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Critiques de Bernard Mahoux (35)
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La malédiction des Trencavel, tome 1 : Adélaïs, c..

Il y avait un moment que j'avais envie de lire ce livre, qui est le premier tome d'une série de quatre.

Verdict : je ne lirai pas les trois tomes suivants.En effet, je n'ai pas du tout accroché à la première partie de la Malédiction des Trencavel, peut-être à cause des premières pages, truffées d'un vocabulaire spécifique au Moyen-Age et au sud de la France à cette période, au point qu'il était impossible de lire une phrase sans être obligée de se reporter au lexique à la fin de l'ouvrage. Difficile de s'immerger dans l'histoire dans ces conditions.

Question vocabulaire, les choses s'arrangent par la suite et puis l'histoire (inspirée de faits réels) est intéressante, mais difficile de se débarrasser d'une mauvaise première impression !

Les critiques que j'ai lues sur les blogs étaient pourtant bonnes et c'est ce qui m'a décidée à poursuivre ma lecture malgré tout, pour être sûre de ne pas passer à côté d'un bon roman...
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Le dernier défenseur de Montségur

Montségur est sans doute le plus célèbre des châteaux ariégeois. Symbole de l'intolérance religieuse envers les cathares, ce château fut l'un de leurs derniers refuges. S'étaient retrouvé dans ce village fortifié érigé sur un pog (colline très abrupte) les proscrits, Parfaits et fidèles à cette église dissidente ainsi que les seigneurs « faydits » repliés là après la défaite de Carcassonne, en 1209.





Le 16 mars 1244, après dix mois de siège, plus de deux cents fidèles à la Nouvelle Eglise refusent l'abjuration et périssent dans les flammes du bûcher érigé au pied du pog.

Les rescapés furent emprisonnés et soumis aux questions de l'Inquisition.

C'est le cas d' Imbert de Salles, dont Bernard Mahoux raconte l'histoire dans ce roman médiéval. Cet homme , fils d'un petit seigneur, est connu par les registres de l'Inquisition. Bernard Mahoux précise en note historique à la fin du livre : «  On sait par cet interrogatoire qu'il participa à la défense de Montségur jusqu'au dernier jour. Ayant certainement abjuré la foi cathare , il ne fut pas brûlé mais emprisonné et questionné. »





Des quelques éléments connus de la vie d'Imbert, Bernard Mahoux,en historien passionné, bâtit une récit captivant, instructif et romanesque.

D'abord moine, puis soldat-mercenaire, Imbert se trouve à Montségur peu de temps avant que le sénéchal de Carcassonne ne décide de porter l'assaut final. C'est là qu'il tombe amoureux de Bernarda, fille d'un seigneur hérétique. Ce dernier souhaitant que sa fille se voue à l'Eglise refuse qu'elle épouse ce petit noble sans le sou.

Seulement, l'amour donne des ailes et Imbert a plus d'un tour dans son sac....





C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'écriture alerte, riche en détails historiques et souvent mutine de Bernard Mahoux. Je dois tout de même avouer que ce roman m'a fait moins vibrer que la fresque monumentale « La malédiction des Trencavel » ; on y retrouve moins de poésie, moins de fougue peut être de la part des personnages.

Je me suis surtout replongée avec délice dans cette période historique que j'affectionne et je n'ai pas du tout eu de mal à me transposer là-haut sur le pog, à Montségur... Ce lieu magique et à l'atmosphère indéfinissable !

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La malédiction des Trencavel - Cycle de Raimo..

Un bon livre, c'est celui vous fait croire que tout peut arriver, qui vous fait espérer jusqu'au bout, alors que vous savez pertinemment que la fin sera inéluctablement funeste.



C'est ainsi que je continue à me laisser porter par l' incroyable optimisme des seigneurs Trencavel.

Tout comme son père avant lui, le jeune Raimon-Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers, croit encore possible la coexistence de l'Eglise romaine et de la communauté Cathare qui s'implante de façon considérable dans le Midi Languedocien.

De toutes parts, on lui reproche sa tolérance envers les Parfaits, envers ceux qui condamnent les privilèges et abus de l'église de Rome. Pour autant, le jeune Trencavel à l'impudence juvénile n'en démord pas. Il ne détruira pas l'hérésie comme le pape et le roi d'Aragon lui demandent. A cela, il répond fièrement : «  Autant vouloir vider mon peuple de son sang, de son âme. »



Pourtant, la menace d'une croisade commandée par Innocent III au roi de France Philippe-Auguste se fait de plus en plus ressentir. Suivant les conseils du chancelier Bernat de Canet, Raymon-Roger avec une poignée de fidèles chevaliers-troubadours entreprend le périple jusqu'à Paris pour rencontrer son cousin le roi.

Et avec notre héros, on y croit encore ! Naïvement, on écoute le discours rassurant de Philippe-Auguste, les conseils avisés qu'il prodigue à son jeune cousin et sa promesse de ne pas envoyer d'armée dans le Midi.

On espère la victoire de la tolérance, du respect des religions, de la liberté de foi..Hélas ! C'est oublier bien sûr que cela se passait au Moyen-âge ! (Oui, je sais bien.. on peut de nos jours se faire la même réflexion.)



Ainsi, si la tension des événements à venir se fait sentir dans cet épisode, ce dernier reste néanmoins imprégné de légèreté de par l'attitude effrontée de Raymon-Roger, de ses élans amoureux à l'égard de la belle Héloïse et de la conduite amusante et querelleuse de ses compagnons de route.



Voilà, vous l'aurez compris, j'ai suivi avec engouement le rythme passionné et ensorceleur de cette Danse du Cathare. Je remercie Bernard Mahoux pour l'amour qu'il porte à sa région et à son histoire et qu'il sait si bien traduire dans ses livres. Rien de tel qu'une expédition du héros loin de son Midi natal, pour faire apparaître au grand jour la liberté d'esprit, la simplicité des mœurs, le naturel enjoué et le goût de la fête de ses habitants.
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La malédiction des Trencavel - Cycle de Raimo..

La Louve, c'est l’Église catholique et romaine. Ainsi la nomment les Cathares.



Nous sommes en 1205. A la veille d'un des plus cruels épisodes du Midi de la France.

Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre.

Vers l'an Mil, des mouvements manichéens apparaissent de façon simultanée dans différentes régions d'Europe. Leurs principes sont simples mais rigoureux : réfutation du plaisir de la chair, ne pas tuer et ne pas blasphémer. Ces mouvements s'éteindront d'eux-mêmes pour réapparaître deux siècles plus tard et notamment dans le Languedoc où les communautés cathares vont trouver refuge.

Les cathares se considèrent comme les seuls vrais chrétiens,héritiers des apôtres. Ils refusent l'orthodoxie et tous les sacrements instaurés par l’Église, prônant un retour au modèle de vie ascétique des tout premiers chrétiens.

Peu à peu, la religion cathare se développe et se structure dans tout le bassin occitan sous l’œil bienveillant et tolérant des comtes de Toulouse, Carcassonne, Foix et Comminges. Dans cette région où l'amour courtois, la joie de vivre et la libre pensée font loi, les différences religieuses importent peu. Mais cette indépendance spirituelle et politique n'est pas du goût de tous. Elle est même à l'origine d'une haine farouche à l'égard de ceux qui se dressent contre la « vrai foi » définie ainsi par l'Eglise papale.





C'est dans une atmosphère tendue et peu encline à la paix que se déroule le 6 ème volet de La malédiction des Trencavel. Si Raimon-Roger, le jeune vicomte de Carcassonne prend la mesure du danger que représente la nouvelle église dans laquelle il a été élevé, il n'est pas pour autant prêt à livrer ceux qui s'y sont engagés. La jeunesse et la fougue qui le caractérisaient dans le tome précédent font place à une certaine maturité et à l'introspection. Au grand dam de sa jeune et charmante épouse Agnès qui ne pense qu'à s'amuser. Mais l'heure des réjouissances n'est plus et cela Raimon-Roger l'a bien compris. Fuyant toute alliance qui priverait ses vicomtés d'indépendance, il se retrouve seul. Seul, face à de nombreux ennemis. Tout d'abord, son oncle, le comte de Toulouse qui lorgne à la fois sur ses terres et sur son épouse. Puis, le roi d'Aragon qui n'aurait aucun scrupule à immoler quelques cathares pourvu qu'il étende son royaume. Et surtout, le légat du pape, Pierre de Castelnau, un être fielleux, brutal et intransigeant, qui ne croit plus au dialogue pour ramener les brebis égarées dans le troupeau des fidèles mais à l'excommunication pure et simple.







La lecture de ce tome m'a un peu moins passionnée que les précédents. Il est comme un trait d'union entre deux périodes riches en événements. Sans doute, ce glissement de la désinvolture de Trencavel vers la prise de conscience du danger était nécessaire. Mais, il m'a paru plus long à lire que les autres. Je n'en reste pas moins charmée par le talent indéniable de Bernard Mahoux, qui retrace à merveille les moments historiques et sombres de son Languedoc natal.

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La malédiction des Trencavel, Tome 4 : L'agne..

Cela va faire plus d'un mois que j'ai commencé cette longue et palpitante fresque historique et je ne m'en lasse pas ! Me voici à la fin du premier cycle et il est temps pour moi de vous parler de cette fameuse malédiction. Je cite ici le début du résumé qui se trouve au début de chaque tome – résumé bien pratique d'ailleurs si on espace la lecture des tomes -  et qui nous rappelle les tout premiers événements.

«  A la suite de l'assassinat de son père par les mestres de Béziers, Roger Trencavel, vicomte d'Albi,Carcassonne et Béziers, organise une terrible vengeance contre la cité rebelle, avec l'aide des mercenaires du roi Alfonse d'Aragon. Pendant le supplice de la ville une femme maudit le jeune vicomte et toute sa descendance. Roger garde de cet événement la conviction d'avoir reçu un sort, et la crainte de choisir une épouse pour envisager la venue d'un héritier. »



Et c'est ainsi que tout au long de sa vie, Roger Trencavel gardera à l'esprit la malédiction de cette femme, et emploiera tous les moyens pour la détourner. Marié à Adélaïs, il ignorera superbement sa belle et charmante épouse, et fera de la fille du châtelain de Béziers sa maîtresse et surtout la mère de son premier enfant mâle, espérant ainsi déjouer le « sortilège ».

Peu de temps après, Roger et Adélaïs se retrouvent et bientôt un enfant naît de leur réconciliation. Heureux, ils présentent alors le nouveau vicomte, nommé Raimon-Roger à leurs vassaux. Ce faisant, Roger rencontre à nouveau la « sorcière » dans les rues de Béziers. Il la tue. Adélaïs pressent alors que cette mort rendra encore plus dangereuse la prédiction de la sorcière, et finira même par croire que le malheur qui affligera son fils sera causé par l'Eglise cathare.



C'est dans ce quatrième tome que Roger Trencavel meurt. Et c'est aussi à la lecture de celui-ci que l'opinion que je me faisais du vicomte de Carcassonne a changé. Il est passé de l'image d'un homme détestable, misogyne et cruel à celui d'un chef sage, un peu froid certes, mais aussi touchant et surtout peu enclin à laisser son peuple à la merci des hommes d'église qu'ils soient de confession romaine ou cathare, ménageant intelligemment, si je puis m'exprimer ainsi, la chèvre et le chou.



A la mort de Trencavel, Raimon-Roger sera confié à Bertran de Saissac qui élèvera « l'agneau cathare » au milieu des fidèles de la nouvelle Eglise et l'entraînera à détester sa mère, Adélaïs.

Je ne vous en dis pas plus, bien sûr... j'en ai déjà sûrement trop dit !



Je file de ce pas me plonger dans les aventures de Raimon-Roger, le nouvel héros de cette magnifique fresque ! Eh oui, un nouveau cycle suit le premier . Il s'agit du cycle « Raimon-Roger »et il va sans dire que j'en ferai volontiers la critique.

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Le retour du rebelle, tome 1 : La Bataille ..

Si je dois retenir un auteur phare pour mes lectures de cette année 2014, c'est certainement Bernard Mahoux.

C'est en fin d'année 2013 que je me suis plongée dans sa sublime fresque « La Malédiction des Trencavel », tombant sous le charme de la lignée des fiers et valeureux vicomtes d'Albi, Béziers et Carcassonne, frémissant de leurs audaces, tremblant pour leurs vies, m'enthousiasmant de leur volonté tenace et fidèle, m'amusant de leur côté cabochard, m'attendrissant devant leur générosité et leur dévouement à la cause cathare.

C'est aussi cette année que j'ai lu « Le dernier défenseur de Montségur », roman dans lequel Bernard Mahoux honore l'histoire du dernier refuge cathare à travers la vie d'Imbert de Salles qui lutta pour la défense de Montségur jusqu'au dernier jour.

C'est donc avec joie que j'ai découvert dans la liste proposée par l'opération Masse critique du mois de mai, la présence d'un nouveau roman de Bernard Mahoux, qui n'était autre que la suite des aventures de la famille Trencavel.





Je remercie vivement Babelio et les éditions TDO pour l'envoi de ce livre que j'ai lu bien studieusement , bien heureuse de retrouver l'âme courageuse des Trencavel.





Le jeune Raimon Trencavel est un « faidit ». C'est ainsi qu'on nommait les personnes obligées de fuir à la suite de la croisade de 1209 et qu'on soupçonnait d'hérésie cathare.

Raimon est le fils de Raimon Roger et d'Agnès de Montpellier. Souvenez-vous... A la fin de « La Malédiction des Trencavel », lors du siège de Carcassonne mené par Simon de Montfort, Raimon Roger est piégé par les Croisés, enfermé dans les cachots de sa propre forteresse et meurt à la suite de maltraitances.

Agnès emporte le petit Raimon avec elle ; il sera confié à son oncle, le comte de Foix.

Carcassonne tombe sous la domination des Francimands.



Quelques années plus tard, en 1213, après la victoire de Simon de Montfort à la bataille de Muret, - et c'est cet épisode qui commence le nouveau roman de Bernard Mahoux – le jeune Raimon doit s'exiler en Aragon, se promettant de revenir un jour, venger son père et reprendre possession de sa chevance.

Il reviendra...plus beau, plus fort, plus déterminé.



Ce premier volume «  La Bataille de Muret » narre le retour de Trencavel sur les terres de ses aïeux dont il a été dépossédé. S'ensuit une série de combats, de reconquêtes, de désillusions, de trahisons, de défaites … Rien ne sera simple pour ce Rebelle. Son retour, tant attendu et pourtant célébré, laisse dans bien des cœurs un goût amer. Le peuple, las des guerres, n'est plus prêt à le suivre et préfère se soumettre au roi de France plutôt que de se battre aux côtés d'un seigneur, tout courageux soit-il, et d'y laisser sa vie.



Si ce roman laisse aussi un goût amer dans le cœur du lecteur, il n'en demeure pas moins un admirable plaidoyer envers les défenseurs de ce qu'on a nommé plus tard les « Albigeois ». Il s'inscrit dans la continuité de « La Malédiction des Trencavel », y apportant une note plus belliqueuse, plus terre à terre aussi, peut être...mais qui ne manque pas de rythme, qui donne au lecteur l'impression de chevaucher d'une forteresse à une autre, sans jamais prendre le temps de souffler.

Certes, ce premier volume ne se termine pas sous les meilleurs auspices, mais la dernière phrase prononcée par notre indomptable héros : «  Je reviendrai ! » laisse entrevoir un deuxième volume tout aussi passionnant et captivant.



À vite, fougueux Trencavel !

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La malédiction des Trencavel - Cycle de Raimo..

Carcassonne.

Une des plus belles cités médiévales fortifiées d'Europe.

Bâtie sur une butte à l'époque romaine, Carcassonne domine toute la vallée de l'Aude et porte un regard bienveillant sur les vignes alentour, le massif des Corbières et la Montagne Noire.

Quel étonnant chef d’œuvre que cette citadelle médiévale, pourvue de deux lignes de remparts crénelés, hérissés de grandes tours circulaires et carrées et s'étendant sur près de dix hectares.

Haut lieu touristique et pour cause ! Carcassonne est un véritable enchantement pour tous ceux qui se passionnent d'histoire et de vieilles pierres.





Pour ma part, dorénavant, je ne pourrais plus penser à Carcassonne sans y associer le valeureux Raimon-Roger de Trencavel.

Même si certains épisodes de la vie du vicomte de Trencavel sont sujets à controverse, présentant l'homme sous un plus ou moins meilleur jour, chacun s'accorde à voir en lui le plus farouche adversaire de la croisade albigeoise.

Guillaume de Tudèle, poète occitan, commence à écrire en 1210 la chanson de la croisade. Il y évoque le courage de Raimon-Roger de Trencavel :



«  Ni de jour ni de nuit le vicomte ne cesse

Sa terre de munir car c'est un noble cœur

Il n'est dessous le ciel un meilleur chevalier

Plus courageux, plus courtois, ni plus élégant... »



Dans la Malédiction des Trencavel, Bernard Mahoux choisit son camp. Il fait de Raimon-Roger un vaillant combattant au cœur généreux et à l'esprit de sacrifice. Fier et orgueilleux, au caractère entier et obstiné, mais aussi intègre et dévoué à son peuple.

L'ultime opus de cette grande fresque historique commence avec l'assassinat du légat du pape Pierre de Castelnau, par un des écuyers du comte de Toulouse. Le Saint-Siège crie au crime de lèse-majesté, appelle à la croisade trop longtemps retenue selon lui et obtient du roi Philippe-Auguste qu'il envoie des armées pour chasser les hérétiques. Dès lors, Raimon-Roger organise la défense de ses vicomtés et continue à refuser toute soumission qui l'obligerait à trahir les siens.

Et bientôt, au début de l'été, les croisés sont là étalant à perte de vue «  une mer de pavillons multicolores, de tentes ornées d'écus aux couleurs des pèlerins,[ ], de bivouacs hérissés de piques et de toiles que gonfle la brise marine. »

Le 22 juillet a lieu le sac de Béziers. Bernard Mahoux choisit de ne pas s'étaler sur épisode sanglant et impitoyable de la croisade. Par pudeur et respect envers cette population qui n'avait rien demandé. Les lecteurs peuvent lui être gré de ne pas avoir fait étalage de cette violence.

Quelques jours plus tard, les croisés sont aux portes de Carcassonne où Raimon-Roger tient bastion avec ses vassaux. La citadelle grouille de monde...Je cite : «  Sa cité regorgeait désormais de tous les bannis de la terre : juifs, cathares, meurtriers, mécréants. Il ne manquait personne. »





Je n'en dévoilerai pas plus sur l'histoire...mais sachez que sa lecture fut prenante et haletante.

Bernard Mahoux a magnifiquement déployé sous nos yeux ce terrible affrontement, y mêlant actes épiques de bravoure, dialogues facétieux, faits d'armes truculents, et instants de grâce... Il a également mis en scène des personnages hauts en couleur : Frézoulet, ce fidèle complice de Raimon-Roger, qui par sa force et sa bonhomie me font beaucoup penser à Obélix. Agnès, jeune et charmante épouse de Raimon-Roger, si amoureuse de son intrépide mari et qui restera à ses côtés le plus longtemps possible. Le curé de Coustaussa membre de l'église cathare et qui se revendique comme étant le dernier héritier de la couronne mérovingienne. Gui le Guerrejat, impitoyable guerrier forcené. Et tant d'autres...

Même si c'était déjà le cas avant ma lecture de La Malédiction des Trencaval, Bernard Mahoux a su me rallier de manière irréversible à la cause cathare et évidemment à une cause plus universelle qui est celle de la tolérance et du respect des autres quelles que soient leurs origines et leurs croyances, contrairement à ce qu'a démontré l'église catholique romaine à cette époque-là.

Et je l'en remercie.





Une page de l'histoire se tourne. Mes yeux, encore un peu humides, embrassent une dernière fois Carcassonne assiégée et s'envolent vers le dernier refuge cathare :

Montségur...
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La malédiction des Trencavel, tome 1 : Adélaïs, c..

Je viens de finir le premier tome de la série de La Malédiction des Trencavel et cette dernière s'annonce sous les meilleurs auspices. Tous les ingrédients sont au rendez-vous pour faire de cette épopée historique un roman comme je les aime :





- Un cadre sauvage et authentique au XIIème siècle au beau milieu du Midi cathare.

- Une jeune héroïne (Adélaïs, comtesse de Toulouse) qui n'a pas froid aux yeux, faisant fi à la fois du joug paternel, de la bienséance due à son rang et de l'emprise de l’Église romaine.

- Son mari, un seigneur fougueux et sauvage ( Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers), peu scrupuleux, et la tenant à l'écart de sa Cour.

- Un amour passionné entre Adélaïs et un chevalier troubadour élégant, romanesque et non moins courageux. ( Aimeric de Castelnau)

- Un subtil mélange de barbarie médiévale et ambiance chevaleresque, où se côtoient -difficilement- les hommes de guerre rustres de Trencavel et la noblesse plus distinguée de la Cour du comte de Toulouse Raymon V.

- Mais aussi, les prémices d'une rivalité religieuse entre l’Église romaine et les « hérétiques », ceux qui sont de plus en plus nombreux à rejoindre la cause des Bonshommes qui prônent une vie d'ascète, éloignée de toute tentation du Mal.





Il me tarde de lire la suite ! Que deviendront les impossibles amours d'Adélaïs et de son preux chevalier ? Suivra-t-elle son cœur comme elle l'a fait jusque là ou se rangera-t-elle du côté de la raison, afin d'éviter tout conflit ouvert entre son père et son époux, ce qui mettrait fin à la paix déjà bien menacée.

Et c'est aussi parce que je suis tombée sous le charme des châteaux cathares lors de mes vacances en Ariège que j'ai bien envie d'en connaître un peu plus sur cette partie tragique de l'Histoire.



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La malédiction des Trencavel, tome 1 : Adélaïs, c..

Nous voici en plein cœur d'une époque de troubles religieux et politiques, avec pour accompagnement, l'apparition du catharisme, courant qui fait apparaître ceux qui se considèrent comme des "parfaits". Nous sommes en l'an de grâce 1168 et le midi de la France se déchaîne dans des luttes de pouvoir et de territoire. Raimon V de Toulouse, qui a capitulé face à l'ambitieux vicomte Roger Trencavel, lui offre la main de sa fille Adelais en mariage. La jeune fille d'à peine douze ans ne se doute pas de ce qui l'attend, d'autant plus qu'elle est amoureuse du jeune Aymeric de Castelnau et qu'elle n'a pas l'intention de se laisser dicter sa conduite par un futur époux nourri aux idées du catharisme.

Je n'ai lu que le premier tome pour l'instant car l'intrigue est assez touffue et dense, malgré une bonne introduction des personnages et j'attendrai un peu avant de continuer. Pour ce qui est du personnage d'Adelais, elle n'est pas sans me rappeler le capricieux caractère d'Aliénor d'Aquitaine et ses manies à ne faire que ce que bon lui semble. Ce livre reste néanmoins une belle plongée dans le Moyen-Age et l'on découvre vraiment le sud-ouest de la France de fond en comble!
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La malédiction des Trencavel, tome 2 : La sai..

La saison des orages est le deuxième volet de La Malédiction des Trencavel. Si ma curiosité avait été attisée lors du premier roman, je peux dire que cette fois-ci, elle a été piquée au vif.

Cette fresque se révèle, au fur et à mesure des pages, captivante et passionnante.

On sent bien que l'auteur, Bernard Mahoux, voue une réelle tendresse à ce Midi languedocien. Il déploie sous nos yeux des paysages à la fois apaisants et vertigineux nous perdant dans les forêts de la terrible Montagne Noire, nous invitant dans des forteresses imprenables et nous charmant par le Larzac sauvage.



Et qu'en est-il alors des personnages ?

Dans ce deuxième volet, ils prennent de l'ampleur, s'étoffent de plus en plus.

Adélaïs, la comtesse de Burlats, a maintenant plus de vingt ans. Elle est toujours aussi belle et fière, et s'attire le désir de bien des hommes, même celui du roi d'Aragon. Elle leur résiste pourtant, plus que jamais fidèle à Aimeric de Castelnau, éloigné d'elle par la volonté de son époux Trencavel.



Roger de Trencavel, lui, s'oppose de plus en plus à la religion romaine, s'improvise défenseur des cathares, refusant d'abandonner tout pouvoir à son beau-père, comte de Toulouse. Tous les moyens sont bons pour cela, même de livrer sa femme au roi d'Aragon.



Si j'avais trouvé Aimeric un peu mièvre dans le premier tome, il n'en est rien dans le deuxième ! Ce personnage m'a littéralement séduite ! Chassé, traqué par les hommes de Trencavel, le chevalier troubadour se retrouve seul dans les montagnes. Seul ? Non pas vraiment....Il devient l'ami d'une famille de loups. Cette amitié est particulière et l'auteur nous livre là, à mon goût, les plus belles pages du roman.
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La malédiction des Trencavel, Tome 3 : L'enfa..

Troisième tome tout aussi réjouissant que les deux premiers qui s'ouvre sur la fuite des deux amants, Adélaïs et Aimeric. Fuite qui aurait pu être idyllique mais pourchassés et traqués, les deux amoureux n'ont guère le loisir de s'aimer. On redoute bien sûr l'inéluctable mais on se prend à croire à cette histoire d'amour... Oui enfin, faut pas rêver non plus !

Brusquement, Adélaïs se retrouve seule et se réfugie au monastère de Saint-Pons, éprouvée par la perte de son tendre chevalier.

Mais, elle n'y meurt pas de chagrin, je vous rassure.. Adélaïs reste avant tout une aventureuse, au plus grand plaisir du lecteur ! On suit volontiers dans ses différents périples, cette héroïne intelligente, intuitive, espiègle et ardente. Et c'est avec soulagement, et après une longue attente qu'on la retrouve, enfin, dans les bras de celui qui jusqu'alors l'avait ignorée, bafouée et même répudiée ! Son époux : Roger de Trencavel.

On en reprocherait même à Bernard Mahoux d'avoir bâclé ces retrouvailles. Eh oui ! Même s'il s'agit avant tout d'un roman historique qui repose sur des événements réels, je m'attendais à un peu plus de piment, plus de dialogues acerbes et ironiques entre Trencavel et son épouse infidèle !

Mais, je pardonne tout cela à l'auteur. Après tout, n'est ce pas là une preuve de générosité de la part d'un écrivain que de laisser libre cours à l'imagination de ses lecteurs...



Ces considérations romanesques mises de côté, l’œuvre de Mahoux continue à me ravir. L'auteur relate avec habileté les événements historiques, y mêlant avec subtilité la vie intime de ses attachants personnages, en y insérant quelques anecdotes croustillantes sur la vie monastique, et même des éléments de merveilleux.

Les enjeux politiques, économiques et religieux ne sont pas qu'une toile de fond. Ils constituent le fil rouge de cette fresque superbe, et amènent le lecteur à des considérations philosophiques et théologiques.

En ce qui me concerne, j'essaye d'en apprendre un peu plus sur la doctrine cathare mais là je suis un peu déçue. Bien sûr, Bernard Mahoux relate bien quelques préceptes des Parfaits, comme la volonté de purification, le mépris du corps et des relations charnelles mais cela reste, à mon avis, peu approfondi. Mais, je comprends bien qu'on ne peut pas tout avoir ! Alors je me contenterai de cette belle image d'une âme errante cherchant refuge dans un nouveau corps... Je ne vous en dis pas plus ! Il faut aussi que vous fassiez votre propre jugement !

Promis, au prochain épisode, je vous raconte pourquoi Bernard Mahoux parle de « malédiction ».
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Le retour du rebelle, tome 1 : La Bataille ..

Cet ouvrage de Bernard Mahoux nous plonge dans la vie tumultueuse du très jeune Raimon Trancavel, fils du baron du même nom, revenu en son pays, la vicomté d’Albi, Carcassonne et Béziers, après un long exil. Il vient y reconquérir les terres de son père, spoliées par le Roi de France dans sa croisade contre les Albigeois.

En digne héritier de son père, dont il veut venger la mort, le jeune rebelle s’érige en protecteur des Cathares, même s’il ne partage pas vraiment leurs rites. L’Eglise romaine est à leurs yeux corrompue, soumise aux lois du pouvoir, de l’argent, de la luxure. Sous prétexte de combattre l’hérésie qu’ils incarnent, le Pape a convaincu le Roi de France de se faire son bras armé pour éradiquer ceux qui se proclamaient comme seuls Bons Chrétiens.

Le Retour du rebelle est un épisode de cette tragédie. Il débute par la célèbre bataille de Muret en 1213 qui a marqué le début de la fin de cette fameuse épopée cathare. Mais auraient-ils survécus à eux-mêmes, ces Bons Hommes, quand le dogme prêche l’ascétisme outrancier. Au point de renoncer à toutes les satisfactions du corps, y compris, et surtout, à celle de l’acte sexuel, même dans une intention de perpétuation. N’étaient-ils pas condamnés à l’extinction du seul fait de cette extrême austérité de vie ?

Cet ouvrage nous ouvre aux dilemmes et aux doutes qui ont germé dans les consciences de ces êtres convaincus de vérité, mais usés par les rigueurs des années de guerre. C’est une épopée dont on connaît l’issue. Elle a donné lieu à une page d’histoire de notre pays nimbée de spiritualité, de secret, dans une ambiance faite de guerre, de cachot, de torture, de bûchers, sur décors de paysages arides, de châteaux forts perchés sur des pitons rocheux inaccessibles.

Encore faut-il se méfier du filtre du temps et faire la part des choses entre histoire et légende. Se méfier aussi de notre époque qui a tendance à charger de mysticisme et de surréalisme des événements qui manqueraient d’effets spéciaux et ne seraient pas très vendeurs. Dans ce domaine, l’ouvrage de Bernard Mahoux reste empreint d’objectivité et ne pêche ni par misérabilisme ni par magnificence. Il faut bien toutefois enrichir quelque peu la romance et exalter le héros. Mais cela reste crédible.

Confrontés à l’obscurantisme d’une religion imposant son monopole dans la gestion des consciences, on ne peut que se prendre de sympathie pour ces adeptes de rigueur et de pureté. Alors pourquoi pas la doctrine des Bons Hommes ? Les grandes religions monothéistes que nous connaissons aujourd’hui ne sont-elles pas elles-mêmes que des sectes qui ont réussi ?

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Le palais du diable, au temps de la grande ..

Mais dites moi... C'est fait longtemps qu'on n'a pas parlé de CATHARES !

Bon... Autant briser le rêve tout de suite, il n'y en a qu'un dans le roman du jour, et il aime bien briser une croyance sur deux xD

Mais c'est intéressant, laissons lui une chance !



Deuxième essai de l'auteur pour moi, je n'étais vraiment pas fan du « Dernier défenseur de Montségur » et là... Je l'ai préféré mais je ne suis toujours pas fan de la plume de Mahoux...



Et si il y a deux choses qui me frustrent chez Mahoux, c'est la chronologie et le développement des scènes... Mais promis je suis gentille.

Pour ce qui est des développements, dans ce roman plusieurs rencontres et relations de personnages sont ellipsées et seulement montrées ensuite... Pour moi c'est frustrant, j'aime trop le développement pour l'avoir ellipsé ! De plus, quand une scène est bien étirée, qu'on voit des personnages, des dialogues, de la description, le roman est vraiment addictif ! Ces ellipses sont encore plus dommages pour moi !

Aussi il n'y a aucune notion de temps, que ce soit dans les années ou pendant le récit... Ça perd un peu !



Mais d'un autre côté, j'ai ADORÉ la vivacité et la répartie des dialogues ! Et comme je l'ai dit, les scènes développées sont un régal !

J'ai aussi bien aimé l'intrigue, même si on est passés par un petit morceau ésotérique un peu incompréhensible xD

J'ai trouvé la fin (NO SPOIL) assez satisfaisante émotionnellement, donc on finit sur une bonne note !



Au final, j'ai bien aimé ce roman, pour moi il ne casse pas trois pattes à un canard, mais il était sympathique.
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Jeanne la faussaire

C'est rarissime que j'abandonne un livre...mais celui-ci est, pour ma part, ennuyeux ! Trop de descriptions inutiles, aucun rythme, une histoire qui tarde vraiment à démarrer....bref, je me suis décidée à le refermer et le ranger dans ma bibliothèque !!!!



Dommage....
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Jeanne la faussaire

Jeanne est une jeune fille insouciante jusqu'au jour ou son oncle la donne en mariage au duc de Berry. Elle est vendu pour son dot: le compté de Boulogne et d'Auvergne. Elle doit s’habituer au train de vie de la cour; entre les banquets, les joutes ou encore les bals Jeanne subi la perte d'êtres cher mais aussi les décisions des plus puissants. Après son second mariage la duchesse est ruiné, elle ne baisse pas les bras et crée une fausse monnaie pour garder son rang...

J'ai eu du mal à me mettre dedans car le début ne parle que des conflits royaux mais dés que l'auteur commence à raconter la vie de Jeanne il est impossible de s’arrêter.
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La malédiction des Trencavel, Tome 3 : L'enfa..

Roger Trencavel, dans sa haine du Comte de Toulouse, son beau père et face à l'excommunication ordonnée par le Pape donne à sa mort sans héritier la gestion de ses terres et biens au Roi d'Aragon qui lorgne non seulement sur la Provence mais aussi sur Adelais la belle épouse du Vicomte.

Adelais s'est enfui avec Aimeric et des mois durant, ils vivent une vie simple mais de fuyards toujours pourchassés.

Aimeric sera pris et mourra de froid.

Adelais après s’être abritée auprès du Roi d'Aragon reviendra à Carcassonne avec dans l'esprit la volonté de conquérir son époux et de lui donner un fils pour ainsi sauver les territoires du Vicomte.

Elle lui donnera un fils mais des sombres nuages s'amoncellent.
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La malédiction des Trencavel, tome 2 : La sai..

Raimon, frère d’Adelais épouse Beatrix, la sœur de Roger Trencavel. Par cette double alliance Raimon V, comte de Toulouse espère gagner la paix et accessoirement les terres des Trencavel.

Mais les noces se passent mal. Des tournois sont organisés et Roger Trencavel repoussent la « main tendue » par son beau-père.

A la demande du Comte de Toulouse, le Pape ordonne une croisade contre la nouvelle religion et ainsi Trencavel qui ne la rejette pas. Il ordonne également l’excommunication du Vicomte…Roger perd toute autorité sur ses terres et ses sujets.

Adelais, fille du Comte de Toulouse, épouse rejetée de et par Roger Trencavel quitte Carcassonne et s’exile à Burlats suivie de son amant Aimeric.

Adelais exhibant cet amour en public s’attire les foudres de son époux officiel.

Mais afin de venir en aide à son époux pourchassé, Adelais trouve un accord avec son frère Raimon qui mène la traque.

Roger devra faire soumission à la papauté pour que soit levée son excommunication. Il promet à son épouse de la laisser libre si tout se passe bien.

Mais il refuse que cette liberté soit aussi celle d’Aimeric.

Adelais et son amant prennent la fuite.

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La malédiction des Trencavel, tome 1 : Adélaïs, c..

Comment faire simple avec un roman et un contexte historique aussi touffu ?



Alors que la guerre gronde entre le Comte de Toulouse et Trencavel, le vicomte de Carcassonne, un accord semble trouvé afin d'éviter que les terres de Trencavel tombent dans les griffes du roi d'Aragon. Mais peu de temps avant la noce, celui-ci se voit maudit par une femme en détresse qui lui promet la déchéance par le biais de son premier fils.

Si Roger de Trencavel n'est pas vraiment le personnage principal, c'est ce point qui va orienter tout le récit, puisque le personnage va se servir de la fille de son ennemi, Adelais de Toulouse, pour détourner la malédiction.



Le caractère tranché de notre héroïne peut étonner quand on se réfère à l'image générale de la femme au Moyen-Age, mais il faut garder en mémoire qu'il y a déjà eu des femmes de têtes par le passé, je pense à Aliénor d'Aquitaine, contemporaine d'Adelaïs, ou à Anne de Bretagne, 200 ans plus tard.



Si, comme je le disais, la période est intense et confuse, Bernard Mahoux arrive à rendre l'ensemble très crédible, se basant sur une facette de l'histoire pas forcement très connue mais terriblement passionnante parce que moderne, politiquement intéressante et couplée à une histoire d'amour riche en rebondissements.



Un excellent choix de fiction historique.
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La malédiction des Trencavel, tome 1 : Adélaïs, c..

j'appréhendais cette lecture, peur qu'il y ai trop de scènes guerrières et de longue descriptions, il n'en fut rien. L'histoire d'amour d' Adelaïs et Aimeric, le troubadour amène de la légèreté et rend ce roman historique facile à lire.
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Le palais du diable, au temps de la grande ..

Voilà un roman historique simple et efficace pour les gens comme moi qui ont toujours eu un peu de mal avec l’Histoire. Bien sûr c’est romancé mais j’ai appris pas mal de choses sur cette époque trouble. Connaissant très bien Albi, en plus de la grande Histoire, j’ai appris de nouvelles choses sur la ville, ses alentours et les modes de vie.

Du coup, maintenant je regarde le palais de la Berbie d’un autre œil.

L’écriture est simple, l’auteur va droit au but. Le seul bémol : la fin que je trouve trop légère et facile par rapport au reste du roman. On aurait dit qu’il était pressé de finir.





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