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Critiques de Bernard Chambaz (153)
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Mon premier livre de président(e) de la Républi..

Dix chapitres abondamment illustrés traitent toutes les questions dont des enfants de 8/10 ans peuvent avoir entendu parler.
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Plonger

D'abord, c'est un livre court, environ 150 pages, découpé en courts chapitres, un livre qui se lit donc très facilement. Sur la forme, il ne s'agit pas d'une biographie pure et dure, ni d'une tentative d'explication du geste de Robert Enke. Bernard Chambaz romance les dernières heures de la vie du gardien de but, raconte son histoire professionnelle chaotique - de l'ex-Allemagne de l'Est à Hannovre en passant par le Portugal, le Barça, la Turquie ou la deuxième division espagnople - et sa vie personnelle douloureuse. Robert Enke et son épouse ont en effet perdu leur fille de deux ans, Lara, qui était née avec une malformation cardiaque. Le sportif avait alors sombré dans une dépression chronique qui l'a suivi jusqu'à le pousser à ce geste ultime. Bernard Chambaz entreprend avec succès une mise en parallèle de l'histoire allemande avec la vie du joueur. La réunification difficile du milieu des années 90 correspond au début de la carrière de Enke. Les festivités du vingtième anniversaire de la chute du mur correspondent à la fin de la vie de Enke. Chambaz ajoute un peu de sémantique allemande pour appuyer son discours. On voit également passer Rosa Luxembourg ou Goethe mais aussi Garricha et Stanley Matthews pour le football dont l'auteur ne cache pas sa passion.



Le style de ce discours m'a quant à lui laissé une impression plus mitigée. Si effectivement, on ne tombe jamais dans un pathos navrant, si on sent effectivement que l'histoire de Robert Enke a touché l'auteur, ce dernier joue beaucoup avec les mots. Ainsi, le titre du livre rappelle un geste de gardien mais aussi la dépression. Parfois, les jeux de mots sont bancals, moyens, pas forcément dans le style global de l'ouvrage. Malgré tout, l'ensemble reste intéressant et touchant. Le dernier chapitre en particulier, qui remet les choses à leur place, est un magnifique point final. Plonger est une oeuvre vite lue, intéressante, touchante mais parfois maladroite. Cependant, l'objectif de Bernard Chambaz de laisser une marque de la vie de Robert Enke sans tomber dans le pathos ni justifier ou expliquer le geste ultime du joueur est pleinement réussi.
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Marathon(s)

Mais, au-delà des photos souvenirs commentées, Chambaz nous pose cette question existentielle, qui dépasse le seul sport: "Après quoi court-on?"
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Je m'appelle pas Ben Laden

"Je m’appelle pas Ben Laden" met en lumière l’amitié déchirée de deux enfants d’Amérique et veille à contextualiser les événements grâce aux photos légendées présentes à chaque page.
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Kinopanorama

Je voulais découvrir Bernard Chambaz par son récit "Martin cet été", puis au final, je me suis lancé dans la première partie de son histoire personnel où l'on navigue entre ses figures tutelaires: Staline, Lénine, son grand-père et surtout, son père à qui il écrit des lettres déchirantes, à la fin du livre.
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Plonger

Critique de Jean-Baptiste Harang pour le Magazine Littéraire



Bernard Chambaz évoque la douleur du deuil d'un enfant avec ce portrait de Robert Enke, le gardien de but international allemand qui s'est suicidé en 2009 à l'âge de 32 ans. «Plonger», cet infinitif sec sur la couverture du livre de Bernard Chambaz évoque le «Courir» de Jean Echenoz, et, en deçà de la parfaite beauté des deux ouvrages, ils ont en partage de dire l’histoire de deux sportifs venus de l’Est, Emil Zátopek court de fond pour la Tchécoslovaquie, et Robert Enke est né en RDA. Sauf que Zátopek ne fait que courir après des médailles qu’il attrape à foison, qu’Echenoz le quitte vivant et humilié avant même qu’il ne meure, alors que Robert Enke n’est pas plongeur, mais footballeur, gardien de but, de ces gardiens dont on dit qu’ils plongent lorsqu’ils s’envolent, et lui, Enke, va plonger comme un champion dans les plus grands stades d’Europe, se plonger dans quelques livres, puis replonger dans une profonde dépression, dernier plongeon le 10 novembre 2009, à 18 h 25, sur un passage à niveau, il prend le régional express de Brême en pleine poitrine. Suicidé à 32 ans.

C’est une autre mort qui ouvre le livre : «Lara est morte le 17 septembre 2007, entre quatre et cinq heures, des suites d’une malformation cardiaque, à l’institut médical de Hanovre. Elle avait deux ans et dix-sept jours. C’était un dimanche.» Lara est la fille de Robert et Teresa Enke, la vie même, le commencement de leur fin. Sur la tombe de sa fille, Robert a fait graver: «Lara papa kommt». Il a mis un peu plus de deux ans à venir et Teresa fait inscrire sur le faire-part ces mots de Vaclav Havel: «L’espérance n’est pas la conviction que quelque chose finira bien, c’est la certitude que quelque chose a un sens quelle que soit la façon dont ça finit.» C’est le dernier paragraphe du livre.

Le récit de Chambaz ne se laisse pas plomber par la situation, il s’évade comme il peut, se laisse savamment distraire du tragique, par son érudition nourrie de Goethe et de la Mannschaft, par le goût du détail, des coïncidences. La veille de la mort d’Enke, on fête le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin, on y croise un ou deux papes, puisque l’un fut gardien de but et l’autre allemand, on refait l’histoire encore inachevée entre les Ossis et les Wessis. On fait le tour d’Europe des clubs où joua Robert Enke, Iéna, Mönchengladbach, Benfica, Fenerbahçe, Tenerife, Hanovre, dans un ordre qui doit plus à la pratique du marabout-bout de ficelle qu’à la chronologie. Chambaz saute sur les mots pour leur faire dire des histoires, souvent drôles, toujours symboliques, de l’état du monde, de la vanité des choses, du souvenir des gens, Garrincha, Rosa Luxemburg, Berti Vogts, Gary Lineker, Martin Luther, Karl Marx, Kleist, Gauss, Gudrun Ensslin, Jesse Owens, tous ne furent pas footballeurs. Les mots allemands brillent ici comme le mica dans le granit, et les nombres comptent les jours, mais on a beau s’éloigner du roi des Aulnes, il s’acharne, et «le dernier vers tombe comme une hache : In seinen Armen das Kind war tot, Dans ses bras l’enfant était mort».
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Viva Fausto, tome 5 : Un papillon dans la p..

Roman court pour une lecture aisée, enrichi d’illustrations nombreuses dues à Zaü, ce récit parlera à des préadolescents experts ou non.
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Plonger

Un texte poignant qui conjugue, avec intelligence et sensibilité, poésie et politique.
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Plonger

Son livre, impeccable de la première à la dernière ligne, fait preuve d'une pudeur extrêmement troublante.
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Plonger

Un récit serré, proche de la grande tragédie.
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Viva Fausto, tome 5 : Un papillon dans la p..

Fausto connaît l'amitié, mais va découvrir la compagnie d'une fille et les premiers sentiments amoureux. Il va se poser quelques questions en cours de route (on offre quoi à une fille ?) tout en restant totalement crédible. On va également lui proposer de participer à une compétition de natation en nageant le papillon lors du relais. S'il connaît bien le stress des compétitions, pour lui l'ambiance est totalement nouvelle et son entraîneur sera d'un grand secours.
Lien : http://histoire-de-lectures...
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Ghetto

livre hommage au père tissant et retissant :

amour pour le père

affrontements caractères et idéologies

Paris à travers les âges

un Thorez parlant de Blum qui ne passe pas

toujours amour pour le père

histoire d'une famille et histoire d'un parti

cheminement d'un corbillard dans Paris

les marionnettes siciliennes

des femmes dont une mère

toujours l'amour du père - et les livres
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L'arbre de vies

j'ai fini de lire, samedi soir, dans la nuit, «l'arbre de vies» de Bernard Chambaz (son premier livre, suis pas rapide et c'est très bien ainsi), en goûtant la paix finale dans la maison qui est restée axe, d'un âge à l'autre, toujours un peu présente, elle et le grand-père, à travers les évènements de cette vie et de l'histoire, entremêlés (et cette écriture qui se modèle sur la pensée, d'un calme lyrisme en parlant de l'enfance, d'un calme gardé, d'historien et de mémorialiste intime, pour l'évocation du père, de Maximilien Robespierre, de leurs fins, du passage des époques, heurtée, grotesque parfois, quand le je, Antoine, est pris et acteur dans la campagne de Russie). Paix inquiète, constat de la fin qui approche (et qui sera aussi la fin des Couthon, puisqu'il n'y a pas de petit-fils)
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