Citations de Brittainy C. Cherry (2187)
Même le soleil est couvert pas les nuages certains jours. Cela n'éteint pas la lumiere qu'il nous donne.
Tu es mon âme sœur, les battements de mon cœur, mon conte de fées, et je ne saurais te dire à quel point j'ai changé en mieux, grâce à toi.
Te dire que sans toi, je n'ai pas de chez moi. Je n'ai ma place nulle part ailleurs.
En l’espace de quelques mois, tu es apparue dans ma vie et tu as remis tous mon univers à l’endroit.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demandai-je.
- Rien. Simplement, je croyais que je ne serais plus jamais capable d’être heureux de nouveau.
Et juste comme ça, mon cœur se mit lentement à lui appartenir.
C’est là que je le revis – l’éclair de souffrance dans ses yeux. Éphémère, mais présent. Caché derrière des secrets et des histoires qu’il n’avait jamais confiés à personne. Quelque part, je me dis que peut-être je l’avais imaginé, mais non. Il était bien là. Je pouvais le jurer. Je ressentis sa tristesse se diffuser dans mon organisme alors qu’il maintenait son emprise sur moi. C’était comme si son intensité explosait dans mon âme. Non seulement j’étais témoin de son côté obscur mais je le percevais jusque dans son contact.
Milo avait le goût des promesses qu’il ne pouvait pas tenir.
Tu connais ce lieu situé juste à la frontière entre le rêve et le cauchemar ? Ce lieu où demain n’arrive jamais et où hier ne faisait pas souffrir ? Le lieu où ton cœur bat à l’unisson avec le mien ? Où le temps n’existe pas et où il est facile de respirer ?
C’est là que je veux vivre avec toi. TC
Je ne savais pas que c’était possible. Je ne savais pas que les morceaux d’un cœur brisé pouvaient encore battre d’amour.
Son âme portait les cicatrices de ses blessures, la mienne était réduite en cendres.
Mais lorsque nous étions ensemble, la douleur était un peu moins vive. Lorsque nous étions ensemble, il n’y avait pas une seconde où je me sentais seul.
Parfois, ce qu’il y a de plus difficile quand on doit vivre sans les êtres qui nous sont chers, c’est de penser à respirer.
Starlet avait la saveur du paradis mariné dans le péché
J'ai encore un tas de choses à apprendre sur moi-même. Mais la chose la plus importante que j'ai apprise, c'est que je veux les apprendre avec toi.
- Les pensées qui viennent ici, jeune homme, ne sont pas toutes dignes de confiance. Apprends à filtrer les conneries, même si elles sont bruyantes. Tu as le droit d'être aimé. La vérité, c'est que nous sommes tous un peu cabossés. Nous avons tous des fêlures. Mais ces fêlures font de nous qui nous sommes. Et toutes les personnes abîmées ont quand même droit à l'amour. Peut-être même davantage que les autres.
On ne surmonte pas ça. On passe en dessous. Je haussai un sourcil, sans comprendre, donc il poursuivit - On croule sous le chagrin, on sent la pression et au début on se noie dans la tristesse. Les gens vous disent de faire des choses, de sortir et recommencer à vivre norma lement, mais je pense que c'est des conneries. On ne peut pas être plus fort que le chagrin. Parfois, la guérison vient de l'acceptation des ténèbres. - L'acceptation des ténèbres ? - Oui. Vois le chagrin comme une bête. Un animal puissant et fort que tu es censé vaincre. Alors tu te bats contre lui, tu pousses et tu tires pour essayer de redonner un semblant de normalité à ton univers. Parce que c'est ça qui est détraqué, d'accord ? Tout le monde autour de toi avance beaucoup plus vite que toi. Tout le monde sourit en pensant à la personne disparue alors que tu as toujours envie de pleurer. Tout le monde retourne à sa petite vie comme si la personne qui n'est plus là n'y avait jamais été au départ. Ils parviennent à le faire naturellement parce que la personne décédée n'était pas leur moitié. Cette personne qui n'est plus était la tienne. Elle était les battements de ton cœur, et c'est comme si on te l'avait volée. Tu es en colère et furieux que les gens autour de toi puissent aller de l'avant alors que toi, tu es toujours en train de sombrer. Alors tu essaies de faire comme eux et tu luttes contre le chagrin. Tu pousses. Tu donnes des coups de pied, des coups de poing, tu hurles, tu te débats, jusqu'à ce qu'il ne te reste plus que la dépression. Oui. C'est ça...
Ce n'est pas parce qu'une personne fait toujours ce qu'on attend d'elle que c'est bien pour elle.
LORSQUE MA MERE ÉTAIT TOMBÉE MALADE, le temps avait perdu de sa régularité. Certains jours passaient lentement et d'autres à toute vitesse. En général, les bons jours étaient ceux qui passaient en un clin d'œil. Les mauvais semblaient s'éterniser. Voir son état empirer jour après jour était ce qu'il y avait de plus dur pour moi. Il n'y a rien de plus poignant que d'assister à la disparition progressive d'une personne qu'on aime. Le plus dur, c'était l'inconnu, parce que certains jours elle était de nouveau elle-même. Comme si elle allait gagner la bataille contre la maladie.
Qu'est-ce qui se passe, Star ? Qu'est-ce qui ne va pas ? - Un tas de trucs. Trop long à expliquer, j'imagine. - Je peux faire quelque chose ? Tu veux que je vienne te voir ? Je souris comme s'il pouvait me voir. - Non, c'est pas la peine. Ça va aller. Je me demande seulement si je fais les bons choix, c'est tout. Je suis juste un peu angoissée. - Eh bien, demande-toi comment ton corps réagit au choix que tu fais avant de te laisser aller à tout intellec tualiser. Est-ce que tu trouves que c'est bien et rassurant ? Oui, oui.. Il poursuivit. - Si c'est le cas, alors c'est probablement la bonne décision. Même si cela semble mal aux yeux du monde.
Je partage avec toi quelques-unes de mes cicatrices pour que tu te sentes suffisamment en confiance pour me confier les tiennes. Si tu ne veux pas le faire, ce n'est pas grave. Je ne te presserai pas, mais cela me fait du bien quand on m'interroge sur ma mère. l'adore parler d'elle parce que c'est comme si elle était toujours là quand je le fais. La plupart des gens disent qu'ils sont désolés et retournent à leur vie. Je ne veux pas faire ça avec toi, Milo. Je veux en savoir plus. Je me renfonçai dans mon fauteuil, incertain quant à la façon de me comporter à partir de là. Une grande partie de moi voulait se lever et partir pour ne plus jamais remettre les pieds à l'école. En même temps, une autre partie savait que Starlet avait raison. La plupart des gens présentaient leurs condoléances et s'en tenaient à ça. Comment s'appelle-t-elle ? Pourquoi ces mots prononcés dans la bouche de Starlet me bouleversaient-ils à ce point? - Ana, admis-je.
- Cela fait plusieurs années, maintenant. Je vais bien. - Je me rends compte que le temps qui passe ne rend pas les choses plus faciles. Par moments, la douleur se fait plus silencieuse, mais c'est tout. C'était la chose la plus vraie que j'aie jamais entendue.