Betsy Haynes

Duncan, 12 ans, et Tricia, 11 ans, sont condamnés à passer les vacances de Noël chez leurs grands parents en Floride, les pauvres choux. Alors qu'ils se demandent comment ils vont faire pour survivre aux longues heures d'ennui qui s'annoncent dans la résidence pour personnes âgées où vivent papi et mamie, une autre source de préoccupation se présente à eux : le homard géant. Oui oui. Remettons les choses dans leur contexte ; un soir, peu après leur arrivée, le grand-père emmène tout le monde dans un restaurant du bord de mer, spécialisé dans la cuisine des fruits de mer et renommé pour sa mascotte, l'énorme et vieux homard Barnabé exposé tout vivant dans un aquarium. Les enfants se sentent rapidement observés, voire oppressés par le regard insistant du crustacé, et à juste titre : le homard a une dent contre Tricia et Duncan. Il n'aura de cesse de les poursuivre lorsque, dans un fâcheux concours de circonstances, il sera amené à baigner dans une substance toxique qui fera accroître son envie de les harceler.
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Vicky est contrariée : c’est bientôt la fin des cours, sa meilleure amie Helen va partir en vacances pendant deux mois, la laissant toute seule dans une petite ville. Vicky repense, avec nostalgie, à la période où elle avait une amie imaginaire, avant de rencontrer Helen... Rien à faire, les vacances vont être d’un ennui mortel, pour Vicky.

Tout change quand la jeune fille trouve un cahier dans lequel elle découvre une formule magique.



Un livre plaisant à lire, on suit Vicky, une adolescente qui se sent délaissée par sa famille et sa meilleure amie. Lorsqu’elle découvre ce cahier, Vicky se laisse séduire par l’aventure mais la jeune fille va se rendre compte que la magie peut se révéler bien dangereuse. J’avais beaucoup apprécié ce livre quand j’avais 10-11ans, le charme fonctionne toujours à l’âge adulte (même si la résolution, à la fin du livre, peut sembler un peu facile et rapide).

Moins dur que "La case de l'oncle Tom", plus accessible aux jeunes lecteurs, ce roman parle de la fin de l'esclavage dans le Sud des Etats-Unis. Il n'a pas eu le retentissement de son inspirateur, mais il offre une page d'histoire facile à lire et ouvre la porte à la réflexion, ainsi qu'à lire son modèle bien sûr.

"L'attaque des Fourmis Géantes", le neuvième tome de la série "Froid dans le Dos", laisse une impression mitigée à la fin de la lecture. Alors que les précédents opus de cette série avaient réussi à maintenir un certain niveau d'excitation et d'intérêt, ce tome-ci semble s'égarer dans une direction moins captivante.



L'histoire commence de manière prometteuse, avec nos héros habituels confrontés à une menace inattendue : des fourmis géantes. Cependant, l'approfondissement de cette menace laisse à désirer. Les fourmis géantes, censées être le pivot de l'intrigue, manquent de profondeur et d'explication. Le lecteur est laissé dans l'obscurité quant à leur origine, leurs motivations et leur évolution, ce qui rend difficile l'investissement émotionnel dans l'intrigue centrale.



Les personnages, que l'on avait appris à aimer et à suivre avec intérêt dans les précédents tomes, semblent stagner dans ce volume. Les développements de personnalité et les arcs narratifs sont moins convaincants, donnant l'impression que les personnages tournent en rond. Il y a peu de moments de croissance ou de révélation, ce qui laisse un goût de déjà-vu dans le récit.



Les scènes d'action, qui étaient autrefois le point fort de la série, manquent de punch et de tension. Les batailles avec les fourmis géantes manquent de surprise et d'originalité, et l'excitation initiale s'estompe rapidement au fil des pages.

Cette collection de Besty Haynes, Froid dans le dos, m'a accompagnée durant ma pré-adolescence au même titre que les Chair de poule, même si dans un genre un peu plus "doux". On a toujours le petit frisson du surnaturel, mais en un peu moins effrayant. Surtout avec ce tome qui est plutôt soft. Mais c'est un bon tome jeunesse fantastique, avec un vocabulaire tout à fait adapté à l'âge de son public. Sans oublier une écriture agréable et fluide qui saura ravir ses lecteurs.



L'héroïne, Jessica, a 12 ans et un physique pas très avantageux selon elle : un long nez, d'épaisses lunettes, trop grande et chaussant du 41 ! Sans parler de sa curiosité qui lui vaudra quelques soucis. Mais plus, que ça, ce que la jeune fille déteste chez elle, c'est son allergie aux animaux. Pourtant, elle les adore et son plus grand rêve serait d'avoir un chien à elle, chose qui lui est impossible.



Alors lorsqu'un nouveau magasin, une animalerie plus précisément, ouvre ses portes, pourquoi ne pas aller y jeter un coup d’œil ? Seulement, ce n'est pas une boutique ordinaire : les cages sont presque toutes vides, mais il y est dit qu'on peut y commander n'importe quel animal de compagnie et qu'on saura vous le procurer. N'importe lequel ? Même un chien qui ne déclencherait aucune allergie ?



Oui, selon Mr Villard, c'est possible. Jessie n'aime pas cet homme, mais l'espoir est porteur de bien des forces et l'on est capable de supporter pas mal de choses en son nom. Seulement la jeune fille ne se doute pas de ce que cet espoir va lui coûter ni de ce qu'il lui faudra endurer...



En résumé, un livre jeunesse bien ficelé, avec un personnage principal attachant pour qui l'on compatit, dont on loue les efforts et dont on soupire lors de ses échecs. J'ai adoré suivre sa "drôle" d'aventure qui ne l'aura pas vraiment été pour elle et la fin nous laisse sur un petit rebondissement fort appréciable. Si vous arrivez à le trouver d'occasion, je suis certaine qu'il pourra plaire à vos lecteurs en herbe. ^^
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