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Citations de Bernard Foglino (16)


Vous croyez être qui ? Vous croyez être vous-même ? Vous vous levez, vous travaillez, vous avez des amis, une femme, je ne sais pas, une maison. Quelle blague ! C'est quoi vous-même ? Les gens, ils font de vous ce qu'ils veulent. Ça serait une grosse erreur de croire le contraire. Ils parlent de vous, ils ont des opinions sur vous, ils savent ce que vous faites et croient savoir d'autres choses que vous avez peut-être bien faites. On leur a dit que. Il paraît que. Ils imaginent, ils interprètent, ils déduisent. Ils vous inventent, et vous ne le savait même pas. Vous avez des tas de vies dont vous ne soupçonnez pas l'existence..
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Plus les années filent, plus les nombres deviennent lourds. Dix, vingt, ça claque. Vient trente, une syllabe de plus. Quarante rajoute sa gravité dans la balance. Une situation installée ? Des gosses qui grandissent trop vite ? Cinquante… stabilise l’addition des syllabes. C’est un ultime déménagement, une arrivée en zone grise. Une bonne partie de la route est faite, ce qui reste devant est à la fois inconnu et sans mystère.
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Je m'appelle Nicolas.
Je répare des photocopieurs.
J'interviens lorsqu'un de ces monstres gris refuse d'accomplir sa mission, dupliquer. Le monstre devient alors réellement monstrueux. Il garde dans son ventre le précieux rapport qu'un gros ponte attend dans l'heure.
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Respectez le lecteur, il vous en saura gré.
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[Ma grand-mère] m'a recueilli tout petit. Je venais de perdre mes parents. Perdre n'est pas un mot pour rire, si j'ose dire. Mon père et ma mère ont été proprement pulvérisés dans l'explosion de la station-service qu'ils tenaient à la sortie du Havre. Chaleur, énergie, lumière. Vaporisés par un chauffeur de citerne qui a eu la bonne idée de s'en griller une pendant qu'il remplissait les cuves. Robert, qui sait mettre des mots sur les choses, dit qu'on peut les considérer comme des victimes du tabagisme passif.
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- Le théâtre des rêves, c'est en référence à Old Trafford, le stade mythique de Manchester United. Theater of Dreams. C'est le nom qu'on lui donne en Angleterre.
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- (...) Le football, j'ai jamais compris comment ça pouvait passionner les gens. Se rendre malade pour un ballon, je trouve ça débile.
- Désolé pour toi. Alors, il te manque quelque chose dans la vie.
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Je crois que si on aime bien être ensemble, justement, c’est pour ne rien se raconter.
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Il s'était retrouvé au milieu de ce qu'il décréta être une sacrée clique d'allumés.De pauvres gens, affligés de peurs paniques bien plus baroques et importantes que la sienne. Peur des ponts, terreur des réfrigérateurs, des agrafeuses, du chiffre quatre ...
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Méfiez-vous des collectionneurs.
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Cela s'appelle l'entropie. La propension des choses à se dégrader, se corrompre.
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Alors je l'ai gardé, ce tapis aux étranges desseins. Si on le fixe longtemps, les motifs se mettent à bouger. Il en sort des animaux sauvages, des villes, des nuages, des moulins ivres qui tournent comme des roues de la loterie dans le ciel.
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Il se sent fiévreux. Son imagination fait des sauts de cabri. Devant la feuille blanche, il sait contenir, doser... La feuille blanche est docile, souple, s'enroule aux désirs calculés qu'il module. Les personnages dansent leur prévisible petit chemin de ronde, semblables à ces automates qui illustrent les menuets de charmantes boîtes à musique.
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L'auteur est un ferrailleur, il recycle des matériaux de récupération et sa décharge s'appelle la vie. Un rôdeur aussi, qui se balade sur les plages, ramasse ces soliveaux décharnés, blanchis, polis par le sel, les marées, le vent, et puis les travaille et les sculpte en curieux bibelots, du bloc torturé naissent des choses qui n'ont pas de nom, rarement une utilité.
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