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Critiques de Bob Shacochis (48)
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La femme qui avait perdu son âme

Racines intimes des chocs historiques, et grand roman géopolitique de l'amour volé.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/12/21/note-de-lecture-la-femme-qui-avait-perdu-son-ame-bob-shacochis/


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Sur les eaux du volcan

Un roman étonnant, entre thriller politique et huis-clos étouffant dans les Antilles... Parfois trop dense, et souvent à la limite du racisme, ce livre a pour lui de sublimes descriptions de la nature, et de la nature humaine qui part à la dérive... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/03/05/sur-les-eaux-du-volcan-bob-sacochis/)
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Au bonheur des îles

J'ai passé d'excellents moments à la lecture de ces nouvelles qui m'ont fait voyager tout en restant dans mon lit ! J'en ai apprécié l'humour et les descriptions, un écrivain-voyageur que je ne connaissais et que je vous engage à découvrir.
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La femme qui avait perdu son âme

La Femme qui avait perdu son âme est au roman d’espionnage ce que Crime et châtiment est au roman noir. Un monument.

Par son ampleur tout d’abord. Bob Shacochis nous livre une véritable fresque embrassant cinquante ans d’Histoire, à travers l’existence de Stjepan Kovacevic devenu le très influent sous-secrétaire du Département d’Etat Steven Chambers, membre du trio des FOG (Friends of the Golf) constitué d’un sous-secrétaire de la Défense et d’un haut responsable de la CIA, trois hommes qui décident de renverser un régime tout en disputant une partie de golf.



Par sa construction savante ensuite. Cinq livres qui ne suivent pas l’ordre chronologique. Bob Shacochis commence par relater la disparition de Jackie Scott, alias Renee Gardner, aussi connue sous le nom de Dottie Chambers ou encore de Dorothy Kovacevic, retrouvée morte au bord d’une route à Haïti en 1998, avant de remonter le cours de l’Histoire jusqu’aux derniers jours de l’occupation allemande en Croatie en 1944. Stjepan Kovacevic est alors âgé de huit ans. C’est en Croatie que tout commence. C’est aussi en Croatie que Bob Shacochis clôt cette saga de la famille Kovacevic. Entre les deux, s’étend l’ombre de Dottie, cette jeune femme façonnée par son père, cet ogre monstrueux, ce démiurge incestueux, qui initie sa fille dès son plus jeune âge aux jeux d’espions. Entre les deux, Dottie meurt, pour de faux, une première fois, et peut-être une seconde, - qui peut savoir ? Car le récit puise sa force dans une mise en abime constante. Qui est Dottie ? L’héroïne l’ignore elle-même, elle qui s’examinant dans un miroir à Istanbul pense « Je suis l’invention d’autres personnes ».



Il serait vain de tenter d’appréhender en quelques mots toute la richesse de ce roman-fleuve. Et comme le conseillait Doris Lessing, plutôt que de perdre du temps à lire inutilement des critiques, lisez des livres. La Femme qui avait perdu son âme n’est pas seulement un grand roman d’espionnage, une magnifique saga familiale, une sublime fresque historique. C’est un chef-d’œuvre. Lisez-le. « The rest is silence ».
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La femme qui avait perdu son âme

Certains ont lu un chef d'oeuvre et trouvé un équivalent à John le Carré. Après 800 pages il s'avère qu'on est loin du compte.



Au premier degré c'est "Zazie et son papa dans la CIA", au milieu de clichés sur la géopolitique des années 80-90, une longue intrigue nous promène de pays en pays partout où les USA ont cru bon d'intervenir.

Papa est un maître de la manipulation pour un pays de guerriers (sic) et comme son fils est mollasson, c'est sa fille qui continuera la dynastie des durs à cuire venus de Croatie.

Sa fille qu'il aime un peu trop, qu'il manipule aussi et qui perdra son âme à cause de lui.



Au deuxième degré peut être faut il lire une critique de l'Amérique sûre d'elle, inculte et maladroite et qui, au fond, ne fait que pervertir sa jeunesse en combats douteux.

Pour en être sûr il faut digérer ce long roman rempli de psychologie lourdingue, de scènes étirées à l'infini

et surtout un personnage central tellement peu crédible.
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La femme qui avait perdu son âme

Après près d'un an réfléchir à ce livre, je me sens toujours aussi incapable d'en donner un avis un minimum argumenté, et encore moins une critique constructive. Ce roman est long à démarrer (ce qu'on pardonne facilement pour le pavé que c'est), mais une fois que l'on est dedans, il est prenant. Il nous rend dingue. Et comme dirait ma collègue préférée, l'intrigue n'est qu'une toile incompréhensible qui se tisse autour de nous jusqu'au dénouement qui nous laisse bouche bée. Ce livre déroute, donne deux trois claques au passage, et nous laisse complètement perdu. A aimer, à détester, mais à lire absolument.
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Sur les eaux du volcan

Le genre de roman qui rachète tous les autres, qui donne envie de se perdre dans un torrent de mots et de phrases. Un de ces romans qui roule et vous entraîne sans pouvoir s'en sortir et sans savoir où on va. Un roman long, difficile, lassant, où l'on se sent quelques fois perdu mais emporté irrépressiblement. Comme doit l'être l'Australie ?
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La femme qui avait perdu son âme

Il a fallu presque huit cents pages et dix ans de sa vie à Bob Shacochis, journaliste et ancien correspondant de guerre, pour dresser dans le désordre une fresque de notre monde issu de la seconde guerre mondiale. Œuvre ambitieuse et plutôt réussie, à quelques réserves près.



Ce qui retient dans ce livre qui aurait pu aisément être réparti en trois volumes, c’est l’impression d’authenticité de ce qui est raconté puisque l’auteur a vécu certains événements qu’il nous décrit : il était présent lors de l’invasion d’Haïti en 1994. Il a sans doute rencontré beaucoup d’agents de la CIA et membres des Forces spéciales américaines.



La femme qui avait perdu son âme, notons au passage le beau titre énigmatique, est un roman touffu et complexe qui désoriente le lecteur par ses sauts entre une époque et un lieu de l’histoire contemporaine à un autre. Nous passons sans explications de Haïti, où une jeune photographe américaine est retrouvée assassinée, aux convulsions et atrocités de la fin de la seconde guerre mondiale en Croatie avant de nous retrouver à Istanbul.



La femme qui avait perdu son âme tient du reportage journalistique, de l’analyse géopolitique, du roman d’espionnage et du roman historique. Une femme sert de fil conducteur, connue sous le nom de Jackie Scott, Renee Gardner, Dottie Chambers ou Dorothy Kovacevic. Une jeune femme énigmatique, une espionne formée par son propre père, Steven Chambers, diplomate américain né Stjepan Kovacevic en Croatie et qui a quitté la Yougoslavie naissante au milieu d’atrocités sans nom.



Le roman possède deux personnages principaux, Dottie et son père, tout comme il comprend deux axes, le bien (la démocratie, la chrétienté et l’Amérique) et le mal. Cela doit vous évoquer Georges Bush et l’axe du Bien et du Mal, et de fait on se trouve tout à fait dans cette optique. Bien sûr, les exactions nécessaires sont décrites avec précision, mais pas vraiment remises en question par l’auteur.



Ce roman est très intéressant par tout ce qu’il nous apprend sur les dessous de la géopolitique, mais personnellement je ne l’ai pas trouvé à la hauteur des romans de John Le Carré qui se situent un peu dans le même créneau.



Quant à l’héroïne, je n’ai pas réussi à m’y attacher, ses réactions étant trop excessives, limite artificielles. J’aurais aimé plus d’humanité, plus de profondeur dans ce personnage qui sert de fil rouge. Le même reproche peut être fait pour le deuxième personnage principal, un peu bâclé dans la dernière partie, ce père abuseur obsédé par la religion qui forme sa fille sans état d’âme pour en faire une espionne.



Dans une fulguration de pure clarté, elle comprit aussi que sa vie entière – sa pluralité, le défi de ses improvisations élémentaires, toute cette collection de lieux d’habitation, d’endroits et d’amis, les langues qu’elle apprenait volontiers pour atténuer son caractère étranger – avait été conçue pour faire d’elle une sorte de caméléon professionnel, et elle se résolut au fait qu’elle était destinée à vivre de cette façon, comme une actrice dans un théâtre sans murs, ni limites, ni public.



Le mythe de la femme fatale irrésistible, même s’il est mâtiné de marionnette, est un peu usé, non ? Les personnages qui gravitent autour de la jeune femme ont plus d’épaisseur. L’avocat des droits de l’homme Tom Harrington et le membre des forces spéciales américaines Eville Burnette, tous deux bien évidemment amoureux de l’héroïne, tous deux manipulés, sont plus crédibles.



Quant au style, hélas le style, vous en avez un aperçu dans la citation précédente. La ponctuation est surprenante, avec une abondance de dialogues étrangement entamés. Deux exemples parmi cent autres :



Dolan dit, Qu’est-ce que vous attendez de moi.



Il lui demanda, On commande une autre bouteille de vin ?



Ce n’est pas pour cela que vous lirez le livre… Reste la fresque d’une Amérique sûre de son bon droit, héritière d’un cynisme et d’une violence venue d’Europe, une Amérique prête à tout pour maintenir ce qui lui semble le seul chemin possible pour les autres pays, à savoir le sien. Les amateurs de romans d’espionnage et d’histoire géopolitique se plongeront avec passion dans ce décryptage et cette mise en perspective de l’histoire occidentale.
Lien : http://nicole-giroud.fr/femm..
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La femme qui avait perdu son âme



Un très bon livre où se mêlent, l’aventure, la politique, les militaires, les agents secrets….Les années 90, une femme est assassinée à Haïti, comment se nomme-t-elle ? Dottie, Jackie ou Renée, Qui est-elle ? On part aussi en Croatie en 1946, l’histoire se recoupe, l’histoire d’un père et de sa fille un couple très spécial. Une grande fresque qui traverse le XXème siècle, une intrigue qui vous prends dès le début du livre et se poursuit jusqu’à la dernière page. Vous aimez les romans qui mêle tous ces ingrédients alors ce livre est pour vous.

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Sur les eaux du volcan

Un roman qui vous appelle à lui, on en rêve la nuit, l’histoire nous possède et jamais ne nous quitte.
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La femme qui avait perdu son âme

Des qualités manifestes pour décrire la diplomatie barbouzarde des États-Unis. Très glauque. Trop glauque, parfois franchement pesant, rendant la lecture pénible.

Instructif cependant.
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La femme qui avait perdu son âme

Un livre magnifique qui m'habite encore un mois après l'avoir terminé ! Une vaste fresque historique du XXème siècle, des personnages fouillés, des univers que j'ai apprécié de découvrir, pour le meilleur et pour le pire. Un personnage central complexe, auquel on finit pas s'attacher, et pour lequel j'ai même versé des larmes ce qui n’est pas si courant chez moi. Une lecture plutôt ardue, je l'ai lu en plusieurs temps, et puis après les 300 premières pages, tout s'est accéléré. Magnifique et complexe, un grand livre !
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La femme qui avait perdu son âme

Grandiose ! C'est un très gros livre mais on ne se perd jamais. L'intrigue est remarquablement montée, les ambiances très bien rendues. Attachant, instructif, émouvant et fluide.
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La femme qui avait perdu son âme

Attention, si vous décidez d’ouvrir ce pavé de 800 pages, votre mission sera d’aller jusqu’au bout de ces pages. Mais cette mission n’est pas impossible car on devient très vite addict de ce texte et on dévore les pages. Vous allez être emporté dans l’histoire du monde dans les années 1940 jusqu’à nos jours, des Pays de L’est en passant par Haïti, Istanbul et les Etats Unis. Vous allez rencontrer de drôles d’êtres, multiples, des agents doubles et voire triples peut être. Et surtout vous allez suivre la vie d’une jeune fille et femme très touchante : Jackie, Renée, Dorothy, Dottie elle déambule dans les pages sous plusieurs noms. Vous allez vous retrouver dans les rues d’Istanbul, sur le Bosphore, dans les forets d’Haïti et rencontrer des maîtres vaudous, sur les greens de golfs unitiens avec des joueurs et caddies qui ne sont peut être pas là simplement pour jouer au golf. Ce livre est magique car malgré tous les niveaux, tous les lieux, tous ses personnages si troubles, on n’est jamais perdu. Un livre dont on est triste qu’il se finisse et dont les personnages vont rester en mémoire. Il permet aussi de mieux appréhender la diplomatie et les conflits d’intérêt dans certains pays. Un roman d’espionnage, un roman d’apprentissage (de belles pages de relations entre un père et sa jeune fille), un roman d’amour et un thriller, car j’ai oublié de vous dire que dès les premières pages notre héroïne est retrouvée morte sur une route d’Haïti !
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La femme qui avait perdu son âme

Un roman complet qui raconte bien plus que le meurtre d’une femme, il retrace son parcours incroyable dans le monde, au milieu de conflits impliquant des institutions secrètes des États-Unis... Ce roman est une invitation à une incroyable épopée, et pourtant ce n’est pas un roman que je conseille à tout le monde.



Le récit commence par le point de vue de Tom Harrington, qui croise son histoire de la situation catastrophique à Haïti ainsi que les circonstances dans lesquelles il a rencontré Jackie Scott, puis son histoire sur les traces de la jeune femme pour comprendre sa mort. C’est une première partie très difficile à digérer je trouve, je n’ai pas trouvé d’atome crochue, ne comprenant pas où l’auteur voulait m’emmener. J’y suis venue à bout tant bien que mal, pour retrouver une deuxième partie un peu plus légère et plus intéressante.



Cette deuxième partie ainsi que les autres à venir nous offre un point de vue différent. Un retour en arrière où l’on découvre une autre histoire, lié à l’histoire de Jackie, avant de revenir à elle dans les autres parties. On découvre un tout autre tableau, une histoire de vengeance et d’espionnage, une histoire dont va hériter Jackie pour vivre avec. C’est seulement là qu’on comprend l’ampleur et l’importance de se personnage, c’est seulement là que j’ai enfin trouvé un atome crochue qui m’a donné terriblement envie de connaître le destin de cette femme, de comprendre ce qui l’a amené à ce chemin tragique en Haïti.



C’est un beau roman, complet, on sent bien la recherche de la part de l’auteur pour nous faire voyager sur plusieurs décennies, dans plusieurs endroits du globe, à travers différents personnages ayant croisé La Femme qui avait perdu son âme. Le seul bémol est le style d’écriture, qui rend la lecture longue et parfois laborieuse, surtout au début et la fin aussi malheureusement (alors que j'avais trouvé mon rythme de croisière). Mais je pense que se heurter à ce petit problème en vaut la peine.
Lien : https://leslecturesdecristy...
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La femme qui avait perdu son âme

Une somptueuse fresque violente et métaphysique sur l’Amérique contemporaine.
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La femme qui avait perdu son âme

xenophon

arinsal



Un livre de 850 pages, déjà connu. Les plus : l’auteur a certainement visité les lieux du roman, Dubrovnik, Istambul, Haïti, le Montana. Belle documentation géopolitique donnant un sous-bassement historique crédible. Les portraits de la belle héroïne en être brisé par son propre père et celui du seul personnage généreux et courageux du livre sont touchants. Une écriture originale, foisonnante, parfois lyrique voire poétique, avec des dialogues inclus dans les phrases et dépourvus de guillemets qui déroute pendant les 100 premières pages mais si on s’accroche, cela peut donner du plaisir. Ce livre est un puzzle dont on ne comprend le sens qu’à la fin au point que certaines scènes du début ne trouvent leur explication que 400 ou 500 pages plus loin. Le lecteur est donc amené à faire des retours en arrière fréquents ce qui n’est pas gênant.

Les moins : la traduction est très bonne mais non parfaite, dans un style parfois négligé. Certaines phrases de plusieurs lignes n’ont pas de verbe. Volonté de l’auteur ou erreur du traducteur ? Le doute est permis. Un petit regret, que l’auteur ait édulcoré certaines scènes violentes comme s’il avait voulu épargner la sensibilité des lecteurs et cela fait à mon sens perdre un peu d’intensité au récit. C’est d’autant plus étonnant que pour d’autres scènes, on y va franco et trash. Deux poids-deus mesures, mais je n’ai pas compris pourquoi. Enfin, l’hymne aux USA sauvant le monde grâce à ses héroïques braves soldats sans peur et sans reproche face aux épouvantables communistes et autres djihadistes pourvus de tous les vices m’a un peu gêné.

IL reste que Shacochis est un écrivain qui mérite qu’on passe une cinquantaine d’heures à le lire.



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Au bonheur des îles

Histoires intéressantes,le revers de la médaille est parfois difficile à imaginer.
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La femme qui avait perdu son âme

Une plume fantastique, une vraie claque.
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La femme qui avait perdu son âme

Un livre complexe et difficile à lire, rempli de personnages obscurs : agents de la CIA, membres des Forces spéciales, agents doubles, terroristes, qui nous entraîne à travers les conflits du monde moderne d’Istanbul à Kaboul, de Croatie en Haïti, sur les traces d’une héroïne mystérieuse aux multiples identités. Entre deux cérémonies « vaudou », des allers-retours chronologiques et géographiques, le lecteur perd parfois le fil cette l’histoire un peu touffue. Une fois passées les 200 premières pages on s’intéresse enfin à ce récit.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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