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4/5 (sur 56 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Bernard-Pierre Molin latiniste distingué, digne du pirate Triple-Patte, a écrit pour le vulgum pecus amoureux de la langue de Virgile un bréviaire intitulé Astérix, les citations latines expliquées. Ce dernier est voyageur du Guide du Routard.

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Bernard-Pierre Molin - Astérix : les citations latines expliquées


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
L'histoire ne pèse pas lourd face à la politique.
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•• Beati pauperes spiritu / Heureux les pauvres d'esprit ••
En voyant Simplet, le plus idiot des sept nains, on se dit qu'il a l'air heureux et incarne donc à merveille cet axiome. Le langage courant a en effet retenu que les 'pauvres d'esprit', ou 'imbéciles', étaient forcément 'heureux'.
Contresens total ! La citation a été dévoyée. Elle est extraite du Sermon sur la montagne de l'Evangile selon Matthieu, où l'auteur cite, bien sûr, Jésus.
Dans le texte, le Christ ne glorifie pas les 'pauvres d'esprit' mais les 'pauvres en esprit', c'est-à-dire ceux qui, par sagesse et humilité, ont renoncé aux richesses terrestres : 'Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des Cieux est à eux !'
(p. 27)
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La concision et la sonorité rythmique du latin [...] lui donnent une dimension particulière jubilatoire, propice aux bons mots et à l'humour.
Goscinny et Uderzo ne s'y sont pas trompés. Bien sûr, les citations latines qu'ils égrènent au fil de la saga Astérix restituent la langue des Romains et leur philosophie ; mais elles interviennent aussi comme ressorts humoristiques, créant un décalage savoureux entre le sérieux apparent de la sagesse latine, et la situation dans laquelle se trouve le locuteur... [...]
Le scénariste avouait avoir largement pillé les pages roses du 'Larousse' pour donner la parole à Jules César et Triple-Patte, le plus cultivé des pirates de l'Antiquité. Et lorsqu'un véritable et distingué latiniste interpellait René Goscinny pour lui reprocher une approximation ou une incorrection, l'infatigable blagueur le renvoyait au fameux cahier rose : "Je ne peux pas faire d'erreur, je n'ai jamais fait de latin !"
(préface - p. 6)
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Rome, par la voix de ses prêteurs, distingue les justices civile (privata) et criminelle (publica). La première règle les litiges commerciaux ou successoraux. Le juge, un sénateur ou un chevalier, écoute les parties, les témoins, les plaidoiries, avant de trancher. Pour les huit crimes les plus graves (concussion, corruption, violence, assassinat, etc.) le prêteur saisit la justicia publica et préside le tribunal. A l'issue de l'audience, les juges tirés au sort innocentent ou condamnent l'accusé, et livrent la sentence : amende, prison, exil, flagellation ou mort par pendaison, décapitation, strangulation ou crucifixion.
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Si aucune femme ne s'engagea dans la légion, certaines combattirent dans l'arène. Au IIIe siècle, les gladiatrices furent pudiquement privées d'amphithéâtre et l'avènement du christianisme interdit les munera masculines en 418, mettant fin à sept siècles de massacres.
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N’en déplaise à Obélix, aucun Gaulois de sa génération n’a jamais envisagé de tailler un menhir. Ces « pierres longues » (maenhir en breton), présentes partout en Europe et particulièrement dans l’Ouest de la France, furent édifiées bien avant que les Celtes, les ancêtres de nos supposés ancêtres, ne s’installent sur tout le continent à partir du VIIIe siècle avant J.-C.
Les mégalithes - dolmens et menhirs - furent érigés au Néolithique, une longue période de révolution technique et sociale qui, en Europe, dura de 7000 à 3000 ans avant J.-C.
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La Petiplus : Le coq gaulois, un calembour romain

Altier, hardi et combatif, le coq symbolise la France.
Si le fier gallinacé orne les maillots des équipes françaises de foot et de rugby, il ne soutint nullement les Gaulois face aux Romains. Ces derniers inventèrent ce surnom en jouant du double sens du latin gallus, «gaulois» mais aussi «coq». Toutefois, l'animal jouissait d'un statut plutôt flatteur, associé à sa bravoure et sa vigueur au dieu Mercure. Ces qualités plurent aux rois de France, qui adoptèrent le volatil. Cocorico !
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Ingrédient indispensable de la potion magique et encore prescrit par nos modernes homéopathes, le gui, pourtant toxique, jouit depuis l'Antiquité de l'enviable réputation de tout soigner. Plante parasite des conifères et des feuillus, mais surtout plante sacrée et médicinale, le gui - particulièrement celui du chêne rouvre - servait à toutes les sauces gauloises.
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Contrairement à Vercingétorix, Ambiorix échappa toujours aux troupes romaines lancées à sa poursuite, bénéficiant parfois d'une chance insensée. Courroucé par les ruses du fugitif, qui trouva probablement refuge chez les Germains, César fit massacrer tous les Éburons et ravagea leur territoire. Jules, il ne fallait pas l'énerver...
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Autre mauvaise nouvelle pour Obélix et son fidèle Idéfix - le chien était un mets prisé. on le dégustait en ragoût tout en utilisant sa fourrure pour se protéger du froid.
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