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Critiques de Bingo Morihashi (84)
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

J'avais hâte de commencer cette saga, déjà parce que ça parle de transidentité (je ne connais pas si bien le sujet) et que le roman est du point de vue d'un cisgenre. Ce livre est avant tout un livre détente, même s'il y a des situations qui nous font sortir de nos gonds, ou bien qui vont nous faire plus ressentir certaines émotions que d'autres, j'ai trouvé que c'est un roman détente/tranquille.



Shirô est un jeune garçon quittant le noyau familial pour aller dans lycée faisant internat à Hiroshima (loin de chez lui). Il sera dans une colocation « particulière » avec Mirai. Entre nous il vaut mieux qu'il quitte cette famille. Depuis il est traumatisé par les femmes, ses soeurs sont tyranniques, sa mère ne fait rien, en plus son père est absent et il se voit deux fois par an. Autant dire qu'il n'a pas de soutien familial et pour lui c'est une bouée d'air frais d'aller dans ce lycée.



Ce roman parle de la vie de lycée, de pensionnat ainsi que du relationnel et des nouvelles amitiés. Les thématiques abordées, outre la transidentité, sont subtiles ou plus visibles comme la maltraitance infantile, l'abandon, le conformisme, l'identité. Des questionnements sur l'amour, qu'est-ce que l'amour véritablement ? Aime-t-on un homme parce qu'il est homme ? Aime-t-on une femme parce qu'elle est femme ? Shirô va se questionner, nous pourrons lire ses logiques, ses conclusions ou sur ce qu'il a appris (sexe féminin = femme) … nous voyons son évolution de pensée, tout à fait légitime quand on ne connaît pas le sujet et qu'on aimerait en savoir plus.



Matsunaga Shirô est un jeune garçon attachant. Loin de sa famille, et auprès de Mirai et Hiromi ❤, il va commencer à se révéler petit à petit. Parallèlement à son combat intérieur pour palier sa « peur » envers les femmes, on le voit gagner son indépendance pour ses idées ou celles des autres, accepter autrui tel qu'il est, ou encore s'affirmer de page en page. Son évolution est ce qui est le plus voyant. Un être introverti, qui s'ouvre aux autres et s'exprime, en plus de sa capacité à se connaître. Chapeau à son âge. Cela ne va pas l'empêcher d'évoluer hein ! Ce qui m'a vraiment sauté aux yeux, ce sont ses hésitations, son tâtonnement, le fait qu'il tente l'expérience tout de même, qu'il arrive à savoir ce qu'il ressent ou à comprendre une situation.



Oda Mirai m'énerve un peu au départ. On sait que sa situation est difficile, il est souvent sur l'offensive et la défensive. Mais au début comment il parle à Shirô, qui est lui en retrait et a du mal sur certains aspects comme parler aux filles/femmes, Mirai le dénigre, le rabaisse. Un petit air de condescendance, un petit couillon quoi… Une sorte de mécanisme de défense ? 🤔 C'est comme cela que je l'ai ressenti même si vers la fin c'est plus sur le ton de la plaisanterie. Il connaît certaines choses mais il n'hésite pas à faire parler. le coup de la « salle de bain » je l'ai en travers, on dirait du style « oeil pour oeil », « dent pour dent ». Ses réactions sont compréhensibles, mais ne devrait-il pas comprendre au gré de sa situation ? Après, c'est un être humain et de surcroit un adolescent. =P En même temps, il est solidaire et intrusif. Son mal-être est ressenti souvent, ainsi que ses difficultés nous permettent de voir le parcours qu'il faut faire pour s'affirmer et s'accepter.



Leur relation se solidifie au fil des pages, s'acceptant tels qu'ils sont, nous montrant la construction d'une belle amitié ayant des hauts et des bas.



Plus en profondeur et quand on y prête attention (Shirô fait des remarques), nous voyons les mots ou les expressions qui peuvent blesser. Par extension, les normes sociétales, les habitudes langagières tels que des stéréotypes, les comportements en fonction du genre, contribuent à la réflexion du roman. Cela peut vous paraître beaucoup mais, il ne faut pas vous inquiéter, « Ce qu'il n'est pas » est un roman très fluide. Racontant la vie de Shirô, parcourir les pages pour découvrir ses réflexions, l'amitié, d'une prise de conscience sur des thématiques spécifiques… de plus c'est très facile à lire, comme si nous étions dans un cocon… certes avec des personnages qu'on a envie de pulvériser (comme les sœurs ou le père…).



J'ai pris un grand plaisir à découvrir ces pages, malgré que Mirai me sortait par les yeux au début. Ce premier tome pose les bases d'analyse, de questionnement ainsi que de l'adolescence et de cette indépendance. J'ai souvent souri face à des situations. Certaines m'exaspéraient ou m'énervaient. J'avais tellement envie d'être à leur côté, ou juste une personne qui les observait au loin en les encourageant dans leur voie. L'écriture fluide et subtile nous fait plonger directement dans le roman. Vivement le tome 2 à cause de cette fin (je ne voulais pas les quitter) et cette frustration ! xD

En plus, les descriptions m'ont donné envie de visiter Hiroshima, et de découvrir et déguster les spécialités culinaires !





Ce roman parle des expériences de vie, de cette nouveauté que le lycée nous donne, de l'adolescence et des questions complexes sur notre identité, le genre et le sexe. Les personnages sont attachants rendant plaisir à découvrir chaque page, chaque évènement, chaque questionnement, chaque imprévu… L'histoire n'est aucunement compliquée, j'ai pris plaisir à suivre Shirô et ses aventures, ainsi ses questionnements/analyses sur la découverte du monde de lycéen, d'identité, de relation, d'apparence de société. C'est frais, léger tout en abordant des sujets complexes avec justesse.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Encore un livre que je n'aurais pas lu sans l'opération masse critique. Pas que le sujet ne m'intéresse pas, mais je réserve mon petit budget quasi uniquement pour de la sfff.

Donc merci à Babelio et aux éditions Akata de m'avoir permis de tester du young adult japonais.



Premier tome d'une série prévue en 6, "Ce qu'il n'est pas" est centré sur l'émancipation d'un jeune tokyoïte de l'influence des femmes de sa famille, une mère, mais surtout 3 soeurs qui le tiennent sous leur joug. Rien que ça, c'est plaisant, on a toujours l'inverse, une femme cherchant à devenir indépendante. Ici le caractère soumis du personnage principal vient de son éducation, même si souvent j'ai eu envie de lui mettre des coup de pied au derrière pour qu'il se bouge, on comprend son attitude. Et c'est en ça que l'auteur est intelligent, en tant qu'homme, avec un petit peu de recul, cela m'a permis de comprendre encore mieux la situation inverse.

A ce thème principal, vient se greffer la rencontre, lors de son arrivée dans un nouveau lycée (qu'il a choisi à Hiroshima pour être très loin de l'influence de ses soeurs), d'un colocataire transgenre. Encore une fois l'auteur prend le contrepied de ce qu'on lit/voit le plus souvent, c'est une fille qui se sent homme. Les relations des deux personnages sont plutôt drôles, sans énormes tensions finalement. Et c'est ce qui m'a manqué, tout se passe presque trop facilement. On les suit avec plaisir mais avec l'impression que tout va toujours bien se terminer (dans leur relation et dans leur vie de lycéen). Petit bémol, lors de la dernière partie un petit grain de sable vient enrayer la machine et ce n'est pas pour me déplaire.

C'est un bouquin facile à lire qui par petites touches donne à réfléchir, sur le poids du genre dans notre société, sur la relation au père, sur l'amour, l'amitié. Tout ça en douceur, avec finesse et beaucoup d'amour pour ses personnages.

Un peu trop court pour moi qui aime les pavés, il n'en demeure pas moins que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et je sais que je suis parti pour les 6 tomes, en espérant que Mirai prenne encore plus de place dans le récit.

Un coup de chapeau en passant au traducteur qui a du suer sur le parlé d'Hiroshima et qui même si je ne connais pas le japonais, semble s'en être bien tiré (le premier dialogue avec Takayama un régal :D ).

Je vais aussi suivre les éditions Akata de près car si la ligne éditoriale reste la même, son positionnement m'intéresse.
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Celle que je suis, tome 2

☼ Mon avis ☼









« Celle que je suis » est un titre qui change de l'ordinaire car il possède des thématiques peu aborder et très délicate.

Le principal but de ce livre est de montrer les aspects difficiles de la vie quotidienne quand on née dans un corps d'homme mais qu'on a une identité de genre féminine.

Cette série sert également à dénoncer certaines réalités autour de nos difficultés à accepter la différence d’autrui.

Dans ce deuxième ouvrage, j'ai trouvé le concept trop effleuré et pas assez développés.

Ce titre souffre aux niveaux du nombre de tome proposés.

L'auteur ne peut pas présenter tous les cas possible ni les réaliser avec une grande qualité en seulement deux volumes.

Ce genre de sujet est très complexe et malgré le travail de Bingo Morihashi, le titre de « Celle que je suis » n’aura pas un réel impact.

J'ai été très dérangé par les tournures des événements car dans celui-ci on s'éloigne du personnage principal et de ces préoccupations pour nous présenter d'autres personnages secondaires.

On retrouve également le sujet du triangle amoureux, de Misaki qui se sert de plusieurs femmes en les abandonnant avec leurs problèmes.

Même si quelques protagonistes ont des liens avec Yûji.

J'aurais préféré que ce deuxième tome continue sur la lancer du premier car on perd facilement l'intéressement de l'œuvre.

Il faut quand même avouer que l'auteur apporte une certaine douceur à ce titre.

La lecture est toujours aussi rapide et possède également des dessins jolis à regarder.

Dans les années 80, ce n'est pas évident de ce faire comprendre ni même écouter.

Puisqu'à l’époque, c'était mal vu et même si la société de maintenant à évolué le sujet reste quand même tabou.

La lecture reste sympathique et touchante tout est retransmis avec finesse et dans l'ensemble le récit reste émouvant.

En conclusion : pour ceux qui ne connaissent pas assez le sujet je vous le conseille fortement.

Si vous cherchez quelques chose de plus poussés ce n'est malheureusement pas le cas avec ce titre mais je suis sûr que comme moi vous allez passer un bon moment à le lire.

Puis en plus c'est une histoire courte donc raison de plus pour ce laisser facilement tenter.




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Celle que je suis, tome 2

Je n’ai pas compris pourquoi on s’éloignait de la problématique de l’identité des genres pour nous intéresser à la recherche identitaire d’un hétéro qui se sent blasée par tout. Il s’agissait de Masaki, l’étudiant dont été amoureux Yûji Manase. Cela ne m’a pas ennuyée de suivre cette histoire mais j’aurais voulu que ce tome 2 ne se focalise que sur le personnage principal dont l’histoire me touche.



J’ai finalement beaucoup aimé cette suite et fin de Celle que je suis car l’histoire de Yûji Manase m’a émue. Il n’était pas facile à son époque de se sentir femme dans le corps d’un homme. Ce n’est pas non plus facile à notre époque? Il émane une certaine douceur de ce manga, notamment grâce au délicat coup crayon de Koko Suwaru.
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Celle que je suis, tome 1

☼ Mon avis ☼



Celle que je suis est un titre intrigant qui touche un thème très peu abordé dans les mangas.

La transidentité a été vaguement représentée par la série Eclat's d'âme.

Celle que je suis vient de la maison d'édition Akata, très connue pour leurs mangas variés sur des autobiographies, des histoires vraies et bien d'autres sujets très sensibles.

L'unique but est de briser les tabous et de faire en sorte que notre monde s'améliore et qu'il

change nos visions néfastes.

Ce manga raconte la vie de Yûji Manase dans les années quatre-vingt à cette époque la transidentité était très mal jugée.

Un jour, lorsqu'il était petit, il a voulu essayer un cartable de fille qui lui plaisait beaucoup mais le regard de sa sœur fus traumatisant.

Comme si elle le dévisageait, ou le trouvait dégoûtant.

Depuis, il s'est renfermé sur lui-même.lors de cette lecture, on remarque facilement dès les premières pages, la douleur que Yûji ressent en lui.

Il n'a pas confiance en lui, il se sent seul, comme s'il ne devais pas être heureux.

Il se sent obligé de garder ces deux secrets de peur d'être critiqué, jugé ou bien même humilier.

Il ne peu parler de ces soucis à personne, il en à trop honte, il ne sais même pas s'il y à d'autres personnes comme lui.

Ce genre de récit est assez dur à lire car il est très pesant, on voit qu'il souffre de sa situation.

Les dessins sont beaux et épurés, les décors sont simples mais très importants pour la série.

Je pense que la saga aurait été plus efficace avec quelques tomes en plus.

En seulement deux volumes, j'ai peur que l'histoire ne soit vite bâclée et pas vraiment exploitée à la perfection sur les soucis des personnages.

J'ai trouvé que les émotions des protagonistes sont assez plats, ça manque de dynamisme dans l'ensemble du tome.



En conclusion : On a un premier tome qui manque de rythme, avec un protagoniste trop timide mais ces lourds secrets rendent la série plus intéressante.
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Celle que je suis, tome 1

Quand j’ai vu que ce manga allait sortir, j’ai sauté de joie, et l’ai acheté sans l’once d’une hésitation. Je savais d’avance qu’il me plairait, avec un sujet aussi intéressant, qui me tient tant à cœur. Et que ce serait une lecture inoubliable. Et en effet, tout, dans ce manga, m’a passionnée, émue et bouleversée.



Les couvertures des deux tomes sont juste magnifiques. Leur douceur est à la hauteur de l’ambiance du manga. La première, dans ces tons de mauve, aborde très bien, je trouve, le côté découverte. On y voit Yûji qui porte une robe, le regard fixé dans son reflet, l’air fasciné, troublé de ce qu’il voit. La douceur de son expression si sérieuse donne réellement la sensation que ce qu’il voit dans son miroir l’apaise. Les éclats de miroir tout autour peuvent être interprétés de deux manières : Yûji souffre de ce décalage entre le vrai « elle » et celui qu’il est physiquement ou bien, alors, en se libérant, il brise la glace qui le retenait encore à cette personne qui le dégoûte et dans laquelle il ne se reconnait pas.



La couverture du tome 2, en tons de bleu, est beaucoup plus nostalgique, morose, un peu triste. On y voit Masaki, une cigarette à la main, un air profondément mélancolique posé sur le visage. Mais derrière lui, Yûji a l’air tellement plus serein et sûr de lui, et son sourire est très apaisant.



Les dessins de ce manga sont superbes. Eux aussi expriment l’immensité de la douceur de cette histoire. Les traits sont beaux, fins, les expressions travaillées, mais toujours dans cette idée de douceur. On n’en voit pas moins les personnages s’émouvoir, se surprendre, souffrir et vivre de petites victoires, pas à pas.



Ce manga n’est pas une simple histoire romantique racontant les tribulations de deux personnes. S’il est classé dans la section « romance », le côté romance y est multiple, et à la fois, utilisé de manière aussi réaliste que « cru ». Pas cru dans les mots, dans les gestes, etc, non, simplement, une histoire d’amour ne se termine pas toujours bien, et elle ne s’en achève pas pour autant toujours « mal ». Il n’y a pas de jugement posé sur le dénouement (ou non) d’une relation, ici. Les sentiments sont beaucoup à sens unique, ou alors s’effondrent quand l’un des personnages réalise que la vie n’est pas un beau conte de fée qui finit nécessairement sur une happy ending. C’est simplement ancré dans le réel, et les différents protagonistes, étudiants se muant en adultes, apprennent à accepter la réalité de ce monde, à accepter que l’amour ne se partage pas toujours, et se décline alors de bien des manières.



Rien qu’à ce niveau-là, « Celle que je suis » est vraiment un récit qui s’ancre dans le monde tel qu’il est, sans masques, sans faux semblants. C’est une histoire d’acceptation, à tous niveaux, et par tous les personnages. Aucun n’est épargné quand il s’agit de se déciller, d’apprendre à vivre en adulte, à oublier ses rêves d’enfant.



Et pourtant, cette histoire, c’est aussi un appel à l’espoir, c’est aussi montrer que ces rêves, s’ils ne seront jamais aussi beaux que dans la fiction, peuvent se réaliser. C’est une réelle leçon de vie, qui nous fait suivre les pas de jeunes hommes et femmes qui doivent apprendre à accepter ce qui ne peut pas changer, et de changer ce qui peut l’être. De composer avec la réalité pour trouver une stabilité, un bonheur qui certes, sera toujours teinté d’ombres et d’accrocs de souffrance, mais dans lequel ils pourront évoluer et grandir, se trouver et s’épanouir.



Le personnage de Yûji est central à l’histoire, évidemment, même s’il n’est pas le seul protagoniste que l’on suit (et je ne détaillerai pas outre mesure, mais j’ai été très touchée par Masaki, j’ai eu un pincement au cœur pour Ayumi, j’ai souffert pour Etsuko, et j’ai adoré Tigre).



Yûji, au début de l’histoire, rêve dans le secret de son cœur d’être une femme. Ce rêve, il l’a presque étouffé, l’a enfermé si profond qu’il n’ose même pas vraiment y penser. Mais il n’en déteste pas moins son corps, ce corps masculin, qui change, qui devient plus solide, plus épais, plus viril, alors qu’il devient un adulte. Il a peur de ces changements, il ne les accepte pas, et pourtant, il n’a pas le choix.



Lorsque sa sœur laisse chez lui des accessoires de femme, il ne peut s’empêcher de les essayer. Passer la robe, mettre une perruque sur sa tête, et là… c’est comme si la magie, enfin, se faisait. La personne qu’il voit dans son reflet est femme, et cette femme… c’est lui. C’est vraiment lui. Ou plutôt elle.



Au cours du récit, le masculin se change doucement en féminin. Il y a évidemment un moment du récit où les choses basculent, mais malgré tout, ce changement de pronom personnel se fait tellement doucement qu’on le remarque à peine. C’est tellement en accord avec les changements de Yûji, c’est tellement juste que c’en est normal. Alors qu’il s’accepte en tant que femme, il accomplit de lui-même ce changement de pronom qui lui correspond mieux.



La transidentité est abordée ici avec justesse, sensibilité et réalisme. Yûji est complètement femme, et pourtant, iel n’accomplira pas les changements physiques qui pourraient le rapprocher plus encore de ce genre auquel iel appartient. Un personnage clef du récit nous expliquera son propre choix de rester homme physiquement et aux yeux du monde, nous éclairera en douceur sur ce que subissent les trans’, qu’ils soient transformés ou pas, socialement parlant, mais pas seulement, également au fond d’eux, dans leur manière de se percevoir, etc. C’est poignant, touchant, triste, et pourtant, c’est dit avec tellement d’assurance, dans un tel contexte de confiance et de sérénité qu’on se sent apaisé. Et Yûji, pour la première fois, peut se dire, peut se sentir compris.e, et, en se sentant moins seul.e, iel fait un bond énorme en avant, dans sa compréhension d’iel, dans son acceptation, aussi. Les rencontres qu’iel fait, l’acceptation des personnes qui lui sont chères, vont lui permettre, simplement, d’apprendre à vivre, chrysalide et papillon à la fois.



Ce manga est juste un immense coup de cœur. Il n’est pas joyeux, et les larmes que l’on verse ou retient ne sont pas toujours des larmes d’émotion « positive », parfois ce sont aussi des larmes de tristesse ou de mélancolie. Malgré tout, cette histoire bouleversante est réellement une histoire d’acceptation, et les émotions qui m’ont traversée étaient majoritairement de belles émotions. Entre légèreté, nostalgie, sérénité et tendresse. C’est une histoire lumineuse, mais cette lumière-là est plus pastel que colorée. C’est poétique, lyrique, délicat, et juste magique. Une magnifique leçon de vie, et une belle entrée dans le monde si sensible de la transidentité.



Aurélie pour le blog d'Amabooksaddict


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Celle que je suis, tome 1

J’étais impatience de découvrir ce nouveau titre des éditions Akata qui va se conclure en deux tomes. Il est dans la même lignée qu’Éclat(s) d’âme, série déjà terminée en 4 volumes (tome 1, tome 2, tomes 3 et 4).



L’histoire se déroule dans les années quatre-vingt. On fait la connaissance de Yûji Manase, un étudiant qui vit avec deux secrets qu’il n’ose pas révéler. Il est amoureux de son ami de longue date Masaki Matsunaga et il se sent mal dans son corps d’homme. C’est en ayant entre les mains la robe de sa soeur que sa vie va basculer.



J’ai tout simplement adoré ce titre. J’ai été séduite par la qualité graphique du manga, les dessins sont magnifiques: sans trop fioriture, avec un coup de crayon délicat qui met en avant les expressions du visage des personnages, encore plus celles de Yûji qui m’a bouleversée à travers sa recherche identitaire. Le malaise qu’il ressent vis à vis de son corps m’a rappelé le film Danish girl qui relate l’histoire de Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener. Souvent il est difficile de vivre avec son propre corps quand on ne l’accepte pas mais il est encore plus difficile d’être un homme et de sentir femme et vis versa.



L’histoire est émouvante et on est encore plus touchée par Yûji qui vit dans une époque où la réflexion sur l’identité de genre n’était pas encore répandue. Le personnage se sent seul sans personne avec qui il peut parler de toute cette transformation qui s’opère en lui. J’étais triste de voir que parfois il se disait être « pas normal » à ressentir toutes ces choses, de rêver d’être une femme alors qu’il est né homme.



Des dessins magnifique, une histoire bouleversante et un personnage que l’on a envie de prendre dans nos bras. Un manga engagé sur l’identité de genre au cœur des années 80. Une belle pépite d’émotion.
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Celle que je suis, tome 1

À nouveau, Akata dégaine un sujet sensible et profond de sa besace pour nous offrir un manga atypique comme on aime en lire chez eux. Avec Celle que je suis, c’est un thème très délicat qui est abordé puisqu’il s’agit de l’identité genrée mais dans un contexte bien plus complexe qu’on ne pourrait le penser car l’action est située dans les années 80.



Il faut bien se remettre dans l’atmosphère de cette époque pour réaliser tout le dilemme du héros, Manase. Si de nos jours, en 2019, il est déjà très compliqué d’accepter qui on est même lorsque la situation est propice, imaginez la difficulté que cela représentait quelques décennies en arrière. Alors que l’homosexualité était majoritairement montrée du doigt comme une tare, une maladie, une déviance malsaine, la question du genre et de l’identité sexuelle restait fortement tabou.



C’est précisément cette déchirure identitaire que Yûji expérimente, seul avec ses doutes, ses interrogations et cette lutte de chaque instant de se voir devenir un homme alors qu’en son âme, il se sent femme. Encore une fois, si aujourd’hui c’est un sujet aborder plus ou moins librement par les médias, à l’époque un individu en proie à ce questionnement existentiel était isolé et savait qu’il aurait du mal à trouver quelqu’un avec qui partager ses doutes.



Tout ceci est parfaitement retranscrit dans cette histoire où nous découvrons en même temps que le héros une nouvelle évolution dans l’acceptation. L’acceptation d’être qui il est vraiment, en tout cas les prémices de cette acceptation qui sont parfaitement décrites dans ce premier tome qui introduit un personnage attachant et authentique. On le suit dans son intimité, celle où il s’autorise ce qui lui est interdit en société, une société qui n’est pas encore prête à s’ouvrir à ce qui s’apparente à un 3° sexe.



J’ai bien l’intention de poursuivre ma lecture de cette histoire dès que le prochain tome sortira, car si le cadre donné est celui des années 80, il me semble qu’à plusieurs niveaux il est encore et malheureusement d’actualité. Les réflexions induites par ce manga sont essentielles, à mon avis, et je ne suis pas étonnée qu’un éditeur tel qu’Akata les mette en avant dans cette publication qui mérite qu’on s’y attarde.
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Celle que je suis, tome 1

Un manga qui traite de la transidentité.

Dès le départ, c'est un sujet difficile à traiter. L'auteur nous met dans la tête du personnage et nous fait vivre ses interrogations et ses doutes. Dommage, la démarche est perturbée par une histoire d'amour qui atténue les ressentiments, le vécu et le cheminement du personnage principal.

Un bon départ quand même pour en parler.
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Celle que je suis, tome 2

Le manga "Celle que Je Suis" de Bingo Morihashi nous plonge dans une histoire où nous suivons Yûji Manase, un étudiant cachant de profonds secrets, celui d’aimer son ami de longue date et celui de ressentir un réel malaise vis-à-vis de son corps.



Comme vous l’aurez compris, cette série évoque les thématiques de la dysphorie de genre et de la transidentité avec le personnage de Yûji, mais l’auteur ne s’arrête là. Il va également parler de relations homosexuelles, de mariages forcés, de la vision de la féminité, de suicide, et de l’acceptation de soi. Le scénario démarre assez bien, mais malheureusement, Bingo Morihashi a voulu traiter beaucoup trop de sujets pour seulement deux tomes, ce qui fait que les thématiques ne sont pas plus vu en profondeur que ça.



Une histoire qui aurait mériter davantage de volume pour ainsi s’attarder et mieux développer ces sujets qui sont importants. Cela aurait également permit d’avoir le temps de s’attacher aux personnages de l’oeuvre et de comprendre réellement leur souffrance à tous. L’histoire reste tout de même appréciable, même si je dois dire que je trouve la fin un peu trop soudaine vis-à-vis des choix Yûji.



"Celle que Je Suis" se déroule durant les années 80, une époque où le changement de genre ou de sexe, était encore plus tabou qu’aujourd’hui. Cependant, je ne tolère pas forcément certaines paroles qu’ont des personnages dit ‘Ouvert d’esprit’. Certains passages m’ont vraiment mis mal-à-l’aise comme le coup de la vaisselle qui est directement ramené à la femme, ou encore qu’en mettant une jupe courte et du maquillage on devient une vraie femme. En bref, La vision présentée de la femme m'a fait grincer des dents durant les deux tomes !
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Celle que je suis, tome 2

Une série qui divise apparemment, si l'on regarde les commentaires.

Personnellement j'ai apprécié ma lecture, mais j'ai été un peu déçue par la fin.

Déjà la base : les dessins sont toujours très bien, l'intrigue intéressante. Pour le reste, eh bien les personnages sont justes de pauvres âmes perdues qui rament pour s'en sortir dans la vie. On a Ayumi qui, finalement, reste le plus fidèle à elle même.On a tous testé un jour un changement de look pour plaire à quelqu'un...en général chasser le naturel, il revient au galop. D'ailleurs ça ne change pas son caractère. Elle est sympathique, c'est juste qu'elle est tombée amoureuse du mauvais garçon, pas de chance pour elle. Puis il y a Etsuko, qui voudrait se sortir de sa condition.Elle représente assez bien les jeunes filles japonaises de son époque, et l'on comprend son sentiment d'impuissance face aux autres qui ont l'occasion de faire des choix qu'elle n'a pas. Ce qu'elle choisi comme avenir à la fin m'a paru logique vis à vis de sa mentalité. Pour ce qui est de Masaki...dans ce volume on voit enfin sa vraie personnalité, et il a malheureusement perdu un peu en charisme quand il est devenu le cliché de l'écrivain torturé qui veut de l'exceptionnel et préfère rêver sa romance plutôt que la vivre. C'est un peu dommage pour l'originalité mais j'ai aimé ses interactions avec Manase. Concernant ce dernier, j'ai été déçue de ce dénouement.

Je tiens à préciser également que j'ai lu cette série en anglais, et quand je vois les citations fr, j'ai l'impression d'avoir lu un manga différent des autres lecteurs XD Cela a moins d'impact en français je trouve et je ne sais pas qui a la bonne traduction mais parfois, je n'ai pas eu la même version qu'eux.

L'ensemble reste facile à lire et aurait mérité quelques tomes de plus, pour donner le temps au héros de se trouver.



Entre Sansplus/20 et OK Tier.
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Celle que je suis, tome 1

Une lecture prenante.

J'ai l'habitude du BL, mais là le sujet diffère quelques peu. C'est beaucoup plus sérieux et réaliste. Les personnages sont attachants et très bien écrits. Masaki est pas mal charismatique et son côté rentre dedans le rend sympathique. On comprend vite qu'il est le centre de son monde, et comme tout les beaux gosses, tout le monde est amoureux de lui... Les filles sont intéressantes également, même si forcément, on a envie de tenir avec Manase. Celui-ci est vraiment intéressant, d'une fragilité et d'une douceur qui nous font immédiatement ressentir de l'empathie pour lui. Quant à Tota, il m'a plu dès le début.

Les dessins sont jolis également, et rendent parfaitement justice au propos.

C'est donc un très bon tome qui donne envie de connaître le dénouement de tout ceci.



OK Tier.
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Celle que je suis, tome 2

Suite et fin de ce manga qui aborde le thème de la transidentité de manière juste et touchante.

Chaque personnage continue sa vie et devient plus mature au fur et à mesure des épreuves rencontrées.



La fin comme elle est me parait satisfaisante.



Un bon moment de lecture autour de ce sujet sensible.
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Celle que je suis, tome 1

Celle que je suis ou quand un jeune homme questionne son identité de genre et se découvre davantage femme.



Sensibilité, justesse des sentiments, ambiguïté de la relation à l’autre, poids de la société sont les éléments qui composent l’histoire de ce manga.
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Celle que je suis, tome 2

Le personnage de Manase a d'emblée su me promettre une sensibilité et une vision de la vie bouleversante, et malgré tout optimiste.



Ce tome 2 fait la conclusion des questions existentielles que se posent Manase, Masaki, Ayumi et Etsuko, le groupe d'étudiants du club de littérature.

C'est rapide, 2 tomes, mais ça n'empêche pas aux personnages d'avoir chacun son moment, des choses à partager qui feront écho aux ressentis de chaque personne.



Les dessins sont mignons, doux, et il y a aussi de très belles pages où l'on reconnaît la douleur des sentiments de Manase. Ce tome s'inscrit encore plus dans la maturité et la bienveillance, et partagent sur des thématiques encore plus souples que la transexualité de Manase. En fait, cette série ouvre en plusieurs chapitres l'histoire de plusieurs personnages qui sera chacune son tour mise en valeur, avec comme fond l'histoire d'amour de Masaki, les tourments amoureux d'Ayumi, les soucis que cachent Etsuko et bien évidemment la découverte de Manase autour de sa transexualité.
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Celle que je suis, tome 2

Les illustrations de Suwaru Koko sont de toute beauté. J'ai été moins convaincue par le scénario de Bingo Morihashi parce qu'en deux tomes seulement, il donne l'impression de survoler les destins des personnages. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi Etsuko, qui subit la pression familiale et doit consentir à un mariage arrangé, dit qu'elle ne peut pas donner la vie, mais ses amours tragiques avec Masaki, mises en parallèle avec "le Diable au corps" de Radiguet, auraient mérité d'être développées. De fait, malgré le titre de ce manga, il n'est pas centré autour d'un seul personnage, mais autour de tous les membres d'un club de littérature, et le personnage principal me paraît plus être Masaki (qu'Etsuko, Manase et Ayami aiment) que Manase. Il y a "le Tigre" aussi, mais il est également placé à l'arrière-plan. En fait, ça va trop vite. L'avantage, c'est qu'on lit les deux tomes très rapidement, mais ça laisse trop d'interrogations avec l'impression que des pistes ont été ouvertes sans avoir été explorées.


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Celle que je suis, tome 2

Sniff sniff... petite déception à la lecture de ce second tome.



Il faut dire que le premier avait mis la barre assez haute, mais j'avoue ne pas comprendre l'orientation donnée par l'auteur sur cette seconde et dernière partie.



Le premier tome était axé sur le sujet du transsexualisme et le traitait avec brio, cela semblait être le thème de cette série. La ce second tome passe à côté de tout cela, laisse carrément et de côté le personnage principal pour se concentrer sur ... une banale histoire d'amour.



Après les dessins sont toujours autant de qualité et la lecture des deux tomes dans leur ensemble valent le coup mais quelle dommage quand même.
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Celle que je suis, tome 1

Yûji Manase est un jeune étudiant qui cache plusieurs secrets. Le premier est son amour pour son meilleur ami Masaki Matsunaga, un Don Juan à la réputation sulfureuse, le deuxième est son malaise vis-à-vis de sa famille mais également, et principalement, par rapport à son corps trop masculin.



Yûji arrive à enfouir ses désirs, jusqu’au jour où sa sœur laisse chez lui une robe. C’est le déclic, Yûji adore sentir le tissu fin sur sa peau et l’aspect que la robe donne à son corps. Dans son appartement, c’est une libération qui s’opère, mais ce nouveau secret pèse également sur sa conscience. Car il sait qu’il n’est pas normal, il est seul et il ment ? Il cache précieusement son secret au fond de son cœur. Yûji n’a pas de repère, l’histoire se situe dans les années 80, il n’a pas internet et il ne sait pas où chercher des réponses à ses questionnements.



À côté de ses sentiments tumultueux et opposés, on s’intéresse également aux autres membres de son club et à leurs relations. Ce sont des jeunes adultes qui avancent chacun comme il peut face aux épreuves de la vie.



Ce premier tome de Celle que je suis est focalisé principalement sur la redécouverte de Yuji sur lui-même et de ses vrais sentiments. Yûji cherche à mettre des mots, à trouver sa place pour se sentir bien. Mais il y a aussi la douleur de la solitude, l’embarras, la crainte du jugement et du regard des autres. C’est un personnage renfermé et qui se cache derrière l’image lisse et parfaite qu’il peut renvoyer aux autres, il reste dans le cadre qu’il a toujours connu. Cependant, c’est aussi une personne qui a besoin de s’ouvrir aux autres pour ne pas étouffer.



Celle que je suis est une œuvre délicate et cela est accentué par le trait de Suwaru Koko, qui nous montre l’ouverture d’une boite de Pandore avec finesse. On est néanmoins curieux de voir en quelle chrysalide Yûji va se transformer et si son esprit trouvera la paix.
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Ce qu'il n'est pas, tome 1

Un premier tome tout en douceur et tendresse.



Shirô un personnage qui n'est pas assez sûr de lui et ça le rend très attachant. J'ai souvent eu envie de le prendre dans mes bras, mais aussi de l'engueuler un bon coup pour qu'il prenne son courage à deux mains.



Mirai, quant à lui, dégage un charisme incroyable même s'il cache d'énormes failles. Il se montre toujours fort, mais on sent bien qu'un lourd passé se cache derrière tout ça.



J'ai passé un très bon moment et je vous le conseille !
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Ce qu'il n'est pas, tome 3

Tout d'abord je dirais bravo pour ce troisième tome qui nous ramène dans l'histoire de Shiro et Mirai, les personnages principaux.



L'histoire est un peu plus triste que pour les deux premiers tomes mais on apprend d'avantage sur les affirmations des sentiments que shiro a pour Mirai.

Il s’affirme enfin auprès de sa famille, sur ses sentiments et prend des décisions importantes.



L'histoire est très émouvant, touchante, .... les personnages en eux même sont plus démonstratif et assument d'avantage leur vie. Une fluidité de la lecture démontre que cette histoire est parfaitement exécutée.

Ce roman qui parle beaucoup des sentiments refoulés, du transgenre.... des héros font de l'histoire la beauté de toute l'humanité.



Je recommande vraiment ce troisième tome, que j'ai beaucoup aimé. Vivement la suite.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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