Bertrand Santini

Nouvel avis en fin de chronique !



J'ai trouvé ce roman distrayant mais ce n'est pas un coup de coeur. Je pense que j'avais bien trop d'attentes vis-à-vis de cette lecture. La magie n'a pas opérée. On découvre Hugo qui vit sur un domaine immense avec ses parents. Un jour, qu'il se promène dans la propriété il découvre un cimetière. Mais entre rêve et réalité, le lecteur est vite dans la confusion. Il voyage dans l'imaginaire de Hugo et se retrouve au milieu de fantômes, de meurtres et la mort plane au-dessus d'Hugo. Des nombreux passages sont très drôles, notamment avec les fantômes, mais l'angoisse n'est jamais très loin, tapie dans l'ombre. Le fantastique est bien là, c'est sûr. A lire dès 11 ans.



RELECTURE UN AN APRES (mai 2018)



Après une relecture beaucoup plus enthousiaste. Je reviens avec un avis plus réjoui. Je me suis régalée des scènes cocasses entre les fantômes : c'est une véritable farce macabre. J'aime beaucoup la truculence de l'écriture de Bertrand Santini qui mêle burlesque, frissons, humour noir et émotions ( un savant mélange de Daudet, Roald Dahl ou même Rabelais dans sa loufoquerie et son goût du verbe foisonnant). Ce qui m'avait déboussolée à ma première lecture est un vrai rafraîchissement aujourd'hui : c'est original, décalé et profond. Comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne change pas d'avis !

Je reste persuadée que l'humeur est pour beaucoup dans mon appréciation du roman.

Ce livre est génial aussi bien que le 1 il est très rigolo, il raconte l'histoire d'une petite chienne qui fait beaucoup de bêtises...Je le conseille !!!!!❤❤

Le Yark est un monstre sanguinaire qui se délecte de la chair d’enfants sages. Les temps sont durs, les enfants ne sont plus ce qu’ils étaient. Fini les naïfs au cœur tendre, le monde est rempli de crapules dont la chair est pour le Yark poison aussi grand que la nourriture industrielle pour les petits… Affamé, le Yark part en quête d’enfants sages qui sauront apaiser son appétit sans lui causer de terribles maux de ventre.



Conte moderne, Le Yark prend la forme d’une critique de la société et remet en question le rôle de parent au travers des enfants turbulents, sales, malhonnêtes, irrespectueux… l’adulte pourra se poser des questions sur son rôle d’éducateur et peut-être se demander si le Yark est aussi monstrueux qu’il en a l’air. Bertrand Santini nous offre un texte de qualité, poétique et bourré d’humour, qui amuse enfants et adultes. Ses récits sont vraiment uniques et sortent clairement du lot dans l’offre jeunesse du moment. Les illustrations de Laurent Gapaillard ne sont pas en reste, elles complètent le texte avec délice et entraînent le lecteur dans un monde terrifiant et merveilleux à la fois.



Le Yark appelle à la tolérance, au respect et encourage au dépassement de soi pour atteindre la cerise sur le gâteau: l’Amitié!
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Le journal de Gurty

Auteur : Bertrand Santini

Edition : Pépix

Note de l'ouvrage :

Style d'écriture : 4/5

Originalité du sujet : 5/5 Note d'ensemble : 19 /20

Illustrations/couverture : 5/5

Lisibilité : 5/5



Gurty, une chienne et son maître Gaspard décident de partir en Provence.

J'ai aimé ce livre car il y a beaucoup d'humour et d'amour. Je le conseille à tous ceux qui adore lire.

J'ai particulièrement aimé le passage :

"Le chat des Caboufigue, nos voisins ,s'appelle Jean Jacques, mais moi je l'appelle « Tête de fesses » parce que je trouve qu'il a une tête qui ressemble à des fesses."

E. J. 6R



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 Style d’écriture : 4/5

 Originalité du sujet : 5 /5

Note d’ensemble : 18/20

 Illustration/couverture : 4/5

 Lisibilité : 5/5

Résumé :

Gurty , une jeune chienne se la coulant douce s’en va en vacances avec son maitre Gaspard. Ici elle va retrouver sa vieille maison de vacances , l’air frais , les écureuils , ses amis mais aussi ses ennemis .

Mon avis :

J’ai adoré ce roman car il est très simple et amusant et le sujet est très original (Journal écrit par un chien, jeux bonus…..) mais les chapitres sont trop courts des fois et le vocabulaire un peu basique.

J’ai particulièrement aimé le passage page 89-104 parce que Gurty s’imagine faire le tour du monde et courir pendant des heures alors que……..(Je ne vais quand même pas vous spoiler !)



N. L. 4èR

Titre : Le journal de Gurty

Auteur:Bertrand Santini

Accroche : Gurty ,Fleur sont deux chiennes : Gurty , la rebelle et Fleur la trouillarde elles vont vivre des aventures

Résumé :C'est l' histoire d'une chienne , Gurty qui pensait que quand elle était petite elle s'appelait "arrête" mais non c'est juste qu 'elle faisait plein de bêtises . Avec son ami Fleur elles vont vivre des mésaventures pendant les vacances d'été.

mon avis: Je trouve que le livre est bien car Gurty est drole mais j'aimerais qu'il y est une grande histoire .

mots clés :arrete, pas possible ,chine ,taper

max thevenot 6 L
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Ce livre est sympa, plein d'humour et se lit vite !! Je vous le conseille !!!

Eden

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Ce livre se lit très facilement . Je vous le conseille !!!

Charlotte

Que j'ai ri! Quel bonheur de suivre les aventures d'une chienne! C'est vrai ça! On ne sait pas ce que pense un chien, ce qu'il ressent à vivre à nos côtés!



Et bien ici, Gurty nous révèle son quotidien, sa vie de chien... Et on se marre! Ma fille a vraiment beaucoup aimé et souhaite lire le premier tome que nous n'avons pas encore eu la chance de découvrir... Mais comme il y a quelques petits apartés qui renvoient à ce dernier, il est vrai qu'on a envie de découvrir les premières aventures de cette chienne épatante, tendre et adorablement drôle.



Si vous ne savez pas quoi offrir à vos enfants à partir de 8 ans, n'hésitez pas, ce roman est fait pour eux! Le caractère d'écriture est assez gros, l'histoire est amusante, elle se lit rapidement grâce à des chapitres courts. Et pour finir, des petits jeux agrémentent la fin du livre, permettant à l'enfant de passer un bon moment, de terminer en douceur et de rester encore dans l'ambiance du roman.



Encore un bon Pépix, bravo aux Éditions Sarbacane qui arrivent à chaque fois à trouver de belles histoires divertissantes, de très bons auteurs et des illustrateurs de génie.
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C'est l'histoire d'une chienne qui raconte ses vacances avec Gaspard.

Le fait qu'il y ait plusieurs petites "histoires"(par chapitre) était facile à lire. Mais j'aurais aimé que l'auteur s'attarde sur une histoire en particulier. Ce livre m'a beaucoup fait rire.

Océane



J'ai adoré ce livre car il est très drôle. Et c'est amusant de savoir ce qui se passe dans la tête d'une chienne.

Mathilde







Je n'ai pas trop aimé ce livre car j'ai trouvé qu'il manquait d'aventure , de suspense . Ce livre est assez humoristique.



Justin😃

Ce roman est une nouveauté qui fait du bien d’une part, du à l’originalité de l’histoire et d’autre part, pour les personnages que l’on rencontre. L’émotion est forte dans ce roman et saura vous charmer.



Tout d’abord, parlons de la plume de l’auteur, Bertrand Santini, qui est originale par cette intrigue que je n’avais jamais rencontré, la fluidité de sa plume qui est facile à lire pour le public visé (à partir de 12 ans). L’auteur a su créer une superbe histoire dans une simplicité plaisante, tout en oubliant ps de rythmer cette histoire qui surprend !



L’ambiance qui règne tout au long du roman vous immergera complètement et vous n’aurez pas envie de reposer ce roman. Les personnages sont attachants et je les ai trouvé originaux, drôles, attachants… De « vrais personnages » qui sortent des modèles des héros que l’on rencontre en littérature jeunesse. Les personnages, que ce soit le héros ou les fantômes, sont surprenants et haut en couleurs. Ils m’ont fait passer d’une émotion à une autre et sont plein de poésie. Pour ce qui est plus particulièrement du personnage principal, Hugo, j’étais un peu déboussolé par sa personnalité un peu déconcertante au début mais via son aventure, l’auteur a su créer une certaine empathie vis-à-vis de lui et je me suis attachée un peu plus à ce petit garçon.



L’intrigue en elle-même est surprenante, originale et est un réel bonheur à lire et à découvrir. Je ne vous en parlerais pas de peur de spoiler l’histoire car c’est l’aventure elle-même qui créer cette surprise et ce coup de cœur. C’est extrêmement bien réussit de la part de l’auteur qui sait mener son lecteur qui ressort de l’histoire avec une grande émotion et une surprise. Personnellement, j’ai terminé le roman avec un « wow, c’est génial et tellement nouveau ».



C’est une de mes plus belles découvertes de cette année, un vrai petit bijou de la littérature jeunesse qui mérite un succès et qui vous fera ressentir de jolies émotions et vos fera vivre une aventure surprenante.
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Au premier coup d’œil, comment ne pas être attiré par ce livre ? La couverture est à elle seule une vraie merveille. Alors que dire quand le résumé au dos du livre se cantonne à : « Une nuit d'été, un enfant, des fantômes, un secret. » Un supplice ! Un amuse gueule ridicule qui m'a poussé à l'acheter sur-le-champs !

C'est un roman déroutant, fort et fascinant que j'ai lu en à peine deux heures. Bertrand Santini offre ici un conte hors du temps, poétique, poignant et macabre.

Son personnage du petit Hugo est splendide. Ce petit garçon grandit et découvre le monde absurde des adultes, très éloigné du monde des rêves. Comme un peu Peter Pan, Hugo n'accepte pas ces changements et, à la frontière de l'enfance, offre au lecteur la chance de replonger dans l'innocence, de croire en la magie et ses beautés, mais aussi, de croire en ce qui est le plus effrayant quand on est petit. Il nous emmène avec lui dans un cimetière peuplé de fantômes et de zombies et parvient à nous faire ressentir le désarrois que peut subir un enfant de son âge.

La plume de Bertrand Santini est magnifique et pleine d'humour. La poésie et les descriptions sont très Burtonniennes. Ce livre est parfait pour les enfants de 12 ans et pour tout adulte ayant gardé son âme d'enfant.



Un coup de
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Oscillant entre L’Etrange vie de Nobody Owens écrit par Neil Gaiman et le film d’animation Les Noces funèbres réalisé par Tim Burton, Hugo de la Nuit m’a surprise sur bien des points. Alors que je m’imaginais un roman pour la jeunesse (avant 10 ans), j’ai découvert un texte à la fois plus sombre et plus drôle que prévu, pour les 12 ans et plus.

Thèmes, narration, style, personnages… j’ai été séduite par l’imaginaire de Bertrand Santini et ne manquerai pas de lire un autre ouvrage de l’auteur dès que l’occasion se présentera.



Le lecteur va suivre l’aventure du jeune Hugo qui vit avec ses parents près d’un cimetière. Celui-ci fait l’objet de bien des convoitises car il recèle en son sein une nappe de pétrole que des personnes avides aimeraient bien acquérir… Or, les parents de notre jeune héros cherchent à protéger les lieux par tous les moyens, ce qui va leur attirer de sérieux ennuis. Une nuit, alors que tout semble calme dans la maison, Hugo se réveille et décide de descendre pour faire un tour dans la cuisine. Là, il est attaqué par un intrus qui le prend en chasse et le poursuit même à l’extérieur de la maison. Affolé, le jeune garçon s’enfuit mais sa course se termine dramatiquement, il se noie dans un point d’eau près de chez lui. L’horreur ne s’arrête pas là puisque, aspiré hors de son corps, Hugo dorénavant fantôme, assiste au retour de l’intrus dans sa maison et à l’assassinat sauvage de ses deux parents. Le ton est donné et moi qui pensais au départ lire un titre très jeunesse, j’ai eu un instant de flottement.

Bien vite pourtant, le ton s’allège. Hugo va en effet faire la rencontre des nombreux fantômes hantant le cimetière, possédant tous une histoire et une personnalité bien marquées et il va s’allier à eux pour arranger sa situation.



Auprès des fantômes, le jeune garçon va assister à des scènes assez cocasses, notamment à des dialogues enflammés et particulièrement rythmés. Les morts sont drôles – parfois bien malgré eux – et sont surtout très amicaux et colorés. D’où ma comparaison dans l’introduction, au film d’animation Les Noces funèbres qui met en avant un monde des défunts assez fun et enjoué alors que celui des vivants, bien terne, comporte son lot de noirceurs et d’assassins. Ici aussi, on va petit à petit mettre le doigt sur l’identité du coupable et ce n’est pas joli-joli… surtout qu’il n’agit pas seul ! Vraiment, le monde des vivants craint.

Et puis, après de nombreux chapitres assez loufoques – certaines scènes qui voient tous les personnages réunis dans la maison du héros sont assez… inattendues ! – Bertrand Santini amorce une chute intéressante. A laquelle on pouvait s’attendre mais qui fonctionne particulièrement bien, je n’ai pas été déçue.



Si Hugo de la Nuit réussit à convaincre son lecteur – plus ou moins jeune – c’est non seulement grâce à son intrigue sans temps mort et particulièrement surprenante (je n’aurais jamais imaginé que Bertrand Santini suivrait cette voie !) mais aussi et surtout grâce à la plume de l’auteur qui m’a séduite. J’ai particulièrement apprécié les joutes verbales des personnages (entre les fantômes notamment), très rythmées, avec beaucoup de jeux de mots et pas mal d’humour. C’est percutant et laisse largement le sourire apparaître sur le visage du lecteur.



Je ne connaissais pas l’imaginaire de Bertrand Santini avant cette découverte au rythme enlevé ; mais largement convaincue, je n’hésiterai pas à suivre ses futures publications !
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Comme à l'habitude de Bertrand Santini, l'histoire est extrêmement soignée, complètement loufoque et crédible en même temps.
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Je ne connais pas les autres volumes de Chatofou.

Celui-ci est bien réussi, sur un sujet important, il dédramatise la peur du noir, avec l'approche d'un monstre inquiétant, mais ... pas très doué.

Des drôles d'illustrations, petits bonshommes au bonnet tricoté, sur des photos.



Mais aucun écho du côté de mon petit de trois ans et demi. Je lui ai lu, il a écouté sagement, ni enthousiasme ni peur ou ennui. Pas moyen de savoir si ça l'a rassuré ou inquiété finalement.

D'où ma note moyenne.

Une lecture qui se prête à merveille à la lecture à voix haute devant un parterre hilare.

Un premier tome prometteur !
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Je pourrais n'écrire qu'une seule phrase pour résumer ce livre : "C'est trop choouuuu !". Mais bon, je vais quand même essayer d'argumenter un peu plus.



Pour commencer, je suis absolument fan de l'objet-livre : que ce soit, la couverture, la 4ème ou même la tranche, tout est très joli. Mais, par dessus tout, ce sont les illustrations à l'intérieur du livre qui m'ont séduite. Non seulement j'adore la petite bouille de Gurty mais, en plus, certains dessins ont vraiment quelque chose d'original et de dynamique. En plus, elles sont très nombreuses, donc ce n'est que du bonus !



Concernant l'histoire, il s'agit du journal de Gurty (une chienne si vous ne l'avez pas encore compris) qui relate ses vacances en Provence avec son humain, Gaspard, qui est "gentil, joueur [et] fidèle". Pour une fois, on se met à la place de l'animal de compagnie et cette inversion des points de vue est à la fois drôle et intelligente. Et, comme c'est un chien qui écrit, attendez-vous à quelques répétitions et fautes de mots amusantes. Bref, ce livre est un régal à lire : à la fois drôle, mignon et touchant.



Sans compter que, comme avec tous les livres de la collection Pépix (si je ne me trompe pas), on a le droit à des petits bonus. Ici, on les retrouve à la fin sous forme de questions, mots-croisés, Où est Charlie Tête de Fesse ? et même quelques recettes (que je ne vous conseille pas toutes !). Une partie qui plaira certainement aux plus jeunes !



En conclusion : Encore un très bon moment de passé avec un livre de chez Pépix !
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Un lapin mange tranquillement dans un près quand soudain, il se passe quelque chose de terrible.



Une page sur deux, il n'y a pas d'illustration mais du texte qui annonce qu'il va se passer quelque chose de pire encore. Le travail sur la typographie avec le texte qui prend de plus en plus de place est original.

Les événements se succèdent plus ou moins crédibles. Mais là n'est pas l'important, c'est surtout le suspense ménagé à chaque page qui est intéressant. Les enfants restent scotchés.
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La mort est un sujet délicat, que nous avons toujours du mal à aborder. Pourtant les enfants demandent à comprendre, ils posent des questions. Ils ne sont pas mal à l'aise face à la mort, il ne voit pas en elle ce que les adultes voient.

Drôle et sensible, j'ai adoré cet album. Les illustrations prennent toute la page de cet univers un peu gothique.

Certes ce réveillon sera étrange mais le coeur sera réconforté.

Ne vous fiez pas à la présence de nombreuses illustrations et à son format type "petit album" : Le Yark est bien un roman, s'adressant aux enfants à partir de 8 ans environ. L'univers fantastique (les monstres, le Père Noël,...) le rapproche du conte, surtout que de nombreuses rimes parsèment le texte, de sorte que ce récit prend toute sa saveur lorsqu'on le lit à voix haute. Mais si c'est un livre pour enfants, il ravira également les parents, de par le niveau de lecture exigé, mais aussi à cause de certains traits d'humour ou d'esprit qui feront plutôt mouche sur un lecteur adulte. Les illustrations à l'encre noire sont délicieuses, et réussissent à créer une ambiance mi-inquiétante, mi-humoristique, avec un brin de tendresse. En effet, le Yark est un monstre, mais un monstre doudou - un monstre attendrissant, qu'on a envie de câliner, et qui ne fait pas vraiment peur. J'ai pensé à plusieurs autres monstres de la littérature jeunesse, comme les Maximonstres de Sendak, ou le cauchemar du placard de Meyer, ou encore les monstres de Franquin dans ses Idées noires.



J'aime les histoires de monstres qui nous les montrent sous un autre jour, et qui suscitent de l'émotion et de la compassion. Cette histoire interroge aussi sur le contraire de la bonté : la cruauté. Car l'auteur montre que les enfants (en tant que futurs adultes) peuvent être tout autant cruels que les monstres qu'ils dénoncent. En quelque sorte, l'habit ne fait pas le monstre ! Une histoire pour frissonner de plaisir, mais aussi pour faire fondre de tendresse.
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Car ce livre est un pur scandale. Oui, un pur scandale d'intelligence, salement bien écrit, salement bien illustré. Autant vous le dire franchement, on n'a pas affaire à des amateurs. Non, la noirceur de leur âme transparaît derrière chaque mot, derrière chaque trait. On se retrouve contraint de lire ce court roman jusqu'au bout, d'une traite, et on finit par retourner en savourer les premiers chapitres, les plus croustillants, le genre qui craque sous la dent comme un os tendre. Quelle délicieuse torture que ce texte enlevé, pétillant, drôle, brillant. Quand je vous dis qu'on est dans l'exceptionnel, le redoutable !

Le Yark est un ogre monstrueux et goulu, un vrai gourmet à la digestion délicate. Seul l'enfant sage trouve grâce à ses papilles. Seulement, vous l'admettrez avec moi, ce genre de gourmandise se fait rare. Et c'est là tout le drame. Trouver du chérubin à se mettre sous la dent n'est pas une mince affaire. Le Yark moderne n'est pas à la fête.

Si encore ce Yark n'avait été qu'un texte purement jubilatoire, mais non ! Il fallait encore l'accompagner d'illustrations monstrueuses, réjouissantes d'horreur et de virtuosité, d'influences et de références bien digérées.

Ce livre est un remède contre la médiocrité. Après l'avoir lu, jamais plus un marmot ne supportera de guimauve à base de mignonne coccinelle ou de trognon lapin.
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Mon premier roman de cette série, qui peut donc visiblement se lire dans le désordre, puisque cela ne m’a pas posé de soucis lors de la lecture.

Une histoire qui est à la fois simple et amusante tout en abordant des sujets importants de façon claire et efficace (principalement maltraitance animale, on peut devenir ce qu’on veut en grandissant, c’est ok d’avoir un prénom de garçon si on est une fille, et quelques piques de temps à autre sur d’autres sujets, comme les créatures auxquelles Gurty ne croit pas, genre les monstres et les chasseurs).

On s’amuse ici à suivre Gurty (une chienne) jusqu’à son lieu de vacances, où elle retrouve amis et ennemis. Une histoire pleine d’aventures, de chutes dans la mare et de rires.

Tête de Fesses (le chat) étant devenu papa, il découvre ses trois rejetons et décide de faire leur éducation, c’est-à-dire de les dresser à faire du mal pour à l’avenir pouvoir dominer le monde. Sauf que, bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu…

Seul petit bémol dans ma lecture : le hérisson, qui n’est pas un animal diurne mais nocturne. C’est peut-être un détail pour la plupart des lecteurs, mais rappeler qu’un hérisson ne se promène pas en plein jour comme si de rien n’était peut permettre d’en sauver, et vu que ce livre aborde des thèmes importants, ça aurait pu être bien d’y prendre garde (ou au moins de mettre une note à ce sujet si l’auteur n’a appris cette information qu’une fois le livre terminé). Et donc, si vous voyez un hérisson pas très vif en pleine journée, il faut s’inquiéter et contacter aussitôt les associations d’aide aux hérissons pour avoir les conseils de base.