Brittainy C. Cherry

J'avais envie de faire n’importe quoi qui aurait pu me faire oublier qu'aujourd'hui était l'anniversaire du pire jour de ma vie. je voulais disparaître et ne plus rien restent. Je voulais arrêter de souffrir et avoir le sentiment quil, avait peut-être une chance qu'un jour j'irais bien. Je voudr recommencer à respirer. Je voulais tellement parvenir i respirer. Mais je n'y arrivais pas. Ou du moins je choisissais de ne pas le faire. Cela semblait égoiste de ma part de respirer alors que maman ne pouvait plus le faire. Le chagrin est une créature complexe. Un jour, on est triste et le lendemain empli de rage. Parfois, rarement, on est les deux en même temps. Tellement en colère et agressif, tellement triste et déprimé.

Je n'avais jamais réalisé à quel point tout cela me semblait normal jusqu'au moment où cette période a pris fin. Une fin qui n'a pas été rapide, malheureusement. Lorsqu'elle est tombée malade, elle ne mettait plus la musique aussi fort. Puis la danse du matin s'est faite plus rare. Elle n'arrivait plus non plus à préparer le petit déjeuner. Je savais que c'était dur pour elle, alors parfois je prenais le relais. Je faisais la cuisine à sa place. Je mettais de la musique quand elle oubliait. Je dansais de temps en temps pour la faire rire. Son rire... C'est ce qui me manquait le plus.

Lorsqu'elle me manquait trop, je lissais mes cheveux et comme ça, c'était elle que je voyais en me regardant dans le miroir. Je me lissais souvent les cheveux. Elle m'aurait grondée de le faire autant, elle qui adorait mes boucles naturelles, mais je ne voulais rien tant qu'être exactement comme elle. • Je la retrouvais dans mes yeux alors que je mettais une dernière touche à ma tenue avant d'aller retrouver John. Une vague de papillons voleta dans tout mon être à l'idée de ce qui m'attendait ce soir-là. Si seulement tu étais là, maman. Si elle avait été là, une fois fiancée je l'aurais appelée et nous aurions pu ensemble échafauder des plans en prévision du mariage. Son absence dans ces moments importants de mon existence me semblait tellement injuste.

Arriver à s’aimer vraiment, c’est découvrir avec joie qu’il n’y a aucune obligation à être parfaite pour pouvoir être aimée ni pour être respectée et évoluer chaque jour. La forme la plus authentique d’amour commence lorsqu’on parvient à s’accepter en se regardant dans un miroir, lorsqu’on y voit un être humain qui mérite tout le bonheur du monde.

La vie ne garantissait pas l’éternité. Elle ne nous promettait que l’instant présent. Ainsi, je mis un point d’honneur à ne vivre que l’instant présent, parce qu’il n’y a rien d’autre qui compte. Pas d’hier, pas de demain -juste maintenant. Je voulais prendre soin de chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Je nous souhaitais de recevoir toujours plus d’étincelles d’amour.

Tu devrais aimer ta façon de sourire. Ce sourire vaut tout l’amour du monde. Ainsi que tes yeux, attentifs aux autres et débordant de gentillesse. Ta façon d’aimer ces personnes qui ne méritent sans doute pas ton amour. Ta façon de vivre. De respirer. En réalité, tu mérites d’être aimée rien que parce que tu existes.

Comment pouvait-elle penser n’être qu’un second rôle dans la vie des gens alors qu’elle m’avait littéralement fait oublier ma souffrance ? Seul un premier rôle peut y arriver.

— Je peux te confier un secret ?
— Tout ce que tu veux.
— Le jour où j'ai compris que c'était toi, il s'est remis en marche.
— Qu'est-ce qui s'est remis en marche ?
— Mon cœur.

Quand on a vingt ans, on se plante et on fait des erreurs. C'est la meilleure partie de cette période - les bêtises. Puis après quand on a la trentaine, on se redécouvre parce que trente ans, c'est un peu bizarre. Quand on arrive à la quarantaine, on n'a ples qu'une dizaine d'années à se prendre la tête, ce qui est plutôt cool. Et après, c'est la cinquantaine. Et laisse-moi te dire une chose, j'adore y être, parce que ben, on se fout de tout.

Star, la seule promesse que la vie nous fait lorsque nous venons au monde c'est qu'un jour nous le quitterons.
La mort est le dernier acte de l'histoire de chacun d'entre nous. Nous le savons tous. Le problème, c'est que trop de gens vivent leur vie comme s'ils étaient déjà morts en se conformant à ce qu'ils croient qu'on attend d'eux au lieu d'écouter leur moi authentique.

Elle était la chaleur des nuits d’été opposée à la froidure de mes journées d’hiver.

J’évoluais dans ma vie comme une personne normale, mais c’était dans mes silences que la dépression prospérait. Je ne ressentais qu’une tristesse paralysante ou une complète indifférence envers tous et tout ce qui m’entourait.

J’étais impressionnée de voir que lorsque des personnes souffrent, aussi différentes soient-elles, la tristesse apparaît de la même façon dans leurs yeux.

« -𝙊𝙣 𝙣'𝙖 𝙥𝙖𝙨 𝙗𝙚𝙨𝙤𝙞𝙣 𝙙𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙧 𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙡𝙚𝙞𝙡 𝙨𝙚 𝙡𝙚𝙫𝙚𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙤𝙣𝙣𝙖î𝙩𝙧𝙚 𝙨𝙖 𝙗𝙚𝙖𝙪𝙩é. 𝙊𝙣 𝙡𝙖 𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙨𝙤𝙣 â𝙢𝙚. »

Nous ne faisons qu'ajouter un peu d'amour à notre chanson et je ne vois pas ce que j'aurai pu rêver de plus

Quesqu'il existait dans cette zone intermédiaire ?
La chute.
Et c'est ce qui nous arrivait ce soir-là.
Nous étions entrain de tomber amoureux.
De tomber, tomber, tomber...

J'imagine que c'est ça les vrais amis, les gens qui comptent - ceux qui vous connaissent sous votre plus mauvais jour et continuent pourtant de vous voir.

Je ne savais rien de ses blessures, lui  connaissait à peine les miennes, mais pendant ces moments bénis, nous avions le sentiment de ne faire qu'un. Un désordre d'une beauté incroyable.

Il y avait quelque chose dans ses yeux qui me donnait envie d'être vrai, et je ne voulais pas de ça.

[...] tout autour de moi ma paraît sombre, à part quand je te regarde parfois.