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Critiques de Bernard Chambaz (154)
Ma plus-que-reine

Cette superbe anthologie, s'étalant sur quarante ans, nous rappelle que l?auteur a une autre corde à son arc, sensible et vibrante: la poésie.
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Marathon(s)

Mais, au-delà des photos souvenirs commentées, Chambaz nous pose cette question existentielle, qui dépasse le seul sport: "Après quoi court-on?"
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Martin cet été

Ce livre est particulièrement poignant. L'auteur décrit sans retenue, mais avec malgré tout une certaine pudeur, l'horreur et le désarroi du deuil suite au décès d'un proche. L'ouvrage rappelle, si c'est encore utile, la chance que l'on a d'avoir ses proches près de soi, et l'importance qu'il faut leur attribuer.
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Martin cet été

J'avais été fort émue par Dernières nouvelles du martin-pêcheur. Je ne pouvais que revenir à Martin cet été, où Bernard Chambaz raconte « à chaud » les six mois qui ont suivi le décès de son fils Martin, mais aussi les quelques semaines, et les 16 années qui l'ont précédé, le bonheur, l'ultime malheur, sa vie en quelque sorte. Six mois au terme desquels il est content d'avoir progressé : il arrive à pleurer assis et non plus la tête enfouie dans l'oreiller.



Je savais que je ne pourrais qu'être déchirée par cette lecture, mais, comme je pense qu'il faut être là pour écouter un ami qui souhaite parler dans sa souffrance, je crois qu'il faut être là pour lire un écrivain qui souhaite écrire dans la douleur. Sans juger si c'est pudique ou impudique, juste ou déplacé, exhibitionniste ou approprié, si c'est réalité ou hagiographie, sans chercher si c'est voyeur, masochiste ou compassionnel de la part du lecteur, toutes questions totalement déplacées face à ce genre d'appel au secours. Parce que pour lui, continuer sans écrire dessus est impossible et que pour moi, je ressens que mon rôle est d'être là.



Lire ce livre le jour de Noël, cet égoïste jour de joies sous le signe du partage, des petits ou grands bonheurs, était assez troublant, inconsciemment provocateur peut-être, ou simplement l'application d'un des messages de Bernard Chambaz : aimez vos enfants et profitez-en tant qu'il est encore temps. Ne tenez rien pour acquis. Evidence, bien sûr, mais évidence sortie de ses tripes.



Je ne peux évidemment pas louer la « justesse » d'un tel livre, mais bien plus certainement sa sincérité, et j'ajouterai qu'il est superbement écrit (Chambaz est aussi poète), donne envie d'accompagner plus loin l'auteur, qui, à la dernière ligne, pour se sauver, pour entamer son long cheminement vers Dernières nouvelles du martin-pêcheur, conclue :



« Demain je me remets au roman ».



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Martin cet été



J'ai aussi perdu un enfant. Ce livre est l'un des plus émouvants témoignages de parents, suite à la mort de son enfant.

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Martin cet été

Bernard Chambaz raconte le deuil qui l'a touché : son fils Martin est mort d'un accident de voiture, en Angleterre, alors qu'il avait seize ans.

L'auteur raconte les jours qui ont précédé, et les jours qui ont suivi le drame avec précision et indicible douleur (l'annonce, le lieu de l'accident, le corps du fils mort, les lettres de condoléances, les démarches administratives, les visites au cimetière...). Il raconte les effets du drame sur sa famille, sur lui-même et la vie entière.

Au milieu des décombres, l'écriture rend hommage à Martin, et lui redonne vie, à nos yeux, le temps de cette lecture extrêmement émouvante.
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Martin cet été

Un livre douloureux mais superbe et très émouvant sur la paternité et la parentalité. Perdre un enfant de façon brutale a amené Bernard Chambaz a décrire a quel point son fils était un être merveilleux, sans défaut, parfait. On découvre avec lui l'amour sans condition, absolu que sous-tend le fait d'être parents. c'est très émouvant et on effleure l'immensité de la perte et le sens du mot inconsolable.

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Mon premier livre de président(e) de la Républi..

Dix chapitres abondamment illustrés traitent toutes les questions dont des enfants de 8/10 ans peuvent avoir entendu parler.
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Petit Charlie deviendra Charlot

"Petit Charlie deviendra Charlot" est un petit bijou de documentaire jeunesse publié par les éditions Rue du Monde, écrit par Bernard Chambaz et illustré par Pef.

Ce livre nous retrace de manière courte et concise la vie de Charlie Chaplin, et notamment son enfance miséreuse dans les rues de Londres où alternent moments heureux et sombres. Issu d'une famille d'artistes, son chemin était déjà tout tracé. Des petits spectacles humoristiques aux claquettes, de petits sketchs au cinéma, sa vie fut remplie et trépidante jusqu'à sa mort le 25 décembre 1977.

Petite anecdote qui m'a fait sourire : le vol de son cercueil que deux malfrats voulaient monnayer dans le but d'ouvrir un garage, "Charlot aurait sûrement aimé cette dernière mise en boîte, comme on dit au cinéma."



Outre cette biographie, l'auteur nous retrace sa filmographie en pointant les films les plus marquants de sa longue carrière. Quelques photographies viennent nous rappeler The Kid, Le Dictateur et bien d'autres chefs d'oeuvre.

Du coup, je pense me replonger dans le visionnage de ces longs métrages.
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Petite philosophie du ballon

Dans le sketch « The Philosophers' Football Match » (« Le match de Football pour philosophes » en français), les Monty Python opposent pour la finale des Jeux Olympiques d'été de 1972, l'Allemagne, victorieuse en demi-finale de l'Angleterre et son fameux trio Bentham-Locke-Hobbes, à la Grèce.



Pour l'équipe allemande, le sélectionneur, Luther, a retenu : Leibniz - Kant - « Nobby » Hegel (c) - Schopenhauer - Schelling - Beckenbauer - Jaspers - Schlegel - Wittgenstein (Marx 88e) - Nietzsche - Heidegger, tandis que pour la Grèce se présente : Platon - Épictète - Aristote - « Chopper » Sophocle - Empédocle d'Agrigente - Plotin - Épicure - Héraclite - Démocrite - Socrate (c) - Archimède. À noter la non-sélection côté allemand de Husserl, celle de l'Autrichien Wittgenstein et la surprise Beckenbauer comme le font remarquer les commentateurs du match.



Une fois l'engagement par le trio arbitral - Confucius au sifflet, Saint Thomas d'Aquin et Saint Augustin comme arbitres assistants - les joueurs-philosophes se désintéressent du ballon se contentant de marcher sur le terrain. Rien de notable, à part un carton jaune reçu par Nietzsche pour avoir dit à l'arbitre qu'il n'avait pas de libre arbitre , jusqu'à la 89ème minute : à ce moment, Archimède s'écrie « Eurêka ! », tape dans le ballon qui n'a pas encore été touché par les joueurs et amorce une action sur laquelle Socrate marque l'unique but du match.



Contestation des Allemands : Hegel affirme que « la réalité n'est qu'une annexe a priori de l'éthique non naturaliste », Kant emploie l'impératif catégorique pour dire qu'« elle n'a d'existence ontologique que dans l'imagination », et Marx, entré à la 88ème minute, soutient qu'il y avait hors-jeu*.



C'est à ce sketch des Monty Python que je pensais en avançant la lecture de la Petite philosophie du ballon de Bernard Chambaz jusqu'à ce que le romancier, essayiste et poète l'aborde dans l'entrée « Cosmopolitisme » (p. 107).



Dans plus d'une trentaine d'entrées, et comme il l'avait fait pour le vélo avec sa Petite philosophie du vélo, Bernard Chambaz traite de football sous l'angle de la philosophie. Dans des entrées courtes (au maximum 4-5 pages) sont abordés des thèmes philosophiques comme la «  solitude » , la « métaphysique », le « vivre/exister », le « libre arbitre », la « faute » ou « la morale » en lien avec le ballon rond et le football donc et aussi des entrées a priori moins philosophiques comme les « mouettes » où se croisent Anton Techkov et Eric Cantonna, « Red Star » où l'auteur a été en résidence littéraire pendant la saison 2014-2015, « Liverpool » , « Torino » ou « Mandela ».



Dans le sketch des Inconnus, « Télémagouilles », on se souvient de ce passage :



« L'animateur : Non !!! Bon Mamadou vous me citez trois hommes célèbres français, n'importe lesquels on s'en fout.



Mamadou : Tigana, Rocheteau et Platini.



L'animateur : Voilà c'est une bonne réponse. Personnellement j'aurais préféré, Hugo, Rodin et Debussy mais on en est plus là.



Mamadou : Ouais mais moi, les remplaçants je ne les connais pas. »



Dans le livre de Chambaz, les remplaçants sont entre autres Pasolini, Gramsci, Jankélévitch, Hume, Locke, Ernst Bloch ou Rousseau tandis que les hommes célèbres sont Platini qui lors d'un entretien avec Marguerite Duras, « réussit pas moins une jolie feinte de corps en répondant à Duras que si on aime le football c'est «  parce qu'il n'a pas de vérité » » (p. 59), Pelé, Maradonna qui avait le même âge lors de son transfert à Naples que lorsque Hume commence à rédiger son Traité de la nature humaine, Puskas ou Stanley Matthews



Même si cette petite philosophie du ballon traite de sujets déjà connus - comme les matchs de qualifications entre le Honduras et le Salvador sur fond de guerre entre ces deux pays, le simulacre de rencontre entre le Chili et l'URSS en 1973, l'équipe du FLN, le fameux match de la mort au sujet duquel Pierre-Louis Basse a écrit Gagner à en mourir, la différence entre le dribbling game et le passing game, la spécificité du poste de gardien de but que philosophes et écrivains - « Camus, Derrida, Cendras, Réda, Montherlant, Conan Doyle, Barnes, Nabokov, etc. » (p. 30) - ont souvent occupés, … - pour qui s'intéresse au football, elle ne tourne pas en rond et comme le ballon « va rondement. [Elle] est également un recours quand ça ne tourne pas rond » (p. 23).



À la fois érudit sans être pédant, passionné sans être fanatique, concentré sur son « Sujet/Objet » (p. 24) tout en étant ouvert sur d'autres sports (rugby, handball, volley-ball), puisant dans les souvenirs d'enfance de l'auteur, Petite philosophie du ballon est une lecture inspirante.
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Petite philosophie du vélo

L’auteur sait manier sa passion du vélo à la philosophie

Son ouvrage se décline en des mots clés qui sont les titres de ses chapitres comme : apparence, santé, fatiguer…Grâce à ceux-ci, il nous explique leurs relations avec l’univers du vélo ou de la bicyclette.

Il faut aussi ajouter que l’auteur est un féru du vélo.

On découvre (ou redécouvre) certains lieux incontournables du Tour de France (et autres courses mythiques ) et le vocabulaire technique typique des vrais cyclistes

Un livre facile à lire qui nous donne envie d’enfourcher notre vélo !
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Petite philosophie du vélo

Ce livre m'a été proposé par une bibliothécaire qui sait que je lis de plus en plus de livre sur la philosophie. Je ne connaissais pas cet auteur.

Je pensais trouver un passionné de vélo pour qui cette activité relève de la philo. Le concept était intéressant à la base mais dés les premières pages, j'ai été déçu.

L'auteur part dans tous les sens. Lorsqu'il retranscrit les propos de passionnés comme lui , on ressent cette amour pour le cyclisme mais aussitôt , il introduit des citations de philosophe sans liens avec ces propos comme s'il faisait un catalogue.

Très vite , je me suis détachée de ce livre. J'ai lu ces petits chapitres l'un derrière l'autre sans ressentir la moindre émotion.

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Petite philosophie du vélo

Après m'être mise dans la roue d'Eben Weiss pour "Bike Snob", j'ai changé de braquet pour suivre Bernard Chambaz, à l'assaut des sommets de la pensée cyclo-philosophique.



Une différence fondamentale sépare ces deux auteurs: pour l'un,c'est John Kemp Starley, (neveu de James Starley, inventeur du Grand-Bi) qui inventa la première bicyclette de sécurité, avec transmission par chaine, en 1887.



Pour l'autre, le génie s'appelle Pierre Michaux, serrurier et inventeur du pédalier en 1861, et c'est lui qui créa un engouement populaire pour les déplacements vélocipédiques avec ses Michaudines.



Mais là n'est pas la vraie question. La vraie question est: "faites vous de la bicyclette ou du vélo?"

Pour ma part, je suis 100% à bicyclette, sans cuissardes, ni compteur, ni maillot fluo, rebutée par les pelotons, la compétition, les chronos et la caravane du Tour de France.



Je suis pédaleuse de ville ou de campagne, de bois, de chemins, de plage, de shopping, de marchés, de départementales. De randonnée aussi, longeant les côtes du Finistère ou grimpant l'inaccessible Connor Pass pour découvrir Dingle au soleil couchant.



De ces deux lectures, il ressort que le cycliste avance dans la vie à une allure différente, qu'il doit s'attendre à tout moment à se casser la figure, qu'il doit rester stoïque quand il découvre que seule sa roue avant est restée accrochée avec l'antivol au lampadaire, et que pédaler ne rend ni plus beau ni plus intelligent, mais qu'à défaut de pouvoir décoller, la bécane peut nous conduire sur les chemins ardus de la philosophie.



La philo par le vélo, vous pouvez commencer les révisions du bac, c'est de saison!
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Petite philosophie du vélo

Faisant chaque semaine ma séance de vélo et amateur de philosophie, le titre de cet ouvrage m'a séduit.



Mais quelle déception.

Je l'ai lu jusqu'au bout me disant que j'allais bien y trouver, quelque chose de positif.

Mais non.



Ce livre est une litanie de « je » parmi laquelle l'auteur nous gratifie de concepts des plus grands philosophes de l'histoire comme le ferait un élève de terminale convaincu que plus il nommera de philosophes, plus ses écrits seront de qualité.

Et je ne parle pas d'affirmations fausses que j'ai noté ici et là.



Ce livre est à l'image de la définition de la « philosophie » par l'auteur : nul.



Bernard Chambaz est un auteur reconnu et primé.

Il devrait éviter de vouloir se faire auteur de philosophie.
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Petite philosophie du vélo

Ouvrage fin (aux sens propre et figuré) et drôle qui mêle la passion du vélo et l'art de philosopher. L'auteur part de ces deux expériences, l'une interpelle ou appelle l'autre.

Ainsi, c'est à ou en vélo que nous dissertons sur le corps, l'âme, le langage, la technique, le plaisir, la grâce, la tristesse ou la joie, la mémoire, la générosité, la finitude... Le tout s'enchaîne comme des étapes sur le Tour, c'est cohérent et ça passe très bien. C'est même drôle et on s'y nourrit de références, d'étymologies, de citations, de dates et d'anecdotes aussi bien sur les philosophes que sur les vélos et les cyclistes "que les moins de vingt ans (bien plus, en fait) ne peuvent pas connaître" ( Poupou et toute la clique) .



Plutôt adepte de la bicyclette, cela ne m'a pas empêchée d'apprécier l' ouvrage très ouvert sur le monde et la vie. Un livre qui décloisonne: on peut être "professionnel" de la philosophie, et amateur de vélo, de Tours dans toutes les langues (vuelta, giro... ).



J'ai apprécié l'humour fin et taquin de l'auteur. Un livre très sympathique à lire au crépuscule du printemps où vélos et bicyclettes sont à nouveau de sortie.



Il m'est arrivé, certaines pages, de repenser à Sami Frey sur scène, pédalant et racontant les souvenirs d'un autre (Pérec - Je me souviens)....
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Petite philosophie du vélo

Il y aurait matière à développer une vélo-sophie, en quête d'une sagesse ou d'une vérité. La bicyclette n'est jamais que le prolongement de nous-mêmes, de notre corps et de notre pensée. Et pourtant, "À quoi pensez-vous tout ce temps?" La question m'a souvent été posée à l'occasion de mes Grands Tours de trois semaines à vélo. À chaque fois, la même réponse m'est venue : à tout et à rien ! Ce qui ne serait sans doute pas la plus mauvaise approche de la philosophie. »
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Plonger

Un récit serré, proche de la grande tragédie.
Lien : http://www.humanite.fr/15_06..
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Plonger

J'ai recommencé à le lire 2 fois. J'ai fini par jeter l'éponge p.45. Le style est super intéressant, la prose est riche (trop riche!), mais je ne sais pas où nous conduit l'histoire. Un footballeur détruit par la mort de sa petite fille de 2 ans... Mais on passe sans arrêt d'un sujet à un autre : c'est fait avec grâce, au détour d'une étymologie, d'une référence historique, d'un lieu... mais c'est trop pour moi! trop de références justement, et de références que je ne connais pas. Impossible d'accrocher!
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Plonger

D'abord, c'est un livre court, environ 150 pages, découpé en courts chapitres, un livre qui se lit donc très facilement. Sur la forme, il ne s'agit pas d'une biographie pure et dure, ni d'une tentative d'explication du geste de Robert Enke. Bernard Chambaz romance les dernières heures de la vie du gardien de but, raconte son histoire professionnelle chaotique - de l'ex-Allemagne de l'Est à Hannovre en passant par le Portugal, le Barça, la Turquie ou la deuxième division espagnople - et sa vie personnelle douloureuse. Robert Enke et son épouse ont en effet perdu leur fille de deux ans, Lara, qui était née avec une malformation cardiaque. Le sportif avait alors sombré dans une dépression chronique qui l'a suivi jusqu'à le pousser à ce geste ultime. Bernard Chambaz entreprend avec succès une mise en parallèle de l'histoire allemande avec la vie du joueur. La réunification difficile du milieu des années 90 correspond au début de la carrière de Enke. Les festivités du vingtième anniversaire de la chute du mur correspondent à la fin de la vie de Enke. Chambaz ajoute un peu de sémantique allemande pour appuyer son discours. On voit également passer Rosa Luxembourg ou Goethe mais aussi Garricha et Stanley Matthews pour le football dont l'auteur ne cache pas sa passion.



Le style de ce discours m'a quant à lui laissé une impression plus mitigée. Si effectivement, on ne tombe jamais dans un pathos navrant, si on sent effectivement que l'histoire de Robert Enke a touché l'auteur, ce dernier joue beaucoup avec les mots. Ainsi, le titre du livre rappelle un geste de gardien mais aussi la dépression. Parfois, les jeux de mots sont bancals, moyens, pas forcément dans le style global de l'ouvrage. Malgré tout, l'ensemble reste intéressant et touchant. Le dernier chapitre en particulier, qui remet les choses à leur place, est un magnifique point final. Plonger est une oeuvre vite lue, intéressante, touchante mais parfois maladroite. Cependant, l'objectif de Bernard Chambaz de laisser une marque de la vie de Robert Enke sans tomber dans le pathos ni justifier ou expliquer le geste ultime du joueur est pleinement réussi.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Plonger

Un texte poignant qui conjugue, avec intelligence et sensibilité, poésie et politique.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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