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Citations de Bernard Lazare (22)


Il est des hommes qui gardent le goût du passé et l’amour des choses mortes ; il en est d’autres qui en conservent l’esprit. Les premiers évoquent les temps abolis, ils les font revivre et les restaurent ; les seconds les expriment et en conservent le sens. M. de Bonnières est de ceux-là. Il ne se plaît pas à imaginer le xviie siècle ; mais sa langue et son tour d’idées nous y ramènent. C’est un homme qui aurait écouté avec profit Tallemant des Réaux. il lui eût donné la réplique avec agrément, et aurait facilement marié ses discours aux siens. Plus tard, il aurait été le compagnon de route de Bachaumont et de Chapellier, mais il les eût conduits aux Indes et a sans doute regretté de n’y point aller avec eux.

On parle souvent d’un certain esprit français qui serait net, un peu sec, élégant et correct, spirituel et d’une certaine étroitesse, esprit charmant, d’une belle ligne, apparié parfaitement aux jardins que dessina Lenôtre, d’une rectitude et d’une raideur même qui n’est pas sans grâce. M. de Bonnières est assurément dans la tradition de cet esprit et il fait tout pour s’y maintenir.
Dans les trois volumes de Mémoires d’aujourd’hui (1883, 1885, 1888), recueils de chroniques précéde (...)
Sa critique est malicieuse, méchante souvent, mais mesurée ; elle tient au goût plus qu’à la force ; en la pratiquant, M. de Bonnières a eu le souci de l’anecdote vivante plutôt que celui des idéologies abstraites. Il n’a pas l’amour de la métaphysique, il la trouve trop brumeuse et trop lointaine ; il a même de l’éloignement pour les idées générales. Aussi, il a peint les hommes dont il parlait et il s’est ingénié à restituer leurs sentiments par leurs gestes, par les actes de leur vie et non par des raisonnements131.

En particulier dans Les Monach (1884) et Jeanne Avril (1887), tous deux soustitrés « romans parisie (...)
Contes des fées (1881), Contes à la reine (1892).

Cette préoccupation l’a poursuivi dans ses romans ; ils y ont gagné de la précision et de la sécheresse, mais ils n’y ont pas acquis de profondeur ; ce sont des dessins au trait, mais ils sont privés d’atmosphère. Il en est de même pour ses vers : ils sont classiques et clairs, ils coulent de la source où s’abreuvèrent Boileau, Voltaire et Béranger ; mais cette source n’a jamais été l’Hippocrène.

C’est que M. de Bonnières n’est pas un lyrique ni un imaginaif : c’est un conteur délicat, un essayiste discret, et surtout un bon écrivain. L’éloge n’est point commun.
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Bernard Lazare
Le succès de Robert de Bonnières à la fin du siècle est celui d’un satiriste féroce relatant des anecdotes piquantes, parfois à la limite de la diffamation. Ses deux cibles favorites sont les milieux littéraires, qu’il connaît en particulier à travers le salon que tient sa femme, et la haute société parisienne, dont il fait partie et qu’il décrit dans ses « romans parisiens », Les Monach (1884) et Jeanne Avril (1887) – le premier visant plus précisément la grande bourgeoisie juive et ayant lors de sa parution suscité de vives controverses, deux ans avant la publication de La France juive de Drumont (1886). Mais c’est d’abord comme chroniqueur au Figaro (dès 1880, sous le pseudonyme de Janus) et au Gaulois (sous celui de Robert Estienne) qu’il acquiert sa notoriété : en témoigne le succès rencontré par les trois volumes de ses Mémoires d’aujourd’hui, qui rassemblent ses chroniques du Figaro et paraissent entre 1883 et 1888. Beaucoup moins connus en revanche sont ses contes en vers (Contes des fées, 1881 ; Contes à la reine, 1892), les notes de voyage qu’il donne à la Revue politique et littéraire et le roman exotique qu’il écrit au retour d’un séjour de plusieurs mois dans les Indes britanniques (Le Baiser de Maïna, 1886).

Figures contemporaines
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Mais encore ces Juifs pressurent le peuple; ils entassent des
richesses qui sont le fruit d'usures et de rapines ; ils tiennent les chretiens en servitude ; ils
possedent d'enormes tresors dans les villes qui les ont accueillis, a Paris et a Lyon, par
exemple ; ils commettent des vols, ils conquierent l'argent par de mauvais procedes; "tout
passe par leurs mains, ils envahissent les maisons et captent la confiance, par leur usure, ils
tirent le suc, le sang et la vigueur naturelle des chretiens ". Ils vendent des bijoux faux,
sont receleurs, faux monnayeurs et sans foi, ils font payer deux fois les dettes. Bref, "il n'y a
mechancetes au monde que les Juifs ne pratiquent, de sorte qu'il semble qu'ils ne visent qu'a
la ruine des chretiens ".
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Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux
autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la
domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était
de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte
d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or leur donna un pouvoir que toutes
les lois politiques et religieuses leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer.
Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient et c'était
aussi l'unique façon de déployer leur énergie, leur activité.
N'auraient-ils pu la manifester d'une autre manière ? S
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Tout à coup, sans que personne en sût la cause, les vierges de Milet commencèrent à se pendre. Ce fut comme une épidémie morale. En poussant les portes des gynécées, on heurtait les pieds encore frémissants d'un corps blanc suspendu aux poutres. On était surpris par un soupir rauque et par un tintement de bagues, de bracelets et d'anneaux de chevilles qui roulaient à terre. La gorge des pendues se soulevait comme les ailes palpitantes d'un oiseau qu'on étouffe. Les yeux semblaient pleins de résignation, plutôt que d'horreur.

Marcel Schwob, "Les Milésiennes"
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Depuis que le Juif est entré dans les sociétés, il a été perturbateur et il a
travaillé comme une taupe à la destruction des séculaires assises sur lesquelles reposaient les
états chrétiens. Ainsi s'explique la décrépitude des peuples, leur décadence, leur abaissement
intellectuel et moral : ils sont comme le corps humain qui souffre de l'indigestion des corps
étrangers, et chez qui la présence de ces corps provoque des convulsions et des maladies. Le
Juif agit par sa seule présence, à la façon d'un dissolvant ; il détruit, il perturbe, il provoque
les réactions les plus terribles. L'introduction du Juif dans les nations est funeste à ces
nations ; elles meurent de l'avoir accueilli. Telle est la vue simpliste que les antisémites
conservateurs ont des changements sociaux
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"Ne cultive pas le sol étranger, tu
cultiveras bientôt le tien ; ne t'attache à aucune terre, car ainsi tu serais infidèle au souvenir
de ta patrie ; ne te soumets à aucun roi, puisque tu n'as de maître que le Seigneur du pays
saint, Jéhovah ; ne te disperse pas au sein des nations, tu compromettrais ton salut et tu ne
verrais pas luire le jour de la résurrection ; conserve-toi tel que tu sortis de ta maison, l'heure
viendra où tu reverras les collines des aïeux, et ces collines seront alors le centre du monde,
du monde qui te sera soumis."
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On a cru longtemps, dans quelques villes reculées, que Paul Bourget était l’arbitre des élégances, et il a fallu, pour empêcher cette croyance de s’accréditer, l’aventure d’une femme du monde, – fictive, du reste, – assez oublieuse d’elle-même pour porter un corset noir. M. Paul Bourget a été fort marri de la chose, mais ses livres sont restés quand même le bréviaire des gens de bon ton. Je ne sais si leur réputation est méritée ; pour le déterminer sûrement, il faudrait une autre compétence que la mienne, et j’aime mieux croire qu’un homme élégant doit être habillé par Yauss, chemisé par Charvet, botté par Hellstern, chapeauté, ganté, cravaté et blanchi à Londres, ce qu’a toujours affirmé Paul Bourget et ce qui est bien possible.
Ce n’est pourtant pas par le souci du confort, de la distinction et du dandysme que M. Bourget mérite de nous attirer ; je ne crois même pas que ce soit à ce souci qu’il ait dû sa gloire incontestable et son universelle renommée. Si on l’a goûté et chéri, c’est qu’il a été le perspicace confesseur de bien des âmes contemporaines, et leur peintre avisé : c’est pour cela aussi qu’il nous intéresse.
Parmi tant d’écrivains dont la prétention fut de représenter leur temps ou, tout au moins, une parcelle de leur temps, M. Bourget est celui qui a le mieux réalisé son ambition. Non pas qu’il ait su créer des types, car il n’a jamais eu le pouvoir merveilleux d’animer des êtres de rêve et de les faire vivre, mais il a su extérioriser des états d’âme, il a su les définir, les préciser, les dessiner même. Il a donné à ses modèles un miroir dans lequel ils se sont vus à nu, et ceux qui voudront, un jour, connaître l’esprit de ce monde qui se décompose et se meurt l’iront chercher dans Cruelle Énigme et dans Mensonges, dans Le Disciple et dans Un Crime d’amour57, comme nous allons quérir le parfum de la décadence d’un siècle dans Marivaux et dans Crébillon fils.
Pourquoi fut-on si doux à celui dont le scalpel fut si tranchant ? Pourquoi, au lieu de le flageller des scorpions de la colère, l’a-t-on couvert de fleurs ? Parce que cet habile psychologue ne fut pas un moraliste sévère et qu’on devina en lui un frère triste et indulgent.
Il ne peignit pas ses personnages en censeur, mais en complaisant ; il chérit les vices qu’il analysait, il partagea même les ridicules qu’il évoquait. On sentit qu’il était indécis comme Liauran, incertain comme Vinci, tortureur comme Claude, dilettante comme Dorsenne58 et snob comme eux tous. Ce monde comprit que son romancier et son analyste lui ressemblait, que lui aussi manquait de volonté et de foi ; qu’il était cosmopolite et dandy de lettres, parce qu’il n’avait aucun désir, aucun idéal, qu’il allait sans but, l’esprit et le cœur désemparés, énervé par un mysticisme d’épiderme, affaibli par l’abus de soi-même et par l’excès des joies intérieures, et ses héros lui pardonnèrent de les avoir ainsi dévoilés, pour l’illusion qu’il leur donnait d’être pareils à lui, qui leur était supérieur.
Car Paul Bourget, s’il est semblable à ceux dont il nous a dit la vie, les domine parce qu’il se connaît et qu’il en souffre. C’est en s’examinant qu’il a pu les comprendre et les peindre ; il joue dans ses livres le rôle du chœur antique, un chœur clairvoyant et douloureux, il explique ce que ses amoureuses, ses dandys, ses sceptiques et ses impuissants sentimentaux se contentent de subir, et mieux qu’eux il sait ce qui lui manque pour être à la fois un artiste, un écrivain et un philosophe, c’est-à-dire un créateur.
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C'était proche de la cité, Kalydon la marine, dans un bois silencieux dont les derniers arbres expiraient sur la grève où le flot venait mourir, que Corésos avait, pour la première fois, rencontré Kallirhoé. Et, en lui, le souvenir était demeuré inaboli, de ce soir calme où l'or des oranges mûres baignait dans la poudre d'un or plus intense : l'or essentiel et merveilleux du soleil, caressant d'une dernière ivresse de rayons la cime sanglotante des vagues et les ramures qui s'abaissaient pleureuses, dans la douleur ancienne et cependant renaissante de la mort des clartés.

Bernard Lazare, Le Miroir des légendes, "Le sacrifice"
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Si les Juifs
emplissent leurs greniers de fruits, leurs celliers de vivres, leurs sacs d'argent et leurs
cassettes d'or, disait Pierre de Cluny, ce n'est ni en travaillant la terre, ni en servant à la
guerre, ni en pratiquant quelque autre métier utile et honorable, mais c'est en trompant les
chrétiens et en achetant à vil prix aux voleurs les objets dont ceux-ci se sont emparés."
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Partout ils voulaient rester Juifs, et partout ils obtenaient des privilèges leur
permettant de fonder un État dans l'État. A la faveur de ces privilèges, de ces exemptions, de ces décharges d'impôts, ils se trouvaient rapidement dans une situation meilleure que les citoyens mêmes des villes dans lesquelles ils vivaient ; ils avaient plus de facilité à trafiquer et à s'enrichir, et ainsi excitèrent-ils des jalousies et des haines.
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Au milieu de la bourgeoisie désunie, dont les membres sont en lutte perpétuelle, les Juifs sont des êtres solidaires, voici le secret de leur triomphe. […] Les Juifs sont considérés comme une minorité étrangère et nous ne nous trouvons pas uniquement en présence d’une lutte entre les formes du capital, d’une concurrence entre les possesseurs capitalistes, mais encore nous assistons à une lutte entre le capital national et un capital regardé comme étranger.
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Quant aux Templiers, contre lesquels tant d'abominations semblables ont été
répandues, on les peut, plus que tous autres, rapprocher des Juifs. Comme eux, on les
détestait pour leur orgueil, leur faste, leur fortune au milieu de la misère générale, leur âpreté
au gain, l'emploi sans vergogne des moyens d'acquérir, la coutume des contrats usuraires On
les haïssait parce qu'ils prêtaient sur les biens et les fiefs, à condition que ces fiefs et ces
biens leur restassent acquis au décès de l'emprunteur
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Tandis que le Juif est détesté, méprisé, avili, couvert de
crachats et de boue, souillé d'outrages, martyrisé, enfermé et frappé, c'est de lui que le
catholicisme attend le règne final de Jésus, c'est le retour des Juifs que l'Église espère et
demande, ce retour qui pour elle sera le suprême témoignage de la vérité de ses croyances, et
c'est aussi aux Juifs que les luthériens et les calvinistes en appellent. Il semble même que
ces derniers eussent été pleinement convaincus de la justice de leur cause si les fils de Jacob
étaient venus à eux. Mais les Juifs étaient toujours le peuple obstiné de l'Écriture, le peuple
à la nuque dure, rebelle aux injonctions, tenace, intrépidement fidèle a son dieu et à sa loi.
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"Les Juifs, dit Apollonius
Molon, sont ennemis de tous les peuples ; ils n'ont rien inventé d'utile et ils sont brutaux."
Et Posidonius ajoutait : "Ils sont les plus méchants de tous les hommes."
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Partout le juif est traqué, objet de l’exécration pour tous, paria sur qui le poids de toutes les calamités retombe ...
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Rien des passions humaines n'avait disparu parmi ces vieillards et ces vieilles. Car il y avait dans les chambres de faux ménages à deux et à trois ; on entendait de violentes scènes de jalousie ; on se jetait à la tête, par les couloirs, des tabatières et des béquilles ; la nuit, des ombres rattatinées guettaient aux portes, armées d'un traversin menaçant, le bonnet de coton tiré jusqu'au menton ; et il y avait des poursuites de bancals, des fuites de femmes coxalgiques, de fiers cancans entre les femmes qui bavardaient en lavant leur linge : l'une exaltait avec emphase son homme qui était décoré, et bien soigné ; l'autre vantait le sien, qui avait encore tous ses membres.

Marcel Schwob, "52 et 53 Orfila"
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Les cordes vibrent dans le soir, et le soir se recueille, et dans le soir le sol gémit, le sol où le sang pleure, le sang triste d'Orphée dont la bouche palpite : regret des rythmes de jadis, douleur des strophes enfuies, quand, au linceul des nuits fleuries d'étoiles, le corps de l'Aède fut jeté par les vierges furieuses, Lysiennes délirantes et soumises au Dieu porteur de thyrse, Bacchant suprême, mitré d'or.

Bernard Lazare, Le Miroir des légendes, "La lyre"
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L’homme me fi t entrer dans une salle que je ne pus regarder, tant elle me parut terrible par le monstre qui s’y dressait. Car il y avait à son centre, élevée jusqu’au plafond, une gorge géante, distendue et grivelée, avec des replis de peau noire qui pendaient et se gonflaient, un souffle de tempête souterraine ; et deux lèvres énormes qui tremblaient au-dessus. Et parmi des grincements de roues, et des cris de f l en métal, on voyait frémir ces monceaux de cuir, et les lèvres gigantesques bâillaient avec hésitation ; puis, au fond rouge du
gouffre qui s’ouvrait, un immense lobe charnu s’agitait, se relevait, se dandinait, se tendait en haut, en bas, à droite, à gauche ; une rafale de vent bouffant éclatait dans la machine, et des paroles articulées jaillissaient, poussées par une voie extra-humaine. Les explosions des consonnes étaient terrifiantes ; car le P et le B, semblables au V, s’échappaient directement au ras des bords labiaux enflés et noirs : ils paraissaient naître sous nos yeux ; le D et le T s’élançaient sous la masse hargneuse supérieure du cuir qui se rebroussait ; et l’R, longuement préparé, avait un sinistre roulement. Les voyelles, brusquement modifiées, giclaient de la gueule béante comme des
jets de trompe. Le bégaiement de l’S et du CH dépassait en horreur
des mutilations prodigieuses.
— Voici, dit l’homme en posant sa main sur l’épaule d’une petite femme maigre, contrefaite et nerveuse, l’âme qui fait mouvoir le clavier de ma machine.
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Les Juifs sont le peuple le plus un, le plus stable, le plus impénétrable, le plus irréductible.
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