidien formaté et uniformisé, une routine placée sous le signe de la pensée unique (voire même par l’absence totale de pensée). Mais voilà, malgré cette routine bien huilée, Devor-83 est assailli par le doute et des questionnements quant à sa vie et son bonheur.



Suivez Osnour, un chasseur un brin taciturne, pour découvrir les Terres de l’Exil et le quotidien des Exilés. Un quotidien qui pourrait se résumer en un mot : survivre. Des survivants réunis en tribus et pour la plupart adepte d’une religion clanique dont la flamme est entretenue par une prophétesse, l’Annonciatrice. Un mode de vie auquel Osnour et les siens ont de plus en plus de mal à adhérer. Le chasseur est bien plus préoccupé par les sources d’eau qui se tarissent et le gibier qui se fait de plus en plus rare ; mais aussi par ces rêves troublants qui agitent son sommeil.



Les auteurs trouvent un juste équilibre entre la mise en place du cadre et le déroulé progressif de leur intrigue. J’avoue avoir craint pendant un moment un dénouement trop rapide ou trop facile au fur et à mesure que les pages défilaient ; que nenni, Sara et Bernard gardent le cap de bout en bout avec une intrigue qui se déroule sans le moindre accroc.



Si vous avez lu les précédents romans de Sara Greem, vous connaissez sans doute son attachement à la mythologie, ou plutôt devrai-je dire aux mythologies. Après nous avoir initié à la mythologie celte (Les Epopées Avaloniennes), puis à celle des peuples nordiques (La Malédiction De L’Anneau Des Niflungar), c’est l’Égypte ancienne et ses divinités qui sont mises à l’honneur dans le présent roman. Une fois de plus ces éléments mythologiques s’intègrent impeccablement à l’intrigue.



En lisant ce roman vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer, tout est fait pour maintenir l’intérêt du lecteur en éveil. Les personnages, le rythme, le suspense, l’action… tout est fort justement dosé et maîtrisé. Et la recette fonctionne du feu de dieu !



Un roman écrit à quatre mains qui devrait séduire un large public de par la variété des thèmes abordés mais aussi et surtout par sa narration d’une grande fluidité. Chapeau bas aux auteurs, la fusion de leurs efforts est une totale réussite.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Mitania : Au coeur de la légende

Ça c’est du bouquin qui nous fait réfléchir sur la place de l’Homme sur la Terre.

L’auteur ne cherche même pas à défendre l’humanité, bien au contraire.



Malgré les 3 parties, j’en distingue surtout deux.



Tout d’abord une synthèse de la place de l’Homme sur la Terre et dans l’univers. Mr Afflatet se fait partie civile ou procureur. Il nous dépeint une société du 22ème siècle qui n’est pas si éloignée de notre mode de vie actuelle, c’est à peine exagéré. Chacun peu s’en faire son opinion.



Puis nous retournons sur Terre avec le capitaine Nolan. Nous apprenons à le connaître. Nous suivons sa dérive psychologique puis le dénouement… heureux mais pas sans difficultés. Nous apprenons à gérer la solitude ou du moins tenter. Heureusement qu’il y a le faucon sinon c’est la folie assurée.



Puis… Puis… Je vous laisse le soin de découvrir la fin et quelle fin. J’ai beaucoup aimé le coup de l’église.



J’ai eu du mal à accrocher mais en persévérant, j’ai lu une bonne histoire pleine d’humanité.



Bonne lecture à vous !
Lien : http://www.prose-cafe.fr/leb..
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Mitania : Au coeur de la légende

Attention cet avis pourrait contenir des spoilers. Je vous encourage à ne pas lire ce qui suit "Avis avec indices".



Je vous recommande chaudement ce roman aux multiples facettes mélange à la fois exploration spatiale, d'introspection, de destin, de rêve.



C'est assurément un coup de cœur.

Je suis encore sous le charme de ce roman aux aspects multiples et bien dosés.



Le roman est décomposé en deux parties.

La première : le voyage de Chris Nolan a un côté Hard SF (de la SF portée sur la science) que certains pourraient ne pas aimer, mais je vous incite vivement à continuer la lecture. C'est un moment nécessaire et tellement constitutif de la suite de l'épopée.



Il me parait nécessaire de dire que le roman ne tourne pas autour d'un seul personnage. Mais voyons la suite de mon avis qui révèle un peu l'intrigue.



Avis avec indices



Les indices seront les influences multiples inconscientes ou pas de ce roman.



Ce roman rassemble des thématiques que j'ai rencontrées dans quelques œuvres qui font partie de mes romans et films cultes. C'est vous dire si le roman m'a plu.



2001 l'odyssée de l'espace. Il y a quelque de chose de Dave Bowman dans Chris Nolan seul dans son vaisseau. Mais Juliet n'est pas HAL.

Tau Zéro de Poul Anderson : pour le voyage spatial et le temps relatif qui s'écoule.

"La machine à explorer le temps" d'H.G. Wells : Chris Nolan voyage 12 ans alors que 700 ans se sont écoulés sur Terre...Que va-t-il découvrir en rentrant de son voyage temporel ? Que peut-il faire ?

Que reconstruire? Dans le roman d' H.G. Wells, le voyageur apporte le savoir contemporain pour reconstruire une autre société. Ici, sans spoiler, c'est une autre solution plus radicale qui est apportée ici

Le fils de L'Homme : par son côté extinction de l'humanité, mais aussi ses instants d'émotion.

Ravage de Barjavel : Une épopée humaine incarnée par Chris Nolan. Un amour qui traverse tout.

Une humanité qui se reconstruit sur d'autres valeurs.

La Belle Verte de Coline Serreau : car un autre chemin est clairement possible pour l'humanité.

Le Petit Prince : Chris Nolan fait une rencontre magnifique à son retour. Un peu comme le renard... quoique la rencontre soit largement non verbale (mais qui en dit beaucoup)

et dans un sens, Chris a aussi sa propre rose...

Jules Vernes : un petit côté descriptif qui m'a rappelé 20'000 lieux sous les mers

Twilight Zone : je ne saurais dire quel épisode en particulier, mais il y a assurément un air de famille.



J'ignore si ces influences sont chez l'auteur conscientes ou pas, mais qu'il ait réussi à me les inspirer et à les doser aussi bien est, je pense, le signe d'un grand roman.



À ma grande surprise, il n'est pas si long en nombre de pages (environ 270 pages), mais son écriture dense, ses moments si différents vous donneraient presque l'impression d'avoir lu plusieurs tomes d'une épopée. J'ai connu des romans bien plus longs qui vous font transportent beaucoup moins (dans le temps, l'espace, les atmosphères) !

N'en concluez pas que le rythme est effréné. Au contraire, on ressent le temps qui passe, on prend le temps d'admirer le paysage, la nature....



Ce roman m'a transporté bien plus loin ce que à quoi je m'attendais.



Et il ouvre certaines réflexions...



Ayant juste fini un livre de SF qui parle de la "Culture" société idéale apaisée, mais technique et expansionniste, j'ai fait quelques rapprochements.



Ici, l'humanité se rapproche de la nature et se comporte avec une économie et une modestie extrême.

Mais peut-on rester sur son îlot sans chercher à explorer, voyager ?

La paix intérieure et communautaire est-elle compatible avec l'expansion, le progrès technique ?

Peut-on redistribuer les cartes des valeurs humaines sans changer complètement le jeu ?



En ayant déjà trop dit, je vous invite à lire ce roman pour y découvrir quelques réponses...



Qualité technique



Comme chaque fois c'est un eBook très bien formaté, sans DRM, avec des notes qui possèdent des liens qui marchent (ce n'est vraiment pas le cas chez certains autres éditeurs bien plus "importants").

Bonus



Moi qui ai voyagé, il y a hélas trop longtemps, en Norvège j'ai aimé redécouvrir ce beau pays.

Chris passe aussi par la Suisse. Il y a même un clin d'oeil au SwissMetro le coquin.
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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