Cal, un film britannique de Pat O'Connor sorti en 1984, d'après le roman Cal de Bernard Mac Laverty publié en 1983. Trailer.
- Je me déteste quand je bois.
- Pourtant tu bois tout le temps.
- Alors je me déteste tout le temps.
- Je vais t’aider à retomber amoureux de toi-même.
De sa main, il recouvrit celle de Stella qui tenait l’accoudoir.
- Il ne nous reste plus beaucoup de temps, donc on devrait se chérir l’un l’autre.
- C’est-à-dire.
- Un bouquet de fleurs de temps en temps, ce serait bien.
À l’intérieur de toutes les couvertures se trouvait une fiche de prêt, et voyant qu’elle était encore vierge de toute inscription, Stella éprouvait un frisson de plaisir à l’idée d’être la première à lire ce livre. C’était comme de laisser ses empreintes dans de la neige fraîche.
Ce qui manquait à Stella, c’était le bonheur d’élever un enfant, le labeur quotidien des rituels de l’amour - faire du baby-sitting, donner le bain, lire des histoires, tenir l’enfant dans ses bras, coller sa joue contre la sienne, la nature purement physique de la chose. Les premiers mots. Les premiers pas. Le besoin d’être impliquée et de se faire appeler grand-mère.
Il croyait que tout et tout le monde sur cette planète méritait de l’attention, mais cette personne à côté de lui valait plus que cela. Pour lui, la présence de Stella était aussi essentielle que la Terre. Et que les étoiles autour d’elle. Si elle était un exemple de bonté en ce bas monde, le traverser à ses côtés tenait déjà du miracle.
« En parlant, Stella n’arrivait pas à soutenir le regard de Gerry, ce qui ne lui ressemblait pas.
« Je fais du surplace, reprit-elle. J’ai fondé ma famille, j’ai rempli ma mission. Ça ne peut pas être terminé, si? Il me reste dix ou vingt ans, disons. On a mal découpé le patron de notre vie. Elle ne nous va pas bien. En tout cas pas la mienne… mais je ne sais pas pour toi.
Gerry haussa les épaules. Puis il comprit soudain qu’elle faisait de l’ironie. Elle se tue un moment.
« Je suis paumé, dit-il en cherchant son regard. Qu’est-ce que tu essaies de me dire?
– On n’a pas les mêmes croyances, poursuivit-elle les yeux toujours rivés sur la nappe.
– On l’a toujours su, ça.
– Mais maintenant les choses ont changé. J’ai le sentiment de partir à la dérive. Je veux faire quelque chose du temps qu’il me reste. Autre chose que de te regarder boire.
– Est-ce que je suis quelque part dans ton story-board?
– pas vraiment."
Il est important de lire... c’était une telle source d’enrichissement.
He stood at the back gateway of the abattoir, his hands thrust into his pockets, his stomach rigid with the ache of want. Men in white coats and baseball caps whistled and shouted ad they moved between the hanging carcases. He couldn't see his father, yet he didn't want to venture in. He knew the sweet warm nauseating smell of the place and he had no breakfast. Nor had he smoke his first cigarette of the day. Smells were always much more intense then.
Il a falloir faire des compromis.
_Quel genre de compromis?
_ Ceux que doit faire un alcoolique qui vit dans le déni.
_Je ne suis pas un alcoolique qui vit dans le déni.
_En disant ça tu prouves le contraire. Tu es alcoolique et tu le nies.
"C'est une occasion de prendre du recul sur sa vie pour se concentrer sur ce qui importe vraiment. Et ces temps-ci, on navigue en plein brouillard."
Ils ont des tasses de la taille de pots de chambre.