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Critiques de Bertrand Tavernier (18)
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Amis américains



La passion selon ........... Tavernier



Plus de 1000 pages, 800 photographies , plus de 5 kg de cinéma, de très bon cinéma.

De John Ford à Quentin Tarantino en passant par John Huston, Joseph Losey, les "Amis américains" de Bertrand Tavernier sont avant tout des auteurs, qu'ils soient cinéastes ou scénaristes.



Dans cette nouvelle édition (2008), avant chaque entretien, Tavernier nous présente brièvement l'auteur en question, son oeuvre en nous critiquant rapidement les films qu'il aime, ou pas, de ce dernier et également les circonstances de sa rencontre avec le cinéaste ou le scénariste.



Il reprend ensuite les interviews, qui pour certaines datent des années 60/70, en commentant, rectifiant ou affirmant parfois ses jugements, allant jusqu'à écrire une postface lorsqu'il éprouve le besoin de justifier ses avis.



Tous ces entretiens lui permettent de nous faire revivre une période très riche du cinéma américain. Ils donnent l'impression de participer à la création des films avec les scénaristes ainsi qu'à la réalisation parfois très compliquée de ces derniers.



La (très) grande érudition de Bertrand Tavernier ainsi que celle des différents intervenants, font de ces témoignages, un ouvrage de référence sur le cinéma américain. Tous les thèmes de la création cinématographique sont abordés en détail, les difficultés rencontrées par les auteurs avec les patrons tout puissants des studios qui "remontent" les films à leur convenance, avec les acteurs, avec la censure...



A noter une large place consacrée à la Liste noire. Tous ces scénaristes, cinéastes confrontés au maccarthysme. Cela permet de découvrir de "l'intérieur" la véritable terreur que faisait régner la commission sur les accusés, la peur d'être expulsé, emprisonné. Tavernier nous explique également les conséquences de cette période noire sur le cinéma américain mais aussi sur la société américaine dans son ensemble.



Enfin, pour achever de vous convaincre, si vous connaissez la passion de Tavernier pour les petites histoires, imaginez tous ses récits multipliés par 100, chacun des intervenants venant rajouter ses propres anecdotes et connaissances.





Le livre s'achève avec l'interview de Tarantino, ou comment deux fous de cinéma, s'échangent des souvenirs de telles ou telles répliques, scènes de tels ou tels films qui parfois datent de 1940 et donnent l'impression de nous avoir complètement oubliés.…



Un bonheur jubilatoire !

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La Guerre sans nom : Les appelés d'Algérie (195..

Ce livre n'est pas un roman. Il rassemble les entretiens que Patrick Rotman et Bernard Tavernier ont recueillis pour la réalisation du film éponyme sorti en 1992. L'évocation de leur guerre d'Algérie, qui officiellement n'en n'était pas une, remue chez les témoins une émotion palpable, leur jeunesse a été ébranlée, martyrisée et tous sont revenus meurtris. Beaucoup diront qu'il ne comprenaient pas ce qu'il faisaient là et comparaient leur présence dans ce pays à celle des Allemands en 40-45 en France.

Une lecture émouvante qui éclaire sur le quotidien de cette jeunesse sacrifiée.
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Le cinéma dans le sang

Livre intéressant non seulement par rapport au parcours de Bertrand Tavernier, qui est plus qu'un simple metteur en scène, mais une véritable encyclopédie du cinéma. On y apprend pas mal de choses cinématographiquement parlant, et pas d’anecdotes croustillantes mais le parcours d'un homme passionné et passionnant et son regard de cinéphile. Mon plaisir à l'issue de ce livre ? repérer dans les rayons vidéos des réalisateurs quasi inconnus ou oubliés que mon oeil n'aurait pas capter avant. Merci Mr Tavernier !
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The Big Sky, tome 4 : L'Irrésistible ascensio..

Quatrième volet de l’excellente épopée « The big sky », « L’irrésistible ascension de Lat Evans » marque une rupture avec les précédents, à laquelle on pouvait s’attendre.

La conquête de l’ouest est achevée et le siècle tire vers sa fin. Finis l’esprit de conquête aiguillé par l’appel des grands espaces, la vie sauvage au plus près de la nature, la glorification de l’homme seul sous les étoiles ne possédant que sa liberté. La civilisation blanche s’étend inexorablement, il n’y a presque plus de bisons à dépecer, et dans chaque ville le banquier, le prêtre et la tenancière de maison close attendent l’arrivée du chemin de fer.

Fils de pionniers établis dans l’Oregon, Lat Evans est un jeune homme ambitieux, déterminé à fuir la vie étriquée et miséreuse de ses parents. Son Amérique à lui, c’est celle de la fortune, de la respectabilité ; l’esprit de conquête est toujours là, mais adapté à cette nouvelle Amérique désensauvagée et désormais tout entière livrée au matérialisme de l’homme blanc. Une même énergie, mais de nouvelles valeurs écrasant les anciennes à mesure que la réussite et la fortune de Lat s’établissent, et dont son premier entourage fera les frais.

J’aime vraiment le ton de cette saga, qui raconte l’Ouest sans concession ni flagornerie, et avec une honnêteté teintée d’une larme de nostalgie, à rebours des clichés du western, y compris sur la forme car l’auteur privilégie la densité de ses personnages au détriment d’une action trépidante.

Encore deux tomes à venir, qui j’espère sortiront bientôt dans la collection L’ouest, le vrai chez Actes Sud.

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Pas à pas dans la brume électrique

Ce livre est le récit d'un tournage, celui de "Dans la brume électrique", récit tenu par Bertrand Tavernier, le réalisateur, et qui se déroule du 24 avril au 22 juin 2007.

L'auteur revient en partie sur la genèse de ce film au début du livre et nous donne au passage ses impressions sur l'auteur du roman, James Lee Burke. Certains passages sont par ailleurs complétés de remarques qui datent du montage du film qui aura lieu en juin 2008.

Cette histoire est passionnante: on se retrouve aux côtés de Tavernier qui souvent ne s'entendra pas avec les producteurs américains, ne comprenant pas certains choix artistiques. Mais c'est aussi les intempéries qui pourront gêner le tournage, certains techniciens pas toujours fiables... ou encore le réalisateur lui-même qui parfois doutera de ses choix ou sera sur le point de renoncer face aux problèmes.

On se rend également compte de certaines différences entre les façons de faire françaises et américaines, du poids des acteurs, de leur entente avec le réalisateur... Tommy Lee Jones par exemple réécrit certains dialogues et se montre en parfait accord avec Bertrand Tavernier quant à la manière dont Dave Robicheaux doit être incarné.

Un livre important tant il plonge le lecteur, chose rare, dans l'atmosphère d'un plateau de cinéma, du côté du réalisateur, et donne à lire tous les doutes qui peuvent marquer celui-ci mais également toutes les joies qu'il peut tirer de ce tournage. Bertrand Tavernier, ce qui est appréciable, sait écrire, et parvient à rendre au mieux ses impressions, tant ceux de l'artiste, que de l'homme qui goûte pleinement aux paysages comme à la cuisine de la Louisiane.

Pour les amoureux de cinéma, de Tavernier, de Burke..., lecture qui viendra compléter ou que l'on complétera, comme il se doit, par celle de "Dans la brume électrique avec les morts confédérés" (quel magnifique titre) et par le visionnage du film.
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L'amour du cinéma m'a permis de trouver une p..

Un exceptionnel entretien de 80 pages à propos de cinéma américain, de cinéma en général, de vie et de bien d’autres choses essentielles.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/08/15/note-de-lecture-lamour-du-cinema-ma-permis-de-trouver-ma-place-dans-lexistence-bertrand-tavernier/



Pour ouvrir la nouvelle édition d’Amis américains en 2019, la somme exceptionnelle qu’il consacre à son expérience personnelle du cinéma des États-Unis et de ses motrices et moteurs, Bertrand Tavernier a conduit une longue conversation avec Thierry Frémaux, conversation que Actes Sud a eu la bonne et généreuse idée de publier également séparément en octobre 2019 en pensant à celles et ceux qui ne souhaiteraient pas acquérir la nouvelle édition du monument originellement paru en 1993, dans sa version épuisée de 2008, reconduite à l’identique en dehors de ce post-scriptum.



Profonde érudition et cinéphilie intense, bien entendu : les marques de fabrique de la relation du réalisateur de « Coup de torchon » aux grands maîtres du western (rappelons qu’il a aussi dirigé jusqu’à son décès en mars 2021 la belle collection de western littéraire créée pour lui chez Actes Sud), aux autrices, auteurs, actrices et acteurs du film américain, à Hollywood et ailleurs, irriguent ces 80 pages de bout en bout.



Mais à travers les anecdotes personnelles et les incises qui renvoient déjà au contenu de l’ouvrage principal, Bertrand Tavernier livre aussi d’importants pans de son âme de spectateur insatiable curieux, qui n’est jamais très loin, par delà les spécificités de chaque art, d’une âme de lectrice ou de lecteur. Sa manière de « relire » notamment, humble et progressive, sa manière aussi de tenir compte des jugements extérieurs tout en poursuivant un sillon qui lui demeure toujours propre, entrent certainement en résonance avec beaucoup de pratiques s’étendant largement en dehors de la seule cinéphilie. Nous touchant ainsi par plusieurs angles parfois inattendus, ces 80 pages sont à la fois précieuses pour elles-mêmes et pour tout ce qu’elles donnent à désirer et à espérer.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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La Princesse de Montpensier suivi de Histoi..

La nouvelle de madame de Lafayette, suivie des dialogues du film de Bertrand Tavernier inspiré par cette oeuvre. On apprécie tout le talent du dialoguiste Jean Cosmos pour rendre le texte original plus accessible . Une histoire mouvementée: en 1567, dans la France déchirée par les guerres de religion, Marie de Mézières se marie contre sa volonté au prince de Montpensier. Pourtant elle reste amoureuse du duc de Guise. Son époux et son amant se battent aux côtés des catholiques et pendant ce temps, la jeune femme reçoit l'enseignement du comte de Chabannes, déserteur de la guerre. Elle découvre à ses dépens la vanité de certains attachements humains. Un grand moment de lecture et de cinéma..(Flammarion)
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La Guerre sans nom : Les appelés d'Algérie (195..

Ce livre est le complément du film documentaire signé Patrick Rotman et Bertrand Tavernier. Le film datant de 1992 offrait le témoignage d’anciens soldats français, des appelés, engagés dans la guerre d’Algérie. Une guerre qui ne portait alors pas ce nom puisqu’il s’agissait avant tout d’une opération de maintien de l’ordre, également appelée « événements d’Algérie »,… du moins officiellement.

Certains témoignages n’apparaissent pas dans le film (qui ne dure que 4 heures !), parfois pour des raisons techniques, parfois pour une certaine pudeur. Toujours est-il que sont interrogés quelques dizaines de cinquantenaires qui ont pour point commun d’avoir été envoyés durant leurs jeunes années en Algérie. Parfois contre leur gré. Souvent avec une méconnaissance de la situation et des enjeux sur place. Des jeunes qui se retrouvent armés mais peu préparés face à un ennemi inconnu.

Construits à la manière de Marcel Ophuls (le film "Le chagrin et la pitié"), le livre et le film nous donnent à voir des témoignages bruts, respectant les silences et prenant le temps avec chaque intervenant, avec le minimum d’interventions du journaliste, et surtout sans le moindre jugement. Ce qui pose parfois certaines limites : si tous ont été témoins ou ont entendu parler de la torture, aucun n’avouera y avoir participé.

Après n’oublions pas qu’il s’agissait de jeunes adultes, plongés dans un conflit qui les dépassait, une situation qu’ils n’avaient pas souhaitée, sans bien sûr le recul que l’on peut avoir aujourd’hui. Ainsi un des témoins (Séraphin Berthier) nous dit : « C’est facile de décanter dans un fauteuil ; c’est facile d’analyser (cinq) ans après. Mais quand tu es pris dans le coup… »

Cet ensemble de témoignages est en tout cas extrêmement émouvant, même si l’on ne partage pas les convictions de certains intervenants, loin s’en faut, et nous montre à quel point cette guerre a marqué à vif tout une génération. Une génération qui pourtant a toujours été oubliée, déconsidérée (ainsi les anciens combattants d’Algérie n’ont-ils pas eu les mêmes droits que les autres anciens combattants !). Une guerre qui laisse au moment du film et du livre et encore aujourd’hui des séquelles au sein de notre société, séquelles dû notamment au silence et à la honte qui ont suivi ce conflit.

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Pas à pas dans la brume électrique

Le livre à faire lire à tous les étudiants en art de l'image. Un condensé de repérages, de rencontres, de défis, de technique et surtout empli de l'humanité nécessaire à la réalisation d'un grand film. Mieux vaut avoir vu le long-métrage sur lequel Tavernier s'épanche. La maturation dure deux ans, dont une partie vécue en Louisiane après l'ouragan Katrina. James Lee Burke, l'auteur du livre adapté à l'écran pilote Tavernier dans les bayous ; Tommy Lee Jones, qui incarne le détective Dave Robicheaux met aussi son grain de sel. On suit pas à pas la naissance d'un film, émanation mystérieuse d'une alchimie entre caractères, lieux, histoires et imagination. Je me suis régalé, même si le journal de tournage proprement dit m'a moins plu que ses prémices.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Le cinéma dans le sang

en tous point passionnant, Tavernier parle de tous ses films de son rapport avec sa ville natale (Lyon), et des raisons qui l'on ammené à raconter ces histoires, de ses débuts aux modes de financement de ses films, ses rapports avec ses paires, tout y passe sans langue de bois, à lire absolument, pas seulement pour ses films, mais aussi pour comprendre un peu mieux le cinéma tous cours en France.
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L'amour du cinéma m'a permis de trouver une p..

Pour cinéphiles avertis. Tavernier parle en historien du cinéma, qui continue à voir des films, à être curieux, à recouper les mentions aux génériques. Il rencontre de nombreux réalisateurs américains à une époque où ceux-ci étaient encore accessibles, prenaient le temps de recevoir ce jeune Français qui avait vu et aimé leurs films, et en parlait avec chaleur. Ces grands noms ont été invités plus tard au Festival Lumière à Lyon, ils se souvenaient des heures agréables passées avec ce passionné de cinéma. Un cinéma regardé en salle de préférence, défendu en province, lors de tournées mémorables. Tavernier confie aussi à Thierry Frémaux, l'ami de toujours, son projet de tourner un dernier film, tiré d'une nouvelle de Russell Banks. Le scénario a été écrit en collaboration avec l'écrivain. C'est l'histoire d'une femme qui surmonte un deuil en compagnie d'une jeune amie. Adieu Monsieur Tavernier.
















Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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The Big Sky, tome 4 : L'Irrésistible ascensio..

Une vraie histoire de l'Ouest américain, publiée pour la première fois en 1956. Pour le contexte : c'est aussi l'année de sortie de "La prisonnière du désert" de John Ford à une époque où les westerns faisaient les beaux jours d'Hollywood. Mais le regard porté sur la conquête de l'Ouest est plus dur et désabusé que dans bien des westerns de l'époque : il prépare des périodes plus critiques sur ce passé.



Nous sommes au moment de la disparition des bisons et, parallèlement, du déclin du peuple Indien, littéralement affamé par la conquête des terres et leur mise en exploitation par l'homme blanc.



Le conquérant de l'Ouest, le rude colon des premiers temps, se bat pour accéder à la respectabilité, à être quelqu'un "de bien", un pilier de sa communauté.



C'est le but de Lat Evans, fils de pauvres fermiers qui veut "grimper" dans la société. Il travaille dur avec les troupeaux, part traquer les loups pour leur peau, n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour se constituer un troupeau, sans être trop regardant sur la légalité.

Toujours présente à ses côtés Callie la prostituée l'aime par dessus tout et n'hésite pas à le secourir. Mais une prostituée peut elle être la femme d'un homme respectable? Pas pour Lat : pour être "quelqu'un de bien" selon les critères de la morale conservatrice qui prend le dessus dans ce nouvel Ouest, il lui faut laisser le passé derrière lui, oublier les vieux amis qui boivent trop, la famille un peu trop misérable, se marier dans la bonne société, aller à l'église.



Tout cela ne fait pas de Lat un personnage très sympathique, avec son côté un peu "raide". Le bien et le mal balancent en lui. Dans une histoire américaine, la rédemption est toujours possible.

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Amis américains

Attention, classique ! Du haut de ses milles pages, Amis américains – publié en 1993, réédité une première fois en 2008, régulièrement épuisé – fait parler un nombre conséquent de monstres hollywoodiens dans des entretiens très fouillés, témoignant d’une grande compétence artistique et technique, tout au long de séquences très richement illustrées.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Pas à pas dans la brume électrique

Après quarante et un jours de tournage en Louisiane pour le film « Dans la brume électrique » avec l’acteur américain Tommy Lee Jones, le réalisateur français Bertrand Tavernier (« La Mort en direct », « Autour de minuit » et « L’Appât ») revient sur cette expérience enrichissante mais semée d’embûches dans son livre « Pas à pas dans la brume électrique »...
Lien : http://bullesdeculture.com/2..
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50 ans de cinéma américain

Une référence sur le cinéma américain par deux grands auteurs et critiques.
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La Princesse de Montpensier suivi de Histoi..

Au hasard d'un jeu sur Internet (je crois que c'est sur facebook), j'ai gagné ce livre qui est en fait le scénario du film de Bertrand Tavernier suivi de la nouvelle de Madame de Lafayette. Pour être complet, ce scénario est co-écrit avec Jean Cosmos et François-Olivier Rouseau. Dédicacé personnellement par Bertrand Tavernier, je l'avais un peu laissé à l'abandon. Au hasard d'un rangement je l'ai retrouvé et si j'ai laissé un peu de côté la lecture du scénario, j'ai directement filé vers la fin du livre, vers la nouvelle de Mme de Lafayette. Et quelle ne fut pas ma surprise d'y trouver grand plaisir à la lire, moi qui fuis les grands transports amoureux et qui ne suis pas totalement amateur du style 17ème siècle. Mais quelle femme -et quel lecteur- pourrait résister à un tel renoncement-déclaration d'un prétendant, à part la princesse de Montepensier : "C'est un homme qui n'est capable que d'ambition, mais puisqu'il a eu le bonheur de vous plaire, c'est assez ; je ne m'opposerai point à une fortune que je méritais sans doute mieux que lui, mais je m'en rendrais indigne si je m'opiniâtrais davantage à la conquête d'un coeur qu'un autre possède. C'est trop de n'avoir pu attirer que votre indifférence : je ne veux pas y faire succéder la haine en vous importunant plus longtemps de la plus fidèle passion qui fut jamais." (p.214) ?
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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La Princesse de Montpensier suivi de Histoi..

Replaçons les choses dans leur contexte : Madame de La Fayette écrit au XVIIe, siècle du classicisme et de la préciosité. Opposant passion et raison, elle passe volontiers par de croustillants récits pour mettre en valeur une morale évidente : qui fait le malin, tombe dans le ravin qui se laisse dominer par ses passions se perdra.



Même compte tenu de ce contexte et du format de la nouvelle, non, je n’ai pas du tout accroché. Sans dialogues ou presque, le récit est trop aride. J’avais l’impression de lire une juxtaposition d’événements, historiques et intimes, de façon chronologique. Point. Le style m’a paru moins inabordable que dans La Princesse de Clèves, mais ça n’a pas suffit à me faire entrer dans cette histoire un seul instant.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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La Princesse de Montpensier suivi de Histoi..

Ennui total.
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